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En hommage à
LHASSA-APSOATHOS
Il est né le:19/01/2005
Il nous a quittés le:01/03/2009
50 bougies
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15532 Fleurs
200 messages
Déposé par colombine67 le 20/05/2024Je sais que je ne suis qu'un chien mais... Si tu te sens triste, je serai ton sourire. Si tu pleures, je serai ton réconfort Et si quelqu'un te brise le coeur, tu peux utiliser le mien pour continuer à vivre... Je serai toujours à tes côtés.💞 |
Déposé par colombine67 le 19/05/2024De temps en temps les gens me disent . voyons, c'est juste un chien ou tu en dépenses de l'argent juste pour un chien . Ils ne comprennent pas les distances parcourues, le temps passé ou les coûts que ça implique pour juste un chien . Pourtant, plusieurs des moments dont je suis le plus fier sont survenus à cause de juste un chien . J'ai passé bien des heures avec pour seul compagnon, juste un chien et je ne me suis jamais senti moindrement seul. Certains de mes moments les plus tristes sont survenus à cause de juste un chien et, dans ces jours sombres, le doux contact de juste un chien ma donné du réconfort et permis de traverser la journée. Si vous, aussi, pensez que c'est juste un chien alors vous comprendrez probablement des phrases comme juste un ami , juste un lever de soleil ou juste une promesse . Juste un chien apporte dans ma vie la véritable essence de l'amitié, de la confiance et d'une joie passionnée. Juste un chien fait ressortir la compassion et la patience qui fait de moi une meilleure personne. A cause de juste un chien je me lèverai de bonne heure, prendrai de longues marches et regarderai vers le futur. Alors pour moi et les gens comme moi, ce n'est pas juste un chien mais l'incarnation de tous les espoirs et rêves du futur, le doux souvenir du passé et la pure joie du moment. Juste un chien fait sortir ce qu'il y a de bon en moi et me détourne de mes pensées et des problèmes de la journée. J'espère qu'un jour ils pourront comprendre que ce n'est pas juste un chien mais l'être qui ma donné l'humanité et qui ma préservé de n'être que juste un homme . Alors la prochaine fois que vous entendrez la phrase juste un chien souriez parce que c'est juste qu'ils n'ont pas compris . |
Déposé par colombine67 le 17/05/2024Met ta main sur ma patte, je ne te laisserai jamais partir Met ta confiance en moi, je ne te laisserai jamais, jamais Met ton cœur dans mon cœur, je te donnerai toujours de l'amour Met ma patte dans ta main, je veillerai toujours sur toi Tout ce que je demande en retour, c'est de l'amour |
Déposé par colombine67 le 15/05/2024Ils l'ont jeté par la portière. Il n'a pas compris tout de suite. Il a couru longtemps derrière, Mais la voiture allait trop vite. Et pendant des journées entières Il a vu des autos passer, Mais personne n'a fait marche arrière En le voyant dans le fossé. Après les premières caresses, Puis quelques mois d'indifférence, Ils l'ont laissé à sa détresse, Au début des grandes vacances. Pareil à l'objet que l'on jette Quand il devient trop encombrant, Ils le remplaceront peut-être, Par un chien plus jeune en rentrant. Le chien abandonné, en été par ses maîtres, Flaire toujours la route et fait des kilomètres, Traversant les villages, faisant peur aux enfants Qui ne savent pas encore, qu'il n'y a que les gens Qui soient vraiment méchants. Il ne les a pas oubliés Depuis le jour qu'il vagabonde Dans l'espoir de les retrouver. Il irait jusqu'au bout du monde. Il verra bien un jour sans doute, Finir sa marche solitaire, En voulant traverser la route, Ou, emmené par la fourrière. Le chien abandonné en été par ses maîtres, Sur le bord du fossé, vaut bien que l'on s'arrête, Qu'on ouvre sa portière, qu'on le fasse monter, Pour qu'il n'y ait plus en France, en été, Qu'il n'y ait plus jamais, de chiens abandonnés. Patrick Font |
