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En hommage à
SHIH-TZUKetty
Il est né le:01/01/2007
Il nous a quittés le:10/04/2021
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238 Fleurs
559 messages
Déposé par poutounou le 04/12/2022Je crois que nous avons tous et toutes, mamans et papas de cœur, des cuirasses…..à trous !!! * Se faire une cuirasse * Je ne veux du bonheur que plaisirs éphémères et ces joies passagères que l’on oublie sur l’heure. * Me suis fait une cuirasse et me complais dedans. J’y conjugue au présent. Elle ne prend nulle trace * J’y conjugue au présent. Et pourtant sans savoir, que de choses d’antan me font mal ! De toutes parts. * Me font mal et me blessent. Mais je les tiens en laisse ! Et dans ma forteresse, je ne cesse de m’armer ! * Contre quoi ? Contre tout dans ma cuirasse à trous où s’installe comme chez soi ce dont je ne veux pas ! * Esther Granek, Je cours après mon ombre, 1981 |
Déposé par poutounou le 30/11/2022Il y en a des tas de jolies demoiselles au Paradis et de très beaux gamins aussi. Mais ils sont tous beaux et belles parce qu’ils et elles ont une âme tout ce qu’il y a de plus noble. Je ne savais pas ce qu’était la « métempsychose » ! C’est la réincarnation de l’âme après la mort dans un corps humain, dans celui d’un animal ou dans un végétal. On en apprend tous les jours… !!! Je suis sûre que Rubens, le Sage, était un moine ou un Dalaï-lama dans une vie antérieure et Iron un étalon fougueux… !!! * Sur une petite chienne * Moi qui suis partisan de la métempsychose, Je soupçonne très fort que Coquette, autrefois, Était une marquise à l'agaçant minois, Et rien que son aspect confirmerait la chose. * Observez sa figure et son geste et sa pose, De quel air grande dame on saute aux bons endroits, Comme aux places d'honneur on sent qu'on a des droits, Et comme on porte au cou son nœud de ruban rose ! * Si l'on prônait jadis notre beau petit nez, Notre œillade assassine et nos traits chiffonnés, Et notre pied charmant, le plus mignon du globe, * Notre queue aujourd'hui n'est pas moins belle à voir, Ou notre fine patte, ou notre museau noir, Ou le long poil soyeux qui forme notre robe. * Amédée Pommier |
Déposé par poutounou le 27/11/2022Que c’est beau : « Les cendres de mes larmes témoignent des flammes de la peine qui me ronge… » * Pour un défunt * Dans ma mémoire tu vis encore et je sens palpiter en moi ton petit corps J’avais creusé de mes mains un coin de terre où désormais tu reposes mon bel amour canin Comment, privé de ta présence, éteindre mon chagrin ? Comment ne plus entendre tes petits aboiements maintenant noyés dans l’inexorable silence ? Je pleure, je pleure les cendres de mes larmes témoignent des flammes de la peine qui me ronge Je dois rendre les armes et consentir au songe que tu es devenu * Kamal Zerdoumi, 2022 |
Déposé par poutounou le 23/11/2022Que c’est beau : « déracinée de toi, j’ai froid, j’ai froid… » * Sans toi…(extrait, légèrement modifié) * Sans toi J’ai essayé de m’étourdir De courir les plaisirs Sans toi, sans toi Mais c’était juste Des confettis dans mes cheveux J’avais les yeux Remplis de larmes * Et je reste plantée là Déracinée de toi J’ai froid, j’ai froid J’ai froid de ne plus me pencher sur ton doux museau Je suis un saule inconsolable * J’ai des milliers de feuilles pour t’écrire Te parler de ma vie sans toi Te dire, te dire Te dire des choses qui voudront dire toujours J’ai besoin de toi Si loin de moi Irremplaçable |
