En hommage à

DOUGLAS D'INGLYBER
2008 / 2018


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DOUGLAS D'INGLYBER
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En hommage à
DOUGLAS D'INGLYBER
SCOTTISH-TERRIER
Il est né le:04/10/2008
Il nous a quittés le:24/03/2018

Arrivé avec la hotte du Père-Noël, sur un coup de colère majestueux !
Il nous quitte nous laissant dans une peine immense.
Heureusement, sa petite soeur adoptive "GOLDEN MILADY" nous consolera.
Bon voyage DOUGLAS !
MISTRAL et RAMSES II veilleront sur toi et m'enverront des signes comme à l'habitude.




70 bougies

21900 Fleurs
Seules les fleurs déposées depuis moins d'un an sont visibles
Déposé par rafia
Déposé par rafia
Une gerbe de tendresse pour toi petit ange avec plein de bisous
Déposé par rafia
Déposé par rafia
Une gerbe de tendresse pour toi petit ange avec plein de bisous
Déposé par rafia
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Une gerbe de tendresse pour toi petit ange avec plein de bisous
Déposé par rafia
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Une gerbe de tendresse pour toi petit ange avec plein de bisous
Déposé par rafia
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Une gerbe de tendresse pour toi petit ange avec plein de bisous
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Une gerbe de tendresse pour toi petit ange avec plein de bisous
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Une gerbe de tendresse pour toi petit ange avec plein de bisous
Déposé par rafia
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Une gerbe de tendresse pour toi petit ange avec plein de bisous
Déposé par rafia
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Une gerbe de tendresse pour toi petit ange avec plein de bisous
Déposé par rafia
Déposé par rafia
Une gerbe de tendresse pour toi petit ange avec plein de bisous
Déposé par spanky
Déposé par spanky
Il est minuit,vous révisez encore et encore la 1re nuit sans lui et votre cœur se serre un peu plus chaque fois.Le matin,vous étiez auprès de lui,et vous ne pensiez pas que c'était votre dernier jour
Déposé par rustiditbibi
Déposé par rustiditbibi
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Déposé par rustiditbibi
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Déposé par rustiditbibi
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841 messages

Déposé par spanky le 06/07/2024  
CHANSON DES ESCARGOTS QUI VONT A L’ENTERREMENT
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A l’enterrement d’une feuille morte
Deux escargots s’en vont
Ils ont la coquille noire
Du crêpe autour des cornes
Ils s’en vont dans le noir
Un très beau soir d’automne
Hélas quand ils arrivent
C’est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes ressuscitées
Et les deux escargots
Sont très désappointés
Mais voilà le soleil
Le soleil qui leur dit
Prenez prenez la peine
La peine de vous asseoir
Prenez un verre de bière
Si le cœur vous en dit
Prenez si ça vous plaît
L’autocar pour Paris
Il partira ce soir
Vous verrez du pays
Mais ne prenez pas le deuil
C’est moi qui vous le dis
Ça noircit le blanc de l’œil
Et puis ça enlaidit
Les histoires de cercueils
C’est triste et pas joli
Reprenez vos couleurs
Les couleurs de la vie
Alors toutes les bêtes
Les arbres et les plantes
Se mettent à chanter
A chanter à tue-tête
La vraie chanson vivante
La chanson de l’été
Et tout le monde de boire
Tout le monde de trinquer
C’est un très joli soir
Un joli soir d’été
Et les deux escargots
S’en retournent chez eux
Ils s’en vont très émus
Ils s’en vont très heureux
Comme ils ont beaucoup bu
Ils titubent un petit peu
Mais là-haut dans le ciel
La lune veille sur eux.
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Dit par dit par François PÉRIER.
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Déposé par spanky le 04/07/2024  
UNE HISTOIRE QUI VAUT LA PEINE D'ÊTRE ENTENDUE
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LE MARCHAND ET LE CHIEN
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Un riche marchand entra dans la jungle avec beaucoup d'argent.
Il s'approcha d'un lion et lui demanda :
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"Qu'est-ce que tu veux le plus dans la vie ? Dis-moi combien ça coûtera, et je t'offrirai l'argent pour l'obtenir."
--
Le lion réfléchit un court instant, puis dit avec un regard extatique :
--
"Oh marchand, je veux acheter une maison avec un grand jardin.
Je veux un endroit où je me sentirais à l'aise, et vivre comme un roi.
Ça coûterait 3 millions de dahma."
--
Le riche marchand offrit immédiatement au lion la somme exacte d'argent.
Le lion sauta de joie et ne cessa de répéter quelle belle journée c'était.
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Ensuite, le riche marchand se rendit auprès d'un hippopotame et lui demanda :
--
"Qu'est-ce que tu veux le plus dans la vie ? Dis-le-moi et dis-moi combien ça coûtera, je t'offrirai l'argent."
--
L'hippopotame hésita quelques secondes, puis murmura avec excitation :
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"Eh bien, je veux une piscine privée. Les poissons et les oiseaux me dérangent toujours quand je nage dans la rivière.
Ça coûterait 2 millions de dahma."
--
Le riche marchand offrit immédiatement à l'hippopotame la somme exacte d'argent.
Celui-ci poussa un cri de joie et dansa autour du marchand avec un immense plaisir.
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Ensuite, le riche marchand s'approcha d'un chien et lui posa la même question :
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"Combien te faut-il pour obtenir ce que tu veux le plus dans la vie ? Dis-le-moi."
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Le chien répondit humblement, après un long silence :
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"Oh marchand, je n'ai vraiment pas besoin de ton argent parce que ce que je veux le plus dans la vie est gratuit.
Ce sont : des câlins, des sourires, des amis, des baisers, la famille, le sommeil, l'amour, le rire et de bons souvenirs.
En fait, l'argent ne peut pas acheter ces choses."
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Le riche marchand fut complètement stupéfait par ce que le chien venait de dire. Il sourit et ajouta chaleureusement :
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"Écoute, chien, ce sont les meilleures choses de la vie. Tu devrais venir vivre avec moi dans ma maison.
Sois mon meilleur ami, et partageons ensemble les meilleures choses de la vie. Désormais, tu n'appartiendras plus à la jungle."
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La vie est vraiment simple, mais nous insistons pour la compliquer.
Au fur et à mesure que les gens deviennent plus riches, ils semblent ajouter plus de choses à leurs vies.
Les gens utilisent des maisons et des trésors pour prouver qu'ils ont gagné le jeu de la vie.
Les hommes et les femmes dépensent beaucoup d'argent pour des vêtements, des gadgets et des choses qui les font se sentir 'supérieurs'.
Mais ironiquement, ces tas de choses nous retiennent de la paix intérieure avec nous-mêmes.
Les choses les plus précieuses de la vie ne coûtent pas d'argent.
Et il est important de ne jamais perdre de vue cela.
Alors regarde autour de toi.
Partout où tu vois des câlins, des sourires, des amis, de la famille, de l'amour, du rire, etc., voilà ton trésor.
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Maxime Y. Kpodji
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Mes histoires enseignent des leçons de vie.
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Déposé par poutounou le 03/07/2024  
Petite pensée ! C'est tellement vrai ! Essayons juste de faire preuve d'indulgence.....
*
AVANT DE JUGER...
*
C'est tellement facile de trouver ce qui ne fonctionne pas dans la vie des autres.
Nous nous disons souvent :
"Si j'étais à sa place, je ferais telle chose, telle chose, telle chose !"
Mais avons-nous déjà pensé que si nous étions réellement à la place de l'autre personne, vraiment dans ses souliers, nous serions alors aux prises avec ses émotions, ses préjugés, ses réactions, ses inquiétudes, ses ambitions, ses objectifs, ses inhibitions, ses instincts ; bref, nous aurions son passé, son présent et son avenir et il est fort probable que nous agirions exactement de la même façon qu'elle.
*
Avant de condamner quelqu'un, essayons non seulement de le comprendre, mais de vibrer au même diapason que lui et nous constaterons alors que nos émotions ressemblent aux siennes.
*
(Auteur inconnu)

