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En hommage à
YORKSHIRE-TERRIERNoam
Il est né le:27/02/1997
Il nous a quittés le:19/01/2013
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234 Fleurs
1113 messages
Déposé par spanky le 10/09/2024LE DERNIER CRI ---- "Ce matin, après une longue nuit à appeler mes belles et à me battre pour ne pas perdre ma place de chef au sein de ce harem, j'ai poussé mon dernier cri... Pourtant, le ciel était beau ce matin et la journée s'annonçait belle... J'étais là sur ma place de brame où je revenais depuis quelques années à attendre que les rayons du soleil viennent me frôler et me disent qu'il est temps pour moi de repartir au plus profond de la forêt afin de fuir le danger et d'aller me reposer. Mais ce matin, les rayons du soleil ne sont pas parvenus à me frôler...ce matin après un dernier cri, un bruit assourdissant a raisonné dans la forêt, cette forêt qui m'a vu naître et dans laquelle j'ai grandi et dans laquelle je revenais tous les ans à la même période. Ce matin, alors que j'étais là à regarder l'horizon... j'ai chuté sans trop comprendre pourquoi...ma tête posée sur l'herbe humidifiée par la rosée du matin, je ne pouvais plus bouger et là j'ai entendu des pas lourds et des rires s'approcher de moi... à ce moment là j'ai compris que ce matin de septembre, j'avais poussé mon dernier cri... "Aujourd'hui, l'amoureux et le passionné de la nature que je suis est triste et en colère... Stop à la chasse aux trophées pendant le brame!!! Ce magnifique cerf a chuté pour satisfaire des riches chasseurs venus de loin avec les poches remplies de billets, ce matin de septembre, ce magnifique 12 cors, que je connaissais depuis quelques années et qui revenait tous les ans sur cette même place de brame, avant même de pouvoir se reproduire a été tué pour finir sur une photo souvenir et sur un blason accroché sur un mur... Voilà la triste réalité de la chasse aux trophées en période de brame. ---- |
Déposé par spanky le 08/09/2024Mémoire immortelle ---- Colombe blanche qui côtoie les cieux Demeure avec les anges et le bon dieu Elle est telle une note de musique qui plait à l’ouïe Si rayonnante comme une fleur qui s’épanouit Juvénile, d’une blancheur pure et angélique Et un sourire qui nous emmène vers un monde féerique Jadis, on cheminait à destination en chantant La main dans la main souvent en galopant Cette image je la garde de bien avant Ce jour damné qui à ton existence a mis un trait Houda… Ta mémoire je la garde dans mon cœur d’enfant Elle sera intacte, je veillerai à ce qu’elle soit autant… Car ton authenticité et ton amitié furent à part Quoi qu’aujourd’hui ton esprit ait erré loin de mon regard Je me rappellerai toujours de nos dires, nos rires, et même de nos larmes En priant le bon dieu pour qu’il prenne bien soin de ton âme ---- Rhita Benjelloun, 2012 --- |
Déposé par poutounou le 08/09/2024La joie * O ces larges beaux jours dont les matins flamboient ! La terre ardente et fière est plus superbe encor Et la vie éveillée est d'un parfum si fort Que tout l'être s'en grise et bondit vers la joie. * Soyez remerciés, mes yeux, D'être restés si clairs, sous mon front déjà vieux, Pour voir au loin bouger et vibrer la lumière ; Et vous, mes mains, de tressaillir dans le soleil ; Et vous, mes doigts, de vous dorer aux fruits vermeils Pendus au long du mur, près des roses trémières. * Soyez remercié, mon corps, D'être ferme, rapide, et frémissant encor Au toucher des vents prompts ou des brises profondes ; * O ces matins de fête et de calme beauté ! Roses dont la rosée orne les purs visages, Oiseaux venus vers nous, comme de blancs présages, Jardins d'ombre massive ou de frêle clarté ! * A l'heure où l'ample été tiédit les avenues, Je vous aime, chemins, par où s'en est venue Celle qui recélait entre ses mains, mon sort ; * Je vous aime, lointains marais et bois austères, Et sous mes pieds, jusqu'au tréfonds, j'aime la terre Où reposent mes morts. * J'existe en tout ce qui m'entoure et me pénètre. Gazons épais, sentiers perdus, massifs de hêtres, Eau lucide que nulle ombre ne vient ternir, Vous devenez moi-même étant mon souvenir. * Emile Verhaeren, La Multiple Splendeur |
