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En hommage à
TITUS

Il nous a quittés le:15/05/2014

Mon Titus
Je te mets sur cette page pour que tu reposes auprès de LEO qui est parti il y a 3 ans et avec qui tu as partagé de nombreuses années. Tu me laisses un grand vide 18 ans passés ensemble ce n'est pas rien.....
Je me rappelle lorsque je suis venu te chercher, tu avais 4 mois et demi et tu vivais dans une cave dans le noir. Tu es resté peureux toute ta vie ! tu n'as jamais voulu sortir, un petit tour dans le jardin et tu rentrais vite à la maison.
Mais tu as eu une belle vie mais la maladie a pris le dessus sur tes problèmes de santé liés à la vieillesse. Alors je t'ai laissé partir je n'aurais jamais supporté de te voir souffrir.
Repose en paix mon petit Ange, je suis sûre que Léo t'attendait et que tous les deux vous veillez sur moi comme moi je pense très fort à vous




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124 messages

Déposé par poutounou le 13/12/2016  
Quelle belle histoire ! Elle nous démontre que tout est possible avec "un peu" d'Amour...
*
Arrivé au refuge « Des Animaux et des Hommes » à Bouguenais (44) en septembre 2009, Saxo, un berger allemand de 8 ans, n’a pas été gâté par la vie : « Il n’était plus nourri ni abreuvé depuis des semaines, témoigne Yannick Ferrand, présidente de cette structure soutenue par la Fondation 30 Millions d’Amis.Nous n’avons malheureusement pas pu sauver la femelle qui vivait avec lui ». En revanche, Saxo, dont la garde est confiée au refuge, s’en sort. Mais ses séquelles seront nombreuses : de graves lésions sur la peau, et une profonde apathie qui décourage les familles venues pour adopter... « Il était morose, agressif avec les autres animaux. Et avec les humains, il devenait de plus en plus indifférent. Nous étions très inquiets pour son équilibre psychique », poursuit Yannick Ferrand. L’équipe du refuge lance cependant un SOS via son site Internet. Et c’est Sandrine, une habitante de l’île d’Yeu (85), qui va sortir l’animal de son mal-être.
*
En janvier 2011, celle qui a été touchée par cet appel au secours arrive à Bouguenais pour adopter Saxo : « Le trajet du retour l’a beaucoup fatigué, et il a passé les trois premiers jours à dormir sur son coussin », raconte cette jeune femme amoureuse des animaux. Peu à peu, Saxo va trouver sa place et « adopter » à son tour sa nouvelle maîtresse : « Il me suit partout, un vrai pot-de-colle, indique Sandrine. Il adore se promener, et dort dans notre chambre… par terre, mais toujours de mon côté ! » dit-elle en riant.
*
La belle histoire ne s’arrête pas là. Alors que quelques mois plus tard, elle amène Saxo dans son ancien refuge afin de le montrer à toute l’équipe, Sandrine remarque un étrange manège : Saxo s’approche de l’un des box et lèche une petite boule de poils noire à travers le grillage. « Il est si peu démonstratif que cela a surpris tout le monde » se souvient-elle. Lorsque Petit Théo - un teckel à poils durs âgé de 4 mois - est mis en liberté, il se précipite dans les pattes de Saxo qui... ne dit rien, alors qu’il ne supportait pas les autres chiens quelques mois auparavant. Sandrine comprend vite que ces deux-là se comprennent et ne voudra plus les séparer.
*
Aujourd’hui, Saxo et Petit Théo coulent des jours heureux sur l’île d’Yeu : « Saxo se considère comme l’aîné et prend son rôle très à cœur, précise sa maîtresse. Il reste casanier et pépère, mais il a retrouvé sa joie de vivre. » Et s’il n’est toujours pas un monstre d’affection, l’animal va néanmoins chercher quelques caresses... « Mais j’ai l’impression qu’il fait ça pour me faire plaisir », s’amuse Sandrine. Le berger allemand, qui souffre d’arthrose, va régulièrement chez un naturopathe pour être soulagé de ses douleurs.
*
La Fondation 30 Millions d’Amis salue la seconde chance qui a été offerte à Saxo. Une belle histoire qui montre une fois de plus qu’avec de la patience et beaucoup d’amour, tout est possible. « Les animaux des refuges nous rendent toujours au centuple ce qu’on leur donne », conclut Sandrine.