Déposé par choupinou le 22/11/2022Perles de tristesse pour toi qui dors sous le froid dehors, j'ai apporté des fleurs au douces couleurs et du jasmin, pour moi tu vis encore et la terre qui couvre ton corps, je la réchauffe avec mes mains toi qui dors sous le froid dehors, je reste debout et calme, pour moi tu vis encore... et la terre qui couvre qui couvre ton petit corps, je l'arrose avec mes larmes poésie de L.B ************************************************************************************* Perles de tristesse pour toi mon coeur qui dors dans cette petite boite, Je t'apporte comme tous les matins, mes bisous de velours , je caresse d'une main tremblante ta petite urne, je te parle doucement et je sais que tu m'entends, je regarde ta photo sur ce mur, elle est figées , oui je recommence du bout des doigts de toucher ce qui reste de toi, une boite ronde, froide, ou un petit corps en cendre repose en paix, alors je repars doucement sur la pointe des pieds, et je m'éloigne de de belle endroit que j'ai confectionné pour toi, ou des petits anges t'accompagnent, des peluches, des petits coeurs, ou quelques fois une petite bougie brûle, elle est rempli de chaleur, de tendresse et surtout d'amour pour un merveilleux petit trésor précieux, elle scintille pour toi comme le battement de mon coeur, qui bat a jamais pour toi écrit de choupinou Merci du fond de mon coeur pour mon petit NUJI et pour moi, merci de ce grand réconfort |
Déposé par poutounou le 20/11/2022Pauvre Médor ! Heureusement que les chiens ne sont pas rancuniers… * Le chien de chasse * Médor est un vrai chien de race, Des mieux nés et des mieux appris ; Il n'a pas d'égal, soit qu'il chasse Lièvre ou lapin, caille ou perdrix. Le maître aussi jamais ne va battre les plaines, Fouiller ses bois et ses garennes, Qu'à le suivre Médor n'ait été convié ; Et pourtant, au retour, lorsque le maître dîne Du gibier dont Médor a fourni sa cuisine, À la cour, sans égard, Médor est renvoyé. * En plus d'un cas la chose ainsi se passe. Au dévouement ce sort est parfois destiné ; Et tel qu'on invitait à l'heure de la chasse, S'est vu chassé de même à l'heure du dîner. * Antoine-Vincent Arnault |
Déposé par poutounou le 16/11/2022C’est tout à fait vrai : les chiens ne connaissent pas l’ingratitude. Ils sont éternellement reconnaissants du bien que nous leur faisons : une caresse = une léchouille ou la truffe froide dans le cou… !!! * Les amis à deux pieds * « Je préfère un bon cœur à tout l'esprit du monde, Et d'amis à deux pieds je me passe fort bien, » Disait certain monsieur qui vit avec son chien Dans une retraite profonde. « Je n'ai pas d'autre ami que lui, Humains ; et s'il tient aujourd'hui La place qu'en mon cœur longtemps vous occupâtes C'est qu'il ne m'est pas démontré Que l'on ait aussi rencontré L'ingratitude à quatre pattes. » * Antoine-Vincent Arnault |
Déposé par poutounou le 13/11/2022Petit poème charmant…et les chiens nous déclament des vers et chantent « La marseillaise » en canon… ! Que c’est drôle !!! * La clé des champs * On a perdu la clé des champs ! Les arbres, libres, se promènent, Le chêne marche en trébuchant, Le sapin boit à la fontaine. * Les buissons jouent à chat perché, Les vaches dans les airs s'envolent, La rivière monte au clocher Et les collines cabriolent. * J'ai retrouvé la clé des champs Volée par la pie qui jacasse. Et ce soir au soleil couchant J'aurai tout remis à sa place. * Jacques Charpentreau |
Déposé par poutounou le 09/11/2022Que c’est beau : « Mais, voici que se sont ouverts les grands bras de la lumière » !!! * Le ciel est à moi * J’étais sans vie et sans voix Sans espérance et sans joie Presque rendu au bout de mon temps Mais, voici que se sont ouverts Les grands bras de la lumière Et voilà que je pars vers l’univers Je pars, je pars Je monte, je monte Je vole Le ciel est à moi Je parle aux étoiles Je plane de soleil en soleil Je vole, je vole, Je brille, je brille, Je vis Le ciel est à moi L’infini est bleu Bleu et doux et bon et merveilleux ! * J’étais sans vie et sans voix L’âme pleine de « pourquoi » Perdu dans les silences et dans le mots Quelle est la raison des choses Des galaxies et des roses ? On le sait quand on sait Que tout est beau. Je pars, je pars Je monte, je monte Je vole Le ciel est à moi Je parle aux étoiles Je plane de soleil en soleil Je vole, je vole, Je brille, je brille, Je vis Le ciel est à moi L’infini est bleu Bleu et doux et bon et merveilleux ! * J’étais sans vie et sans voix Sans espérance et sans joie Presque rendu au bout de mon temps Mais, voici que se sont ouverts Les grands bras de la lumière Et voilà que je pars vers l’univers ! * Chanson du film « Le papillon bleu », interprétée par Marie-Hélène Thibert |