Déposé par spanky le 06/09/2024Je suis entièrement d accord ! Toujours bon a se rappeler. Les espèces animales sont douées de conscience, d'intelligence, d'émotions, ce qui nous sépare n'est pas le fond mais le degré d'expression de caractéristiques communes. Chaque animal est un individu, jeté dans un monde construit par l'homme dont les règles échappent à son mode propre de fonctionnement. Enfermer un animal c'est le privé d'un de ses droits fondamentaux. Vivre sa vie en toute liberté et en harmonie avec un nombre incalculable d’interactions tant au sein de son espèce qu'avec l'environnement. Quelle que soit la prison - dorée ou non - la souffrance ou plutôt les souffrances, physiologiques éthologiques comportementales sont toujours au rendez-vous. Visiter un zoo c'est participer. C'est accepter et devenir complice de ces souffrances. ---- Dr Yvan Beck ---- |
Déposé par spanky le 04/09/2024L'enfant précoce ---- Une lampe naquit sous la mer Un oiseau chanta Alors dans un village reculé Une petite fille se mit à écrire Pour elle seule Le plus beau poème Elle n'avait pas appris l'orthographe Elle dessinait dans le sable Des locomotives Et des wagons pleins de soleil Elle affrontait les arbres gauchement Avec des majuscules enlacées et des cœurs Elle ne disait rien de l'amour Pour ne pas mentir Et quand le soir descendait en elle Par ses joues Elle appelait son chien doucement Et disait « Et maintenant cherche ta vie ». --- René-Guy Cadou ("Les amis d'enfance" - 1965) --- |
Déposé par poutounou le 04/09/2024L'écho * Rôdant, triste et solitaire Dans la forêt du mystère, J’ai crié le coeur très las : - « La vie est triste ici-bas ! » L’Écho m’a répondu : « Bah ! » – « Écho, la vie est méchante ! » Et, d’une voix bien touchante, L’Écho m’a répondu : « Chante ! » – « Écho, Écho des grands bois, Lourde, trop lourde est ma croix ! » L’Écho m’a répondu : « Crois ! » – « La haine en moi va germer, Dois-je rire ou blasphémer ? » Et l’Écho m’a dit : « Aimer ! » Comme l’Écho des grands bois M’a conseillé de le faire : J’aime, je chante et je crois ! Et je suis heureux sur terre ! * Théodore Botrel (1868-1925) |
Déposé par spanky le 02/09/2024Texte sur la souffrance du deuil d'Erich Fried --- Souffler son Malheur Son malheur, pouvoir le souffler Profondément l’expirer Pour à nouveau pouvoir inspirer Son malheur, pouvoir le dire Avec des mots Avec de vrais mots, Justes et pleins de sens Que l’on comprenne encore soi-même Et que quelqu'un d’autre peut-être Puisse comprendre Ou pourrait comprendre Et pouvoir pleurer Ce serait, à nouveau, presque du bonheur ---- |
Déposé par poutounou le 01/09/2024Elévation * Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, Par-delà le soleil, par-delà les éthers, Par-delà les confins des sphères étoilées, * Mon esprit, tu te meus avec agilité, Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde, Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde Avec une indicible et mâle volupté. * Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides; Va te purifier dans l'air supérieur, Et bois, comme une pure et divine liqueur, Le feu clair qui remplit les espaces limpides. * Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse, Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse S'élancer vers les champs lumineux et sereins ; * Celui dont les pensées, comme des alouettes, Vers les cieux le matin prennent un libre essor, Qui plane sur la vie, et comprend sans effort Le langage des fleurs et des choses muettes ! * Charles Baudelaire (1821-1867), Les fleurs du mal |