Déposé par poutounou le 08/12/2016  
Quelle belle initiative !
*
Que ce soit en Indonésie ou en Éthiopie, ce sont des ânes et des chevaux qui apportent la lecture aux enfants qui n’y ont pas facilement accès. Des initiatives humanitaires dont l’animal est la pierre angulaire.
*
Ridwan Sururi vit à Java, en Indonésie, où il s’occupe de chevaux. Mais depuis un an, trois jours par semaine, il harnache l’un d’entre eux pour aller à la rencontre des enfants de l’île et leur apporter des bandes dessinées et des livres d’histoire afin de contribuer, à sa mesure, à l’alphabétisation et à l’accès à la culture.
*
Cette idée de bibliothèque équestre, baptisée Kuda Pustaka, est née dans la tête d’un ami de Ridwan qui s’est chargé de lui fournir les livres, issus pour beaucoup de dons. Un cheval, des livres… il n’en faut pas plus pour que les enfants de villages isolés attendent désormais avec impatience l’arrivée de cette équipée insolite. Ridwan et Luna, l’un des chevaux qui part à la rencontre des 120 élèves des écoles de l’île, emportent aussi dans leurs paniers des livres pour les adultes qui n’ont pas tardé à exprimer leur envie d’être inclus dans la boucle. Mais leurs choix se portent plus sur des manuels pour cultiver les plantes ou des guides pratiques.
*
Une initiative similaire existe depuis 2008 en Ethiopie où ce sont des ânes qui tirent une charrette chargée de livres. Yohannes Gebregiorgis, un sexagénaire, s’est engagé dans cette mission d’alphabétisation des habitants de sa région. Aux commandes de sa bibliothèque mobile tirée par deux ânes, il relie deux villages auxquels il apporte livres de mathématiques, de sciences, de contes et d’histoires pour enfants. Lorsqu’elle s’arrête au cœur du village, la carriole est aussitôt entourée d’enfants mais aussi d’adultes qui viennent avec leurs chaises pour assister au spectacle de marionnettes qui participe, à sa manière, à la transmission des savoirs. Ce projet de bibliothèque hippomobile est financé par Plan International, une association humanitaire qui s’engage dans les programmes d’alphabétisation des populations.

Déposé par poutounou le 04/12/2016  
Ca fait énormément de bien de pétrir les papattes du chat, comme ça fait énormément de bien de caresser son chien ou n'importe quel autre animal...Alors "pétrissons et caressons" !
*
Charlotte a d'abord perdu son mari, « parti voir ailleurs », puis un emploi valorisant, et enfin sa santé.
*
Ayant perdu le sommeil et l'appétit, elle fait l'erreur d'aller consulter un psychiatre, qui croit détecter en elle des troubles bipolaires. C'est parti pour un « rallye médical » : un médicament pour l'humeur, un autre contre l'anxiété, un autre pour le sommeil.
*
Résultat : plus cinq kilos, des migraines, des nausées, un épuisement permanent.
*
Les médecins y voient les effets du stress, et renforcent le traitement. Puis un jour, suite à une émission de télé, elle ressent le besoin de la compagnie d'un chat.
*
Sa première visite dans un refuge est la bonne. Elle revient avec un gros rouquin de trois ans, laissé pour compte pour cause de départ à l'étranger.
*
« À peine arrivé, il a sauté sur le lit et s'est mis à ronronner. C'était le début d'une nouvelle vie, avec quelqu'un avec qui partager caresses, regards, instants de discussion, et des nuits, des vraies nuits entières de vrai repos bercé par son ronronnement et le pétrissage de ses papattes… ».
*
À partir de ce moment, Charlotte peut diminuer les doses de ses médicaments, elle émerge la journée, et sa vie sociale prend un nouveau tour. Jusqu'à ce nouvel emploi qui signe sa guérison.

