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En hommage à
BERGER-BELGE-MALINOISCheyenne
Il est né le:09/12/2010
Il nous a quittés le:28/02/2023
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27 messages
Déposé par pollux2229 le 25/02/2024A toi mon petit bonhomme, mon Cheyenne, cela fait 1 an que tu nous as quitté et on a s pensé a toi chaque jour tant tu nous manques..Tu meritait tant d e vivre plus longtemps, tu etait un Amour de chien, d'une fidélité a toute epreuve.Chaque jour est un calvaire pour nous tant tu nous manque.Nous pleurons souvent ton départ. Les photos couvrent les murs.Tu est avec nous chaque jour. Tu etait notre amour, notre copain, notre confident. Nous t'avons aimer comme jamais, et on t'aime encore.. A toi mon Cheyenne, nous te souhaitons un bon anniversaire, toi, qui de la haut nous regardes.. |
Déposé par pollux2229 le 25/05/2023« Si vous avez peur de m'avoir donné peu de caresses, vous devriez savoir que je n'en ai oublié même pas une. Si tu regrettes de m'avoir grondé une seule fois, tu devrais savoir que je ne m'en souviens même pas. Si tu penses m'avoir laissé seul pendant trop longtemps, tu devrais savoir que je t'ai toujours attendu. Si tu as peur d'avoir passé peu de temps avec moi, tu dois savoir que moi, même si peu, j'ai apprécié chaque instant. Si tu penses que tu as peu joué avec moi, tu devrais savoir que je n'ai jamais compté les fois où tu m'as lancé la balle. Si tu penses que j'ai oublié ton parfum, tu devrais savoir que même maintenant je le sens dans le vent. Si tu voulais renaître dans une autre vie, tu devrais savoir que j'aimerais être ton chiot dans celle-ci aussi. Si tu es convaincu que tu as quelques défauts, tu devrais savoir que pour moi tu as été le parfait. Si tu crois que l'amour peut avoir une fin, tu devrais savoir que dans mon cœur la place de l'amour est infinie. Si tu penses avoir des regrets à mon sujet, tu devrais savoir que je ne changerais pas une seule seconde de la vie que j'ai passée avec toi. Si tu penses que je n'entends plus ta voix quand tu m'appelles, confie juste à la brise du coucher de soleil la tâche de m'apporter tes mots. Si tu penses que je peux oublier ton visage, tu devrais savoir qu'il est gravé dans ma mémoire Si tu penses que j'aurais pu aimer quelqu'un plus que toi, tu devrais savoir que je t'ai aimé plus que moi-même. Si vous pensez que j'aimerais un canapé doux, sachez qu'avec vous j'aurais aussi dormi sur les pierres. Si tu penses que je voulais plus que ce que tu m'as donné, tu devrais savoir que je me suis toujours senti comme le chiot le plus heureux du monde. Si tu t'es déjà senti seul, tu devrais savoir que je n'ai jamais quitté ma place à côté de toi. Si tu penses que ma vie a été courte, tu devrais savoir que je n'aurais pas voulu vivre une minute de plus si je ne l'avais pas passée à tes côtés. Si tu as peur que je ne sois plus près de toi sache que dès que tu ferme les yeux je m'endormirai à côté de toi. Si tu penses que tu n'as pas pris la bonne décision, tu devrais savoir que je t'ai toujours fait confiance. Toujours. " « Si tu rêves un jour de pouvoir me revoir, sache que je serai là à t'attendre, comme je l'ai toujours fait. » |
Déposé par poutounou le 19/04/2023L’Ecureuil, le Chien et le Renard * Un gentil écureuil était le camarade, Le tendre ami d’un beau danois. Un jour qu’ils voyageaient comme Oreste et Pylade, La nuit les surprit dans un bois. * En ce lieu point d’auberge ; ils eurent de la peine À trouver où se bien coucher. Enfin le chien se mit dans le creux d’un vieux chêne, Et l’écureuil plus haut grimpa pour se nicher. * Vers minuit, c’est l’heure des crimes, Longtemps après que nos amis En se disant bonsoir se furent endormis, Voici qu’un vieux renard affamé de victimes Arrive au pied de l’arbre, et, levant le museau, Voit l’écureuil sur un rameau. * Il le mange des yeux, humecte de sa langue Ses