Déposé par spanky le 31/08/2024Seigneur, mon maître, dont je partage la destinée, ma fidélité n'est pas mesurée aux commodités de ta demeure; ni à la pâtée que tu me réserves. Je garde ta maison comme la mienne qu'elle soit des planches ou de marbre. Je te suis où tu veux, fais ce que tu m'ordonnes et tout est facile et agréable quand tu me montres de l'amitié. Car plus que les biens que tu as ou que tu n'as pas, plus que le confort que tu m'assures où ne peux m'offrir; j'apprécie la caresse amicale de ta main et ton regard confiant Montre moi souvent que je compte un peu pour toi; Seigneur mon Maître, qui est tout pour moi. ---- |
Déposé par spanky le 29/08/2024J'aime ces doux oiseaux... ---- J'aime ces doux oiseaux, qui promènent dans l'air Leur vie et leur amour, et plus prompts que l'éclair, Qui s'envolent ensemble ! J'aime la fleur des champs, que l'on cueille au matin, Et que le soir, au bal, on pose sur son sein Qui d'enivrement tremble ! --- J'aime les tourbillons des danses, des plaisirs, Les fêtes, la toilette, et les tendres désirs Qui s'éveillent dans l'âme ! J'aime l'ange gardien qui dirige mes pas, Qui me presse la main, et me donne tout bas Pour les maux un dictame ! --- J'aime du triste saule, au soir muet du jour, La tête chaude encore, pleine d'ombre et d'amour, Qui se penche et qui pense ! J'aime la main de Dieu, laissant sur notre cœur Tomber en souriant cette amoureuse fleur Qu'on nomme l'espérance ! --- J'aime le doux orchestre, en larmes, gémissant Qui verse sur mon âme un langoureux accent, Une triste harmonie ! J'aime seule écouter le langage des cieux Qui parlent à la terre, et l'emplissent de feux De soleil et de vie. --- J'aime aux bords de la mer, regardant le ciel bleu, Qui renferme en son sein la puissance de Dieu, M'asseoir toute pensive !J'aime à suivre parfois en des rêves dorés Mon âme qui va perdre en des flots azurés Sa pensée inactive ! --- J'aime l'effort secret du cœur, qui doucement S'agite, la pensée au doux tressaillement, Que l'on sent en soi-même ! Mieux que l'arbre, l'oiseau, la fleur qui plaît aux yeux, Le saule tout en pleurs, l'espérance des Cieux... J'aime celui qui m'aime. --- Jules VERNE (1828-1905) ---- |
Déposé par poutounou le 28/08/2024La richesse * Un jour, le père d'une très riche famille amène son fils à la campagne pour lui montrer comment les gens pauvres vivent. Ils y passent quelques jours sur la ferme d'une famille qui n'a pas beaucoup à leur offrir. Au retour, le père demande à son fils : "As-tu aimé ton séjour?" "C'était fantastique, papa". "As-tu vu comment les gens pauvres vivent ?" demande encore le père. "Ah oui" répond le fils. "Alors qu'as-tu appris ?" Le fils lui répond : "J'ai vu que nous n'avions qu'un chien, alors qu'ils en ont quatre. Nous avons une piscine qui fait la moitié du jardin et ils ont une grande rivière. Nous avons des lanternes dans notre jardin et eux ont des étoiles partout dans le ciel. Nous avons une immense galerie à l'avant, et eux ont l'horizon. Nous avons un domaine, mais eux ont des champs à perte de vue. Nous avons des serviteurs alors qu'eux servent les autres. Nous achetons nos denrées et eux les cultivent. Nous avons des murs autour de la propriété