Déposé par poutounou le 30/11/2016  
Et oui, malin le petit chat... Il a raison : mieux vaut retourner aux souris...
*
Le chat et le miroir
*
Philosophes hardis, qui passez votre vie
A vouloir expliquer ce qu'on n'explique pas,
Daignez écouter, je vous prie,
Ce trait du plus sage des chats.
Sur une table de toilette
Ce chat aperçut un miroir ;
Il y saute, regarde, et d'abord pense voir
Un de ses frères qui le guette.
Notre chat veut le joindre, il se trouve arrêté.
Surpris, il juge alors la glace transparente,
Et passe de l'autre côté,
Ne trouve rien, revient, et le chat se présente.
Il réfléchit un peu : de peur que l'animal,
Tandis qu'il fait le tour, ne sorte,
Sur le haut du miroir il se met à cheval,
Deux pattes par ici, deux par là ;
de la sorte, partout il pourra le saisir.
Alors, croyant bien le tenir,
Doucement vers la glace il incline la tête,
Aperçoit une oreille, et puis deux... à l'instant,
A droite, à gauche il va...
Jetant sa griffe qu'il tient toute prête :
Mais il perd l'équilibre, il tombe et n'a rien pris.
Alors, sans davantage attendre,
Sans chercher plus longtemps ce qu'il ne peut comprendre,
Il laisse le miroir et retourne aux souris :
Que m'importe, dit-il, de percer ce mystère ?
Une chose que notre esprit,
Après un long travail, n'entend ni ne saisit,
Ne nous est jamais nécessaire.
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 26/11/2016  
Soulagement
*
Quand je n'ai pas le coeur prêt à faire autre chose,
Je sors et je m'en vais, l'âme triste et morose,
Avec le pas distrait et lent que vous savez,
Le front timidement penché vers les pavés,
Promener ma douleur et mon mal solitaire
Dans un endroit quelconque, au bord d'une rivière,
Où je puisse enfin voir un beau soleil couchant.
*
O les rêves alors que je fais en marchant,
Dans la tranquillité de cette solitude,
Quand le calme revient avec la lassitude !
Je me sens mieux.
*
Je vais où me mène mon coeur.
Et quelquefois aussi, je m'assieds tout rêveur,
Longtemps, sans le savoir, et seul, dans la nuit brune,
Je me surprends parfois à voir monter la lune.

Déposé par poutounou le 21/11/2016  
Nous aimons vous parler de belles histoires d'adoption sur Yummypets... Aujourd'hui, c'est une histoire très touchante que nous nous apprêtons à vous raconter.
*
Un chat rejeté par tout le monde
*
Ce pauvre chat qui était rejeté de tous car il n'avait pas d'oreilles a fini par être adopté.
*
Ce chat blanc s'appelle Otitis. Il a attendu d'être adopté pendant très longtemps. En effet, personne ne voulait de lui car il ne ressemblait pas aux standards du "chat trop mignon". Jusqu'au jour où une jeune femme l'a rencontré et est tombée amoureuse de lui.
*
Molly Lichtenwalner, une étudiante, était à la recherche d'une solution pour lutter contre son anxiété : "J'étais souffrante d'une anxiété sévère à cause d'un accident que j'ai eu étant plus jeune... J'ai décidé qu'il était temps pour moi d'adopter un animal pour m'aider à apaiser cette anxiété. Rien ne m'a plus aidé que de câliner des chats..."
*
Leurs destins se sont croisés
*
Molly a grandi dans une ferme, elle était entourée de chats. La jeune fille souhaitait adopter un chat, et non un chaton, avec des besoins spécifiques. Un chat qui aurait du mal à être adopté en quelque sorte. Lorsqu'elle s'est rendue sur PetFinder, elle a vu ce chat de neuf ans, un peu différent. "Lorsque j'ai vu Otitis, je savais que c'était lui". Molly s'est donc immédiatement rendue au refuge pour voir Otitis. Le chat a perdu ses oreilles à cause de nombreux kystes. Ses anciens propriétaires n'avaient pas les moyens financiers de le faire soigner. Ses oreilles ont donc dû être retirées, par conséquent Otitis est maintenant sourd.
*
Ce handicap ne compte pas pour Molly. "J'étais la première personne à avoir fait la demande pour l'adopter" explique-t-elle.
*
De l'amour à revendre
*
Un jour après son adoption, Otitis est sorti de sa coquille et n'a plus arrêté de câliner Molly. Chaque jour, il se blottit contre elle et lui donne de l'affection. Le duo a complètement changé de vie. Désormais, Molly est moins stressée et Otitis vit une vie heureuse.
*
Auriez-vous adopté Otitis ?