lèvres qui, de sang, brûlent de s’abreuver ; Mais jusqu’ à l’écureuil il ne peut arriver : Il faut donc par une harangue L’engager à descendre ; et voici son discours : * Ami, pardonnez, je vous prie, Si, de votre sommeil, j’ose troubler le cours, Mais le pieux transport dont mon âme est remplie Ne peut se contenir ; je suis votre cousin germain. Votre mère était soeur de feu mon digne père. Cet honnête homme, hélas ! à son heure dernière, M’a tant recommandé de chercher son neveu Pour lui donner moitié du peu Qu’il m’a laissé de bien ! * Venez donc, mon cher frère, Venez, par un embrassement, Combler le doux plaisir que mon âme ressent. Si je pouvais monter jusqu’aux lieux où vous êtes, Oh ! J’y serais déjà, soyez-en bien certain. * Les écureuils ne sont pas bêtes, Et le mien était fort malin ; Il reconnaît le patelin, Et répond d’un ton doux : je meurs d’impatience De vous embrasser, mon cousin ; * Je descends : mais, pour mieux lier la connaissance, Je veux vous présenter mon plus fidèle ami, Un parent qui prit soin de nourrir mon enfance… Il dort dans ce trou-là : frappez un peu ; je pense Que vous serez charmé de le connaître aussi. * Aussitôt maître renard frappe, Croyant en manger deux. Mais le fidèle chien S’élance de l’arbre, le happe, Et vous l’étrangle bel et bien. * Ceci prouve deux points : d’abord, qu’il est utile Dans la douce amitié de placer son bonheur, Puis, qu’avec de l’esprit il est souvent facile, Au piège qu’il nous tend, de surprendre un trompeur. * Jean-Pierre Claris de Florian |
Déposé par poutounou le 16/04/2023Une impression d’inachevé… * On peut se dire que l’irrémédiable Avec le temps peut réunir l’oubli Avec l’amour pour vous retenir Juste laisser un peu d’espérance A peine murmuré sous un silence Mais il y a l’inacceptable Qui vient tout bousculer Une erreur de là-haut Qu’on n’a pas demandé * Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné * Et vous laisse comme une impression Une impression d’inachevé * On peut se dire que l’inconcevable peut arriver Un jour sans faire de bruit Tout bouleverser Sans vous prévenir, même s’y attendre * Parce que quoi qu’on fasse On sait le mur au bout de l’impasse * Mais il y a l’inacceptable Qui vient tout bousculer Une erreur de là-haut Qu’on n’a pas demandé * Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné * Et vous laisse comme une injustice Une injustice inacceptable * Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné * Et vous laisse comme une impression Une impression d’inachevé… » * Comédie musicale – Les Dix Commandements |
Déposé par poutounou le 12/04/2023Que c’est beau : « Et je ne sais plus tant je t’aime lequel de nous deux est absent » * Le front aux vitres * Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Ciel dont j’ai dépassé la nuit Plaines toutes petites dans mes mains ouvertes Dans leur double horizon inerte indifférent Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Je te cherche par delà l’attente Par delà moi même Et je ne sais plus tant je t’aime Lequel de nous deux est absent. * Poème de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard |
Déposé par poutounou le 09/04/2023Chers "papas" et "mamans" de coeur du cimetière virtuel, je vous souhaite de passer de merveilleuses Fêtes de Pâques et que tous vos soucis ne soient plus qu’un mauvais souvenir... Quant à nos Anges, ils vont sûrement tous se réunir dans la grande prairie du Paradis blanc pour y chercher des chocolats et autres joujoux et douceurs... * JOYEUSES PAQUES * Joie et nervosité dans l'attente de leur retour de Rome. Observant le ciel, tendant l'oreille pour ne pas les rater. Y être bientôt, le jour J tant attendu, l'impatience nous gagne, Et nos papilles frétillent à l'idée de savourer ces chocolats. Une fête pour les gourmands, petits et grands. Ses cloches gastronomes et quelque peu coquines qui, En arrivant dans nos maisons, cachent de nombreuses douceurs Savoureuses et sucrées, propres à attiser notre curiosité et notre impatience. * Poules, oeufs, lapins et autres cloches en chocolat, Attendant d'être découverts par des gastronomes aux yeux émerveillés. Quelle douce récompense que de les trouver enfin ! Un jour par an, nous pouvons les dévorer sans remords. Ensemble partageons, rions, régalons-nous et Savourons cette fête de Pâques que je vous souhaite joyeuse. |