pour nous protéger, eux ont des amis qui les protègent." Le père en resta muet. Le fils rajouta : "Merci papa de m'avoir montré tout ce que nous n'avons pas." Trop souvent nous oublions ce qui nous est acquis pour nous morfondre sur ce que nous n'avons pas... Ce qui est un objet sans valeur pour un, peut très bien être un trésor pour un autre. Ce n'est qu'une question de perspective. C'est à se demander ce qui arriverait si on rendait grâce pour tout ce que nous avons, au lieu d'en vouloir plus. Apprenez à apprécier ce que vous avez, y compris vos amis. * Anonyme |
Déposé par spanky le 27/08/2024Sur la mort d'une rose ---- Cette rose qui meurt dans un vase d'argile Attriste mon regard, Elle paraît souffrir et son fardeau fragile Sera bientôt épars. --- Les pétales tombés dessinent sur la table Une couronne d'or, Et pourtant un parfum subtil et palpable Vient me troubler encor. --- J'admire avec ferveur tous les êtres qui donnent Ce qu'ils ont de plus beau Et qui, devant la Mort s'inclinent et pardonnent Aux auteurs de leurs maux, --- Et c'est pourquoi penché sur cette rose molle Qui se fane pour moi, J'embrasse doucement l'odorante corolle Une dernière fois. --- Raymond RADIGUET (1903-1923) ---- |
Déposé par poutounou le 25/08/2024Message d’un « être humain » pour lequel j’avais beaucoup d’estime… * Le secret du bonheur... * Vous valez ce que vaut votre coeur. Toute l'histoire de l'humanité est l'histoire du besoin d'aimer et d'être aimé. ... * Quel que soit l'usage qu'en font les humains, le cœur, symbole de l'amitié et de l'amour, a aussi ses normes, son éthique. Faire place au coeur dans la construction harmonieuse de votre personnalité n'a rien à voir avec la sensiblerie ni même la sentimentalité. Le coeur, c'est l'ouverture de tout l'être à l'existence des autres, la capacité de les deviner, de les comprendre. * Une telle sensibilité, vraie et profonde, rend vulnérable. C'est pourquoi certains sont tentés de s'en défaire en se durcissant. * Aimer, c'est donc essentiellement se donner aux autres. Loin d'être une inclination instinctive, l'amour est une décision consciente de la volonté d'aller vers les autres. Pour pouvoir aimer en vérité, il faut se détacher de bien des choses et surtout de soi, donner gratuitement, aimer jusqu'au bout. Cette dépossession de soi, oeuvre de longue haleine, est épuisante et exaltante. Elle est source d'équilibre. Elle est le secret du bonheur. * Jean-Paul II, Extrait du Message aux jeunes de France, Paris, 1980 |
Déposé par spanky le 25/08/2024Si vous ne pouvez pas les aider, Au moins, ne leur faites pas de mal, Ces âmes errantes, en quête de chaleur, Errent dans la nuit, pleines de peur. --- Leurs yeux brillent, comme des étoiles, Dans l’obscurité, ils cherchent une toile, Un coin de douceur, un simple abri, Pour oublier l'angoisse, l’oubli. --- Ils frôlent les murs, dans un silence sourd, Des souvenirs perdus, un passé lourd, Leurs aboiements sont des cris de détresse, Des appels à l'aide, des rêves en liesse. --- Tendons-leur la main, un regard, Un peu de compassion, un peu d'espoir, Car derrière chaque chien, une histoire se tisse, Un cœur qui bat, une vie en malice. --- Soyons leur lumière, un instant, un moment, Pour chasser l’ombre de leurs lendemains, Et si l'aide n'est pas à notre portée, Au moins, faisons silence, n'ajoutons pas de douleur ---- |