Déposé par spanky le 02/07/2024  
«  Va la chercher!  » : Un chien héroïque sauve la vie d'une fillette.
L’homme aperçoit une fillette qui se débat dans l’eau glacée, hors de sa portée. Il crie aussitôt à son chien : «  Va la chercher!  »
ISA FITTERMAN
Deux jeunes sœurs empruntent un sentier non loin d’une passerelle.
De là, elles contemplent la rivière Saskatchewan-Nord qui serpente dans la vallée entre deux rives gelées.
Mais elles se lassent vite. Cheveux bruns et expression résolue, Krymzen descend un sentier recouvert de neige.
Elle a 10 ans. Samara, sa cadette d’un an, visage rond et d’adorables fossettes, la suit.
Elles se dirigent vers le seul lieu que leur mère leur a défendu d’approcher… la rivière.
Et ses festons de glace.
Les fillettes avancent à petits pas prudents sur la glace.
Leurs bottes de caoutchouc baignent dans l’eau.
Puis il se produit un craquement sourd.
Rocky court devant Adam et Kelsey Shaw, essayant de renifler un maximum avant d’arriver au camion de son maître.
Rocky est un grand chien de huit ans au poil hirsute, enjoué, avec un brin d’indépendance.
Il n’est pas prêt à rentrer à la maison.
Il adore chasser et rapporter, surtout s’il faut se mouiller.
Venus de Fort Saskatchewan, à 25 km au nord d’Edmonton, les Shaw ont passé un bel après-midi au parc.
Ici, les grands sentiers dégagés permettent de bien circuler avec la poussette où dorment leurs jumeaux.
En trois heures, ils n’ont croisé qu’une poignée de marcheurs endurcis dans leur genre.
Vers 16 h 20, ils empruntent la passerelle du parc pour regagner le stationnement.
C’est alors qu’ils entendent des cris.
Ils regardent par-dessus la rambarde.
Ils sont alors pétrifiés quelques secondes par une scène d’horreur : une petite fille a traversé la glace, une autre essaie de la tirer de là.
« On vous voit ! hurlent-ils. On arrive ! »
Pendant que sa femme fait le 911, Adam lance : « Rocky, on descend ! »
L’homme de 28 ans dévale le même talus que les deux fillettes.
Il enfonce dans la neige, parfois jusqu’aux hanches, mais pas question de ralentir.
Le souvenir lui revient de Ben, son frère et meilleur ami, tué dans une collision frontale sur l’autoroute six semaines auparavant, durant un blizzard le jour de la Saint-Valentin.
« Pas aujourd’hui, se dit-il. Personne ne mourra aujourd’hui. »
Krymzen voit le couple s’égosiller du haut de la passerelle, mais elle ne peut attendre : sa sœur est dans l’eau.
En entendant le craquement, elle a fait demi-tour et s’est mise en sûreté. Samara, non.
À présent, Krymzen donnerait n’importe quoi pour retourner en haut et ne jamais descendre.
Pourquoi se sont-elles aventurées sur la glace ? « Peux-tu attraper ma main ? » crie-t-elle à sa sœur qui se débat à la surface.
Mais voilà que la glace cède sous son poids et elle tombe à l’eau, elle aussi, tout en se cramponnant à un éperon de glace.
Puis l’homme au chien se penche au-dessus d’elle, la soulève et la dépose en sûreté.
« Ma femme est là, sur le pont, dit-il en la montrant du doigt. Elle a appelé les secours et va t’aider. Attends-la. Ne bouge pas. »
Krymzen frissonne. « Ma sœur ! Où est ma sœur ? »
Miranda Wagner vient de sortir la dinde du four quand on frappe à la porte.
Son mari Cory Sunshine, un travailleur du pétrole, est en congé à la maison, mais ne peut répondre, car il s’occupe des deux fils cadets.
Elle s’essuie les mains, ouvre. C’est le petit voisin de six ans qui est là, très énervé.
« Les filles sont à l’eau !
— Dans une mare ?
— Non, dans la rivière, répond le garçon. Samara flotte à la dérive. »
Sa petite fille potelée, tombée à l’eau ? Miranda reste figée. Puis elle secoue la tête, hurle à son mari de surveiller les garçons et se précipite à l’extérieur.
Une prière muette remue ses lèvres. Les paroles du gamin résonnent dans sa tête.
Dans le courant qui l’emporte, Samara prie elle aussi, avec la même ferveur qu’à l’école catholique Sainte-Bernadette.
« De grâce, Seigneur, laissez-moi vivre », implore-t-elle silencieusement. Elle a déjà perdu son manteau et une botte rose. Ses parents seront furieux ! Pour avoir des ennuis, tu dois survivre, lui chuchote une voix intérieure. Il fait si froid, plus froid qu’elle n’aurait cru possible. Elle sait nager, mais en est incapable. Pas là-dedans. Ses membres refusent. Huit minutes se sont écoulées -depuis qu’elle est tombée à l’eau. Elle a beau n’avoir que neuf ans, elle sait que le temps lui est compté.
Krymzen sanglote pendant qu’Adam cherche sa sœur des yeux. Il la repère rapidement, un peu plus loin en aval, grâce à son t-shirt rouge et à son collant rose. Rocky et lui s’élancent, mais la glace fondante est recouverte de 15 cm de neige, et l’enfant flotte à un mètre et demi de la croûte solide, emportée comme un morceau de bois par le courant. Elle pourrait tout aussi bien se trouver à cinq kilomètres d’Adam  chaque fois qu’il tente d’avancer vers elle, il sent la glace ployer sous lui. « Je ne peux pas bouger mes bras, ni mes jambes », crie-t-elle. En homme qui travaille dans les champs de pétrole et qui pratique le plein air, Adam reconnaît bien les symptômes d’hypothermie. Les muscles de Samara sont paralysés parce que tout son sang afflue aux organes internes pour les réchauffer. Bientôt, elle perdra connaissance, et ses fonctions vitales s’arrêteront. Elle n’a plus que quelques minutes à vivre.
Adam lance la laisse de Rocky dans sa direction. Trop court. Il recommence un peu plus loin, mais – Dieu ! – la glace cède sous son poids et celui du chien, et il se retrouve dans l’eau jusqu’au cou, Rocky nageant à côté du lui. Quand il essaie de se soulever, le bloc de glace immergé sur lequel il s’appuie se dérobe sous ses pieds, et il doit nager frénétiquement pour se sauver lui-même.
Dix secondes, puis vingt – l’heure tourne. Rocky prend enfin appui sur une plaque qui tient bon. Adam le pousse hors de l’eau et sort à son tour en s’accrochant au cou du chien. Il se relève en titubant et cherche Samara des yeux. À une quinzaine de mètres, il aperçoit une tête sombre et une tache rouge.
L’homme et le chien repartent en courant, se rapprochent, mais la glace cède de nouveau. Adam reste là, impuissant, Rocky à ses côtés.
Que faire ?
La réponse fuse dans sa tête dictée par la confiance qu’il met dans son chien – ce chien qui porte le nom d’un boxeur de cinéma devenu champion contre toute attente.
Rocky, chasseur et rapporteur hors pair, si heureux au froid qu’il a déjà creusé une grotte dans la neige et joué dedans par moins 46 degrés Celsius. Rocky, prêt à tirer jusqu’à la rive une Kelsey paresseusement accrochée à sa laisse. Pourquoi ne recommencerait-il pas aujourd’hui ?
« Je vais attacher solidement la laisse et faire sauter le chien à l’eau un peu plus bas, hurle-t-il à Samara. Accroche-toi à lui, à la laisse, à sa fourrure, à n’importe quoi et ne lâche pas. »
Le chien est leur dernière chance.
« Rocky, vas-y ! » L’animal se jette à l’eau et nage vigoureusement à contre-courant pour rejoindre Samara. À bout de forces, elle le regarde approcher, les oreilles collées au crâne. Elle aime les chiens, même les grands, et n’a pas peur de lui, mais c’est à peine si elle parvient à garder les yeux ouverts quand il la pousse de sa truffe. Elle n’essaie pas d’attraper la laisse.
Rocky lui donne un coup de patte comme pour dire : « Dépêche-toi, nous n’avons pas de temps à perdre. » Il est calme, solide comme le roc. Samara sent une partie de cette force passer en elle. Elle attrape la laisse. Rocky fera le reste, elle le sait.
« Tiens-toi à deux mains », crie Adam avant d’ordonner : « Rocky, viens ! »
Samara ferme enfin les yeux, le chien la ramène au bord. Adam la tire de l’eau et la serre dans ses bras. Il a l’impression de tenir un glaçon.
« Tiens bon, dit-il. Tiens bon. »
Il sursaute en entendant la sonnerie de son portable. Difficile de croire que l’appareil fonctionne encore après son bain forcé. Le responsable des urgences 911 est au bout du fil.
Il est 16 h 35. À peine 15 minutes se sont écoulées depuis qu’Adam a gravi la passerelle, dans une autre vie. Le trio trempé se prépare à attendre.Rocky et Adam encadrent
Samara pour la soutenir et tenter de la réchauffer.
« C’est bon », murmure sans arrêt Adam comme s’il récitait un mantra.
Miranda entre en trombe à l’hôpital de l’Université de l’Alberta en réclamant ses filles. Elle trouve une Krymzen contrite et larmoyante au fond d’un lit, sous une couverture chauffante. Samara dégèle au centre de traumatologie dans un cocon de couvertures. Le sang de Miranda se glace quand les médecins lui expliquent que sa fille n’avait que deux petites minutes à vivre lorsque Rocky l’a remorquée jusqu’à la berge.
« Maman, j’ai failli mourir. »
Miranda voudrait rire, hurler, pleurer. Sermonner ses filles, les raisonner, ne plus jamais les laisser hors de sa vue.
Mais elle ne peut que serrer très fort Samara contre elle.
------

Déposé par poutounou le 30/06/2024  
Avoir ta patte dans ma main, l’instant seulement d’une pause....
*
L'INSTANT D'UNE PAUSE
*
L’instant d'une pause
Le bonheur est fait de rien
Et de mille petites choses
De se lever le matin
Sans plus en chercher la cause
De savoir que le chemin
Parfois peut-être morose
Et dans un sourire malin
Être prêt pour une pause
Il y a des jours où tout est gris
Et où l'on ne voudrait rien voir
Et puis, il y a notre coeur aussi
Qui nous conduit jusqu'au soir
Il y a cette solitude intense
Qui existe et qui est là
C'est dans ces moments, je pense,
Que je peux rêver de toi
À chercher, à tout comprendre
Je me demande si je verrais
Un jour les fleurs en décembre
Et la neige en été
Sur le site de mon coeur
Il y a tant de va-et-vient
Et j'en ressens la douleur
De la nuit jusqu'au matin
Le bonheur est fait de rien
Et de mille petites choses
D'avoir ta patte dans ma main
L'instant seulement d'une pause.
*
(Auteur inconnu)