Déposé par colombine67 le 10/05/2024Sous cette petite boule de poils, il y a un coeur qui bat, même si ce petit bouchon n’a pas la parole, il ressent la douleur, la peur et le chagrin, pour tout ça, il a le droit de vivre et d’être respecté au même titre qu’un humain! |
Déposé par colombine67 le 05/05/2024"Ses yeux ont croisé les miens alors qu’elle traversait le couloir du refuge avec appréhension. J’ai ressenti son besoin immédiatement et su que je devais l’aider. J’ai remué la queue, sans trop d’exubérance, pour qu’elle n’ait pas peur. Comme elle s’est arrêtée devant mon box, j’ai détourné son regard d’un petit accident que j’avais eu au fond de ma cage. Je ne voulais pas qu’elle sache que je n’avais pas été sortie aujourd’hui. Parfois les travailleurs du refuge, fatigués, sont débordés et je ne voulais pas qu’elle pense du mal d’eux. Lorsqu’elle a lu ma carte d’adoption, j’espérais qu’elle ne se sente pas triste à la vue de mon passé. Je ne peux que me tourner vers le futur et souhaite compter dans la vie de quelqu’un. Elle se mit à genoux et me fit des petits bruits de bisous. J’ai collé mon épaule et le coté de ma tête contre les barreaux pour la réconforter. Du bout des doigts, elle caressait doucement mon cou, elle était prête à tout pour avoir de la compagnie. Une larme a coulé sur sa joue et j’ai levé la patte pour lui assurer que tout irait bien. Aussitôt, la porte de mon box s’ouvrit, son sourire était si radieux que je lui ai tout de suite sauté dans les bras. J’ai promis de prendre soin d’elle. J’ai promis d’être toujours à ses cotés. J’ai promis de faire tout mon possible pour voir ce sourire radieux et cette étincelle dans ses yeux. J’étais tellement chanceuse qu’elle passe par mon couloir. Aussi, beaucoup d’autres sont là-bas, qui n’ont pas traversé ce couloir. Au moins j’en ai sauvé un. Aujourd’hui, j’ai sauvé un humain." Janine Allen |
Déposé par colombine67 le 28/04/2024Magnifique poème d'Emanuele Grandi en hommage à nos chiens disparus. « Si vous avez peur de m'avoir donné peu de caresses, vous devriez savoir que je n'en ai oublié même pas une. Si tu regrettes de m'avoir grondé une seule fois, tu devrais savoir que je ne m'en souviens même pas. Si tu penses m'avoir laissé seul pendant trop longtemps, tu devrais savoir que je t'ai toujours attendu. Si tu as peur d'avoir passé peu de temps avec moi, tu dois savoir que moi, même si peu, j'ai apprécié chaque instant. Si tu penses que tu as peu joué avec moi, tu devrais savoir que je n'ai jamais compté les fois où tu m'as lancé la balle. Si tu penses que j'ai oublié ton parfum, tu devrais savoir que même maintenant je le sens dans le vent. Si tu voulais renaître dans une autre vie, tu devrais savoir que j'aimerais être ton chiot dans celle-ci aussi. Si tu es convaincu que tu as quelques défauts, tu devrais savoir que pour moi tu as été le parfait. Si tu crois que l'amour peut avoir une fin, tu devrais savoir que dans mon cœur la place de l'amour est infinie. Si tu penses avoir des regrets à mon sujet, tu devrais savoir que je ne changerais pas une seule seconde de la vie que j'ai passée avec toi. Si tu penses que je n'entends plus ta voix quand tu m'appelles, confie juste à la brise du coucher de soleil la tâche de m'apporter tes mots. Si tu penses que je peux oublier ton visage, tu devrais savoir qu'il est gravé dans ma mémoire Si tu penses que j'aurais pu aimer quelqu'un plus que toi, tu devrais savoir que je t'ai aimé plus que moi-même. Si vous pensez que j'aimerais un canapé doux, sachez qu'avec vous j'aurais aussi dormi sur les pierres. Si tu penses que je voulais plus que ce que tu m'as donné, tu devrais savoir que je me suis toujours senti comme le chiot le plus heureux du monde. Si tu t'es déjà senti seul, tu devrais savoir que je n'ai jamais quitté ma place à côté de toi. Si tu penses que ma vie a été courte, tu devrais savoir que je n'aurais pas voulu vivre une minute de plus si je ne l'avais pas passée à tes côtés. Si tu as peur que je ne sois plus près de toi sache que dès que tu ferme les yeux je m'endormirai à côté de toi. Si tu penses que tu n'as pas pris la bonne décision, tu devrais savoir que je t'ai toujours fait confiance. Toujours. Si tu rêves un jour de pouvoir me revoir, sache que je serai là à t'attendre, comme je l'ai toujours fait. » Emanuele Grandi |