Déposé par spanky le 23/08/2024"Il s'avère que les animaux de compagnie ont aussi des dernières volontés avant de mourir, mais seulement connues des vétérinaires qui endorment les animaux vieux et malades. --- Le spécialiste a répondu sans hésiter que le plus dur pour lui était de voir comment les animaux vieux ou malades cherchent leurs propriétaires du regard avant de s'endormir. Le fait est que 90 % des propriétaires ne veulent pas se trouver dans une pièce avec un animal mourant. Les gens partent pour ne pas voir leur animal partir. Mais ils ne réalisent pas que c'est dans ces derniers moments de la vie que leur animal a le plus besoin d'eux. --- Les vétérinaires demandent aux propriétaires d'être proches des animaux jusqu'à la toute fin. "Il est inévitable qu'ils meurent avant vous. N'oubliez pas que vous étiez le centre de leur vie. Peut-être n'étaient-ils qu'une partie de vous. Mais ils sont aussi votre famille. Même si c'est difficile, ne les quittez pas. --- Ne les laissez pas mourir dans une pièce avec un étranger dans un endroit qu'ils n'aiment pas. Il est très douloureux pour les vétérinaires de voir comment les animaux de compagnie ne retrouvent pas leur propriétaire dans les dernières minutes de leur vie. Ils ne comprennent pas pourquoi leur maître les a quittés. Après tout, ils avaient besoin de la consolation de leur maître. --- Les vétérinaires font tout leur possible pour que les animaux n'aient pas si peur, mais ils leur sont totalement étrangers. Ne soyez pas un lâche parce que c'est trop douloureux pour vous. Pensez à l'animal. Endurez cette douleur par égard pour eux. Soyez avec eux jusqu'à la fin." --- |
Déposé par spanky le 21/08/2024Poème d'une chienne ----- Je suis celui qui t'attend ... Ta voiture fait un bruit spécial et je la reconnaîtrais entre mille. Tes pas résonnent de manière magique, c'est une musique pour moi. Ta voie est le signe le plus évident de mon bonheur, il n'est pas nécessaire de parler : j'entends ta tristesse. Si je vois ton bonheur, je suis heureux! Je ne fais pas de différence entre une bonne et une mauvaise odeur, je sais uniquement que ton arôme est le meilleur. Certaines présences me plaisent, d'autres moins. Mais ta présence est celle qui émeut mes sens. Ton réveil, me réveille. Toi, qui dors à la maison, tu es mon Dieu et moi, je suis le gardien de tes rêves. Ton regard est un rayon de soleil, lorsque je m'aperçois que tu te réveilles ... Ses mains sur moi ont la légèreté de la paix. Et lorsque tu pars, tout est vide à nouveau... Et moi, je continue à t'attendre, encore et encore ... J'attends le bruit de ta voiture Le son de tes pas De ta voix J'attends ton humeur toujours lunatique Ton odeur Ton repos sous ma vigilance J'attends tes yeux Tes mains Et moi, je suis content ainsi. Je suis celui qui t'attends Je suis ton chien. --- Gabriel Makaya ---- |
Déposé par poutounou le 21/08/2024Et oui ! Alors courage et au boulot….!!! * L'amour n'est pas tout fait, il se fait * L’amour n'est pas robe ou costume prêt à porter, mais pièce d'étoffe à tailler, à monter et à coudre. * Il n'est pas sommet vaincu, mais départ de la vallée, escalades passionnantes, chutes douloureuses, dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant. * Il n'est pas solide ancrage au port du bonheur, mais levée d'ancrage et voyage en pleine mer, dans la brise ou la tempête. * Il n'est pas OUI triomphant, énorme point final qu'on écrit en musique, au milieu des sourires et des bravos, mais il est multitude de "oui" qui pointillent la vie, parmi une multitude de "non", qu'on efface en marchant. * Il n'est pas une brusque apparition de vie nouvelle, parfaite dès sa naissance, mais jaillissement de source et long trajet de fleuve aux multiples méandres, asséché quelquefois, débordant d'autres fois, mais toujours cheminant vers la mer infinie. |