Déposé par choupinou le 05/04/2023Vivre et Croire Vivre et croire ,c'est d'accepter que la vie contient la mort, et que la mort contient la vie. C'est savoir au plus profond de soi, qu'en fait, rien ne meurt jamais, Il n'y a pas de mort, il n'y a sue des métamorphoses. Tu ne nous a pas quittés.... mais tu t'en ai allé au Pays de la Vie... Là ou les les fleurs plus jamais ne fanent, là ou le temps, ne sait plus rien de nous, ignorant les rides et les soirs, là ou c'est toujours matin, là ou c'est serein. Tu as quitté nos ombres, nos douleurs et notre peine. Tu as pris de l'avance, au Pays de la Vie. là ou la souffrance, n'est plus, là ou la maladie s'achève, là ou pour certain petits coeurs, l'abandon et la maltraitance n'existe plus ou règne l'amour , l'apaisement, et la tendresse, qu'est ce beau Jardin de la Vie. Je fleurirai mon coeur, en souvenir de toi, "MON PETIT CHIEN D'AMOUR". Là ou tu vie en moi, là ou je vie pour toi, pour ne jamais t'oublier Et je vivrai deux fois.. Je t'aime mon ange |
Déposé par choupinou le 05/04/2023Vivre et Croire Vivre et croire ,c'est d'accepter que la vie contient la mort, et que la mort contient la vie. C'est savoir au plus profond de soi, qu'en fait, rien ne meurt jamais, Il n'y a pas de mort, il n'y a sue des métamorphoses. Tu ne nous a pas quittés.... mais tu t'en ai allé au Pays de la Vie... Là ou les les fleurs plus jamais ne fanent, là ou le temps, ne sait plus rien de nous, ignorant les rides et les soirs, là ou c'est toujours matin, là ou c'est serein. Tu as quitté nos ombres, nos douleurs et notre peine. Tu as pris de l'avance, au Pays de la Vie. là ou la souffrance, n'est plus, là ou la maladie s'achève, là ou pour certain petits coeurs, l'abandon et la maltraitance n'existe plus ou règne l'amour , l'apaisement, et la tendresse, qu'est ce beau Jardin de la Vie. Je fleurirai mon coeur, en souvenir de toi, "MON PETIT CHIEN D'AMOUR". Là ou tu vie en moi, là ou je vie pour toi, pour ne jamais t'oublier Et je vivrai deux fois.. Je t'aime mon ange |
Déposé par poutounou le 05/04/2023Quel magnifique poème ! Toi, mon Esprit, sillonnes gaiement l’immensité profonde et va dire à nos doux Anges combien ils nous manquent… * Élévation * Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, Par delà le soleil, par delà les éthers, Par delà les confins des sphères étoilées, * Mon esprit, tu te meus avec agilité, Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde, Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde Avec une indicible et mâle volupté. * Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ; Va te purifier dans l'air supérieur, Et bois, comme une pure et divine liqueur, Le feu clair qui remplit les espaces limpides. * Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse, Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse S'élancer vers les champs lumineux et sereins ; * Celui dont les pensers, comme des alouettes, Vers les cieux le matin prennent un libre essor, Qui plane sur la vie, et comprend sans effort Le langage des fleurs et des choses muettes ! * Poème de Charles Baudelaire |
Déposé par poutounou le 02/04/2023Avec un jour de retard, mais elle est trop drôle celle-là !!! * Poésie du poisson d'avril * J'ai vu 3 chats bleus, à la queue leu-leu Marchant sur un fil .....Poisson d'avril ! J'ai vu un chameau faire du vélo Tout autour d'une île.....Poisson d'avril ! J'ai vu un gros ver en hélicoptère Traversant la ville.....Poisson d'avril ! J'ai vu une vache avec des moustaches Et de très longs cils.....Poisson d'avril ! J'ai vu 10 corbeaux assis sur le dos D'un vieux crocodile.....Poisson d'avril ! * Paul GERALDY |