Déposé par prixy le 23/04/2024Bonsoir Absente 4 jours je ne pourrai pas fleurir les anges. Ils vont me manquer Maman Prixy |
Déposé par colombine67 le 20/04/2024Certains trésors ont tant de valeur que nous les plaçons dans des chambres fortes à la banque, dans des musées et dans des coffres-forts. Les trésors les plus précieux, on leur met une laisse et on les emmène en promenade |
Déposé par colombine67 le 12/04/2024 Le BÂTARD et le CLOCHARD. Je suis un beau « bâtard » qui fête ses deux ans, Et je vis dans la rue depuis pas mal de temps. Je n’ai pas choisi, tout petit il m’a pris à ma mère, Et depuis, je suis là, le compagnon de sa misère. Tous les jours, tous les deux, on fait la manche, Du matin du lundi, jusqu’au soir du Dimanche. C’est pour quelques Euros, car il faut bien manger, Un peu pour lui, beaucoup pour moi, faut l’avouer. Toujours poli, toujours gentil, au coin de ce trottoir, Nous venons tard le matin, et repartons tôt le soir. Elle est longue l’attente, aux pieds de tous ces gens, Qui jettent un dur regard, à ces gueux, ces mendiants. Il me tient dans ses bras, tendrement il me caresse, Baissant les yeux, honteux, devant tant de détresse, Condamnés que nous sommes à vivre de la quête, Nous savons que pour nous ce n’est jamais la fête. Nous sommes heureux pourtant, nous nous aimons, D’un Amour sain, d’un Amour pur, de la passion. Nous ne possédons rien, et ne sommes pas jaloux De voir ce qui se passe, ici, partout autour de nous. Il est un homme, je suis un chien, drôle de couple, Mais nous partageons tout, et la vie est plus souple, Que pour ceux qui pensent au succès, et à la réussite, Prêts à se battre ou se haïr… pour réussir plus vite. Alors, gens de bonnes manières, responsables civils, Qui faites les beaux jours des villages et des villes, N’enlevez jamais à cet homme, nommé « Le Clochard », Ce vilain chien, son seul Ami, bien qu’il fût un «bâtard». |
Déposé par athos le 01/03/2024Aujourd'hui, cela fait 15 ans que tu nous as quitté... Triste journée... Je n'oublierai jamais ce jour-là, ton regard qui m'en disait long lorsque je me suis rendue chez le vétérinaire pour te faire un dernier bisou et te dire au revoir... Malgré tout ce temps, les larmes montent et coulent encore le long de mes joues... Le Jeudi 2 Novembre 2023, Umbro est venu te rejoindre... je souhaite de tout cœur que vous vous soyez retrouvés et, que de là-haut, vous soyez toujours aussi complices que vous l'étiez avec nous... Veillez sur nous et n'ayez crainte, il n'y a pas une seule journée où je ne pense pas à vous... Vous êtes et vous resterez à jamais dans mon cœur... Je vous AIME... |
Déposé par athos le 01/03/2024Aujourd'hui, triste journée... car cela fait exactement... 15 ans que tu m'as quitté... pour devenir une petite étoile qui veille sur nous... Tu es... et resteras à jamais dans mon cœur, mon p'tit Athos... Milles baisersssss... |
Déposé par poutounou le 01/03/2024Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et tu es là, auprès de moi… !!! * QU'UN VOILE * Il n'y a qu'un voile, qu'un voile qui nous sépare. Il y a un souffle qui nous unit, celui des âmes, si doux, si fin, si persistant, "Je suis là, au-delà du savoir, du visible, de l'audible" dit la voix. "Il n'y a que ce voile qui nous sépare et tu me sens parfois". Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et je suis là, auprès de toi ; tu m'entends rire, discourir de ce qui était. Désormais c'est un trésor au fond de toi. Il n'y a qu'un voile si fin pourtant si infranchissable, impénétrable car nul ne sait ce qui est au-delà. Nul ne doit savoir, on n'en revient pas, c'est l'éblouissant interdit. Mais, pour les cœurs, la frontière n'existe pas, l'amour brûle ce voile si tenu et retrouve le feu de l'éternel. L'amour ne craint l'éblouissement mais s'en nourrit constamment. |
