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En hommage à
en hommage a mes amours de ma jeunesse
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Déposé par poutounou le 14/10/2018Magnifiques paroles de J.J.Goldmann : "sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile..." * Puisque Tu Pars * Puisque l'ombre gagne Puisqu'il n'est pas de montagne Au-delà des vents, plus haute que les marches de l'oubli Puisqu'il faut apprendre A défaut de le comprendre A rêver nos désirs et vivre des ainsi-soit-il Et puisque tu penses Comme une intime évidence Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire Puisque c'est ailleurs Qu'ira mieux battre ton coeur Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir Puisque tu pars * Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles Sauront t'aimer mieux que nous puisque l'on ne peut t'aimer plus Que la vie t'apprenne Mais que tu restes le même Si tu te trahissais, nous t'aurions tout à fait perdu Garde cette chance * Que nous t'envions en silence Cette force de penser que le plus beau reste à venir Et loin de nos villes Comme octobre l'est d'avril Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile * Sans drame, sans larme Pauvres et dérisoires armes Parce qu'il est des douleurs, qui ne pleurent qu'à l'intérieur Puisque ta maison, aujourd'hui c'est l'horizon Dans ton exil, essaie d'apprendre à revenir Mais pas trop tard * Dans ton histoire, garde en mémoire Notre au revoir, puisque tu pars * J'aurais pu fermer, oublier toutes ces portes Tout quitter sur un simple geste, mais tu ne l'as pas fait J'aurais pu donner tant d'amour et tant de force Mais tout ce que je pouvais, ça n'était pas encore assez Pas assez, pas assez, pas assez... * Jean-Jacques Goldman |
Déposé par Biscuit le 09/10/2018On ne les appelle pas nos compagnons Pour une quelconque raison Mais bien parce qu’ils nous accompagnent Et nous aident à surmonter des montagnes Ils s’abandonnent à notre amour Et nous le rendent jour après jour A travers le regard on sent leur affection Et à notre vie, leur entière dévotion Ils attendent patiemment notre retour Quand on s’absente des heures, des jours Leur joie indescriptible nous est promise Parfois pour nous cacher quelques bêtises Ils sont fidèles et oublient nos colères Leur tendresse envers nous plus que sincère Ils sont capables de nous accompagner Dans nos souffrances et nous réconforter Tous ceux qui ont enrichi mes jours Je leur dédie ces quelques mots d’amour Jamais je ne pourrais les oublier Ils m’ont tant parfois regardé pleurer Ils m’ont fait sourire aussi, si souvent Quand ils jouaient comme des enfants Avec leur regard rempli de malice Ne manquait que la parole complice Alors comment ne pas verser des larmes Quand vient cet inévitable drame De devoir leur offrir une dernière demeure Dans laquelle le repos remplace la douleur Aurevoir mes chers compagnons de vie Mes animaux qui furent mes amis Je n’oublierai jamais votre gentillesse Votre présence et votre tendresse, , |
Déposé par poutounou le 07/10/2018Elle serait encore plus belle la terre, s'il n'y avait pas tant de cruauté !!! * Qu’elle est belle la Terre * Qu’elle est belle la Terre, avec ses vols d’oiseaux Qu’on entrevoit soudain à la vitre de l’air, Avec tous ses poissons à la vitre de l’eau ! La peur les force vite à chercher un couvert Et l’homme reste seul derrière le rideau. * Qu’elle est belle la Terre, avec ses animaux, Avec sa cargaison de grâce et de mystère ! Le poète se tient à la vitre des mots. Cette beauté qu’il chante, il la donne à son frère Qui se lave les yeux dans le matin nouveau. * Pierre Menanteau ("Bestiaire pour un Enfant Poète" - Seghers 1958) |