Déposé par poutounou le 16/11/2016  
Quelle est la fin de tout ?
*
Quelle est la fin de tout ? la vie, ou bien la tombe ?
Est-ce l'onde où l'on flotte ? est-ce l'ombre où l'on tombe ?
De tant de pas croisés quel est le but lointain ?
Le berceau contient-il l'homme ou bien le destin ?
Sommes-nous ici-bas, dans nos maux, dans nos joies,
Des rois prédestinés ou de fatales proies ?
*
Ô Seigneur, dites-nous, dites-nous, ô Dieu fort,
Si vous n'avez créé l'homme que pour le sort ?
Si déjà le calvaire est caché dans la crèche ?
Et si les nids soyeux, dorés par l'aube fraîche,
Où la plume naissante éclôt parmi des fleurs,
Sont faits pour les oiseaux ou pour les oiseleurs ?
*
Victor HUGO (1802-1885)

Déposé par poutounou le 11/11/2016  
Très belle histoire et tellement vraie !
*
L'aveugle et le paralytique
*
Aidons-nous mutuellement,
La charge des malheurs en sera plus légère ;
Le bien que l'on fait à son frère
Pour le mal que l'on souffre est un soulagement.
Confucius l'a dit ; suivons tous sa doctrine.
Pour la persuader aux peuples de la Chine,
Il leur contait le trait suivant.
*
Dans une ville de l'Asie
Il existait deux malheureux,
L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux.
Ils demandaient au Ciel de terminer leur vie ;
Mais leurs cris étaient superflus,
Ils ne pouvaient mourir. Notre paralytique,
Couché sur un grabat dans la place publique,
Souffrait sans être plaint : il en souffrait bien plus.
L'aveugle, à qui tout pouvait nuire,
Etait sans guide, sans soutien,
Sans avoir même un pauvre chien
Pour l'aimer et pour le conduire.
Un certain jour, il arriva
Que l'aveugle à tâtons, au détour d'une rue,
Près du malade se trouva ;
Il entendit ses cris, son âme en fut émue.
Il n'est tel que les malheureux
Pour se plaindre les uns les autres.
" J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vôtres :
Unissons-les, mon frère, ils seront moins affreux.
- Hélas ! dit le perclus, vous ignorez, mon frère,
Que je ne puis faire un seul pas ;
Vous-même vous n'y voyez pas :
A quoi nous servirait d'unir notre misère ?
- A quoi ? répond l'aveugle ; écoutez. A nous deux
Nous possédons le bien à chacun nécessaire :
J'ai des jambes, et vous des yeux.
Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide :
Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés ;
Mes jambes, à leur tour, iront où vous voudrez.
Ainsi, sans que jamais notre amitié décide
Qui de nous deux remplit le plus utile emploi,
Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi. "
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 06/11/2016  
Moi j'adore la vérité : ça peut faire mal sur le coup, mais on peut "construire" dessus ; les bases sont solides. Par contre, on ne peut rien construire sur ce qui n'est pas "vrai".
*
La fable et la vérité
*
La vérité, toute nue,
Sortit un jour de son puits.
Ses attraits par le temps étaient un peu détruits ;
Jeune et vieux fuyaient à sa vue.
La pauvre vérité restait là morfondue,
Sans trouver un asile où pouvoir habiter.
A ses yeux vient se présenter
La fable, richement vêtue,
Portant plumes et diamants,
La plupart faux, mais très brillants.
Eh ! Vous voilà ! Bon jour, dit-elle :
Que faites-vous ici seule sur un chemin ?
La vérité répond : vous le voyez, je gêle ;
Aux passants je demande en vain
De me donner une retraite,
Je leur fais peur à tous : hélas ! Je le vois bien,
Vieille femme n'obtient plus rien.
Vous êtes pourtant ma cadette,
Dit la fable, et, sans vanité,
Partout je suis fort bien reçue :
Mais aussi, dame vérité,
Pourquoi vous montrer toute nue ?
Cela n'est pas adroit : tenez, arrangeons-nous ;
Qu'un même intérêt nous rassemble :
Venez sous mon manteau, nous marcherons ensemble.
Chez le sage, à cause de vous,
Je ne serai point rebutée ;
A cause de moi, chez les fous
Vous ne serez point maltraitée :
Servant, par ce moyen, chacun selon son goût,
Grâce à votre raison, et grâce à ma folie,
Vous verrez, ma soeur, que partout
Nous passerons de compagnie.
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 30/10/2016  
Joli poème pour la Toussaint…
*
Les chrysanthèmes_
*
O ! Fleur pâle ornement des images d’automne
Sans parfum qui nous grise, aussi sans volupté
Quand je te vois t’ouvrir, la gaieté m’abandonne
Mais tu souris toujours sous le ciel attristé.
*
Tu fleuris quand tout meurt dans la nature entière.
Quand d’un feuillage d’or les arbres sont parés
Tu fleuris quand la rose à son heure dernière
Effeuille tristement ses pétales fanés.
*
Dans les jardins en deuil ta frileuse parure
Jette une note gaie et sur les tapis d’or
Par l’automne étendus, tes rameaux de verdure
Font croire que l’hiver est loin de nous encor.
*
Sur les tombeaux glacés tu remplaces les roses
Quand chaque fleur se fane au baiser des brouillards
Tu figures partout et dans les chambres roses
Et dans les grands salons et sur les corbillards.
*
N’es-tu pas, par ta grâce et par ta modestie,
La fleur qui plaît aux yeux parmi toutes les fleurs.
Puisqu’au sein de la mort tu fais briller la vie
Comme un rayon d’espoir brille au sein des douleurs.

