En hommage à
Ringo


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En hommage à
Ringo
CANICHE
Il est né le:14/11/1999
Il nous a quittés le:03/08/2012

Merci mon bébé d'amour, mon petit coeur de t'être férocement battu contre cet ostéosarcome, qui malheureusement a eu raison de toi hier soir. Merci pour ces douze ans et huit mois de bonheur et d'amour. Tu nous manques, notre coeur saigne. Tu pesais 6 kg, mais c'était 6 kg d'amour : nous n'oublierons pas ta joie de vivre, ta force de te battre. Tu aimais monter sur la machine à laver quand maman prenait sa douche, te coucher près de moi quand je travaillais, faire des léchouilles sur le vitres quand tu nous attendais, jouer avec la boite à gâteaux, l'oeuf ou encore tes poils après le brossage. Tu réagissais au moindre bruit de feuille froissée, et c'était devenu un jeu. Tu faisais notre bonheur ; Je ne veux pas croire que je ne te reverrai pas, que plus jamais nous ne ferons de calins familiaux. Tu nous as rendu tellement heureux, j'espère que tu as eu la meilleure des vies avec nous. Nous t'adorons, tu vivras à jamais dans nos coeurs. Pour nous rien ne sera jamais comme avant ce 3 aout 2012, 17h45, où la terre a tremblée sous nos pieds...




Parce que nous t'adorons et que tu mérites bien d'avoir une page internet, un blog juste pour toi est en cours de réalisation, mon bébé d'amour :http://moringo14111999.canalblog.com.




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86 Fleurs
Seules les fleurs déposées depuis moins d'un an sont visibles
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Tout plein de bisous familiaux pour le toutou le plus merveilleux du monde. Tu nous manques tellement.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Tu te laissais prendre en photo... Je t'aime, tu me manques tant mon bébé d'amour.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Tu nous manques mon bébé d'aimour. Nous te faisons des bisous familiaux.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Je t'aime mon bébé d'amour, pour l'éternité, et maman aussi.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Nous t'aimonss mon bébé d'amour. Tous les jours, je pense à toi.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Je t'aime mon bébé d'amour ! Et ta maman aussi.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Toujours dans mes pensées et mon coeur. Et pour maman c'est pareil. Nous t'aimons mon bébé d'amour.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Maman, papa et moi sommes très heureux : on a enfin retrouvé ton carnet de santé. Il y a des mois que nous le cherchions. Nous t'aimons mon bébé d'amour !
Déposé par ringo
Déposé par ringo
J'ai aussi retrouvé tes analyses sanguines : nous gardons tout ça tellement précieusement. Je ne retrouve plus ton carnet de santé, pourtant je l'ai vu il y a quelques mois. On garde tout de toi.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Ce soir, j'ai retrouvé l'agenda de l'année funeste, je me suis rappelé tellement de choses : le déroulé de la journée, les dernières visites vétérinaires ou toilettage , l'incinération. Tu me manques
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Ce soir, maman et moi, nous nous sommes cachés sous une couverture et avons dit que nous excluons Hélios. Il s'en ai moqué, toi tu n'aimais pas ça, tu gratttais, tu voulais participer. Nous t'aimons.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Tu aimais la lavande. A l'oulibo, j'ai acheté une bougie parfumée à la lavande, rien que pout toi : elle est près de ton urne. Un cadeau pour toi. Nous t'aimons mon bébé d'amour !
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Je t'aime mon bébé d'amour et ta maman aussi.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Ce matin, autour de 7h15, je somnolais et j'ai vu ta petite tête dans un nuage, éclairé par le ciel bleu. Merci mon bébé d'amiour !
Déposé par poutounou
Déposé par poutounou
Citation du lundi : Tu dors au fond de ton nouveau lit alors que ton âme s’élève et rejoint les anges. Quelle chance ils ont ! Merci pour tous ces moments de rire inoubliables.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
J'aimerais tellement que tu sois encore en vie mon bébé d'amour, mais j'aime croire que tu es une étoile. Nous t'aimons.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Nous t'aimons tant mon bébé d'amour. Dans nos coeur pour l'éternité.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
10 ans aujourd'hui qu'on nous a volé ton urne en Italie... ça fait mal. Mais tu restes dans nos coeurs pour l'éternité.
Déposé par BILLY2B
Déposé par BILLY2B
Déposé par BILLY2B
Déposé par BILLY2B