Déposé par poutounou le 30/09/2018Et oui, nous sommes en Automne ! Et, ensuite, il y aura l'hiver...!!! * Repas du matin * Dans ce lait où fleurit le printemps des prairies, Et le sucre où l'hiver des betteraves brille, dans le pain qui concentre les moissons d'été, Et dans la confiture où la maturité De l'automne à ta bouche joyeuse est donnée, * Trouve la saveur des journées Et la joie diverse des mois Qui nous amènent trois par trois Les saisons dont la belle ronde Sans cesse tourne autour du monde. * Marie Gevers ("Antoinette" - Buschmann éditeur, 1925) |
Déposé par poutounou le 23/09/2018Oh les bons marrons chauds !!! * L'automne * On voit tout le temps, en automne Quelque chose qui vous étonne, C'est une branche tout à coup, Qui s'effeuille dans votre cou ; C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d'or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre ! Retournons vite à la maison Rôtir nos marrons dans la cendre. * Lucie Delarue-Mardrus |
Déposé par poutounou le 16/09/2018C'est un beau matin de l'immortel été ! * Aube * Un invisible oiseau dans l’air pur a chanté. Le ciel d’aube est d’un bleu suave et velouté. * C’est le premier oiseau qui s’éveille et qui chante. Écoute ! Les jardins sont frémissants d’attente. * Écoute ! Un autre nid s’éveille, un autre nid, Et c’est un pépiement éperdu qui jaillit. * Qui chante le premier ? Nul ne le sait. C’est l’aurore. Comme un abricot mûr le ciel pâli se dore. * Qui chante le premier ? Qu’importe ? On a chanté. Et c’est un beau matin de l’immortel été. * Cécile Périn ("Variations du coeur pensif" - Editions Sansot, 1911) |
Déposé par poutounou le 09/09/2018Lavons nos coeurs de nos larmes... * Il faut laver ce que tu dis ... * Il faut laver Ce que tu dis * les galets blancs Les planètes * Il faudrait laver Le ciel et la pluie * Pour que l'amour rutile sous l'averse * Il faut laver ton regard Laver le jour à grande eau * Laver ton coeur De tes larmes * Si tu veux lire enfin Le monde en clair dans la fenêtre. * Hélène Cadou ("La mémoire de l'eau" - éditions Rougerie, 1993) |
Déposé par poutounou le 02/09/2018Chanson de Jean-Jacques Lafon, légèrement revisitée * Ode à nos anges ! * Ils voient * Ils vivent heureux, au clair d'un rêve, Qui va plus loin que nos regards. A l'heure où le matin se lève Et ensoleille les miroirs, Ils s'en vont caresser les roses, Au milieu des parfums de pluie. Si ils ont les paupières closes, C'est pour mieux respirer la vie. * Ils voient plus loin qu'avec les yeux, Sans la lumière de Dieu, Les vraies couleurs du monde. Ils voient, plus vrai qu'un arc-en-ciel, L'amour que nous avons pour eux. * Quand ils effleurent nos visages, Je sais qu'ils lisent du bout des truffes, Tous les secrets, les paysages, Qui dorment au plus profond de nous. Et même si, dans les rues, nous les guidons, C'est toujours eux qui nous rassurent, Lorsque nous marchons au bord du vide, Ou que nous nous cognons à des murs * Ils voient plus loin qu'avec les yeux, Sans la lumière de Dieu, Les vraies couleurs du monde. Ils voient plus vrai qu'un arc-en-ciel, L'amour que nous avons pour eux. * Ils voient plus vrai qu'avec les yeux, L'amour que nous avons pour eux. |
Déposé par poutounou le 26/08/2018Extrait de la "chanson sans paroles" de Jacques Brel (un peu revisitée) * Chanson Sans Paroles * J'aurais aimé mon bel Ange T'écrire une chanson Sur cette mélodie Rencontrée une nuit J'aurais aimé mon bel Ange Rien qu'au point d'Alençon T'écrire un long poème T'écrire un long " je t'aime " * Je t'aurais dit " amour " Je t'aurais dit " toujours " Mais de mille façons Mais par mille détours Je t'aurais dit " partons " Je t'aurais dit " brûlons" Brûlons de jour en jour De saisons en saisons " |
Déposé par poutounou le 19/08/2018Tout à l'envers !!! Que c'est drôle !!! * Le monde à l'envers * Un jour où je dormais les yeux ouverts, J'ai rêvé qu’après un grand tremblement de mer, Le monde entier fonctionnait à l'envers, Les Esquimaux se retrouvèrent en paréos et Les Hawaïens dans des igloos, Les libellules rampaient comme des limaces, Les tortues fendaient l'air de leur carapace, Les escargots filaient à toutes pattes et Les zèbres pesants laissaient passer les mille-pattes, Les poissons perchaient dans les bois, Les oiseaux nageant chantaient sous l'eau à pleine voix, Les crabes marchaient droit, Les arbres plantaient leurs racines dans l'espace, Les nuages se roulaient dans la mer et Les vagues bruissaient dans le ciel, Et moi, je marchais à travers tout cela, La tête en bas, et tout émerveillée, Je souriais de tous mes orteils. * Lucie Spède |