Déposé par poutounou le 24/10/2016  
Le voyage
*
Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte,
Sans songer seulement à demander sa route ;
Aller de chute en chute, et, se traînant ainsi,
Faire un tiers du chemin jusqu'à près de midi ;
Voir sur sa tête alors s'amasser les nuages,
Dans un sable mouvant précipiter ses pas,
Courir, en essuyant orages sur orages,
Vers un but incertain où l'on n'arrive pas ;
Détrempé vers le soir, chercher une retraite,
Arriver haletant, se coucher, s'endormir :
On appelle cela naître, vivre et mourir.
La volonté de Dieu soit faite !
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 19/10/2016  
Certains jours, on se dit que le monde est rempli de haine, puis certaines fois, on écoute des histoires comme celle de Alaa qui redonnent espoir. Cet homme a sauvé 200 chats. Un immense respect à lui...
*
Des dizaines de chats abandonnés
*
Mohammad Alaa Aljaleel vit à Alep en Syrie. Vous savez tout comme moi à quel point ce pays est dévasté par la guerre et la violence. De nombreuses personnes ont quitté la ville dans l'espoir d'obtenir des jours meilleurs. Pour Alaa, ce n'est pas si simple. Il ne peut se résigner à quitter la ville tout en sachant à quel point de nombreuses vies dépendent de lui.
*
Alaa s'est occupé de quelques chiens et de plus de 170 chats. Tous ces chats sont devenus errants suite aux nombreux départs des habitants d'Alep. C'est tout naturellement que ces chats se sont tournés vers Alaa qui les a nourris et soignés pendant tout ce temps.
*
Alaa, le sauveur des chats
*
Les bonnes actions de Alaa se sont répandues dans la ville. Lorsque des familles souhaitaient quitter le pays, elles déposaient systématiquement leur chat dans les mains de Alaa dans l'espoir qu'il le prenne en charge.
*
Une jeune fille qui avait élevé son chat depuis toujours l'a laissé à Alaa. Ses parents souhaitaient quitter la ville, et il était impossible d'emmener le chat. La jeune fille pria Alaa de lui envoyer des photos de son chat. Alaa, touché par la petite fille, lui promit de lui envoyer des photos autant que possible. "Vous pensez que je pourrai récupérer mon chat quand je reviendrai ?" pleure la petite fille.
*
Le groupe de chats qui était d'une vingtaine a donc grossi jusqu'à atteindre les 100 chats. Dans le but de trouver une maison pour tous ces chats, Alaa a fondé un sanctuaire nommé Il Gattoro d'Aleppo.
*
Cet homme est clairement le sauveur de ces chats. Il risque sa vie chaque jour sous les bombardements pour s'occuper de sa nouvelle famille.
*
Pour Alaa, aimer les gens c'est aussi aimer tous les êtres vivants. Et les animaux en font partie intégrante. C'est pourquoi il se donne tant de mal à les aider. Comme il l'explique dans son interview pour la BBC, les bombardements et la guerre sont son quotidien, alors il fait tout son possible pour aider ces chats et se procurer un peu de bonheur.