Déposé par poutounou le 06/11/2022Nous avons tous une petite histoire de ce genre à raconter : la langue du chien qui console, qui caresse et qui guérit. Combien de fois ai-je posé ma tête contre celle de Rubens. J’avais un chagrin, une douleur… Les larmes coulaient et d’un coup de langue douce et chaude mon « doux cœur » balayait ce qui me faisait souffrir. Ils sont comme ça nos Anges : ils donnent et donnent plein d’Amour sans compter, sans calcul, sans tricherie… !!! * La langue du chien * On ne supporte qu'à moitié Le poids des misères humaines, Quand le ciel accorde à nos peines Les tendres soins de l'amitié. Près de ce chien voyez son maître : Blessé par le poignard d'un traître, Dans sa douleur comme il sourit À l'infatigable tendresse De la langue qui le caresse Et tout à la fois le guérit ! * Antoine-Vincent Arnault |
Déposé par poutounou le 02/11/2022En ce jour de la fête des morts, nous pensons fort à ceux qui sont partis vers d’autres cieux, humains ou animaux. « Il n’y a pas de mort, il n’y a que des métamorphoses… ». * Vivre et croire * Vivre et croire, c’est aussi accepter que la vie contienne la mort et que la mort contienne la vie. C’est savoir, au plus profond de soi, qu’en fait, rien ne meurt jamais. Il n’y a pas de mort, il n’y a que des métamorphoses. * Tu ne nous as pas quittés Mais tu t’en es allé au pays de la Vie, Là où les fleurs Plus jamais ne se fanent, * Là où le temps Ne sait plus rien de nous, ignorant les rides et les soirs, Là où c’est toujours matin, Là où c’est toujours serein. * Tu as quitté nos ombres, Nos souffrances et nos peines. Tu as pris de l’avance Au pays de la Vie. * Je fleurirai mon cœur En souvenir de toi, Là où tu vis en moi, Là où je vis pour toi. * Et je vivrai deux fois… * Par Père André Marie |
Déposé par poutounou le 30/10/2022Merci Monsieur Hugo pour cette petite poésie toute mignonne… !!! * La tombe dit à la rose * La tombe dit à la rose : – Des pleurs dont l’aube t’arrose Que fais-tu, fleur des amours ? La rose dit à la tombe : – Que fais-tu de ce qui tombe Dans ton gouffre ouvert toujours ? * La rose dit : – Tombeau sombre, De ces pleurs je fais dans l’ombre Un parfum d’ambre et de miel. La tombe dit : – Fleur plaintive, De chaque âme qui m’arrive Je fais un ange du ciel ! * Victor Hugo |
Déposé par poutounou le 26/10/2022Cette jolie petite histoire m’a fait verser une larme…Un simple geste d’Amour qui ne coûte rien qu’un peu d’encre et fait tant de bien… !!! Nos Anges aussi nous font plein de « wouf » tous les jours et on les garde précieusement dans notre cœur… * En avril dernier, Mary et Roberto Westbrook ont dû dire adieu à Moe, leur fidèle beagle âgé de 13 ans. Mais pour Luke, un garçonnet de 3 ans et demi, la perte de son compagnon de jeu a été plus difficile à comprendre… La famille a donc décidé d’écrire des lettres au chien en les envoyant au « Paradis des chiens » afin de prendre de ses nouvelles. * « On ne pouvait pas leurrer notre fils : nous allions régulièrement mettre les lettres dans notre boîte aux lettres », indique Mary Westbrook à la presse. « Le soir, quand notre fils dormait, j’allais rechercher le courrier avant que le facteur ne l’emporte. » * « Je te « wouf » Luke ! » Mais un jour, Mary a oublié de