 
1005 messages

Déposé par poutounou le 10/04/2024  
Rien ne nous séparera jamais…
*
Abri
*
Dans les lignes de ta patte
Pour me plaire j’y veux voir
Que rien ne nous sépare
Et que nous avons même destin.
*
Dans les lignes de ta patte
Je découvre en cherchant
Les signes bienfaisants
De ce qui me convient.
*
Dans le creux de ta patte
Où ma main se blottit
Je retrouve mon abri
Doux et calme, comme un baume.
*
Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978

Déposé par poutounou le 07/04/2024  
Que c’est beau : « L’âme est immortelle et hier c’est demain »
*
Hier c’est demain…
*
Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses,
Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux,
Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux,
Les chiens, les lauriers et les roses.
*
Il faut fouler aux pieds des fleurs à peine écloses ;
Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux.
Puis le coeur s’aperçoit qu’il est devenu vieux,
Et l’effet qui s’en va nous découvre les causes.
*
De ces biens passagers que l’on goûte à demi,
Le meilleur qui nous reste est un ancien ami.
On se brouille, on se fuit. Qu’un hasard nous rassemble,
*
On s’approche, on sourit, la « patte » touche la main,
Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble,
Que l’âme est immortelle, et qu’hier c’est demain.
*
Alfred de Musset

Déposé par poutounou le 03/04/2024  
Venez, venez vite, hirondelles, repeupler l’azur calme et doux…
*
Avril
*
Lorsqu’un homme n’a pas d’amour,
Rien du printemps ne l’intéresse ;
Il voit même sans allégresse,
Hirondelles, votre retour ;
*
Et, devant vos troupes légères
Qui traversent le ciel du soir,
Il songe que d’aucun espoir
Vous n’êtes pour lui messagères.
*
Chez moi ce spleen a trop duré,
Et quand je voyais dans les nues
Les hirondelles revenues,
Chaque printemps, j’ai bien pleuré.
*
Mais depuis que toute ma vie
A subi ton charme subtil,
Mignonne, aux promesses d’Avril
Je m’abandonne et me confie.
*
Depuis qu’un regard bien-aimé
A fait refleurir tout mon être,
Je vous attends à ma fenêtre,
Chères voyageuses de Mai.
*
Venez, venez vite, hirondelles,
Repeupler l’azur calme et doux,
Car mon désir qui va vers vous
S’accuse de n’avoir pas d’ailes.
*
François Coppée,