Déposé par poutounou le 29/03/2023Magnifique écrit de nos Anges pour nous, mamans et papas de coeur ! * Sois tranquille d’Emmanuel Moire * Je sais la peine Je sais les pleurs Et les pensées Que les mots ne peuvent apaiser Je sais l'absence Je sais le manque Et les regrets Les souvenirs Qu'il faut revivre Et partager Je sais tout ce qui est Pour toi * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix Où je vais Sois tranquille Ce n'est rien Sois tranquille J'en ai besoin Et je m'en sers Je me libère Enfin * Je sais le temps Je sais les heures Les nuits passées Que les rêves ne peuvent soulager Je sais l'effort Et le courage À retrouver Se souvenir Qu'il faudra vivre Et continuer Je sais tout ce qui est Pour toi * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix Où je vais Sois tranquille Ce n'est rien Sois tranquille J'en ai besoin Et n'oublie pas N'oublie pas Je suis là Je suis là Je suis là Là * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix Où je vais Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Et sois certain Où que tu sois Je veille sur toi |
Déposé par poutounou le 26/03/2023Très bel écrit, légèrement revisité, du poète Monsieur Ferrat * Extrait de « Tu aurais pu vivre encore un peu » * Tu aurais pu vivre encore un peu Pour notre bonheur, pour notre lumière Avec tes yeux clairs, ta queue joyeuse Ton esprit ouvert, ton air généreux Tu aurais pu vivre encore un peu Mon fidèle ami, mon copain, mon frère Au lieu de partir tout seul en croisière Et de nous laisser comme chiens galeux Tu aurais pu vivre encore un peu * T'aurais pu rêver encore un peu Te laisser bercer près de la rivière Par le chant de l'eau courant sur les pierres Quand des quatre fers, l'été faisait feu T'aurais pu rêver encore un peu Sous mon châtaignier à l'ombre légère Laisser doucement le temps se défaire Et la nuit tomber sur la vallée bleue T'aurais pu rêver encore un peu * Tu aurais pu vivre encore un peu Ne pas m'imposer d'écrire ces vers Toi qui savais bien, mon ami si cher À quel point souvent je suis paresseux Tu aurais pu vivre encore un peu. * Jean Ferrat |
Déposé par poutounou le 22/03/2023L’important c’est de vous aimer, vous nos magnifiques Anges… * L'important c'est d'aimer * Peu importe ce qu'on donne Un sourire, une couronne A quelqu'un ou bien à personne Peu importe ce qu'on donne Donner c'est comme recevoir Mais sans s'en apercevoir Comme quand on pardonne à ceux qu'on aime Qu'on goûte à l'opium d'aimer quand même D'aimer quand même... D'aimer quand même... * L'important c'est d'aimer, pour tout donner L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir L'important c'est toujours d'être en amour L'important c'est donner, et ne rien demander * Peu importe ce qu'on laisse A tous ceux qui nous délaissent Qu'on survive ou qu'on disparaisse Peu importe qui nous blesse Laisser c'est comme tout vouloir Mais sans s'en apercevoir * C'est comme une faiblesse pour ceux qu'on aime C'est presqu'une promesse d'aimer quand même D'aimer quand même... D'aimer quand même... * L'important c'est d'aimer, pour tout donner L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir L'important c'est toujours d'être en amour L'important c'est donner, et ne rien demander * Peu importe ce qu'on dit Avec des mots ou des cris Quand c'est le coeur qui parle aussi Peu importe ce qu'on vit Il faut toujours le vouloir Et bien s'en apercevoir * Comme quand on sourit à ceux qu'on aime Qu'on goûte à l'opium d'aimer quand même D'aimer quand même... D'aimer quand même... * L'important c'est d'aimer, pour tout donner L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir L'important c'est toujours d'être en amour L'important c'est donner, et ne rien demander * L'important c'est d'aimer, pour tout donner L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir * D'aimer quand même, comme je voudrais que l'on m'aime Pour tout donner, à tous ceux qui eux m'ont aimé D'aimer quand même Comme je voudrais que l'on m'aime * Pascal Obispo |