Déposé par poutounou le 14/10/2016  
C'est vrai qu'on a tendance à voir la couleur qui sait nous plaire...
*
L'habit d'Arlequin
*
Vous connaissez ce quai nommé de la Ferraille,
Où l'on vend des oiseaux, des hommes et des fleurs.
A mes fables souvent c'est là que je travaille ;
J'y vois des animaux, et j'observe leurs moeurs.
Un jour de mardi gras j'étais à la fenêtre
D'un oiseleur de mes amis,
Quand sur le quai je vis paraître
Un petit arlequin leste, bien fait, bien mis,
Qui, la batte à la main, d'une grâce légère,
Courait après un masque en habit de bergère.
Le peuple applaudissait par des ris, par des cris.
Tout près de moi, dans une cage,
Trois oiseaux étrangers, de différent plumage,
Perruche, cardinal, serin,
Regardaient aussi l'arlequin.
La perruche disait : " J'aime peu son visage,
Mais son charmant habit n'eut jamais son égal.
Il est d'un si beau vert ! - Vert ! dit le cardinal ;
Vous n'y voyez donc pas, ma chère ?
L'habit est rouge assurément :
Voilà ce qui le rend charmant.
- Oh ! pour celui-là, mon compère,
Répondit le serin, vous n'avez pas raison,
Car l'habit est jaune-citron ;
Et c'est ce jaune-là qui fait tout son mérite.
- Il est vert. - Il est jaune. - Il est rouge morbleu ! "
Interrompt chacun avec feu ;
Et déjà le trio s'irrite.
" Amis, apaisez-vous, leur crie un bon pivert ;
L'habit est jaune, rouge et vert.
Cela vous surprend fort ; voici tout le mystère :
Ainsi que bien des gens d'esprit et de savoir,
Mais qui d'un seul côté regardent une affaire,
Chacun de vous ne veut y voir
Que la couleur qui sait lui plaire. "
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 09/10/2016  
Et oui ! Le bien et le mal nous sont rendus. C'est vrai aussi pour ceux qui font du mal à nos amis les bêtes...
*
L'enfant et le miroir
*
Un enfant élevé dans un pauvre village
Revint chez ses parents, et fut surpris d'y voir
Un miroir.
D'abord il aima son image ;
Et puis, par un travers bien digne d'un enfant,
Et même d'un être plus grand,
Il veut outrager ce qu'il aime,
Lui fait une grimace, et le miroir la rend.
Alors son dépit est extrême ;
Il lui montre un poing menaçant,
Il se voit menacé de même.
Notre marmot fâché s'en vient, en frémissant,
Battre cette image insolente ;
Il se fait mal aux mains. Sa colère en augmente ;
Et, furieux, au désespoir,
Le voilà devant ce miroir,
Criant, pleurant, frappant la glace.
Sa mère, qui survient, le console, l'embrasse,
Tarit ses pleurs, et doucement lui dit :
N'as-tu pas commencé par faire la grimace
A ce méchant enfant qui cause ton dépit ?
- Oui. - Regarde à présent : tu souris, il sourit ;
Tu tends vers lui les bras, il te les tend de même ;
Tu n'es plus en colère, il ne se fâche plus :
De la société tu vois ici l'emblême ;
Le bien, le mal, nous sont rendus.
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 05/10/2016  
La brebis et le chien
*
La brebis et le chien, de tous les temps amis,
Se racontaient un jour leur vie infortunée.
Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frémis
Quand je songe aux malheurs de notre destinée.
Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats,
Toujours soumis, tendre et fidèle,
Tu reçois, pour prix de ton zèle,
Des coups et souvent le trépas.
Moi, qui tous les ans les habille,
Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs,
Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille
Assassiné par ces méchants.
Leurs confrères les loups dévorent ce qui reste.
Victimes de ces inhumains,
Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains,
Voilà notre destin funeste !
Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux
Les auteurs de notre misère ?
Va, ma soeur, il vaut encor mieux
Souffrir le mal que de le faire.
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 30/09/2016  
Voici Octobre qui s'en vient à grands pas avec les jours qui raccourcissent encore...
*
Matin d'Octobre
*
C'est l'heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.
*
Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L'érable à sa feuille de sang.
*
Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées :
Mais ce n'est pas l'hiver encor.
*
Une blonde lumière arrose la nature
Et, dans l'air tout rose,
On croirait qu'il neige de l'or.