Déposé par poutounou le 01/04/2024  
C’est un peu long à lire, mais quel joli conte que celui-ci !!! Bon lundi de Pâques à vous tous… Ah oui, je veux la même poule !!!
*
Le secret des oeufs de paques
*
Il était une fois un petit pays tranquille où, lorsque le printemps s'annonçait, les gens, dans chaque village, organisaient un grand marché. Ils enfilaient leur costume de fête et s'installaient sur la place principale pour vendre ce qu'ils avaient produit de meilleur ou de plus beau :
des couronnes de brioche ou de pain doré,
des oeufs,
des outils de bois sculpté,
des ceintures de cuir ...
La nature elle-même participait à l'événement. Les pommiers s'habillaient de blanc, les papillons défroissaient leurs ailes et les fleurs leurs pétales.
Un jour, au centre d'un de ces villages, comme d'habitude à cette époque, des fermières comparaient les oeufs de leur poulailler. C'était à qui aurait les plus gros, les plus ronds ou les plus blancs.
Seule une vieille femme se taisait. Elle ne possédait pour toute fortune qu'une petite poule maigrichonne qui ne lui avait donné que trois petits oeufs pas plus gros que des billes.
*
La vieille femme soupirait :
Je suis pauvre, ma poulette, que je t'ai mal nourrie et que tes oeufs sont tout juste bons à offrir aux enfants pour jouer aux billes.
Comme il faut cependant que je vende quelque chose afin de gagner quelques sous, c'est toi que je vais être obligée de mettre à l'étalage...
*
A ces mots, la petite poule se mit à crier :
Pitié, ma bonne dame ! Je ne veux pas finir rôtie. Si vous me gardez, je vous promets de pondre l'année prochaine les oeufs les plus extraordinaires !
*
La vieille femme n'en crut rien, mais elle se laissa attendrir et rentra chez elle avec sa poulette. Une année passa. Et la vieille femme, de plus en plus pauvre, n'avait que quelques poignées de riz à donner à sa petite poule en guise de nourriture.
Le jour du marché approchait et la petite bête dépérissait. Elle comprit qu'elle ne pouvait pondre des oeufs plus gros que ceux de l'an passé et , désespérée, elle alla se cacher dans un champ pour se lamenter :
Que vais-je devenir si je ne suis pas capable de donner à ma maîtresse que trois petits oeufs tout juste bons à offrir aux enfants pour jouer aux billes ? Cette fois, elle sera forcée de me vendre, et je finirai dans l'assiette d'un gros fermier !
Tout à sa peine, elle ne se rendit pas compte que les fleurs et les papillons l'écoutaient
Nous ne laisseront pas faire cela ! chuchotèrent-ils.
A la nuit tombée, les fleurs se couchèrent sur le sol, formant une sorte de litière multicolore au creux de laquelle se blottit la petite poule. Puis les papillons étendirent leurs ailes sur elle comme une couverture bruissante et bariolée.
Au matin, lorsqu'elle se réveilla, la poulette se sentit fraîche, dispose, et même si ragaillardie qu'elle se mit à chanter et pondit une demi-douzaine d'oeufs.
Et ces oeufs-là n'étaient pas ordinaires ! Ils n'étaient toujours pas bien gros, mais ils possédaient toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Et même, à y regarder de près, on pouvait voir sur leur coquille de très jolis dessins comme on peut en admirer sur les ailes des papillons.
Toute heureuse, la petite poule courut chercher sa maîtresse. Celle-ci examina les oeufs un par un avant de les ranger dans son tablier :
Tu as tenu ta promesse. Ce sont bien les oeufs les plus extraordinaires que l'on puisse voir ! J'ai eu raison de ne pas te vendre !
*
Le jour du marché, les oeufs de la vieille femme attirèrent les curieux. On se bouscula pour les acheter et la pauvre fermière récolta plus de pièces d'argent qu'elle n'en avait jamais eues dans sa vie.
Depuis ce jour, chaque année, dans ce petit village, puis dans tout le pays, et même dans les contrées voisines, les gens essayèrent de copier les oeufs de la vieille dame en peignant et décorant les leurs. Mais ils ne réussirent jamais à les égaler en couleurs et en délicatesse, car la petite poule, les fleurs des champs et les papillons gardèrent bien leur secret.
C'est ainsi que, chaque année, lorsque s'annonce le printemps, on prit dans ce petit pays et ensuite dans le monde entier l'habitude de décorer les oeufs ....

Déposé par poutounou le 31/03/2024  
Matin de Pâques
*
Dig, ding, don ! Dig, ding, don !
Sonnez matines, Frères Jacques !
Dig, ding, don ! Dig, ding, don !
Sonnez le carillon de Pâques !
Dig, ding, don ! Dig, ding, don !
Cloches, clochettes et bourdons,
Par ce matin clair et sonore,
La poulette jaune picore
Un grain d’or par-là, un grain par ci,
Et se promène sans souci.
*
Fais-nous vite un œuf ma poulette,
A la coquille blanche et nette,
Ou plutôt… Tiens ! Oui c’est cela,
Fais-nous un œuf en chocolat.
*
Daniel Roth
*
Je souhaite à tous les anges du Paradis blanc ainsi qu'à leur famille de coeur de Joyeuses fêtes de Pâques avec plein de chocolat et d'oeufs multicolores, miam, miam, slurp....Hier ils ont tous fêté Pâques dans la grande prairie avec des mets tous plus succulents les uns que les autres. Qu'il fait bon vivre dans ce "Paradis blanc" où tout n'est qu'Amour et où il n'y a pas de place pour la méchanceté, la torture, l'abandon et toutes ces "choses" si négatives que l'on trouve sur terre...
*
Je souhaite également, à tous les membres du cimetière virtuel, une bonne santé, car c'est le plus important : sans la santé rien ne va....alors "Super santé" à vous tous...
*
Amicalement,
*
Martine