Déposé par spanky le 30/06/2024  
DESSINE-MOI...un ESPOIR
-----
C’’est une petite voix que j’’entends, depuis mercredi, dans le désert de ma tête, une petite voix qui me demande : Dessine-moi un espoir !!!
J’’aimerais bien, mais on dessine ça comment un espoir, quand on vient de voir des gens se faire tuer à cause de leurs dessins ???
On dessine un soleil ???
Un gros soleil. Un rond jaune avec plein de lignes autour.
De nos jours, le soleil, ce n’’est plus l’’espoir. Le soleil, c’’est le danger.
C’’est la folie des hommes qui a transformé l’’astre de la vie en bombe à retardement, à cause de leur fumée.
De leur progrès. De leur argent.
On dessine une maison ???
Un carré avec un triangle par-dessus pour faire le toit.... Une porte et deux fenêtres.
Et on se dit que dans la maison, il y a des gens heureux....
Mais s’’ils ne l’’étaient pas ? Il y a tellement de maisons avec des habitants malheureux dedans.
Avec des frères qui méprisent les maisons qui les entourent.
Et qui débarquent dans l’’une d’’elles, pour commettre l’’irréparable.
On dessine un coeœur ? ??
Un grand coeœur..... Et on le colore tout rouge pour qu’’il ne soit pas vide.
Parce qu’’il n’’y a rien de plus triste qu’’un cœoeur vide. Mais un coeœur tout rouge, ça devient un coeœur qui saigne. L’’amour et le sang ont la même couleur.......
Et c’’est toujours pour le premier que coule le second.
On dessine une fleur ? Un rond, des pétales autour et une tige.... C’’est beau, une fleur.
Mais aujourd’hui, impossible d’’en voir une sans penser qu’’il y a un mort en-dessous.
Comme toutes ces fleurs laissées sur le trottoir devant le 10, rue Nicolas-Appert.....
J’’ai peur qu’’un jour, il n’’y ait plus assez de fleurs pour tous les morts que l’’on fait.
On dessine un bonhomme allumette ???
Un rond pour la tête, une ligne pour le corps, deux lignes pour les jambes, deux lignes pour les bras.
Un être humain, ça devrait être ça, le symbole de l’’espoir.....
Pourtant, il n’’y a rien de plus désespérant qu’’un être humain.
Il peut tuer son voisin parce qu’’il n’’aime pas son dessin....
L’’espoir, c’’est croire que demain, ça ira mieux. Que demain, le monde sera meilleur.
Les journalistes de Charlie Hebdo le croyaient.... C’’est pour ça qu’’ils se tenaient debout.
C’est pour ça qu’’ils riaient. On leur a fait peur.... Ça n’’a rien changé.
La peur n’’a pas eu raison de leur foi en l’’homme.....
Ils sont restés debout. Ils ont continué à rire. Des vrais. Pour tuer leur espoir, il fallait les tuer.
C’’est ce que des fous ont fait.
Et nous qui assistons à ça, nous qui ne sommes pas aussi braves que les victimes, ni aussi lâches que les agresseurs,
comment on fait pour continuer de croire qu’’un jour, ça ira mieux ?
Quand les plus convaincus sont partis à cause de leurs convictions?? ?
Et que la tuerie se poursuit, le lendemain ????
C’’est l’’ultime but des terroristes : tuer l’’espoir. Ils veulent rendre tout le monde semblable à eux.
Il n’’y a, en eux, aucun espoir. C’’est pour ça qu’’ils sont prêts à tuer. C’’est pour ça qu’’ils sont prêts à mourir.
L’’espoir fait vivre. L’’absence d’’espoir fait tuer.
Pourquoi en sont-ils rendus là ??? Sûrement à cause des hommes...!!!
D’autres hommes...... Désespérés avant eux. Et la roue tourne. Gigantesque.....
Et elle écrase tous ceux qui ont le malheur d’’être sur son chemin.
Bien sûr, la solidarité qui naît après l’’horreur est émouvante. Ça réconforte.
Nous sommes tous Charlie. C’’est joli. Mais un coup que c’’est dit, qu’’est-ce qu’’on fait ???
On redevient Stéphane, Martine ou François. Et on pense à soi. En premier.
Comment rester Charlie ???
Depuis mercredi, j’’ai la tête comme un désert. Vidée de mes repères. Vidée de mes beautés.
Chaque fois que l’’homme est un loup pour l’’homme, ça m’’anéantit. Vous aussi.
Et l’’enfant en moi qui supplie : Dessine-moi un espoir !!! Dessine-moi un espoir !!!
Mon soleil, ma maison, mon coeœur, ma fleur, mon bonhomme n’’ont pas fait l’’affaire.....
Je m’’essaie une dernière fois. Je prends une feuille blanche. Et je n’’y dessine rien....
Je la lui tends : Tiens mon enfant, c’’est ça l’’espoir. Une page blanche.... Il la prend. Il est content.... Il comprend.
L’’espoir est une page blanche..... Tant que la page est blanche, il est permis de croire que l’’on va faire le plus beau des dessins.
Tellement beau qu’’il nous rendra heureux.
Si on tournait la page de nos marques et de nos blessures.…
Si on avait tous devant nous une page blanche…!!!!…
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Déposé par colombine67 le 30/06/2024  
Ils m’ont dit que ce grand Labrador noir s’appelait “Reggie”, tandis que je l’observais allongé dans son enclos. Le refuge était propre, et les gens qui y travaillaient avaient l’air sympathique. Cela faisait à peine six mois que je venais d’emménager dans cette petite ville universitaire, mais je trouvais déjà que les gens étaient chaleureux et très accueillants. Tout le monde vous disait bonjour quand vous les croisiez dans la rue.
Mais une chose manquait encore à ma nouvelle vie dans ce paisible endroit, et je m’étais dit qu’adopter un chien ne me ferait pas de mal. Cela me ferait un peu de compagnie. Et j’avais vu l’annonce concernant Reggie dans un journal local. Les gens du refuge m’ont dit qu’ils avaient reçu de nombreux appels, mais que les personnes qui étaient venues jusque-là ne leur semblaient pas être des “personnes à Labrador”, pour reprendre leurs mots. Ils ont dû penser que j’étais la bonne personne.
Mais au début, je me suis vite rendu à l’évidence et je me suis dit qu’ils m’avaient mal jugé en me confiant Reggie et les objets qui lui appartenaient, qui consistaient en une petite niche, un sac de jouets dont la plupart étaient des balles de tennis encore neuves, sa gamelle, et une lettre scellée de la part de son ancien propriétaire. En fait, Reggie et moi nous n’avons pas particulièrement accroché, une fois de retour à la maison. Ça a été la galère pendant deux semaines (le temps que les personnes du refuge m’avaient demandé de lui donner pour qu’il s’habitue à sa nouvelle maison).Peut-être que moi aussi, il aurait fallu que je m’habitue. Peut-être que lui et moi nous étions, au fond, un peu trop semblables…
Je ne sais pas pourquoi, mais ses affaires (mis à part les balles de tennis—il n’allait nulle part sans en avoir deux englouties dans sa bouche) se sont retrouvées dans un coin avec le reste des cartons que je n’avais pas encore déballés. Je m’étais dit qu’il n’aurait pas vraiment besoin de tous ces vieux trucs, que je lui achèterais de nouveaux jouets une fois que ça irait mieux. Mais j’ai compris très vite que cela ne serait pas le cas.
J’ai d’abord essayé de lui dire les paroles que les gens du refuge m’avaient dit qu’il connaissait, comme “assis”, “reste là” “viens ici” et il écoutait - enfin, quand il lui prenait l’envie. Il n’avait jamais l’air de vraiment m’écouter quand je l’appelais par son nom - bien sûr, il regardait vaguement vers moi après la quatrième ou cinquième fois, mais il reprenait presque immédiatement le cours de ses occupations. Quand je l’appelais encore, on aurait presque cru l’entendre soupirer avant qu’il obéisse enfin à contrecœur.
Je savais que cela n’allait pas être possible. Il a mâché deux paires de chaussures et il a détruit l’un de mes cartons. J’étais peut-être un peu trop froid avec lui, et je savais qu’il ressentait cela. Cela ne collait pas du tout entre nous, au point que j’ai fini par attendre avec impatience la fin de la deuxième semaine pour pouvoir le rapporter au refuge. Le moment venu, je cherchais frénétiquement mon téléphone au milieu de mes cartons. Je me suis souvenu que je l’avais laissé sur l’un des cartons de la chambre d’amis, mais j’ai dit cyniquement entre mes dents que ce “foutu corniaud l’a probablement mangé”.
Finalement, j’ai retrouvé le téléphone mais avant d’avoir pu taper le numéro du refuge, j’ai trouvé son panier et d’autres jouets. J’ai balancé le panier dans la direction de Reggie, et c’est là qu’il a commencé à le renifler et à remuer la queue. C’était la première fois que je le voyais si enthousiaste, mais quand je l’ai appelé, il m'a lancé un regard vide et il s’est couché au sol. En me tournant le dos.
Bon, cela ne va pas s’arranger comme ça, ai-je pensé. Alors, j’ai composé le numéro.
Mais j’ai raccroché immédiatement quand j’ai vu l’enveloppe scellée. Ça aussi, je l’avais complètement oublié. “Ok, Reggie,”ai-je dit à voix haute,” voyons si ton ancien maître a des conseils à me donner.” J'ouvre alors l'enveloppe et tombe sur une lettre:
À celui qui adoptera mon chien :
Bon, je ne peux pas vraiment dire que je sois heureux que tu lises cette lettre, que j’ai confiée au refuge en leur disant qu’elle ne pourrait être ouverte que par le nouveau maître de Reggie. Je ne suis pas non plus heureux de devoir l’écrire. Si tu lis ceci, cela signifie que je viens de rentrer de mon dernier trajet en voiture avec mon chien, après l’avoir laissé au refuge. Il savait que cette fois, quelque chose était différent. J’ai déjà emballé toutes ses affaires pour les mettre dans le coffre arrière de la voiture, mais cette fois-là… C’est comme si il savait que quelque chose n’allait pas. Et quelque chose ne va pas… c’est pourquoi je dois tout faire pour que tout aille bien.
Alors, laisse-moi te parler un peu de mon Labrador, dans l’espoir que cela vous aide à vous lier d’amitié tous les deux.
Tout d’abord, tu l’auras remarqué, il adore les balles de tennis. Plus il en a, plus il est content. Parfois je me demande s-il n’est pas croisé avec un écureuil, vu comme il aime les collectionner. D’habitude, il en a toujours deux fourrées dans sa bouche, et il essaye d’en faire rentrer une troisième. Jusqu’ici, il n’a jamais réussi. Tu peux les lancer ou tu veux, il se mettra à courir après - alors attention à ne pas le faire près d’une route. J’ai fait cette erreur une fois, et il a bien failli se faire renverser.
Ensuite, il y a les mots qu’il connaît. Les gens du refuge te l’ont peut-être déjà dit, mais il connaît les mots les plus courants— “assis”, “reste là”, “viens ici.” Il sait aussi donner la patte et il est réactif aux signes de la main. Il fait “couché” quand il a envie - mais je suis sûr que tu pourras travailler cela avec lui. Il connaît les mots “balle” “croquette” et “os”. Je l’ai dressé en lui donnant des petites récompenses. Le mieux pour qu’il ouvre grand les oreilles, c’est des petits morceaux de saucisse.
Il est à jour dans ses vaccins. Appelle le vétérinaire pour récupérer le dossier, c’est un type bien et il te rappellera quand il faudra l’amener là-bas. Mais sois prévenu : Reggie déteste le vétérinaire. Bonne chance pour le faire monter dans la voiture (je ne sais pas comment il sait quand on l’y emmène, mais crois-moi, il sait !)
Enfin, laisse-lui le temps de s’adapter. Je n’ai jamais été marié, alors ça a toujours été juste lui et moi, depuis qu’il est né. Il me suivait partout, alors si tu peux, amène-le en voiture avec toi quand c’est possible. Il a l’habitude, il est propre et n’aboie pas. Il adore sortir et passer du temps avec des gens, et avec moi tout particulièrement.
Ce qui signifie que la transition sera très dure pour lui, puisqu’il n’a jamais vécu dans une autre maison que la mienne.
Et c’est pourquoi il est temps que je te dise la vérité et que je te donne quelques informations supplémentaires…
Son nom n’est pas Reggie.
Je ne sais pas pourquoi j’ai fait cela, mais quand je l’ai laissé au refuge, je leur ai dit qu’il s’appelait Reggie. Je n’ai tout simplement pas pu leur dire son vrai nom. Si je l’avais fait, cela m’aurait paru si extrême que cela aurait été comme admettre le fait que je ne le reverrais plus jamais. Et si jamais je reviens, que je le récupère et que je déchire cette lettre, cela voudra dire que tout va bien. Mais si tu es en train de lire ceci, alors… alors ça veut dire que son nouveau propriétaire doit connaître son vrai nom. Cela t’aidera à te lier d’amitié avec lui. Qui sait, peut-être même que tu remarqueras quelques changements, s’il te pose des problèmes au début.
Son vrai nom est Tank. Parce que c’est ce que je conduis.
Si tu lis ce message et que tu habites dans le coin, peut-être que tu auras lu mon nom dans les journaux. J’ai dit aux gars du refuge qu’ils ne proposent pas “Reggie” à l’adoption tant qu’ils n’auront pas reçu un appel de la part du commandant de ma compagnie. Tu comprends, mes parents sont partis, je n’ai pas de frère et sœurs, personne à qui j’aurais pu confier Tank… Et la seule requête que j’ai fait à l’armée quand ils m’ont annoncé mon déploiement en Irak, c’était de prévenir le refuge… en cas d’”accident”... pour leur dire que Tank était prêt à avoir un nouveau maître. Heureusement, mon colonel adore lui aussi les chiens, et il savait bien vers où ma division avait été envoyée. Il m’a donné sa parole qu’il s’en occuperait personnellement. Et si tu lis ceci, alors cela signifie qu’il a tenu sa parole.
Bon, désolé, cette lettre devient vraiment déprimante même si, franchement, je l’écris juste pour mon chien. Je n’imagine même pas ce que cela aurait été si j’avais dû le faire pour une femme et des enfants… mais quand même, Tank a été ma seule famille au cours des six dernières années.
Et à présent, j’espère que tu sauras lui faire une place au sein de ta famille à toi, qu’il s’habituera et qu’il finira par t’aimer tout comme il a pu m’ aimer.
Cet amour inconditionnel, c’est ce que j’ai emporté avec moi, comme une source d’inspiration pour faire don de moi-même pour protéger les autres. Si je devais abandonner Tank pour le faire, alors je suis heureux de faire ce sacrifice. Il était pour moi un exemple d’amour et de dévouement. J’espère l’avoir honoré par mon dévouement envers mes camarades de front.
C’est bon, c’en est assez. Ce soir, je serais envoyé au front, et je dois encore déposer cette lettre au refuge. Je ne pense pas que j’irais dire au revoir à Tank une nouvelle fois. J’ai bien assez pleuré la première fois. Peut-être que je glisserai juste un regard, pour voir s'il a finalement réussi à mettre cette troisième balle de tennis dans sa bouche.
Bonne chance avec Tank. Soigne-le bien, et donne-lui une caresse en plus de ma part, chaque soir, pour lui dire bonne nuit.
Merci,
Paul Mallory
J’ai replié la lettre, et je l’ai replacée avec précaution dans l’enveloppe. Bien sûr, j’avais entendu parler de Paul Mallory, tout le monde en ville le connaissait, même les nouveaux habitants comme moi. Un gosse du coin, mort en Irak quelques mois auparavant et décoré à titre posthume de la croix d’honneur, pour avoir sauvé trois de ses compagnons avant de mourir. Les drapeaux avaient été en berne tout l’été.
Je me suis penché en avant, les coudes posés sur les genoux, et j’ai regardé le chien.
“Hé, Tank,” ai-je murmuré. La tête du chien s’est soudainement redressée, ses oreilles se sont dressées et son regard s’est illuminé.
“Viens par ici.” Il était debout, ses ongles ont cliqueté sur le parquet. Il s’est assis devant moi, la tête penchée, comme s’il cherchait ce nom qu’il n’avait pas entendu depuis des mois.
“Tank,” ai-je murmuré. Sa queue se mit à battre l’air.
J’ai continué à murmurer ce nom, encore et encore, et chaque fois, ses oreilles se baissaient un peu plus, son regard d’adoucissait et son corps se détendait tandis qu’une vague de bonheur semblait le traverser. J’ai frotté ses oreilles, j’ai gratté son dos, j’ai enfoui mon visage dans sa fourrure tout en le serrant contre moi.
“C’est moi, Tank, juste toi et moi. Ton vieil ami t’a confié à moi.” Tank a tendu la tête et m’a léché la joue. “Alors, tu veux jouer à la balle?” Ses oreilles se sont alors dressées d’un coup. “Hein? La balle? T’aimes ça, hein ? La balle ?” Tank s’arracha de mes bras et disparut d’un bond dans l’autre pièce.
Quand il est revenu, trois balles de tennis se trouvaient dans sa bouche...

