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En hommage à
Nicky
LABRADOR
Il est né le:11/12/2003
Il nous a quittés le:14/05/2018

Nicky est arrivée à la maison ,elle avait un an et avait déjà un passé douloureux,il faut dire qu'elle avait un sacré caractère ,très dominante envers les autres chiens,c'était elle qui commandait,il a fallu gérer,elle était bonne gardienne de la maison,en vieillissant elle acceptait mieux ses copains,depuis 3 ans elle avait 2 tumeurs extéieures (qu'il valait mieux ne pas toucher)je savais que le jour viendrait ,que le moment allait arriver,c'est arrivé ce matin.Ma Nicky ,je t'aie accompagné jusqu'au bout,te voilà partie rejoindre tes anciens compagnons,je ne t'oublierais jamais.
Ta maman




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229 messages

Déposé par poutounou le 22/09/2019  
Et voilà la fin de l’été !!! L’automne s’en vient à grands pas !!! Et il faut commencer à se couvrir un peu plus… Brrrrr...
*
L'automne
*
Voici venu le froid radieux de septembre :
Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;
Mais la maison a l'air sévère, ce matin,
Et le laisse dehors qui sanglote au jardin.
*
Comme toutes les voix de l'été se sont tues !
Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ?
Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois
Que la bise grelotte et que l'eau même a froid.
*
Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
Elles voudraient aller où les oiseaux s'envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin
Elles iront mourir sur les étangs demain.
*
Le silence est léger et calme ; par minute
Le vent passe au travers comme un joueur de flûte,
Et puis tout redevient encor silencieux,
Et l'Amour qui jouait sous la bonté des cieux
*
S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe
Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes,
Et la vieille maison qu'il va transfigurer
Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par poutounou le 15/09/2019  
C’est la vie qui nous blesse le coeur et les yeux lorsque nous perdons un de nos Anges...et pourtant nous continuons à marcher, ne jamais s’arrêter, supportant la souffrance comme on peut !!!
*
C'est La Vie – Marc Lavoine
*
Tous les matins, c'est la même corrida
Lever la tête, ouvrir les bras
Tous les matins, c'est le même numéro
Trouver l'amour, chercher les mots
*
Je suis coincé comme un évadé
Faut marcher, ne jamais s'arrêter
Je suis piégé, comme un condamné
A marcher, ne jamais se retourner
*
C'est la vie, la vie c'est du vent
Qui nous souffle les rêves d'enfant
C'est la nuit qui descend,
C'est jamais comme avant
Il ne faut plus faire semblant, attends
C'est la vie, la vie qui le veut
Qui nous blesse, le coeur et les yeux
C'est la nuit qui retombe
Comme la pluie et les bombes
Il ne faut plus faire semblant, attends
*
Tous les matins c'est le même cinéma
Tendre les mains, croiser les doigts
Tous les matins, c'est la même comédie
Chercher quelqu'un, trouver celle ou celui qui
*
Je suis piégé comme un naufragé
Faut marcher, ne jamais s'arrêter
Je suis coincé, comme un révolté
A marcher, jamais se retourner
*
C'est la vie, la vie c'est du vent
Qui nous souffle les rêves d'enfant
C'est la nuit qui descend,
C'est jamais comme avant
Il ne faut plus faire semblant, attends
C'est la vie, la vie qui le veut
Qui nous blesse, le coeur et les yeux
C'est la nuit qui retombe
Comme la pluie et les bombes
Il ne faut plus faire semblant, attends

Déposé par poutounou le 08/09/2019  
Jolie chanson sur l’espoir...
Rester debout mais à quel prix ???
Debout peu importe le prix !!!
*
Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie – Etienne Daho
*
Un matin comme tous les autres
Un nouveau pari
Rechercher un peu de magie
Dans cette inertie morose
*
Clopin clopan sous la pluie
Jouer le rôle de sa vie
Puis un soir le rideau tombe
C'est pareil pour tout l'monde
*
Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus essentielles
*
Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel
*
Pourquoi vouloir toujours plus beau
Plus loin plus haut
Et vouloir décrocher la lune
Quand on a les étoiles
*
Quand les certitudes s'effondrent
En quelques secondes
Sache que du berceau à la tombe
C'est dur pour tout l'monde
*
Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus confidentielles
*
Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
C'est providentiel
*
Debout peu importe le prix
Suivre son instinct et ses envies
Les plus essentielles
*
Tu peux exploser aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Non accidentel
*
Oui tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel

Déposé par poutounou le 01/09/2019  

Poème de Mr. de LAMARTINE, un peu triste mais tellement beau :
« On entend, dans l’espace, les choeurs mystérieux de l’Ange qui passe... »
*
La tristesse
*
L'âme triste est pareille
Au doux ciel de la nuit,
Quand l'astre qui sommeille
De la voûte vermeille
A fait tomber le bruit ;
*
Plus pure et plus sonore,
On y voit sur ses pas
Mille étoiles éclore,
Qu'à l'éclatante aurore
On n'y soupçonnait pas !
*
Des îles de lumière
Plus brillante qu'ici,
Et des mondes derrière,
Et des flots de poussière
Qui sont mondes aussi !
*
On entend dans l'espace
Les choeurs mystérieux
Ou du ciel qui rend grâce,
Ou de l'ange qui passe,
Ou de l'homme pieux !
*
Et pures étincelles
De nos âmes de feu,
Les prières mortelles
Sur leurs brûlantes ailes
Nous soulèvent un peu !
*
Tristesse qui m'inonde,
Coule donc de mes yeux,
Coule comme cette onde
Où la terre féconde
Voit un présent des cieux !
*
Et n'accuse point l'heure
Qui te ramène à Dieu !
Soit qu'il naisse ou qu'il meure,
Il faut que l'homme pleure
Ou l'exil, ou l'adieu !
*
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)

Déposé par poutounou le 25/08/2019  

Le cri tinte l’obscur et triste adieu de quelque vie éteinte….
*
Le cri
*
Près d'un étang désert, où dort une eau brunie,
Un rai du soir s'accroche au sommet d'un roseau ;
Un cri s'écoute, un cri désespéré d'oiseau,
Un cri pauvre et perdu dans la plaine infinie.
*
Comme il est faible et frêle et peureux et fluet !
Et comme avec tristesse il se traîne et s'écoute,
Et comme il se répète et comme avec la route
Il s'enfonce et se perd dans l'horizon muet !
*
Et comme il marque l'heure, au rythme de son râle,
Et comme, en son accent minable et souffreteux,
Et comme, en son écho languissant et boiteux,
Se plaint infiniment la douleur vespérale !
*
Il est si doux parfois qu'on ne le saisit pas.
Et néanmoins toujours, et sans fatigue, il tinte
L'obscur et triste adieu de quelque vie éteinte ;
Il dit les pauvres morts et les pauvres trépas :
*
La mort des fleurs, la mort des insectes, la douce
Mort des ailes et des tiges et des parfums ;
Il pleure au souvenir des vols qui sont défunts
Et qui gisent, cassés, dans l'herbe et dans la mousse.
*
Émile VERHAEREN (1855-1916)

Déposé par poutounou le 18/08/2019  
« Paradis où le coeur donne ses rendez-vous... »
*
Le sommeil
*
Les perdus, les absents, les morts que fait la vie,
Ces fantômes d'un jour si longuement pleurés,
Reparaissent en rêve avec leur voix amie,
Le piège étincelant des regards adorés.
*
Les amours prisonniers prennent tous leur volée,
La nuit tient la revanche éclatante du jour.
L'aveu brûle la lèvre un moment descellée.
Après le dur réel, l'idéal a son tour !
*
Ô vie en plein azur que le sommeil ramène,
Paradis où le coeur donne ses rendez-vous,
N'es-tu pas à ton heure une autre vie humaine,
Aussi vraie, aussi sûre, aussi palpable en nous,
*
Une vie invisible aussi pleine et vibrante
Que la visible vie où s'étouffent nos jours,
Cette vie incomplète, inassouvie, errante,
S'ouvrant sur l'infini, nous décevant toujours ?
*
Augustine-Malvina BLANCHECOTTE (1830-1895)