récupérer la lettre. « Je pensais que la lettre allait être jetée par le facteur ou qu’on allait se moquer de nous », dit-elle. Elle ne s’attendait certainement pas à trouver une réponse à ce courrier dans sa boîte aux lettres le lendemain. * Signée de la patte de Moe, la carte disait : * « Je suis au paradis des chiens. Je joue toute la journée et je suis heureux. Merci d’être mon ami. Je te « wouf » Luke ! » * Le garçonnet était aux anges après avoir reçu ce mot. Ses parents sont émus. « La gentillesse de cet inconnu m’a bouleversée », ajoute la mère du petit bonhomme. * « C’est juste de l’amour » * Après avoir raconté cette magnifique histoire aux médias locaux, The Virginian-Pilot a réussi à retrouver l’auteur de cette lettre touchante. Il s’agit en fait d’une employée de la poste, Zina Owens. * La jeune femme, âgée de 25 ans, dit n’avoir écouté que son cœur : « Il y avait un enfant qui avait perdu son chien, et chaque fois que l’on perd quelqu’un ou quelque chose qu’on aime, cela fait mal. Cette lettre m’a touchée, je voulais y répondre. C’est juste de l’amour. » |
Déposé par poutounou le 23/10/2022Petite poésie rigolote en ce dimanche d’automne… * Chien-chien à sa mémère * Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce qu’on me met ? De quoi j’ai l’air ? Un bonnet, Un manteau en mohair, Des gants À mes pattes de devant, Des genouillères Et des chaussons À celles de derrière. * Non mais ! Quelle idée Vous avez, Vous les mémères À chien-chien ! * C’est peut-être l’hiver, Mais je n’ai pas froid ! Je me porte bien. J’ai mes poils à moi. Alors s’il vous plaît, Laissez mon derrière À l’air ! * de Jean-Pierre Andrevon |
Déposé par poutounou le 19/10/2022Quelles jolies « paroles » de Monsieur Jean Ferrat, ce grand poète, en hommage à son chien Oural. C’est sûr qu’au Paradis des chiens ils nous attendent, leur long museau à la « fenêtre »… * Oural Ouralou * C'est dans l'aube chère à Verlaine Que tu courais notre domaine Humant l'air des quatre saisons Odeurs de thym et de bruyère Sous tes pattes fraîches légères S'élevaient comme une oraison Berger des landes familières Tu vivais digne et solitaire Animal doué de raison J'écris ce jour anniversaire Où tu reposes sous la terre A deux pas de notre maison * Hourrah oural ouralou Oural ouralou * Hourrah oural ouralou Oural ouralou * On voit souvent des souveraines A la place des rois qui règnent Rien qu'en posant leurs yeux dessus Il faut se méfier du paraître De nous deux qui était le maître Nous ne l'avons jamais bien su Tu vécus la vie parisienne La nuit sur les quais de la Seine Les music-halls et les tournées Et cette vie qui fut la mienne Il me semble que tu l'entraînes A la semelle de tes souliers * Hourrah Oural Ouralou Oural Ouralou * Hourrah Oural Ouralou Oural Ouralou * Jour après jour il faut l'admettre Voir ceux qu'on aime disparaître C'est ce qui fait vieillir trop tôt Au paradis des chiens peut-être Ton long museau à la fenêtre Tu nous accueilleras bientôt Au triple galop caracole Je vois tes pattes qui s'envolent Chevauchant l'herbe et les nuées Le vent siffle dans ton pelage * Vole vole mon loup sauvage Comme au temps des vertes années * Hourrah Oural Ouralou Oural Ouralou * Hourrah Oural Ouralou Oural Ouralou * Jean Ferrat |
Déposé par poutounou le 16/10/2022Qui nous surveille ??? Notre Ange peut-être !!! * Quelqu'un * De l'autre côté du miroir Quelqu'un nous épie Quelqu'un compte nos fils d'argent un à un. Quelqu'un regarde se serrer l'épervier des rides Quelqu'un nous garde Quelqu'un nous emporte Quelqu'un ouvre et ferme des portes à l'envers. Quelqu'un nous oublie Quelqu'un vend de l'espoir Quelqu'un au visage blanc ou doré de l'autre côté du miroir sur le tain de la nuit. Quelqu'un, quelqu'un, quelqu'un mais qui ? * Armand Lanoux ("La tulipe orageuse " Seghers 1959) |