Déposé par poutounou le 27/03/2024  

QUARTIER LIBRE
*
J'ai mis mon képi dans la cage
et je suis sorti avec l'oiseau sur la tête.
Alors,
on ne salue plus ?
a demandé le commandant.
Non,
a répondu l'oiseau.
Ah bon !
excusez-moi, je croyais qu'on saluait,
a dit le commandant.
Vous êtes tout excusé, tout le monde peut se tromper
a dit l'oiseau.
*
Jacques Prévert - Paroles

Déposé par poutounou le 24/03/2024  
CHANSON DES ESCARGOTS
QUI VONT A L'ENTERREMENT
*
A l'enterrement d'une feuille morte
Deux escargots s'en vont
Ils ont la coquille noire
Du crêpe autour des cornes
Ils s'en vont dans le soir
Un très beau soir d'automne
Hélas quand ils arrivent
C'est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes ressuscitées
Et les deux escargots
Sont très désappointés
Mais voilà le soleil
Le soleil qui leur dit
Prenez, prenez la peine
La peine de vous asseoir
Prenez un verre de bière
Si le coeur vous en dit
Prenez si ça vous plaît
L'autocar pour Paris
Il partira ce soir
Vous verrez du pays
Mais ne prenez pas le deuil
C'est moi qui vous le dis
Ça noircit le blanc de l’œil
Et puis ça enlaidit
Les histoires de cercueil
C'est triste et pas joli
Reprenez vos couleurs
Les couleurs de la vie
Alors toutes les bêtes
Les arbres et les plantes
Se mettent à chanter
A chanter à tue-tête
La vraie chanson vivante
La chanson de l'été
Et tout le monde de boire
Tout le monde de trinquer
C'est un très joli soir
Un joli soir d'été
Et les deux escargots
S'en retournent chez eux
Ils s'en vont très émus
Ils s'en vont très heureux
Comme ils ont beaucoup bu
Ils titubent un p'tit peu
Mais là-haut dans le ciel
La lune veille sur eux.
*
Jacques Prévert

Déposé par poutounou le 20/03/2024  
L'enfant de lune
*
La lune en maraude au coeur des vergers
Grimpait aux pommiers en jupon d'argent ;
Surgirent des chiens rauques, déchaînés :
La lune s'enfuit, laissant un enfant.
*
Il vint avec nous en classe au village,
Tout à fait semblable aux autres garçons
Sauf cette clarté nimbant son visage
Sous le feu de joie de ses cheveux blonds.
*
Il aimait la pluie, les sources, les marbres,
Tout ce qui ruisselle et ce qui reluit ;
Le soir il veillait très tard sous les arbres
Regardant tomber lentement la nuit.
*
La lune en maraude au cœur des vergers
Vint chercher l'enfant un soir gris d'automne :
Vite, il s'envola. J'entends à jamais
Le bruit de son aile amie qui frissonne.
*
Marc Alyn

Déposé par poutounou le 17/03/2024  
L'autre monde dans lequel tu vis à présent bel Ange...
*
L'autre monde
*
Quand je ferme les yeux,
J'allume les lumières
Des plafonds merveilleux
Que déploient mes paupières
*
Et qui m'éclairent les lieux
Où je viens, solitaire,
Glaner des rêves bleus
Dans la nuit, sur mes terres.
*
Anne Schwarz-Henrich