Déposé par poutounou le 11/08/2019  

Un Paradis où « l'infini flotte dans l'éternel », comme le Paradis blanc de nos Anges !!!
*
Savez-vous pas...
*
Savez-vous pas quelque douce retraite,
Au fond des bois, un lac au flot vermeil,
Où des palmiers la grande feuille arrête
Les bruits du monde et les traits du soleil
- Oh ! je voudrais, loin de nos vieilles villes,
Par la savane aux ondoyants cheveux,
Suivre, en rêvant, les écureuils agiles,
Et voir sauter, sur les branches mobiles,
L'ara de pourpre et les bengalis bleus !
*
Savez-vous pas, sur les plages lointaines
Où n'ont jamais passé les matelots,
Une île heureuse aux suaves haleines,
Bouquet de fleurs effeuillé sur les flots ?
- Oh ! je voudrais, seul avec ma pensée,
Jetant au vent la poussière des jours,
Sentir mon âme aux vagues balancée,
Et m'endormir sur l'onde cadencée
Comme un enfant que l'on berce toujours !
*
Savez-vous pas, loin de la froide terre,
Là-haut ! là-haut ! dans les plis du ciel bleu,
Un astre d'or, un monde solitaire
Roulant en paix sous le souffle de Dieu ?
- Oh ! je voudrais une planète blonde,
Des cieux nouveaux, d'étranges régions,
Où l'on entend, ainsi qu'un vent sur l'onde,
Glisser la nuit, sous la voûte profonde,
Le char brillant de constellations !
*
Où fuir ? où fuir ? Par les routes humaines
Le sable est dur et le soleil est lourd.
Ma bouche ardente a tari les fontaines
Et l'arbre est mort où j'ai cueilli l'amour.
- Oh ! je voudrais, loin du temps et des choses,
Débarrassé de tout lien charnel,
Courir joyeux dans les métamorphoses,
Puis me plonger à la source des causes,
Où l'Infini flotte dans l'Éternel !
*
Louis BOUILHET (1822-1869)

Déposé par poutounou le 04/08/2019  

Que c’est bien dit : « Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche... »
*
Voix intérieure
*
Mon ami, quels ennuis vous donnent de l'humeur ?
Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche.
Pourtant, vous n'aurez point au monde d'autre tâche
Que d'être objet qui vit, qui jouit et qui meurt.
*
Mon âme, aimez la vie, auguste, âpre ou facile,
Aimez tout le labeur et tout l'effort humains,
Que la vérité soit, vivace entre vos mains,
Une lampe toujours par vos soins pleine d'huile.
*
Aimez l'oiseau, la fleur, l'odeur de la forêt,
Le gai bourdonnement de la cité qui chante,
Le plaisir de n'avoir pas de haine méchante,
Pas de malicieux et ténébreux secret,
*
Aimez la mort aussi, votre bonne patronne,
Par qui votre désir de toutes choses croît,
Et, comme un beau jardin qui s'éveille du froid,
Remonte dans l'azur, reverdit et fleuronne ;
*
L'hospitalière mort aux genoux reposants
Dans la douceur desquels notre néant se pâme,
Et qui vous bercera d'un geste, ma chère âme,
Inconcevablement éternel et plaisant...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par poutounou le 28/07/2019  

Il y a une vie après la mort, c’est sûr !!! Mais qu’il est beau ce poème ! « Mort qu’on appelle enfin quand on l’a méditée… !!!»
*
Prière
*
Fantôme qui nous dois dans la tombe enfermer,
Mort dont le nom répugne et dont l'image effraie,
Mais qu'à force de crainte on finit par aimer,
Puisque la vie est vaine et que toi seule es vraie ;
*
Ô Mort, qui fais qu'on vit sans but et qu'on est las,
Et qu'on rejette au loin la coupe non goûtée,
Mort qu'on maudit d'abord et dont on ne veut pas,
Mais qu'on appelle enfin quand on t'a méditée ;
*
Ô la peur et l'espoir des âmes, bonne Mort,
Dont le souci nous trouble un temps, et puis nous aide,
Mystérieux écueil où se blottit un port,
Et poison merveilleux où se cache un remède. ...
*
Jules TELLIER (1863-1889)