Déposé par colombine67 le 19/02/2024Je suis un chien. Je veux donner et avoir de l’amour. Je veux vivre. Je ne suis pas un objet. Je ne suis pas une pièce de propriété. S’il vous plait ne me rejetez pas. S’il vous plait traitez-moi avec gentillesse, amour et respect. Je vous promets que je vous payerais en retour avec un amour inconditionnel aussi longtemps que je vivrai. Penny Elms |
Déposé par colombine67 le 18/02/2024Au fond du vieux refuge Dans une niche en bois Depuis deux ans je purge D'avoir trop cru en toi Tous les jours je t'attends Certain que tu viendras Tous les soirs je m'endors Sans que tu sois là. Que c'est-il donc passé Pour que ce 16 juin Heureux que tu étais Je me rapelle bien Tu sifflais, tu chantais En bouclant les valises Que tu m'aies attaché Là devant cette église. Ton absence me pèse Et les jours sont si longs. Mon corps s'épuise Et mon coeur se morfond Je n'ai plus goût à rien Et je deviens si laid Que personne jamais Ne voudra m'adopter. Tu m'as mis à la chaîne Ou tu m'as enfermé Tu m'as laissé des jours Sans boire et sans manger J'ai dormi bien souvent Dans ma niche sans toi Paralysé, raidi Tellement j'avais froid. Pourtant si tu reviens Nous partirons ensemble Nous franchirons en choeur La porte qui ressemble A celle d'une prison Et que je ne veux plus voir Et dans laquelle hélas ! J'ai broyé tant de noir. Voilà, mon rêve se termine Car je vois le gardien Et le vétérinaire au loin Ils entrent dans l'enclos Et leurs visages blêmes En disent long pour nous Sur ce qu'ils nous amènent Je suis heureux tu vois Car dans quelques instants Je vais tout oublier Et comme il y a deux ans Je m'endormirai sur toi Mon seul et grand ami Je dormirai toujours Grâce à l'euthanasie. A vous tous les humains J'adresse une prière Me tuer tout petit Aurait peiné ma mère Mais il eût mieux valu Pour moi cette manière. Et vous n'auriez pas eu Aujourd'hui à le faire. Gilbert Dumas |
Déposé par colombine67 le 17/02/2024J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Celui que vous avez laissé au refuge Celui que vous avez eu pendant 10 ans Et que vous ne vouliez plus garder. J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Saviez-vous qu'il avait perdu du poids ? Saviez-vous qu'il était effrayé et déprimé ? Et qu'il semblait avoir perdu toute confiance ? J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Il avait des puces et avait un peu froid Je suppose qu'il vous importe peu de savoir dans quel état il est ? On m'a dit que vous l'aviez abandonné. J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Avez-vous eu un bébé, ou avez-vous déménagé ? Avez-vous d'un coup, développé des allergies ? Ou n'y avait-il AUCUNE raison pour qu'il ne puisse rester avec vous ? J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Il ne joue pas et mange à peine Je crois qu'il est très triste Et ça prendra du temps avant qu'il ne reprenne confiance. J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Et ici, il sera aimé Il a trouvé sa famille POUR TOUJOURS Et un lit chaud, où se reposer. J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Et je vais lui donner tout ce d0nt il a besoin - Patience, amour et sécurité. Et il pourra oublier votre égoïsme. |
Déposé par colombine67 le 11/02/2024Les personnes qui n'ont jamais eu d'animaux domestiques, et plus globalement ceux qui n'aiment pas les animaux, ne peuvent pas comprendre l'amour que l'on peut avoir pour un chien, un chat ou tout autre animal. Bien souvent pour eux, aimer un animal comme on aime un enfant est irrationnel. Pour toutes ces personnes hermétiques et insensibles à ce sentiment, l'écrivain Richard A. Biby a écrit un joli texte. Il est dédié à tous les chiens en général, mais aussi à toutes celles et ceux qui ne comprennent pas cet amour inconditionnel. De temps en temps les gens me disent "voyons, c’est juste un chien" ou "tu en dépenses de l’argent juste pour un chien"… Ils