Déposé par poutounou le 25/09/2016  
Automne en forêt
*
Un écureuil sur la bruyère
Se lave avec de la lumière
Une feuille morte descend
Doucement portée par le vent
Et le vent balance la feuille
Juste au-dessus de l'écureuil
Le vent attend pour la poser
Légèrement sur la bruyère
Que l'écureuil soit remonté
Sur le chêne de la clairière
Où il aime se balancer
Comme une feuille de lumière.
*
Maurice Carême (1899-1978)

Déposé par poutounou le 20/09/2016  
Chers amis des animaux,
*
Laissez-moi vous raconter l’histoire d’Aïna.
*
Quand nous l'avons secourue, elle était très maigre, avait deux terribles tumeurs et une patte fracturée. Son état de fragilité ne permettait aucune intervention chirurgicale. Nous lui avons donc laissé le temps de se refaire une santé…
*
Une fois ses forces retrouvées, Aïna a pu subir une opération. Notre vétérinaire l’a stérilisée, lui a retiré ses tumeurs et l’a amputée de sa patte qu’il était malheureusement impossible de sauver.
*
Aujourd'hui Aïna se remet doucement, grâce à sa bravoure exemplaire et au soutien sans faille de notre équipe. On peut dire que cette gentille chienne porte bien son nom... Aïna signifie « vie » en malgache !
*
Aïna est une championne, elle n’abandonne pas.
*
Et nous non plus…

Déposé par poutounou le 15/09/2016  

La vie est faite de "charmantes fleurs" mais aussi d'épines et de cailloux...
*
La Mort et la Vie
*
Si la mort est le but, pourquoi donc sur les routes
Est-il dans les buissons de si charmantes fleurs ?
Et lorsqu'au vent d'automne elles s'envolent toutes,
Pourquoi les voir partir d'un oeil momifié de pleurs ?
*
Si la vie est le but, pourquoi donc sur les routes
Tant de pierres dans l'herbe et d'épines aux fleurs,
Que, pendant le voyage, hélas ! nous devons toutes
Tacher de notre sang et mouiller de nos pleurs ?
*
Louise-Angélique BERTIN (1805-1863)

Déposé par poutounou le 11/09/2016  
C'est vrai qu'il est bon d'aimer ; aimer un chien, un chat, des oiseaux, un hérisson,
" une puce", la musique, les poèmes, celui ou celle qui partage notre vie... Il est simplement bon d'aimer...
*
Comme il est bon d'aimer
*
Il suffit d'un mot
Pour prendre le monde
Au piège de nos rêves.
Il suffit d'un geste
Pour relever la branche,
Pour apaiser le vent.
Il suffit d'un sourire
Pour endormir la nuit,
Délivrer nos visages
De leur masque d'ombre.
Mais cent milliards de poèmes
Ne suffirait pas
Pour dire
Comme il est bon d'aimer
*
Jean-Pierre Siméon




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