Déposé par poutounou le 21/07/2019  
Merci Monsieur Verlaine pour vos magnifiques poèmes !!!
*
Il pleure dans mon coeur
*
Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?
*
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !
*
Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.
*
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !
*
Paul VERLAINE (1844-1896)

Déposé par poutounou le 14/07/2019  
Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle !!!
*
L’Arbre et la graine
*
Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent.
Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe.
Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque.
Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle.
Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ?
*
Benoît Marchon

Déposé par Cupidon le 12/07/2019  
Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.
Quelqu'un à mon côté dit :
"Il est parti !"
Parti ? Vers où ?
Parti de mon regard, c'est tout...
Son mât est toujours aussi haut,
sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,pas en lui.
Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit : "Il est parti !",
il en est d'autres qui, le voyant poindre à l'horizon et venir vers eux,
s'exclament avec joie :
"Le voilà !"...
C'est cela la mort.
Auteur : William Blake

Déposé par poutounou le 07/07/2019  
Nos anges ne seront jamais oubliés...
*
Le calmant
*
Plus qu'ennuyée
Triste.
Plus que triste
Malheureuse.
Plus que malheureuse
Souffrante.
Plus que souffrante
Abandonnée.
Plus qu'abandonnée
Seule au monde.
Plus que seule au monde
Exilée.
Plus qu'exilée
Morte.
Plus que morte
Oubliée.
*
Marie Laurencin ("Poèmes" - Bernouard éditeur, 1926)
Marie Laurencin (1883-1956) , peintre certes, mais également poète sous le pseudonyme de Louis Lalanne, et muse de Guillaume Apollinaire ...

Déposé par poutounou le 30/06/2019  

C'est exactement comme ça quand on est mélancolique... Heureusement qu'il y a de beaux moments dans la vie : Le souvenir des moments passés avec nos Anges par exemple... et le contact que nous gardons avec eux bien après leur disparition !!! C’est un poème que j’adore !!!
*
Spleen...
*
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
*
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
*
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
*
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
*
Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
*
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

Déposé par poutounou le 23/06/2019  
Sauvons-nous tous dans le fond de notre cœur avec notre ou nos anges…
*
L'absence
*.
Quand je me sens mourir du poids de ma pensée,
Quand sur moi tout mon sort assemble sa rigueur,
D'un courage inutile affranchie et lassée,
Je me sauve avec toi dans le fond de mon cœur !
*
Tu grondes ma tristesse, et, triste de mes larmes,
De tes plus doux accents tu me redis les charmes :
J'espère ! ... car ta voix, plus forte que mon sort,
De mes chagrins profonds triomphe sans effort.
*
Je ne sais ; mais je crois qu'à tes regrets rendue,
Dans ces seuls entretiens tu m'as tout entendue.
Tu ne dis pas : « Ce soir ! » Tu ne dis pas : « Demain ! »
Non, mais tu dis : « Toujours ! » en pleurant sur ma main.
*
Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859)

Déposé par poutounou le 16/06/2019  
Oui, quand tout va mal, pensons fort à nos Anges, car ils seront toujours là pour nous... !!!
*
Les cloches du soir
*
Quand les cloches du soir, dans leur lente volée,
Feront descendre l'heure au fond de la vallée ;
Quand tu n'auras d'amis, ni d'amours près de toi,
Pense à moi ! pense à moi !
*
Car les cloches du soir avec leur voix sonore
A ton cœur solitaire iront parler encore ;
Et l'air fera vibrer ces mots autour de toi :
Aime-moi ! aime-moi !
*
Si les cloches du soir éveillent tes alarmes,
Demande au temps ému qui passe entre nos larmes :
Le temps dira toujours qu'il n'a trouvé que toi,
Près de moi ! près de moi !
*
Quand les cloches du soir, si tristes dans l'absence,
Tinteront sur mon cœur ivre de ta présence :
Ah ! c'est le chant du ciel qui sonnera pour toi,
Et pour moi ! et pour moi !
*
Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859)