Déposé par choupinou le 21/03/2023Tu grandiras autrement, dans mon coeur, dans l'amour que je te porterai toujours. Tu grandiras ailleurs, dans les murmures de la vie, dans ma mémoire, dans le jour qui se lève dans le vol d'un oiseau qui gazouille, a travers le joli papillon qui viendra tout près de moi, dans le feuillage d'un arbres, dont les feuilles frissonnes, dans ma voix qui murmure tout bas une prière, dans ma tristesse et mes larmes, dans la lumière d'une bougie, douce lueur dans le parfum d'une fleur qui éclot et qui se meurt, a la tombée de la nuit, dévoilant ton étoile luisante, dans mes yeux qui te regarde, là haut briller, Tu renais a chaque instant, tu n'es pas mort... tu seras partout là ou mon regard se posera, tu seras toujours là au fond de moi.. Là ou mon coeur demeurera, le tien continuera de battre Je t'aime ou que tu sois, je t'aime éperdument... écrit de choupinou |
Déposé par Cupidon le 20/03/2023**** Ne soit pas Triste **** Ce que tu vois aujourd'hui, ce n'est pas moi. Ce n'est qu'une enveloppe qui m'a été prêtée, Le temps d'une vie terrestre. Elle m'a permis de te connaître et de t'aimer à ma façon. Mon vrai moi, l'Âme que je suis, Vient de traverser une nouvelle étape vers l'accomplissement de soi. Ne sois pas triste, sois heureuse pour moi. Là où je suis, la lumière et l'Amour m'enivrent puisque, En plus de nager dans un Océan d'Amour limpide, J'ai emporté avec moi celui que tu m'as Si gentiment et inconditionnellement offert ! J'aimais la Vie, tu le sais bien. La mort physique, ce n'est pas la mort de l'Âme ! Ce que j'avais à apprendre ou à faire Dans cette vie-ci est accompli. Je n'emporte que de bons souvenirs car, Un événement triste ou encore un obstacle, Dans mon ancien monde, Est un privilège, c'est une occasion de grandir Qui est offerte, une occasion d'évoluer Un peu plus à chaque fois. S'il y a quelque chose que tu aurais aimé me dire, Il n'est pas trop tard. Je suis maintenant "conscience" Je peux, par le fait même, percevoir tes pensées Et tes vibrations les plus pures. Ce soir ou même ici, installe-toi dans un coin calme, Entre en toi, Ouvre ton cœur et perçois mon image Au centre d'un radieux soleil. Sens son incommensurable chaleur qui t'apaise et t'irradie. C'est à ce moment-là que je t'enverrai d'ici, Tout l'Amour à l'état cristallin Qu'il t'est humainement possible de recevoir ! N'oublie pas que c'est ici, en toi, Que tu pourras toujours reprendre contact. Même si, parfois, tu ne me percevais pas, Sois certaine que j'y serai tout de même !! Ta vie continue, La mienne aussi… Rendez-vous dans une autre dimension, Au moment opportun. Je t'y accueillerai Pensée |
Déposé par poutounou le 19/03/2023Hélas ! Faut-il que meure ce bonheur ? * Impression de printemps * Il est des jours - avez-vous remarqué ? - Où l'on se sent plus léger qu'un oiseau, Plus jeune qu'un enfant, et, vrai ! plus gai Que la même gaieté d'un damoiseau. * L'on se souvient sans bien se rappeler... Évidemment l'on rêve, et non, pourtant. L'on semble nager et l'on croirait voler. L'on aime ardemment sans amour cependant * Tant est léger le coeur sous le ciel clair Et tant l'on va, sûr de soi, plein de foi Dans les autres, que l'on trompe avec l'air D'être plutôt trompé gentiment, soi. * La vie est bonne et l'on voudrait mourir, Bien que n'ayant pas peur du lendemain, Un désir indécis s'en vient fleurir, Dirait-on, au coeur plus et moins qu'humain. * Hélas ! faut-il que meure ce bonheur ? Meurent plutôt la vie et son tourment ! Ô dieux cléments, gardez-moi du malheur D'à jamais perdre un moment si charmant. * Paul VERLAINE (1844-1896) |