Déposé par poutounou le 13/03/2024  
Voilà à quoi ressemble l'école au Paradis...
*
Notre école
*
Notre école se trouve au ciel.
Nous nous asseyons près des anges.
Comme des oiseaux sur les branches.
Nos cahiers d'ailleurs ont des ailes.
*
A midi juste, on y mange,
Avec du vin de tourterelle,
Des gaufres glacées à l'orange
Les assiettes sont en dentelle.
*
Pas de leçon, pas de devoirs
Nous jouons quelque fois, le soir
Au loto avec les étoiles.
*
Jamais nous ne rêvons la nuit
Dans notre petit lit de toile
L'école est notre paradis.
*
Maurice Carême ("le moulin de papier" - Nathan)

Déposé par poutounou le 10/03/2024  
Et si nos anges descendaient nous faire un petit coucou !
*
L'ange de l'étoile du matin
*
L'ange de l'étoile du matin
Descendit en son jardin
Et s'approchant d'Elle :
*
" Viens, lui dit-il, je te montrerai
Les beaux vallons et les bois secrets
Où vivent encore, en d'autres rêves,
Les esprits subtils
De la terre. "
*
Elle étendit le bras, et rit,
Regardant entre ses cils
L'ange en flamme dans le soleil,
Et le suivit en silence.
*
Et l'ange, tandis qu'ils allaient
Vers les ombreux bosquets,
L'enlaçait, et posait
Dans ses clairs cheveux plus longs que ses ailes,
Des fleurs qu'il cueillait
Aux branches au-dessus d'Elle.
*
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907)

Déposé par poutounou le 06/03/2024  
Et l’ombre est belle comme s’il s’y mirait un Ange…
*
Dans un parfum de roses blanches
*
Dans un parfum de roses blanches
Elle est assise et songe ;
Et l'ombre est belle comme s'il s'y mirait un ange.
*
Le soir descend, le bosquet dort ;
Entre ses feuilles et ses branches,
Sur le paradis bleu s'ouvre un paradis d'or.
*
Sur le rivage expire un dernier flot lointain.
Une voix qui chantait, tout à l'heure, murmure.
Un murmure s'exhale en haleine, et s'éteint.
*
Dans le silence il tombe des pétales.....
*
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907)

Déposé par poutounou le 03/03/2024  
“Etoile de l’amour, ne descends pas des cieux !” Reste à côté de nos Anges qui nous protègent…!!!
*
A l'étoile du berger
*
Pâle Etoile du soir, messagère lointaine,
Dont le front sort brillant des voiles du couchant,
De ton palais d'azur, au sein du firmament,
Que regardes-tu dans la plaine ?
*
Que cherches-tu sur la terre endormie ?
Mais déjà sur les Monts, je te vois t'abaisser ;
Tu fuis en souriant, mélancolique amie
Etoile qui descend sur la verte colline,
Et ton tremblant regard est près de s'effacer.
*
Triste larme d'argent du manteau de la nuit
Toi que regarde au loin le pâtre qui chemine,
Tandis que pas à pas son long troupeau le suit.
*
Etoile où t'en vas-tu dans cette nuit immense ?
Cherches-tu sur la rive un lit dans les roseaux ?
Où t'en vas-tu si belle, à l'heure du silence
Tomber comme une perle, au sein profond des eaux ?
*
Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ma tête
Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux,
Avant de nous quitter, un seul instant arrête :
Etoile de l'amour, ne descends pas des cieux !
*
Alfred de Musset

Déposé par poutounou le 28/02/2024  
Cette « petite lumière » vient de nos Anges chéris…pour nous apporter un peu de joie… !!!
*
Une petite lumière
*
Qu'est-ce qui ne va pas ce soir ?
T'as l'air abandonné ?
Tu broies encore du noir,
Pourquoi te chagriner ?
*
Cherche dans l' Univers
Espère et tu verras :
Une toute petite lumière,
Qui vient et grandira,
*
De sa flamme invisible
Elle réchauffera ton coeur
Apportant dans ta vie :
Un peu de sa chaleur.
*
Ignore les gens avides qui vivent dans les nuages
Et regarde le soleil qui t'invite au voyage
Pour les yeux d'une biche tu changeras ton destin,
En voyant le printemps fleurir sur ton chemin...
*
Alors encore une fois, tu oseras dire : je t'aime
Et tu trouveras la force qui résout les problèmes
Même si tu as mille raisons de pleurer sur toi-même,
N'oublie pas que les autres ont aussi de la peine
*
Et qu'ils cherchent comme toi :
Cette petite lumière,
Qui vient d'un Univers
Où seul l'amour est LOI !
*
Garde bien cette étincelle,
Au fond de ta mémoire
Il suffira d'y croire.
Pour voir la vie plus belle
*
(Jean-Claude Brinette)