Déposé par spanky le 28/06/2024  
Petite colombe, dis lui
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Petite colombe,
dis lui que je tombe,
moi je n'ai pas d'aile,
pour aller vers lui ...
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Petite colombe,
souvent je retombe,
dans les vieux souvenirs,
pour encore essayer de le retenir,
voulant le faire revenir...
---
Petite colombe,
dis lui que je succombe,
souvent, bien trop souvent,
face à mes sentiments,
qui sont voués à s'envoler dans le vent...
---
Petite colombe, dis lui,
comme il manque à ma vie,
que son paradis, bien que joli,
n'a peut être pas de prix,
mais celui qui me l'a prit, c'est lui...
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Texte de Sundhauser Flaviené
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Déposé par poutounou le 26/06/2024  
Que de sagesse !
*
LES LEÇONS DE LA VIE
*
Après un certain temps,
Tu apprends la différence entre
Tenir la main d'un ami et l'enchaîner.
*
Tu apprends que l'amour
Ne signifie pas se reposer sur quelqu'un,
Mais lui apporter un soutien.
*
Tu commences à accepter tes défaites
Avec la dignité d'un adulte
Et non le désespoir d'un enfant.
*
Tu décides de construire ta vie
Au jour le jour parce que
Les lendemains sont trop incertains.
*
Tu aides à semer un jardin
Plutôt que d'attendre
Que l'on t'apporte des fleurs.