Déposé par spanky le 19/08/2024Le chien abandonné, ----- Quand ils ont claqué la portière, Il n'a pas compris tout de suite. Il a couru longtemps derrière, Mais la voiture allait trop vite. Et pendant des journées entières, Il a vu les autos passer. Mais vous, auriez-vous fait marche arrière En voyant ce chien sans collier ? Car après les premières caresses, Puis quelques mois d'indifférence, Beaucoup de chiens perdent leur laisse Au début des grandes vacances. Comme un objet que l'on jette Quand il n'est plus au goût du jour, Il sera remplacé, peut-être, Par un chien plus jeune au retour. Le chien abandonné en été par ses maîtres Flaire toujours la route et fait des kilomètres. Il traverse les villages et s'approche des enfants Qui n'osent le caresser, de peur qu'il soit méchant, De peur qu'il soit méchant. Il n'a pas oublié ses maîtres Depuis le jour qu'il vagabonde, Et pour les retrouver peut-être, Il ira jusqu'au bout du monde. Il n'a plus d'âge et plus de race. Qu'importe comment il s'appelle ! Mais à le voir suivre leurs traces Moi, je vais l'appeler Fidèle. Le chien abandonné en été par ses maîtres Sur le bord d'un fossé vaut bien que l'on s'arrête Qu'on ouvre sa portière pour le faire monter Pour qu'un jour en été il n'y ait plus jamais De chien abandonné. ---- Chanson de jean Rochefort (1984) au bénéfice de la SPA. ---- |
Déposé par poutounou le 18/08/2024Ralentis ton rythme ! * As-tu déjà observé les enfants jouer sur un carrousel ou écouté la pluie tomber sur le toit ? Déjà suivi un papillon volant gaiement ou bien admiré un coucher de soleil ? * Tu devrais t'y arrêter. Ne danse pas trop vite car la vie est courte. La musique ne dure pas éternellement. * Est-ce que tu cours toute la journée, toujours pressé ? Lorsque tu demandes "Comment ça va ?", est-ce que tu prends le temps d'écouter la réponse ? * Lorsque la journée est terminée, est-ce que tu t'étends dans ton lit avec 100.000 choses à faire qui courent dans ta tête ? Tu devrais ralentir. * As-tu déjà dis à ton enfant : "Nous le ferons demain" et le remettre au surlendemain ? Déjà perdu contact avec un ami, laisser une amitié mourir parce que tu n'avais jamais le temps d'appeler pour dire bonjour * Tu ferais mieux de ralentir, ne danse pas trop vite car la musique cessera un jour. La vie est si courte. * Lorsque tu cours si vite pour te rendre quelque part, tu manques la moitié du plaisir d'y être. Lorsque tu t'inquiètes et te fais du souci toute la journée, c'est comme un cadeau non ouvert que tu jetterais. * La vie n'est pas une course, tu dois ralentir ton rythme, prends le temps d'écouter la musique avant que la chanson ne soit terminée. * Anonyme |
Déposé par spanky le 17/08/2024Comment aurais-je pu ..... ---- Muni de ma plume ou de mon stylo, Je t'écris ces quelques mots, J'écris pour me libérer de mes maux, Qui sont pour moi un lourd fardeau! J'écris ma détresse, Celle qui me blesse.... --- "Comment aurais-je pu penser qu'au matin, avant de t'emmener chez le véto, lorsque je te disais des "je t'aime" en te tenant dans mes bras et que tu me faisais des léchouilles sur le bout de mon nez, comment aurais je pu deviner que se seraient les dernières que j'allais recevoir car quelques heures plus tard tu allais pour toujours sortir de ma vie..." Ces derniers "je t'aime" et ces "dernières léchouilles" je les bénirai jusqu'à la fin de mes jours. --- J'écris ce que je ressens, Mes plus profonds sentiments, Je t'écris toute ma tendresse, Avec bonheur et ivresse, Je t'écris je t'aime avec mon cœur, Il est rempli de douceur, Mon ange le temps passe, mais l'Amour que j'ai pour toi, Ne cessera jamais d'exister, Je serai toujours prés de toi ou que tu sois. --- Auteur inconnu ---- |
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