Déposé par poutounou le 12/08/2018Regardons vite sous notre oreiller !!! C'est lorsque nous rêvons de nos Anges !!! * Le petit rêve * C’est un petit rêve léger Un rêve bien plié sous mon oreiller C’est un rêve doux et chaud Qui va pieds nus dans l’herbe fraîche, Un rêve transparent Qui glisse entre les yeux Et se blottit sous les paupières. C’est un rêve coloré Qui murmure encore en moi Quand le soleil ouvre ma porte. C’est un petit rêve léger Qui accompagne ma journée. * Luce Guilbaud ("Les oiseaux sont pleins de nuages" - éditions Soc et Foc) |
Déposé par poutounou le 05/08/2018Trop drôle cette version de la cigale et la fourmi !!! * La fourmi et la cigale * "Fini, fini !" Dit la fourmi. "Au diable la parcimonie ! Dès aujourd’hui Je convie Toutes cigales affranchies A me chanter leurs mélodies, Et nous fêterons, en compagnie, La vie qui bouge, La vie qui fuit !" * "Holà, holà !" Fit la cigale Poussant un cri très vertical. "Pour moi, adieu le carnaval ! L’hiver, l’hiver m’a tant appris, Et le souci tant rétrécie, Que j’ai rangé toutes mes rêveries Pour m’établir En Bourgeoisie !" * Andrée Chedid |
Déposé par poutounou le 29/07/2018Les Anges c'est fait pour se noyer dans de beaux rêves... * La trompe de l'éléphant * La trompe de l'éléphant, c'est pour ramasser les pistaches : pas besoin de se baisser. * Le cou de la girafe, c'est pour brouter les astres : pas besoin de voler. * La peau du caméléon, verte, bleue, mauve, blanche, selon sa volonté, c'est pour se cacher des animaux voraces : pas besoin de fuir. * La carapace de la tortue, c'est pour dormir à l'intérieur, même l'hiver : pas besoin de maison. * Le poème du poète, c'est pour dire tout cela et mille et mille et mille autres choses : pas besoin de comprendre. * Alain Bosquet ("Le cheval applaudit" - Enfance heureuse, éditions Ouvrières, 1977) |
Déposé par poutounou le 22/07/2018C'est vrai qu'elle est belle cette terre ! Il faut la préserver coûte que coûte !!! * J'aime cette terre * Même si j'étais un oiseau avec mon gosier enroué je chanterais cette terre fouettée par les tempêtes ces fleuves où déferlent nos colères et nos peines ce vent furieux qui n'en finit pas de souffler et cette aube infiniment tendre venue de la forêt... Enfin avec la mort je laisserais mes plumes se décomposer dans la terre Ah! pourquoi mes yeux sont-ils toujours embués de larmes Parce que j'aime cette terre d'un amour très profond... * Ai Qing - 1938 (traduction : Zhang Yunsh) |
Déposé par poutounou le 15/07/2018Il est où le "chemin de clarté" ??? C'est peut-être le chemin du coeur !!! * Le veilleur solitaire * Il y a toujours dans la nuit de la ville une petite fenêtre qui brille très loin au bord du ciel une fenêtre au loin, une lampe qui brûle, un homme ou peut-être un enfant penché sur la page d'un livre où les mots brûlent et brillent. Et le cœur de l'homme ou de l'enfant brûle d'un sang plus vif, s'exalte, s'illumine. * Il y a toujours au bord du ciel un veilleur solitaire qui cherche dans la nuit son chemin de clarté. * Jean Joubert ("La maison du poète" - Pluie d'étoiles éditions, 1999) |
Déposé par poutounou le 08/07/2018Et oui ! C'est ça la vie... * Festins L'oiseau a mangé le ver Le renard a mangé l'oiseau Le loup a mangé le renard L'ours a mangé le loup L'homme a mangé l'ours Et le ver mangera l'homme et tout va recommencer Le jour mangera la nuit La nuit mangera le jour. anonyme (réf "Anthologie de poèmes sur la nature, l'homme et son environnement" - Jean-Marie Henry - éditions Rue du monde). |