Déposé par spanky le 26/06/2024  
Suite à une dispute avec son mari, Shannon Lorio a pris sa voiture et a emprunté une des routes près de chez elle
qui était particulièrement sinueuse et venteuse.
Et malheureusement, en empruntant l'un des virages, Shannon a perdu le contrôle de son véhicule qui a zigzagué
avant de terminer sa course près des arbres, la rendant ainsi invisible des automobilistes empruntant la même route qu'elle.
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Le choc l'ayant propulsé à travers le pare-brise arrière de sa voiture, Shannon était inconsciente.
Mais lorsqu'elle a repris ses esprits, elle a senti une présence et a découvert qu'il s'agissait d'un grand chien.
Celui-ci s'est approché d'elle et a léché le sang qui se trouvait sur son visage.
De peur, la femme a perdu à nouveau connaissance mais lorsqu'elle s'est réveillée,
elle s'est rendu compte que l'animal était en train d'essayer de la sortir de la carcasse de la voiture en tirant sur sa chemise et sur sa veste.
Une fois hors du véhicule, le chien a continué à la tirer par ses vêtements afin de l'approcher de la route.
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C'est alors que Shannon a aperçu un véhicule et s'est redressée en prenant appui sur le chien.
La voiture s'est alors arrêtée et elle a pu demander de l'aide et être rapidement amené dans l'hôpital le plus proche. Depuis,
Shannon va beaucoup mieux même si elle boite encore un peu.
Le chien errant, quant à lui, a hérité du nom de "Hero" et a été adopté par une dresseuse de chiens de sauvetage.
Ainsi, il pourra venir en aide à beaucoup d'autres personnes et en particulier lors de l'effondrement de bâtiments ou de catastrophes naturelles.
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Déposé par spanky le 24/06/2024  
Pour tous nos petits loulous disparus ....
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AFFRONTER CE GRAND ET TERRIBLE VIDE
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"Les vieux chiens
J’ai toujours dit que les chiens étaient des professeurs, OUI, des professeurs de la vie.
Ils sont le reflet de nous en temps de vie accéléré.
Quand on adopte un chien, on sait qu’il nous sera prêté pour environ une décennie ou un peu plus.
Cet amour et ce lien qu’on développe avec lui n’a encore aucun mot d’inscrit au dictionnaire des humains pour le décrire.
Il faut l’avoir vécu pour le comprendre.
Je dirais : un amour sans jugement et inconditionnel quand la relation est là.
Un grand amour qui ne se mesure pas en mot.
Quand on adopte un chien, on vit une lune de miel interminable, on prend des photos dans notre tête, on redevient un enfant, on rit, on pleure d’émotions,
le chien nous touche dans notre âme et nous ramène toujours dans ce fameux instant présent.
Il devient une partie de nous, de notre vie d’humain, de notre routine, on l’inclue dans nos activités dans ABSOLUMENT TOUT.
Il devient le témoin silencieux de notre jardin secret et le seul être vivant avec lequel on passe autant de temps à s’aimer sans parler.
Ce temps si précieux, passe malheureusement TROP vite, les années défiles à vitesse GRAND V.
Puis un jour comme ça, sans préavis, notre ami, notre toutou, RALENTIT…il dort plus, il a moins d’appétit, il commence à lui sortir des poils blancs, il demande des soins vétérinaires plus fréquents…et là…pafff…on réalise…IL EST VIEUX…FATIGUÉ , on doit modifier notre environnement, lui éviter les escaliers ou l’aider à monter , lui acheter de la nourriture molle, lui donner de la médication pour aider ses articulations…on se rend vite compte qu’il redevient comme un chiot…il demande beaucoup de soins…il n’a plus la capacité de se retenir pour les besoins, on doit le sortir plus souvent, il devient sourd ou aveugle, il s’isole,
il devient moins tolérant à la proximité et au câlin…
Il devient vulnérable …NOTRE VIE BASCULE COMPLÈTEMENT vers une autre réalité…notre pitou jadis joueur, taquin, câlin, intrépide, a graduellement disparu.
On apprend à s’improviser spécialiste en soin animalier : deviner NOTRE PITOU pour qu’il soit bien, devient l’activité principale.
On apprend à devenir un accompagnateur de fin de vie.
TOUTE UNE ÉTAPE!
Notre chien devient le reflet de ce qu’on vivra quand nous aussi nous y serons à cette fameuse croisée des chemins ou la fin de la vie nous attend tous.
Alors par amour on donne tout.
Rendu à ce stade, on devient tous anxieux, émotifs, on pleure bien avant le grand départ.
On se rappelle notre histoire de ce qui était, ce qui n’est plus et ce qui va disparaitre.
On se résigne, on se fâche contre la vie qui a passé trop vite…les émotions qui s’entrechoquent, peine, colère, impuissance,
on anticipe ce vide qui planera sans cesse sur notre cœur.
Ensuite vient la résilience, on finit par accepter et on apprend à improviser chaque jour, en vivant une journée à la fois, comme si c’était la dernière, car le matin suivant sera peut-être le dernier.
Nos chiens si sages et si généreux nous enseignent et nous préparent à cette épreuve, un peu chaque jour, en s’éloignant de nous chacun à leur façon.
Quand le fameux jour de dire adieu arrive…nous ne sommes jamais prêt …mais on le sait, le chien nous parle, nous chuchote au cœur qu’il est temps de se dire au revoir…
et je crois que c’est le seul moment ou humain et chien devienne UN ÊTRE sans distinction de race…
quand la mort passe nous devenons tous égaux et nu devant le grand maitre du temps.
C’est la dernière ballade à faire ensemble, patte dans la main, UNIS …c’est l’adrénaline qui nous tient pour être en mesure de se rendre là…d’accepter qu’un vétérinaire mette l’aiguille qui enlèvera le dernier souffle de notre compagnon de vie…c’est le pire moment, LE AVANT ET LE PENDANT …ça prend tellement de contrôle de soi pour y arriver, mais le chien nous guide et se laisse toujours bercer contre nous quand il s’apprête à voyager léger pour quitter son corps.
Ensuite sonne l’heure des larmes qui coulent à l’infini, mais qui viennent avec cette certitude que maintenant, il est heureux et libre de douleur.
Il peut enfin courir au paradis des chiens!
L’histoire est terminée…la réalité d’après… c’est le pire. AFFRONTER LE GRAND VIDE.
La fin avec un chien, est un deuil interminable mais quand on accompagne un chien dans la vieillesse et la mort, qu’on a ce privilège de terminer la route ensemble,
c’est aussi un cadeau et un apprentissage de l’amour.
Il n’y a encore une fois aucun mot qui existe pour décrire cette expérience.
Ceux qui l’ont vécu comprennent et c’est tout.
Cette douleur, si forte soit-elle, nous amène quand même à vouloir retoucher ce bonheur, cette connexion que seul un humain et un chien peuvent avoir.
Puis une autre histoire s’écrira…
JE N’OUBLIERAI JAMAIS AUCUNE DE CES ÂMES QUI SONT PARTIES EN TRAVERSANT MON CŒUR POUR LAISSER LEUR MARQUE À JAMAIS.
Mon cœur et mon corps sont tatoués de chiens.
Merci aux chiens de ce monde qui font de nous de meilleurs humains."
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Déposé par poutounou le 23/06/2024  
Et oui ! Parfois la chance passe tout près sans faire de bruit…!!!
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10 COMMANDEMENTS DU BONHEUR
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Sois toujours le premier à dire bonjour.
Fais toi de nouveaux amis mais n'oublie pas les anciens.
Ne perds pas ton temps à apprendre les trucs du métier... Apprends le métier.
Sers toi de l'humour pour faire rire les gens, pas pour rire des gens.
Embrasse tes enfants après les avoir disputés.
A la bourse, n'investis jamais plus que ce que tu es prêt à perdre.
Prends l'habitude de rendre service à des gens qui ne sauront même pas que tu les as aidés.
Répète souvent à tes enfants qu'ils sont fantastiques et que tu leur fais confiance.
Apprends à écouter... Parfois la chance passe tout près, sans faire de bruit.
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(Auteur inconnu)