Déposé par spanky le 13/10/2022Pour mon chien qui me manque, Je suis un bel oiseau, au milieu de mes frères, je vole et puis je plane, au dessus des montagnes, au dessus des déserts, je vole et puis je plane, bien au-delà des mers, vers ce bel horizon qui m’attire et m’appelle. Au dessus des grands champs ! Au dessus des forêts! Je vole et puis je plane, je file bec aux vents, rejoindre mon destin, survolant les vallées, survolant les rivières, bien entre ciel et terre, je vole par tous les temps, fatigué mais heureux, aussi libre que le vent. Passant les marécages, je sens comme le présage, d'un bien mauvais passage. Au dessus des marais! Je vois se miroiter, le reflet argenté du plaisir assassin, et puis soudain j'entends! Un grand coup de tonnerre! Qui me blesse et m'emporte au dessus des marais. Je tombe! Je tourne! Je plane! Puis je plonge dans les eaux qui me brise et me glace. Dans la gueule du chien, j'ai peur! je crie! j’ai mal! Mes yeux s’en vont s’éteindre, et d’un ultime regard, j'aperçois tout là haut, s'éloigner tous mes frères, vers ce bel horizon qui ne sera plus le mien. Moi! Je ne demandais rien, je volais fièrement, bien heureux dans les cieux, accompagné des miens, écouter tous les sons, du ciel et de la terre, parcourir le chemin qui mène à l’horizon, mais le coup de fusil fût là mon dernier son. Puis je n’y vois plus rien, mes yeux se sont éteints, et je n’ai même plus mal. Adieu mon horizon ! Moi, j’ai fini le voyage, tel était mon destin. Mais je suis bien là haut, dans cet autre là haut, Je suis encore plus beau! Je vole encore plus haut, accompagné des anges qui me prennent en photo. Au revoir les copains! Au revoir petits frères! On se reverra bientôt, mais juste un peu plus haut… |
Déposé par poutounou le 12/10/2022Oh oui, des bons marrons rôtis dans la cendre avec un délicieux vin chaud à la cannelle ! Quelle régalade…Je m’en lèche les “babines”!!! * L'automne * On voit tout le temps, en automne Quelque chose qui vous étonne, C'est une branche tout à coup, Qui s'effeuille dans votre cou ; C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d'or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre ! Retournons vite à la maison Rôtir nos marrons dans la cendre. * Lucie Delarue-Mardrus |
Déposé par poutounou le 09/10/2022Toi c’est Toi, à jamais en moi… !!! * Toi Esther Granek * Toi c’est un mot Toi c’est une voix Toi c’est tes yeux et c’est ma joie * Toi c’est si beau Toi c’est pour moi Toi c’est bien là et je n’y crois * Toi c’est soleil Toi c’est printemps Toi c’est merveille de chaque instant * Toi c’est présent Toi c’est bonheur Toi c’est arc-en-ciel dans mon cœur * Toi c’est distant… Toi c’est changeant… Toi c’est rêvant et esquivant… * Toi c’est pensant… Toi c’est taisant… Toi c’est tristesse qui me prend… * Toi c’est fini. Fini ? Pourquoi ? Toi c’est le vide dans mes bras… Toi c’est mon soleil qui s’en va… Et moi, je reste, pleurant tout bas. * Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978 |
Déposé par poutounou le 05/10/2022Que c’est bien écrit : « toutes les larmes sont figées, quelque chose y pleure toujours. » * Les pleurs * Poète : René-François Sully Prudhomme (1839-1907) * Recueil : Les solitudes (1869). * J'aime les grottes où la torche Ensanglante une épaisse nuit, Où l'écho fait, de porche en porche, Un grand soupir du moindre bruit. * Les stalactites à la voûte Pendent en pleurs pétrifiés Dont l'humidité, goutte à goutte, Tombe lentement à mes pieds. * Il me semble qu'en ces ténèbres Règne une douloureuse paix ; Et devant ces longs pleurs funèbres Suspendus sans sécher jamais, * Je pense aux âmes affligées Où dorment d'anciennes amours : Toutes les larmes sont figées, Quelque chose y pleure toujours. * René-François Sully Prudhomme. |
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