Déposé par Biscuit le 07/07/2018bon dimanche Chacun de nous a un ange , chacun de nous a une étoile pour le guider à travers les dédales de ce monde , chacun de nous a besoin quand les nuits sont longues et froides, quand la vie est triste et maussade, quand les bouteilles à la mer ne font plus rien quand les fleurs ont perdu leur parfum et qu'il est pris de désespoir, de sentir, même sans le voir, son ange lui tenir la main, chacun de nous a besoin d'avoir un confident pour lui parler des tourments que lui fait subir le destin, chacun de nous à besoin d'avoir un ami qui restera près de lui quand les autres sont déjà loin , chacun de nous éprouve le désir quand il a perdu confiance qu'il est perdu dans ce monde immense d'entendre une voix lui dire que malgré tout, la vie est belle que demain il fera beau que chantent les oiseaux et volerons les hirondelles , il ouvrira alors les yeux, lèvera la tête vers les cieux et verra au delà des étoiles qui scintilles ,son ange qui lui sourit, bon dimanche merci bisous !!!!!!!!!! |
Déposé par poutounou le 01/07/2018On ferme les yeux et on s’imagine ce matin d’été à la ferme… * MATIN D'ETE A LA FERME * Les pigeons dans le ruisseau clair Prennent leur petit déjeuner. Le chat bâille et renifle l'air En se frottant le bout du nez. Les capucines sur le bord De la fenêtre et du sommeil Déplissent leurs pétales d'or Pour dire bonjour au soleil. L'hirondelle sous la corniche Pousse un cri aigu dans le vent. Le chien s'étire dans sa niche Et gobe une mouche en rêvant. Le petit âne va partir Au village avec ses couffins. Un jour nouveau va se bâtir Et l'on n'en verra pas la fin. * Marguerite-Marie Peyraube |
Déposé par poutounou le 24/06/2018Le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre...Avec tout l'amour que nous donnons et que nous donnent nos Anges, nous existons et nous vivons...!!! * Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent (extrait) * Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; Ce sont ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front. Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime. Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime. Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour, Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour. C'est le prophète saint prosterné devant l'arche, C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche. Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins. Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains. Car de son vague ennui le néant les enivre, Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre. Inutiles, épars, ils traînent ici-bas Le sombre accablement d'être en ne pensant pas. * Victor Hugo ("Les Châtiments" - 1844) |
Déposé par choupinou le 21/06/2018Début d'été Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage, J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis, Loin des chemins poudreux, à demeurer assise Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse, Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse. Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi, Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe, Le puceron qui grimpe et se pende au brin d’herbe, La chenille traînant ses anneaux veloutés, La limace baveuse aux sillons argentés, Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole. Ensuite je regarde, amusement frivole, La lumière brisant dans chacun de mes cils, Palissade opposée à ses rayons subtils, Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ; Et lorsque je suis lasse je me laisse endormir, Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir, Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette, Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette. Elle me siffle la mélodie de votre amour Qui me dit que vous serez là près de moi pour toujours. Théophile Gautier (1811-1872), , |
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