Déposé par spanky le 22/06/2024  
JE SUIS UN CHEVAL DE CORRIDA.
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J’AI LES CORDES VOCALES COUPÉES POUR NE PAS HENNIR DE DOULEUR.
J’AI LES YEUX BANDÉS POUR NE PAS RECULER DE PEUR.
J’AI DE LA VASELINE DANS LES NARINES POUR NE PAS SENTIR L’ODEUR DU SANG.
J’AI DU COTON DANS LES OREILLES POUR NE PAS ENTENDRE LES PLEURS DU TAUREAU…
JE RISQUE MA VIE POUR UN PLAISIR SADIQUE.
JE SUIS UNE VICTIME OUBLIÉE, SILENCIEUSE DES CORRIDAS…
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Déposé par spanky le 20/06/2024  
Lettre d’une maman chien aux maîtres de son bébé:
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Je suis Dolly !
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Je suis la maman du bébé que tu serres dans tes bras comme si c’était toi qui l’avais mit au monde.
D’un côté, je vois que tu ne lui veux que du bien, mais fais attention s’il te plaît !
Il n’a pas l’habitude d’être porté aussi haut !
Oui, Il tremble ! Non, il n’a pas froid ! Il ne te connaît pas...
Tu sais, mon bébé à déjà des sentiments !
Il n’a connu à présent que moi, ses frères, et nos maîtres, alors forcément, il ne comprends pas tout !
Il ne comprend déjà pas pourquoi tu colles ton nez sur sa truffe !
Nous nous disons bonjour en nous reniflant le derrière, nous !!!
Mais je lui ai dis que ce jour arriverait et je l’ai préparé !
Regarde... il te lèche déjà !
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Non !! Il ne t’a pas choisi !
Il est comme ça... il ne connaît pas autre chose que l’amour !
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Non, je ne suis pas triste que tu le prennes avec toi !
Je veux juste que tu le respectes déjà...
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Tu poses plein de questions sur lui ! "Est-il propre? Est-il sage?"
Les enfants humains sont ils parfaits si tôt ?
Pourquoi mon bébé devrait l’être et pas le tien?
"Connaît il la laisse?".
Non, et si tu veux être complice avec lui, il va falloir que ce soit toi qui le lui apprenne !
Pas demain, il ne te connait pas.
Pourquoi devrait il te suivre ?
Tu ne sais pas comment faire ?
Lui non plus !
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Tu vas partir dans ta maison avec mon bébé.
S’il te plaît, comprends donc qu’il ne soit pas parfait !
Il va pleurer parce qu’il va se retrouver tout seul ce soir, et il ne connaît ni toi, ni ton chez toi !
Il fera pipi et caca sûrement et pas là où tu voudras.
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Si les premiers jours seront compliqués pour toi, qui l’a choisi, dis toi que pour mon bébé, c’est un chamboulement aussi.
Prends soin de lui, comprends un peu ce qu’il vit.
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Ne laisse pas tes enfants le chicaner ou l’étouffer de tout leur amour.
Laisse le arriver, prendre ses marques et comprendre que c’est sa maison !
Il nous oubliera vite moi et sa fratrie.
Il n’aura d’yeux que pour toi.
Mais sois patient !
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Il te suivra partout et tu devras lui apprendre à rester seul aussi, sinon... il pleurera.
Il n’aura pas conscience qu’il gênera ta voisine et d’ailleurs le vrai drame, c’est que tu ne seras pas là !!!
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Peut être mordillera-t-il tes chaussures, les meubles, tes tapis ou tes mains.
Mon bébé n’a pas de mains pour toucher à tout!
Il touche avec sa bouche... le tien faisait comment ?
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Mon bébé pourra peut-être manger ta tapisserie, moi j’ai vu un petit garçon humain dessiner sur un placard !!!
Mais... mon bébé va grandir plus vite que le tien !
Il deviendra ado !
Oui, chez nous aussi nous devenons ados !
Il voudra être le chef et retombera en enfance... et toi, tu vas te tirer les cheveux !!!
Mais s’il te plaît, montre lui que tu n’es pas d’accord, garde ton sang froid, et n’oublie pas que l’adolescence ne dure qu’un temps !
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Et puis il deviendra adulte, et là, il sera ce chien dont tu as rêvé ...
Seulement si tu l’as bien éduqué !
S’il tire en laisse, par exemple, c’est parce que tu l’as laissé tirer !!
S’il saute sur ton canapé plein de boue, en rentrant de la balade... c’est parce que dès le premier jour, tu l’as pris sur tes genoux pour regarder la télé !
S’il mange tes jolis talons tout neufs, c’est parce que tu lui as donné une vieille pantoufle un jour !
Moi même, je n’ai jamais vraiment compris la différence entre vieille pantoufle et talons Louboutins !
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Maintenant que tu pars avec lui, une fois passé la porte, commence ton travail !
S’il te plaît, fais le, pour son bien être et le tien, ou laisse le moi.
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Si tu pars avec lui, tu dois le garder toute sa vie et prendre soin de lui !
Si toi tu as une vie à côté, lui, il n’aura que toi... parce que TOI, tu seras toute sa vie !
Ou alors, laisse le moi...
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Mon bébé n’est pas un caprice, ni un jouet, .....ni un cadeau... c’est vrai !
Mon bébé est un être vivant, avec des sentiments.. capable du pire, comme du meilleur, et si, tu suis mes conseils, et si, tu tiens tes promesses... alors tu pleureras toutes les larmes de ton cœur à son dernier jour, tu ressentiras un énorme vide, et tu diras que ton chien, ton meilleur ami, TON bébé était ...
... PARFAIT !"
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Dolly.
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Déposé par poutounou le 19/06/2024  
Et non ! La vie ce n’est pas toujours comme marcher sur du velours… !!! C’est des clous, des planches abimées, des trous, et des fois il fait noir et on n’y voit rien… mais il faut continuer car ça en vaut la peine : il y a tellement de beaux moments, de belles rencontres, comme celles avec nos Amours de chien, qui nous font oublier pour un temps la dureté de la vie…
*
LA MÈRE À SON FILS
*
C'est moi qui te le dis, petit,
La vie, c'est pas comme marcher sur du velours,
C'est un escalier qu'il faut grimper.
Y'a des clous qui dépassent,
Et des planches abîmées,
Et des bouts où y'a même pas de plancher :
Des trous.
Et tout ce temps-là,
On n'arrête pas de grimper,
De changer de palier,
De tourner les coins.
Même que des fois y'a pas de lumière
Et qu'on n'y voit rien.
Alors, petit, te retourne pas,
Va pas redescendre l'escalier.
C'est assez dur, fais pas exprès,
Va pas dégringoler maintenant
Parce que moi, je continue,
J'ai pas fini de grimper.
Et c'est moi qui te le dis,
La vie, c'est pas comme marcher sur du velours.
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(Auteur inconnu)

Déposé par spanky le 18/06/2024  
Les Malheureux de Louise Ackermann
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A tous les animaux martyres , abandonnés, esclaves
La trompette a sonné. Des tombes entr'ouvertes
Les pâles habitants ont tout à coup frémi.
Ils se lèvent, laissant ces demeures désertes
Où dans l'ombre et la paix leur poussière a dormi.
Quelques morts cependant sont restés immobiles ;
Ils ont tout entendu, mais le divin clairon
Ni l'ange qui les presse à ces derniers asiles
Ne les arracheront.
« Quoi ! renaître ! revoir le ciel et la lumière,
Ces témoins d'un malheur qui n'est point oublié,
Eux qui sur nos douleurs et sur notre misère
Ont souri sans pitié !
Non, non ! Plutôt la Nuit, la Nuit sombre, éternelle !
Fille du vieux Chaos, garde-nous sous ton aile.
Et toi, sœur du Sommeil, toi qui nous as bercés,
Mort, ne nous livre pas ; contre ton sein fidèle
Tiens-nous bien embrassés.
Ah! l'heure où tu parus est à jamais bénie ;
Sur notre front meurtri que ton baiser fut doux !
Quand tout nous rejetait, le néant et la vie,
Tes bras compatissants, ô notre unique amie !
Se sont ouverts pour nous.
Nous arrivions à toi, venant d'un long voyage,
Battus par tous les vents, haletants, harassés.
L'Espérance elle-même, au plus fort de l'orage,
Nous avait délaissés.
Nous n'avions rencontré que désespoir et doute,
Perdus parmi les flots d'un monde indifférent ;
Où d'autres s'arrêtaient enchantés sur la route,
Nous errions en gémissant.
Près de nous la Jeunesse a passé, les mains vides,
Sans nous avoir fêtés, sans nous avoir souri.
Les sources de l'amour sous nos babines avides,
Comme une eau fugitive, au printemps ont tari.
Dans nos sentiers brûlés pas une fleur ouverte.
Si, pour aider nos pas, quelque soutien chéri
Parfois s'offrait à nous sur la route déserte,
Lorsque nous les touchions, nos appuis se brisaient :
Tout devenait roseau quand nos cœurs s'y posaient.
Au gouffre que pour nous creusait la Destinée
Une invisible main nous poussait acharnée.
Comme un bourreau, craignant de nous voir échapper,
A nos côtés marchait le Malheur inflexible.
Nous portions une plaie à chaque endroit sensible,
Et l'aveugle Hasard savait où nous frapper.
Peut-être aurions-nous droit aux celestes délices ;
Non ! ce n'est point à nous de redouter l'enfer,
Car nos fautes n'ont pas mérité de supplices :
Si nous avons failli, nous avons tant souffert !
Eh bien, nous renonçons même à cette espérance
D'entrer dans ton royaume et de voir tes splendeurs,
Seigneur ! nous refusons jusqu'à ta récompense,
Et nous ne voulons pas du prix de nos douleurs.
Nous le savons, tu peux donner encor des ailes
Aux âmes qui ployaient sous un fardeau trop lourd ;
Tu peux, lorsqu'il te plaît, loin des sphères mortelles,
Les élever à toi dans la grâce et l'amour ;
Tu peux, parmi les chœurs qui chantent tes louanges,
A tes pieds, sous tes yeux, nous mettre au premier rang,
Nous faire couronner par la main de tes anges,
Nous revêtir de gloire en nous transfigurant.
Tu peux nous pénétrer d'une vigueur nouvelle,
Nous rendre le désir que nous avions perdu…
Oui, mais le Souvenir, cette ronce immortelle
Attachée à nos cœurs, l'en arracheras-tu ?
Quand de tes chérubins la phalange sacrée
Nous saluerait élus en ouvrant les saints lieux,
Nous leur crierions bientôt d'une voix éplorée :
« Nous élus ? nous heureux ? Mais regardez nos yeux !
Les plaintes y sont encor, angoisse amers, pleurs sans nombre.
Ah ! quoi que vous fassiez, ce voile épais et sombre
Nous obscurcit vos cieux. »
Contre leur gré pourquoi ranimer nos poussières ?
Que t'en reviendra-t-il ? et que t'ont-elles fait ?
Tes dons mêmes, après tant d'horribles misères,
Ne sont plus un bienfait.
Au ! tu frappas trop fort en ta fureur cruelle.
Tu l'entends, tu le vois ! la Souffrance a vaincu.
Dans un sommeil sans fin, ô puissance éternelle !
Laisse-nous oublier que nous avons vécu.
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Déposé par poutounou le 16/06/2024  
C’est tellement important d’écouter l’autre et de lui apprendre à s’aimer… C’est le but de la vie… !!!
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Le plus beau cadeau
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Faire le plus beau cadeau à quelqu'un :
Ce n'est pas l'aider,
Ce n'est pas combler ses désirs,
Ce n'est pas lui apporter la sécurité,
Ce n'est pas l'Aimer. NON.
*
C'est lui donner sa liberté,
C'est l'accompagner QUELS QUE SOIENT ses choix,
C'est lui montrer sa propre lumière,
C'est croire en lui,
C’est toujours rester dans la vérité,
ET SURTOUT,
C'est être à son écoute et lui donner l'occasion de s'Aimer...