ne comprennent pas les distances parcourues, le temps passé ou les coûts que ça implique pour "juste un chien". Pourtant, plusieurs des moments dont je suis le plus fier sont survenus à cause de "juste un chien". J’ai passé bien des heures avec, pour seul compagnon, "juste un chien" et je ne me suis jamais senti moindrement seul. Certains de mes moments les plus tristes sont survenus à cause de "juste un chien" et, dans ces jours sombres, le doux contact de "juste un chien" m’a donné du réconfort et permis de traverser la journée. Si vous aussi, pensez que c’est "juste un chien" alors vous comprendrez probablement des phrases comme "juste un ami", "juste un lever de soleil" ou "juste une promesse". "Juste un chien" apporte dans ma vie la véritable essence de l’amitié, de la confiance et d’une joie passionnée. "Juste un chien" fait ressortir la compassion et la patience qui fait de moi une meilleure personne. À cause de "juste un chien" je me lèverai de bonne heure, ferai de longues marches et regarderai vers le futur. Alors pour moi et les gens comme moi, ce n’est pas "juste un chien" mais l’incarnation de tous les espoirs et rêves du futur, le doux souvenir du passé et la pure joie du moment. "Juste un chien" fait sortir ce qu’il y a de bon en moi et me détourne de mes pensées et des problèmes de la journée. J’espère qu’un jour ils pourront comprendre que ce n’est pas "juste un chien" mais l’être qui m’a donné l’humanité et qui m’a préservé de n’être que … "juste un homme ou une femme". Alors la prochaine fois que vous entendrez la phrase "juste un chien"… souriez, parce que c’est "juste qu’ils n’ont pas compris". Richard A. Biby, 2006. |
Déposé par colombine67 le 09/02/2024Pourquoi aimer les animaux? Parce qu'ils vous donnent tout, sans rien demander. Parce que contre le pouvoir de l'homme armé, ils sont sans défense. Parce qu'ils sont des enfants éternels, Parce qu'ils ne savent pas ce qu'est la haine ou la guerre. Parce qu'ils ne connaissent pas l'argent et qu'ils se consolent seulement avec un endroit pour échapper au froid. Parce qu'ils se font comprendre sans dire un mot, Parce que leur regard est aussi pur que leur âme. Parce qu'ils ne connaissent ni envie ni rancune, Parce que le pardon est encore naturel en eux. Parce qu'ils savent aimer avec loyauté et fidélité. Parce qu'ils vivent sans avoir une maison luxueuse. C'est pourquoi ils n'achètent pas l'amour, ils attendent juste ça Et parce qu'ils sont nos compagnons, amis éternels, que rien ne pourra séparer. Parce qu'ils sont vivants. Pour ceci et mille autres choses, ils méritent notre amour. Si nous apprenions à les aimer comme ils le méritent, nous serions très proches de Dieu Mère Teresa. |
Déposé par colombine67 le 08/02/2024Entre quatre murs. Je suis né entre quatre murs. Une petite pièce calme, sombre et tiède. Ma mère, mes frères et sœurs. L’odeur sucrée du lait. Je dormais, je mangeais. Ma mère me léchait le ventre pour que je fasse mes besoins. J’ignorais la peur et l’ennui, je n’étais que sensations et réflexes. C’était mon petit univers. Petit à petit, cet univers ne m’a plus suffi. J’avais la bougeotte, l’envie de découvrir le monde. Le deux-pattes qui s’occupait de nous venait souvent accompagné d’autres bipèdes, qui nous parlaient, nous touchaient, nous examinaient sous toutes les coutures. Une nouvelle émotion qui m’était inconnue jusqu’à présent commençait à pointer le bout de son museau : la peur. Mais elle disparaissait bien vite sous l’influence de ma curiosité insatiable de chiot. Je finissais par me laisser manipuler avec plaisir par les deux-pattes. Et puis un jour, une famille de quatre bipèdes m’a emmené avec elle. Je me souviens avoir beaucoup pleuré. Je n’avais jamais quitté ma mère et ma fratrie. Heureusement, toute cette nouveauté à laquelle j’étais confronté m’a fait rapidement oublier mon angoisse : ces odeurs inédites, ces bruits inconnus, la lumière qui défilait à travers les vitres de cette drôle de petite