Déposé par pollux2229 le 17/03/2023A mon petit Bonhomme, tu nous manque beaucoup.. |
Déposé par poutounou le 15/03/2023Être seul, c’est la mort ! Être deux, c’est la vie ! * Le ballet des heures * (Le Dieu Pan parle :) * Les heures sont des fleurs l'une après l'autre écloses Dans l'éternel hymen de la nuit et du jour ; Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses Et ne les donner qu'à l'amour. * Ainsi que de l'éclair, rien ne reste de l'heure, Qu'au néant destructeur le temps vient de donner ; Dans son rapide vol embrassez la meilleure, Toujours celle qui va sonner. * Et retenez-la bien au gré de votre envie, Comme le seul instant que votre âme rêva ; Comme si le bonheur de la plus longue vie Était dans l'heure qui s'en va. * Vous trouverez toujours, depuis l'heure première Jusqu'à l'heure de nuit qui parle douze fois, Les vignes, sur les monts, inondés de lumière, Les myrtes à l'ombre des bois. * Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ; Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé, Rajeunit l'autre sang qui vieillit dans vos veines Et donne l'oubli du passé. * Que l'heure de l'amour d'une autre soit suivie, Savourez le regard qui vient de la beauté ; Être seul, c'est la mort ! Être deux, c'est la vie ! L'amour c'est l'immortalité ! * Gérard de NERVAL (1808-1855) |
Déposé par poutounou le 12/03/2023Tout est si vide quand ils s’en vont… !!! Un joli petit poème pour consoler un peu… !!! * Tant de belles choses * Même s'il me faut lâcher ta main Sans pouvoir te dire "à demain" Rien ne défera jamais nos liens. Même s'il me faut aller plus loin Couper les ponts, changer de train, L'amour est plus fort que le chagrin. L'amour qui fait battre nos cœurs Va sublimer cette douleur, Transformer le plomb en or ! Tu as tant de belles choses à vivre encore. Tu verras au bout du tunnel Se dessiner un arc-en-ciel Et refleurir les lilas. Tu as tant de belles choses devant toi. Même si je veille d'une autre rive, Quoi que tu fasses, quoi qu'il t'arrive, Je serai avec toi comme autrefois. Même si tu pars à la dérive, L'état de grâce, les forces vives Reviendront plus vite que tu ne crois. Dans l'espace qui lie le ciel et la terre Se cache le plus grand des mystères Comme la brume voilant l'aurore. Il y a tant de belles choses que tu ignores : La foi qui abat les montagnes, La source blanche dans ton âme, Penses-y quand tu t'endors : L'amour est plus fort que la mort. Dans le temps qui lie ciel et terre Se cache le plus beau des mystères. Penses-y quand tu t'endors : L'amour est plus fort que la mort. |
Déposé par poutounou le 12/03/2023Qu’elle est belle cette poésie de Théophile Gautier !!! Mais qu’il se dépêche un peu le printemps : envie d’un peu de chaleur et de doux rayons du soleil… * Premier sourire du printemps * Tandis qu'à leurs oeuvres perverses Les hommes courent haletants, Mars qui rit, malgré les averses, Prépare en secret le printemps. * Pour les petites pâquerettes, Sournoisement lorsque tout dort, Il repasse des collerettes Et cisèle des boutons d'or. * Dans le verger et dans la vigne, Il s'en va, furtif perruquier, Avec une houppe de cygne, Poudrer à frimas l'amandier. * La nature au lit se repose ; Lui descend au jardin désert, Et lace les boutons de rose Dans leur corset de velours vert. * Tout en composant des solfèges, Qu'aux merles il siffle à mi-voix, Il sème aux prés les perce-neiges Et les violettes aux bois. * Sur le cresson de la fontaine Où le cerf boit, l'oreille au guet, De sa main cachée il égrène Les grelots d'argent du muguet. * Sous l'herbe, pour que tu la cueilles, Il met la fraise au teint vermeil, Et te tresse un chapeau de feuilles Pour te garantir du soleil. * Puis, lorsque sa besogne est faite, Et que son règne va finir, Au seuil d'avril tournant la tête, Il dit : " Printemps, tu peux venir ! " * Théophile GAUTIER (1811-1872) |
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