Déposé par spanky le 16/06/2024  
LETTRE D’UN EMPLOYÉ D’UNE FOURRIÈRE
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Je crois que notre société a besoin qu’on attire son attention là-dessus.
En tant que responsable d’une fourrière, je vais partager quelque chose avec vous… un regard de l’intérieur, si vous me le permettez.
Tout d’abord, tous les vendeurs/éleveurs d’animaux devraient travailler au moins UN JOUR dans une fourrière.
Peut-être qu’en voyant ces regards tristes, perdus… les yeux troublés, vous changeriez sur l’élevage et la vente à des personnes que vous ne connaissez même pas.
Ce chiot que vous venez de vendre finira probablement dans ma fourrière quand il ne sera plus une jolie boule de poils.
Alors… comment vous sentiriez-vous si vous saviez qu’il y a 90 % de chances que ce chien ne sorte jamais de la fourrière s’il y arrive seulement ?
Qu’il soit de race ou non.
50 % des chiens qui entrent dans mon centre, abandonnés ou venant de la rue, sont de race pure…
Les excuses les plus fréquentes que j’entends sont :
-”Nous déménageons et nous ne pouvons pas emmener notre chat/chien”. Vraiment ? Où déménagez vous pour ne pas pouvoir prendre d’animal et pourquoi avoir choisi cet endroit et pas un autre où vous pourriez le garder ?
-”Le chien est devenu plus grand qu’on pensait”. Et quelle taille croyiez-vous qu’un Berger allemand avait ?!
-”Je n’ai pas de temps pour m’en occuper” – C’est vrai ? Je travaille 10 ou 12 heures par jour et j’arrive quand même à trouver du temps pour mes 6 chiens.
-”Il nous abîme toute la cour” – Pourquoi ne le prenez vous pas à l’intérieur avec vous ?
On me dit toujours “Pas la peine d’insister pour lui trouver un foyer, nous savons qu’il sera adopté, c’est un bon chien”.
Ce qui est triste c’est que votre animal ne sera PAS adopté…. et savez-vous combien une fourrière est stressante ?
Laissez-moi vous raconter :
L’animal a 72 heures pour trouver une nouvelle famille à partir du moment où vous la laissez.
Parfois un peu plus si la fourrière n’est pas pleine et arrive à se débrouiller pour le garder en parfaite santé.
S’il prend froid, il meurt.
Il sera confiné dans une petite cage, entouré des aboiements et des pleurs de 25 autres.
Il devra se débrouiller seul pour manger et dormir.
Il sera déprimé et pleurera constamment sur la famille qui l’a abandonné.
S’il a de la chance, et si j’ai assez de bénévoles, il pourra être sorti de temps en temps.
Sinon, il ne recevra aucune attention, sauf une assiette de nourriture glissée sous la porte de la cage et quelques giclées d’eau.
Si le chien est grand, noir ou d’une race “bull” (pitbull, mastin.), vous l’avez conduit à la mort du moment qu’il a passé la porte.
Ces chiens ne sont généralement pas adoptés.
Peu importe qu’il soit “doux” ou “dressé”…
Si le chien n’est pas adopté dans les 72 heures suivant son entrée et que le refuge est plein, il sera sacrifié.
Si le refuge n’est pas plein et que le chien est suffisamment gentil et d’une race attractive, il est possible que son exécution soit repoussée, mais pas pour longtemps.
La plupart des chiens sont mis en cages de protection et sont sacrifiés s’ils montrent la moindre agressivité.
Même le chien le plus calme est capable de changer dans un tel environnement.
Si votre chien est contaminé par la toux du chenil (trachéobronchite infectieuse canine) ou toute autre infection respiratoire,
il sera sacrifié immédiatement, simplement parce que les fourrières n’ont pas les moyens de payer des traitements à 150 euros.
Et voici quelque chose sur l’euthanasie pour ceux qui n’ont jamais été témoins de comment un animal parfaitement sain sera sacrifié :
En premier lieu, il sera sorti de sa cage en laisse.
Les chiens pensent toujours qu’ils vont se promener, ils sortent heureux,remuant la queue… jusqu’à ce qu’ils arrivent à la “chambre”, là ils freinent tous des 4 pattes.
Ils doivent sentir ou capter la mort ou sentir les âmes tristes qui ont été laissées là.
C’est bizarre mais ça arrive avec tous sans exception.
Le chien ou chat sera tenu par 1 ou 2 techniciens vétérinaires, en fonction de sa taille et de sa nervosité.
Ensuite, un spécialiste de l’euthanasie ou un vétérinaire entamera le processus de trouver une veine dans sa patte avant et il lui injectera la dose de “substance rose”.
Espérons que l’animal ne prenne pas peur en se sentant immobilisé.
J’en ai vu se griffer eux-mêmes et finir couverts de leur propre sang, rendus sourds par les aboiements et les cris.
Tous ne “dorment” pas immédiatement.
Parfois ils sont pris de spasmes pendant un instant et se souillent.
Une fois terminé, le cadavre de votre animal sera empilé comme un bout de bois, dans un grand congélateur,
avec tous les autres animaux en attendant qu’on vienne les chercher comme des déchets.
Qu’arrive-t-il ensuite ? Il sera incinéré ? Ils le conduisent à la décharge ?
Ils le transforment en nourriture pour animaux ? Vous ne le saurez jamais et vous ne vous poserez probablement jamais la question.
Ce n’était qu’un animal et vous pouvez toujours en acheter un autre, non ?
J’espère que si vous avez lu jusqu’ici, vous avez eu les yeux troublés et que vous ne pouvez pas vous sortir de la tête les images qui occupent mon esprit tous les jours quand je rentre chez moi après le travail.
Je déteste mon travail, je déteste qu’il existe et je déteste savoir qu’il existera toujours à moins que vous changiez et vous rendiez compte des vies que vous gâchez, bien plus nombreuses que juste celle que vous laissez à la fourrière.
Entre 9 et 11 millions d’animaux meurent quotidiennement dans les fourrières et vous êtes les seuls à pouvoir arrêter cela.
Je fais tout mon possible pour sauver les vies que je peux mais les refuges (fourrières) sont toujours pleins et chaque jour
il y a plus d’animaux qui entrent que ceux qui sortent.
Je veux juste insister sur ce point : NE FAITES PAS D’ÉLEVAGE OU N’ACHETEZ PAS D’ANIMAUX TANT QU’IL Y EN A QUI MEURENT DANS LES FOURRIÈRES.
Détestez-moi si vous voulez.
La vérité est douloureuse et la réalité est ce qu’elle est.
J’espère juste qu’avec ce texte au moins une personne aura changé d’avis sur l’élevage et l’abandon de son animal dans une fourrière ou sur l’achat d’un chien.
Espérons qu’un jour quelqu’un vienne à mon travail et me dise “j’ai lu cela et je veux adopter”.
Ça vaudrait la peine.LETTRE D’UN EMPLOYÉ D’UNE FOURRIÈRE
Je crois que notre société a besoin qu’on attire son attention là-dessus.
En tant que responsable d’une fourrière, je vais partager quelque chose avec vous… un regard de l’intérieur, si vous me le permettez.
Tout d’abord, tous les vendeurs/éleveurs d’animaux devraient travailler au moins UN JOUR dans une fourrière.
Peut-être qu’en voyant ces regards tristes, perdus… les yeux troublés, vous changeriez sur l’élevage et la vente à des personnes que vous ne connaissez même pas.
Ce chiot que vous venez de vendre finira probablement dans ma fourrière quand il ne sera plus une jolie boule de poils.
Alors… comment vous sentiriez-vous si vous saviez qu’il y a 90 % de chances que ce chien ne sorte jamais de la fourrière s’il y arrive seulement ?
Qu’il soit de race ou non.
50 % des chiens qui entrent dans mon centre, abandonnés ou venant de la rue, sont de race pure…
Les excuses les plus fréquentes que j’entends sont :
-”Nous déménageons et nous ne pouvons pas emmener notre chat/chien”.
Vraiment ? Où déménagez vous pour ne pas pouvoir prendre d’animal et pourquoi avoir choisi cet endroit et pas un autre où vous pourriez le garder ?
-”Le chien est devenu plus grand qu’on pensait”.
Et quelle taille croyiez-vous qu’un Berger allemand avait ?!
-”Je n’ai pas de temps pour m’en occuper” –
C’est vrai ? Je travaille 10 ou 12 heures par jour et j’arrive quand même à trouver du temps pour mes 6 chiens.
-”Il nous abîme toute la cour” –
Pourquoi ne le prenez vous pas à l’intérieur avec vous ?
On me dit toujours “Pas la peine d’insister pour lui trouver un foyer, nous savons qu’il sera adopté, c’est un bon chien”.
Ce qui est triste c’est que votre animal ne sera PAS adopté…. et savez-vous combien une fourrière est stressante ?
Laissez-moi vous raconter :
L’animal a 72 heures pour trouver une nouvelle famille à partir du moment où vous la laissez.