Déposé par poutounou le 09/06/2019  
Être seul, c’est la mort ! Être deux, c’est la vie !
Vous nous manquez tant, magnifiques Anges que vous êtes...
*
Le ballet des heures
*
(Le Dieu Pan parle :)
*
Les heures sont des fleurs l'une après l'autre écloses
Dans l'éternel hymen de la nuit et du jour ;
Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses
Et ne les donner qu'à l'amour.
*
Ainsi que de l'éclair, rien ne reste de l'heure,
Qu'au néant destructeur le temps vient de donner ;
Dans son rapide vol embrassez la meilleure,
Toujours celle qui va sonner.
*
Et retenez-la bien au gré de votre envie,
Comme le seul instant que votre âme rêva ;
Comme si le bonheur de la plus longue vie
Était dans l'heure qui s'en va.
*
Vous trouverez toujours, depuis l'heure première
Jusqu'à l'heure de nuit qui parle douze fois,
Les vignes, sur les monts, inondés de lumière,
Les myrtes à l'ombre des bois.
*
Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ;
Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé,
Rajeunit l'autre sang qui vieillit dans vos veines
Et donne l'oubli du passé.
*
Que l'heure de l'amour d'une autre soit suivie,
Savourez le regard qui vient de la beauté ;
Être seul, c'est la mort ! Être deux, c'est la vie !
L'amour c'est l'immortalité !
*
Gérard de NERVAL (1808-1855)

Déposé par poutounou le 02/06/2019  
« Plus d’une voix longtemps morte murmure encor des adieux... »
*
La chanson du souvenir
*
Dans le vol tremblant de l'heure
Que nul ne peut retenir
Passe lentement et pleure
La chanson du souvenir.
*
Et quand sa course l'emporte
Plus loin que ne vont nos yeux,
Plus d'une voix longtemps morte
Murmure encor des adieux.
*
Ainsi chaque heure envolée
Du nid fragile des jours
Nous fait plus inconsolée
La perte de nos amours !
*
Armand Silvestre.

Déposé par poutounou le 26/05/2019  
Pour toutes les mamans de coeur du cimetière virtuel, de la part des Anges et Angelettes du Paradis blanc...
*
Le coeur de ma maman...
*
Quand je suis sur tes genoux,
Caché(e) tout près de ton cœur
Il fait bien chaud et plus doux
Qu'au fond d'un nid de bonheur
Et quand, sur tes genoux,
J'écoute battre ton cœur,
J'entends ma maman,
Tout doux, tout doux,
Chanter le bonheur.

Déposé par poutounou le 19/05/2019  

Une jolie petite histoire de “lapinou”...
*
Le petit lapin
*
Dans le pré qui vers l'eau dévale,
Un lapin sauvage détale.
Un saut bref, un rapide élan,
Et montrant son panache blanc,
Il fuit vers la forêt prochaine.
Une touffe de marjolaine
L'arrête un peu. Faisant le guet,
Il entr'ouvre un œil inquiet,
Et, seule, son oreille bouge !
Un bond brusque dans le foin rouge,
Et, n'entendant plus aucun bruit,
Le nez au vent, humant la nuit
Où déjà la lune se lève,
Assis sur son derrière, il rêve.
*
Jeanne Marvig
*
*
*
Je vous donne quelques nouvelles d’Iron !!! Il va bien ; il prend du Soliphen deux fois par jour et n’a pas fait de nouvelles crises. Apparemment il supporte bien le traitement. Le 6 juin, le véto lui fera une nouvelle analyse sanguine pour vérifier si tout va bien côté organes. Je me répète, mais encore un ENORME MERCI pour tous vos conseils et soutiens. Ce n’est jamais évident lorsqu’un de nos trésors est malade. Malheureusement ils ne parlent pas. Je vous fais à tous un gros poutounou tout doux.
*
Martine et Iron




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