Déposé par poutounou le 25/02/2024  
N’entends-tu pas dans l’infini, battre leurs ailes ?
*
L' envol des anges
*
L'ombre est bleu et la nuit palpite d'ors tremblants
Dans l'azur, on croit voir flotter des voiles blancs
Qui frémissent au souffle onduleux du mystère.
*
Les longs voiles traînants des anges de la terre
Qui montent vers les cieux, sans fin, sans bruit,
en une ascension dont l'essor tremble au clair de lune.
*
N'entends-tu pas dans l'infini, battre leurs ailes ?
Les étoiles, au chant des sphères éternelles,
Palpitent dans le vent de ces ailes rythmées,
*
Qui lentement, parmi les ombres embaumées,
Et le soleil immense et bleu de toutes choses,
Eventent le silence et font pâmer les roses.
*
Fernand Gregh

Déposé par poutounou le 21/02/2024  
Lorsque nous nous réveillerons, nous nous souviendrons de tout l’amour que vous avez pour nous, doux Anges……
*
J’aimerais être l’ange de ton sommeil,
Te protéger jusqu’au réveil.
Tendrement et tout en douceur
Ouvrir les portes de ton cœur.
Et sans faire de bruit
Entrer dans tes rêves les plus enfouis.
Je garderai précieusement la clé
Des plus profondes de tes pensées.
Je dissiperai le brouillard
Qui détruit tous les espoirs.
Et lorsque tu te réveilleras
Tu te souviendras de tout l’amour que j’ai pour toi.

Déposé par poutounou le 18/02/2024  
Mais de toi je n’implore, Ange, que tes prières,
Ange plein de bonheur, de joie et de lumières.
*
A nos Anges…
*
Poète : Charles Baudelaire (1821-1867)
Recueil : Les fleurs du mal (1857)
*.
Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse,
La honte, les remords, les sanglots, les ennuis,
Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits
Qui compriment le coeur comme un papier qu'on froisse ?
Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse ?
*
Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine,
Les poings crispés dans l'ombre et les larmes de fiel,
Quand la Vengeance bat son infernal rappel,
Et de nos facultés se fait le capitaine ?
Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine ?
*
Ange plein de santé, connaissez-vous les Fièvres,
Qui, le long des grands murs de l'hospice blafard,
Comme des exilés, s'en vont d'un pied traînard,
Cherchant le soleil rare et remuant les lèvres ?
Ange plein de santé, connaissez-vous les Fièvres ?
*
Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides,
Et la peur de vieillir, et ce hideux tourment
De lire la secrète horreur du dévouement
Dans des yeux où longtemps burent nos yeux avides ?
Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides ?
*
Ange plein de bonheur, de joie et de lumières,
David mourant aurait demandé la santé
Aux émanations de ton corps enchanté ;
Mais de toi je n'implore, ange, que tes prières,
Ange plein de bonheur, de joie et de lumières !
*
Charles Baudelaire.