Parfois un peu plus si la fourrière n’est pas pleine et arrive à se débrouiller pour le garder en parfaite santé. S’il prend froid, il meurt.
Il sera confiné dans une petite cage, entouré des aboiements et des pleurs de 25 autres.
Il devra se débrouiller seul pour manger et dormir.
Il sera déprimé et pleurera constamment sur la famille qui l’a abandonné.
S’il a de la chance, et si j’ai assez de bénévoles, il pourra être sorti de temps en temps.
Sinon, il ne recevra aucune attention, sauf une assiette de nourriture glissée sous la porte de la cage et quelques giclées d’eau.
Si le chien est grand, noir ou d’une race “bull” (pitbull, mastin.), vous l’avez conduit à la mort du moment qu’il a passé la porte.
Ces chiens ne sont généralement pas adoptés.
Peu importe qu’il soit “doux” ou “dressé”…
Si le chien n’est pas adopté dans les 72 heures suivant son entrée et que le refuge est plein, il sera sacrifié.
Si le refuge n’est pas plein et que le chien est suffisamment gentil et d’une race attractive, il est possible que son exécution soit repoussée, mais pas pour longtemps.
La plupart des chiens sont mis en cages de protection et sont sacrifiés s’ils montrent la moindre agressivité.
Même le chien le plus calme est capable de changer dans un tel environnement.
Si votre chien est contaminé par la toux du chenil (trachéobronchite infectieuse canine) ou toute autre infection respiratoire,
il sera sacrifié immédiatement, simplement parce que les fourrières n’ont pas les moyens de payer des traitements à 150 euros.
Et voici quelque chose sur l’euthanasie pour ceux qui n’ont jamais été témoins de comment un animal parfaitement sain sera sacrifié :
En premier lieu, il sera sorti de sa cage en laisse.
Les chiens pensent toujours qu’ils vont se promener, ils sortent heureux,remuant la queue… jusqu’à ce qu’ils arrivent à la “chambre”, là ils freinent tous des 4 pattes.
Ils doivent sentir ou capter la mort ou sentir les âmes tristes qui ont été laissées là.
C’est bizarre mais ça arrive avec tous sans exception.
Le chien ou chat sera tenu par 1 ou 2 techniciens vétérinaires, en fonction de sa taille et de sa nervosité.
Ensuite, un spécialiste de l’euthanasie ou un vétérinaire entamera le processus de trouver une veine dans sa patte avant et il lui injectera la dose de “substance rose”.
Espérons que l’animal ne prenne pas peur en se sentant immobilisé.
J’en ai vu se griffer eux-mêmes et finir couverts de leur propre sang, rendus sourds par les aboiements et les cris.
Tous ne “dorment” pas immédiatement.
Parfois ils sont pris de spasmes pendant un instant et se souillent.
Une fois terminé, le cadavre de votre animal sera empilé comme un bout de bois, dans un grand congélateur,
avec tous les autres animaux en attendant qu’on vienne les chercher comme des déchets.
Qu’arrive-t-il ensuite ? Il sera incinéré ? Ils le conduisent à la décharge ?
Ils le transforment en nourriture pour animaux ?
Vous ne le saurez jamais et vous ne vous poserez probablement jamais la question.
Ce n’était qu’un animal et vous pouvez toujours en acheter un autre, non ?
J’espère que si vous avez lu jusqu’ici, vous avez eu les yeux troublés et que vous ne pouvez pas vous sortir de la tête les images qui occupent mon esprit tous les jours quand je rentre chez moi après le travail.
Je déteste mon travail, je déteste qu’il existe et je déteste savoir qu’il existera toujours à moins que vous changiez et vous rendiez compte des vies que vous gâchez, bien plus nombreuses que juste celle que vous laissez à la fourrière.
Entre 9 et 11 millions d’animaux meurent quotidiennement dans les fourrières et vous êtes les seuls à pouvoir arrêter cela.
Je fais tout mon possible pour sauver les vies que je peux mais les refuges (fourrières) sont toujours pleins et chaque jour
il y a plus d’animaux qui entrent que ceux qui sortent.
Je veux juste insister sur ce point : NE FAITES PAS D’ÉLEVAGE OU N’ACHETEZ PAS D’ANIMAUX TANT QU’IL Y EN A QUI MEURENT DANS LES FOURRIÈRES.
Détestez-moi si vous voulez. La vérité est douloureuse et la réalité est ce qu’elle est.
J’espère juste qu’avec ce texte au moins une personne aura changé d’avis sur l’élevage et l’abandon de son animal dans une fourrière ou sur l’achat d’un chien.
Espérons qu’un jour quelqu’un vienne à mon travail et me dise “j’ai lu cela et je veux adopter”.
Ça vaudrait la peine.
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Déposé par spanky le 14/06/2024  
Pas-de-Calais : Un homme expose cruellement son chien handicapé au soleil, espérant sa mort
Une fin heureuse se profile à l’horizon pour une histoire qui a débuté sur une note amère.
Une organisation à but non lucratif a volé au secours d’un chien maltraité et handicapé dans la localité de Carvin, située dans le Pas-de-Calais.
L’heureux bénéficiaire de ce geste noble n’est autre que Filou, un compagnon à quatre pattes âgé de 14 ans,
qui se trouve actuellement sous la protection bienveillante de ses sauveurs.
Selon les informations rapportées par…actu.fr ...
Le récit de son sauvetage a débuté la veille, le 30 mai, lorsque quelqu’un a déposé une main courante au poste de police de Carvin.
Le même individu a pris l’initiative de contacter l’association Les Sauvetages du Cœur, espérant qu’ils pourraient intervenir en faveur de Filou.
Selon les mots d’Ouarda Bélaïd, membre dévouée de l’association,
« Le chien était dans un état lamentable, gémissant sous le soleil brûlant sans eau, sans nourriture et sans abri ».
Dans un autre paragraphe, Ouarda raconte la triste réalité de Filou. « Il était dans un état squelettique, avec des ongles qui s’enfonçaient dans ses coussinets.
Il était également imbibé d’urine », se rappelle-t-elle.
Une vidéo accablante, partagée sur Facebook, a révélé le comportement inhumain du propriétaire envers ce pauvre animal sans défense.
« Le propriétaire avait déclaré que la vie de Filou était finie et qu’il le laissait dépérir au soleil. »
Cette terrible situation durait depuis un an.
Filou, secouru par Les Sauvetages du Cœur.
L’association Les Sauvetages du Cœur a pris les choses en main.
Filou a été récupéré, et son état était critique.
Il était couvert de nœuds et ses yeux étaient infectés.
Immédiatement, Filou a été emmené chez un vétérinaire pour recevoir les soins nécessaires, incluant un toilettage.
« Filou doit regagner du poids, il est extrêmement maigre.
Il est paralysé des pattes arrière, une opération serait trop risquée car il pourrait ne pas se réveiller », a expliqué Ouarda dans une vidéo partagée sur Facebook.
Filou est désormais propre et semble beaucoup mieux, il a trouvé refuge chez l’association Suzi Handicap Animal à Montreuil-au-Houlme, dans l’Orne.
Tout le monde espère qu’une famille chaleureuse et aimante ouvrira ses portes à Filou, pour qu’il puisse vivre paisiblement le reste de ses jours.
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Déposé par poutounou le 12/06/2024  
Aimer C'est Plus Que Vivre
*
Gérard Berliner (d’après Victor Hugo)
*
Demain dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne
Je partirai vois-tu, je sais que tu m’attends
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
*
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit
*
Aimer c’est plus que vivre. Aimer c’est plus que vivre.
Laissez-moi lui parler, incliné sur ses restes
Le soir quand tout se tait
Comme si dans la nuit rouvrant ses yeux célestes
Cet ange m’écoutait !
*
Aimer c’est plus que vivre. Aimer c’est plus que vivre.
Maintenant, ô mon dieu ! que j’ai ce calme sombre
De pouvoir désormais
Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l’ombre
Il dort pour jamais
*
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleurs
*
Aimer c’est plus que vivre. Aimer c’est plus que vivre.
Laissez-moi lui parler, incliné sur ses restes
Le soir quand tout se tait,
Comme si dans la nuit rouvrant ses yeux célestes
Cet ange m’écoutait !
*
Aimer c’est plus que vivre. Aimer c’est plus que vivre.
Maintenant, ô mon dieu ! que j’ai ce calme sombre
De pouvoir désormais
Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l’ombre
*
Il dort pour jamais
Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l’ombre
Il dort pour jamais
Aimer c’est plus que vivre. Aimer c’est plus que vivre.




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