pièce vrombissante, c’était inquiétant mais tellement stimulant ! Peut-être que ces bipèdes m’emmenaient vers une nouvelle vie faite d’exploration et d’aventures excitantes. J’étais un canidé, et tout mon corps réclamait de l’action, de l’action et encore de l’action. On m’a installé entre quatre murs. C’était beaucoup plus grand que là où j’étais né. Il y avait même quatre murs dehors au-dessus desquels régnait un grand ciel bleu. J’avais toujours connu un toit sur ma tête, et j’étais un peu effrayé par cette immensité. Mais j’ai vite appris à m’amuser dans cet espace. À creuser le sol, à apprivoiser chaque brin d’herbe et chaque insecte rampant ou volant. À l’intérieur, j’étais bien installé : un endroit au chaud, mes bipèdes pour me tenir compagnie et s’occuper de moi. Je crois bien que j’allais être heureux dans cette nouvelle vie. Mes deux-pattes étaient gentils, même s’ils ne parvenaient pas toujours à me comprendre. Et puis, je ne les voyais pas beaucoup : ils partaient le matin et rentraient le soir. Je rêvais qu’ils m’emmènent avec eux. La maison était spacieuse, le jardin était vaste. Mais je commençais à y éprouver un sentiment qui me mettait profondément mal à l’aise : l’ennui. Je connaissais ma maison par cœur, et mon jardin sur le bout des griffes Aucune odeur nouvelle, aucun congénère à renifler ni lieu nouveau à explorer ne venait stimuler mon esprit aventureux. La souffrance, invisible aux yeux de mes humains, commençait à s’insinuer en moi. J’ai vécu entre quatre murs. Je pensais que le monde était plus vaste. J’ai compris qu’il s’arrêtait à la maison et au jardin de mes deux-pattes. Mes bipèdes me nourrissait , me caressait, j’avais même le droit de me coucher contre eux quand ils regardaient cette drôle de boîte à images tous les soirs. Mais ils semblaient insensibles à ma douleur. Pourtant, je me léchais les pattes, sans cesse. J’aboyais beaucoup, au moindre bruit, parce que c’était la seule mission que pouvait m’offrir ma prison dorée. Je creusais beaucoup dans le jardin, pour trouver de nouvelles odeurs sous le sol. Mes deux pattes se fâchaient, mais mon besoin d’activité grondait lui aussi. Il menaçait d’exploser et il n’y a que par le chaos que j’arrivais à évacuer ma frustration. Je suis mort entre quatre murs. J’ai vécu, que dis-je, j’ai subi quinze ans de vie. Quinze ans d’amour et quinze ans d’ennui. J’étais l’un des animaux les plus actifs de la création, j’étais un prédateur, un chasseur, un explorateur. Mon corps et mon âme réclamaient à grands cris une vie faite d’action et de découvertes. Mais on m’a enfermé dans une cage. Une grande cage, avec des barreaux en or massif. Ma mort a été à l’image de ma vie : je me suis endormi pour toujours sur un coussin moelleux, dans le confort d’un salon. Mon histoire est loin d’être unique : elle est la même que celle de nombreux membres de mon espèce. Amis bipèdes, ne projetez pas sur nous la vie que vous rêveriez d’avoir : nous n’avons pas envie de passer notre vie entre quatre murs. Nous ne connaissons ni Netflix, ni Facebook, ni le bonheur de lire un bon livre. Nos réseaux sociaux se trouvent au-dehors, au travers des odeurs laissées par les chiens du quartier. Notre lecture préférée, c’est la trace qu’un écureuil a laissée en escaladant un tronc d’arbre. Notre série préférée, c’est notre promenade du soir au parc à vos côtés. Notre place n’est pas entre quatre murs, mais aux quatre vents. Et je crois bien, humains, que vous êtes en train d’oublier que c’est aussi le cas de la vôtre. Elsa Weiss / Cynopolis |
Déposé par colombine67 le 18/01/2024Je suis un chien. Je veux donner et avoir de l’amour. Je veux vivre. Je ne suis pas un objet. Je ne suis pas une pièce de propriété. S’il vous plait ne me rejetez pas. S’il vous plait traitez-moi avec gentillesse, amour et respect. Je vous promets que je vous payerais en retour avec un amour inconditionnel aussi longtemps que je vivrai. |
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