Déposé par poutounou le 14/02/2024  
Mêlez l’hymne de tous les anges aux chansons de tous les oiseaux…
*
Mes poèmes ! soyez des fleuves !
Allez en vous élargissant !
Désaltérez dans les épreuves
Les coeurs saignants, les âmes veuves,
Celui qui monte ou qui descend.
*
Que l'aigle plonge, loin des fanges,
Son bec de lumière en vos eaux !
Et dans vos murmures étranges
Mêlez l'hymne de tous les anges
Aux chansons de tous les oiseaux !
*
Victor Hugo

Déposé par poutounou le 11/02/2024  
Enivrons-nous de souvenirs de nos chers Anges disparus !!!
*
Petit conseil de Monsieur Baudelaire, à consommer avec modération si l‘on choisit le vin…..
*
Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie, de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous. Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : "Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise."
*
Baudelaire: Petits poèmes en prose, XXXIII (1869)

Déposé par poutounou le 07/02/2024  
LE MOQUEUR MOQUE
*
Un escargot
se croyant beau, se croyant gros,
se moquait d'une coccinelle.
Elle était mince, elle était frêle
Vraiment, avait-on jamais vu
Un insecte aussi menu !
Vint à passer une hirondelle
qui s'esbaudit du limaçon.
- Quel brimborion ! s'écria-t-elle,
C'est le plus maigre du canton
Vint à passer un caneton.
- Cette hirondelle est minuscule,
voyez sa taille ridicule
dit-il d'un ton méprisant.
Or, un faisan aperçut le canard et secoua la tête :
- Quelle est cette minime bête ?
au corps si drôlement bâti ?
On n'a jamais vu plus petit
Un aigle qui planait, leur jeta ces paroles
- Êtes-vous fous ? Êtes-vous folles ?
Qui se moque du précédent
sera moqué par le suivant.
Celui qui d'un autre se moque
à propos de son bec, à propos de sa coque,
de sa taille ou de son caquet,
risque à son tour d'être moqué.
*
Et oui, soyons humbles !




L'Album photo contient 37 photos
Highslide JS

Merci à notre amie Pascale pour ce joli cadeau, Ringo dans notre salon avec son cochon, avant 2009
Highslide JS
Pâques 2013
Merci à Pascale, maman de Tania et Chot pour ce magnifique cadeau!
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Sur le genoux de ma soeur!
Ma soeur m'aime ; elle est en admiration devant moi, le lendemain de notre retour d'Italie en avril dernier, un peu plus d'une semaine après que nous ayons appris que j'étais malade. Regardez comme je suis bien! Mon bébé, j'adore cette photo : on est en 2024, et tu me manques terriblement. Hélios est là, j'en suis folle; mais il ne t'a jamais remplacé, il n'est pas toi. Il m'arrive de dire qu'il est plus intelligent que toi mais tu étais tellement plus doux, plus câlin, plus bisouille que lui.
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un mariage de ma maman et de mon papa, dans les br
Pardonne-moi mon bébé d'amour, je te tenais n'importe comment. Maman disait "comme un sac de pommes de terre". Je te faisais un bisous et disais : "qu'est-ce qu'elle dit, t'es mon sac de pommes de terre à moi?!" Sur cette photo, on était le 30 juillet 2011, un an avant, mon Dieu, que le temps a passé : c'était le mariage de maman et papa et toi aussi tu étais de la fête.
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Le buffet de la salle à manger, ton lieu préféré!
Ton urne, un cadre photo numérique, une bougie, des plantes, tes jouets préférés : un lieu rien que pour toi! Parfois quand tu voulais monter haut, très haut, je te mettais sur ce meuble, prenant soin de te tenir, tu n'aimais pas trop. Ce que tu aimais par contre, c'était la porte en bas à droite, celle où se trouve la boite à gâteaux!
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Noël 2012
Un petit gâteau fait maison par ta soeur, rien que pour ton Noël, mon bébé d'amour, entre ta photo et ta petite urne.
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Moi, j'aime ma soeur!
Plein de bisous à ma soeur, tout le temps, et elle aimait ça ; moi aussi: elle m'appelait "son petit distributeur de bisous"!
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Je joue à cache-cache!
Dans l'armoire de notre gite à Marina di Bibbona, en Toscane en septembre 2009. D'un coup, je m'étais caché derrière le sac de voyage, sur les couvertures, pour faire dodo. Ma maman, ma soeur, les amies qui nous accompagnaient avaient bien rigolées. Et moi, j'étais content! J'ai recommencé le lendemain, le jour de notre départ. Parfois, j'avais des idées comme ça!
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Dans mon sac de transport!
On est en septembre 2009, dans un train de la Trenitalia, je fais dodo dans mon sac de transport, après une journée bien remplie, sur les genoux de ma maman. Elle et ma soeur avaient l'habitude de passer la main au travers du filet pour me faire un câlin et me rassurait. Elles n'aimaient pas me voir là dedans, et dès que l'occasion se présentait, je sortais de mon joli sac rouge.
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A Paris, avec ma maman et mon titi!
Dans l'hôtel, où nous passions la nuit, quand après les conférences de ma soeur, il n'y avait plus de train pour rentrer chez nous. Ce soir là, elle s'amusait, avec ma maman avec la webcam de son tout nouveau mac! Et moi, je jouais le jeu avec mon titi! C'est bien la famille!
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Dans notre gite en 2008, près des sangliers
Ben oui, j'ai le droit de monter sur la table, même en vacances. Faut bien se reposer après une journée de balade organisée par ma soeur. On n'arrête pas, comme dit ma maman: elle s'amuse à nous faire monter, descendre les rues!
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A Ile sur Tet
A Ile sur Tet, en 2008, avec la meilleure amie de ma soeur, ma maman et mon papa. Ma soeur m'appelait pour que je regarde l'objectif. Pas une photo sans moi!
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A Port La nouvelle
Sur la jetée, à Port la Nouvelle, en 2008, avec ma maman et Audrey, la meilleure amie de ma soeur, un soir de tempête. Ma soeur s'amusait à voir la mer se déferlait...son côté kantien, c'est merveilleux quand on est en sécurité, Audrey avait peur, et moi, j'avais les cheveux dans le vent!
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A Minerve, dans l'Hérault
Dans le Sud de la France, en 2008, avec ma maman. C'était en septembre, je n'avais pas encore 9 ans. Jamais en vacances sans moi!
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J'aime les bras de maman!
"Maman, tu me donnes tes bras". Il suffisait que tu écartes les bras pour que je vienne, et parfois même je te demandais de tout arrêter juste pour me blottir contre toi. J'étais bien, en sécurité, et je voyais ma soeur travaillait!Si tu savais mon bébé d'amour combien toutes ces petites habitudes me manquent, terriblement!
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J'étais encore jeune, dans notre salon avant qu'il ne soit refait. J'avais encore une bouille bien ronde, elle s'est affinée en changeant de toiletteuse !
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Dans le lit de l'hôtel parisien où nous séjournions quand ma soeur allait faire ses conférences.
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Comme je suis beau !
Dans le train reliant Padova et notre maison de vacances en juillet 2012. J'adorais prendre la voiture, le train, le bateau. Il n'y a que l'avion que je n'ai jamais essayé : évidemment, il n'était pas question de me mettre dans la soute ! Voyez comme j'étais bien sur ma soeur, je montrais mes fesses à tout le monde et je dormais à points fermés, mais dès que le contrôleur venait, je me manifestais. Combien de fois, j'ai aboyé lorsque ma soeur se faisait contrôlé par la police : et à chaque fois, les agents disaient : "attention, on va te mettre une amende!". Un mercredi de septembre2009, en revenant de Rome, ma soeur avait oublié de composter nos billets, mais le contrôleur italien n'avait rien vu, occupé à dire que j'étais trop beau ! On avait eu chaud ce jour là !
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Sous le soleil italien !
A Padova, le 18 juillet dernier, il faisait chaud, ma maman me vaporiser, et ma soeur me tenait dans ses bras. On était bien en famille, on s'amusait beaucoup. Merci d'avoir passé ces dernières vacances avec nous mon bébé d'amour : quand tu voyais qu'on se préparait, tu nous attendais, tu adorais les voyages, tout ce qui t'importait c'était d'être avec nous.
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Ah le fromage blanc !
Ringo mangeant du fromage blanc le vendredi 20 juillet 2012 en Italie, il l'adorait, parfois même il trempait le nez directement dans le pot.
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