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En hommage à
YORKSHIRE-TERRIERA BB LUCKY
Il est né le:24/08/1995
Il nous a quittés le:21/09/2010
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5329 messages
Déposé par colombine67 le 31/10/2015 Il était une fois un vieil homme assis à l'entrée d'une ville du Moyen-Orient. Un jeune homme s'approcha et lui dit : - Je ne suis jamais venu ici ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? Le vieil homme lui répondit par une question : - Comment étaient les gens dans la ville d'où tu viens ? - Egoïstes et méchants. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'étais bien content de partir, dit le jeune homme. Le vieillard répondit: - Tu trouveras les mêmes gens ici. Un peu plus tard, un autre jeune homme s'approcha et lui posa exactement la même question. - Je viens d'arriver dans la région ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? Le vieille homme répondit de même : - Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d'où tu viens ? - Ils étaient bons et accueillants, honnêtes; j'y avais de bons amis; j'ai eu beaucoup de mal à la quitter, répondit le jeune homme. - Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme. Un marchand qui faisait boire ses chameaux non loin de là avait entendu les deux conversations. Dès que le deuxième jeune homme se fut éloigné, il s'adressa au vieillard sur un ton de reproche : - Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ? - Celui qui ouvre son coeur change aussi son regard sur les autres, répondit le vieillard. Chacun porte son univers dans son coeur. Anonyme |
Déposé par Ana le 30/10/2015Pour ce week-end de Toussaint, "Il faut compenser l'absence par le souvenir. La mémoire est le miroir où nous regardons les absents". J. Joubert Bon week-end - Amitiés |
Déposé par Galinette3 le 30/10/2015🐶 Ce 30 octobre fête de bienvenue Pour Tous nos Amis Canins Mes amitiés 🐶 "Lorsqu’un ami traverse une tempête, une présence silencieuse est plus puissante qu’un million de mots vides" 🐶 «Un seul ami qui comprend tes larmes est beaucoup plus précieux que plusieurs amis qui ne connaissent que ton sourire» 🐶 «Les vrais amis ne sont jamais loin, peut-être dans la distance, mais pas dans le coeur» 🐶 «Tout le monde entend ce que tu dis. Tes amis écoutent ce que tu dis. Tes meilleurs amis comprennent ce que tu ne dis pas» 🐶 «Les amis n’ont pas toujours besoin de conseils. Parfois, ils ont seulement besoin d’une main à tenir, d’une oreille attentive et d’un cœur qui comprend» 🐶 «Le meilleur cadeau à faire à une personne est de croire en celle-ci» 🐶 «Les bons amis sont comme les étoiles. Tu ne les vois pas toujours, mais tu sais qu’ils sont toujours là» 🐶 «Un ami, c’est quelqu’un qui croit en toi lorsque tu as cessé de croire en toi-même» 🐶 «Les amis sont comme des anges. Ils nous remettent en position lorsque nos ailes ne se souviennent plus comment voler» 🐶 «Ne pense jamais que ce que tu as à offrir est insignifiant. Il y aura toujours quelqu’un qui en aura besoin» 🐶 |
Déposé par myriam31 le 30/10/2015Au temps de la Toussaint Au temps de la Toussaint, quand les cimetières S’ornent de chrysanthèmes et de bruyère, Et qu’ainsi joliment embellis, joliment colorés, Ils donnent à la mort comme un air de gaieté. Quand auprès des caveaux et des tombes familiales, Eclairés par la douce lumière automnale, L’on revient chaque année, prier, se recueillir… Je suis triste et mon cœur ne cesse de souffrir : Quelque part tu attends, en lieu insolite, Esseulé, loin des tiens, sans jamais de visite. Et pour le souvenir, toi qui aimais les fleurs, Vois-tu je n’ai rien d’autre à t’offrir que mes pleurs, Ce modeste bouquet de fleurs, pour t’apporter un peu de douceur… Tendres et affectueuses pensées pour toi mon coeur, avec plein de bisous |
Déposé par colombine67 le 30/10/2015 Rire, c'est risquer d'avoir l'air ridicule. Pleurer, c'est risquer de paraître sentimental. Vouloir rejoindre l'autre, c'est prendre le risque de s'impliquer. Exprimer ses sentiments, c'est risquer de révéler sa véritable façon d'être, d'affirmer à la face du monde ses idées et ses rêves, c'est risquer de perdre. Aimer, c'est prendre le risque de ne pas être aimé en retour. Vivre, c'est risquer de mourir. Espérer, c'est risquer le désespoir. Essayer, c'est risquer d'échouer. Mais on se doit de risquer parce que la plus sérieuse menace à la vie elle-même se trouve dans l'absence du risque... Anonyme |
Déposé par lili2248 le 29/10/2015💖 💖 💖 64 💖 💖 *** Fidèle *** je ne compte pas les jours, Les semaines et les années : car en mon cœur je t'emmène partout Là où tu aimais te promener Et partout où tu ne pouvais aller. Tu me manques parfois si cruellement Que je n'arrive pas à retenir mes larmes, Et la tristesse me ronge dans ces moments là. Mais je te sais auprès de moi, fidèle à jamais. Et mon Cœur sourit de ta présence *** Pensée *** 💖 , |
Déposé par colombine67 le 29/10/2015L'avez-vous déjà remarqué, nous sommes toujours en attente du résultat d'un acte, d'un événement, projetés vers l'avenir, les yeux rivés sur l'aboutissement, sur l'arrivée, en attente d'autre chose, de quelqu'un d'autre, de mieux, d'ailleurs... J'escalade la montagne en ne songeant qu'à ce que je verrai du sommet. Je me dépêche de lire le livre pour en savoir plus, pour connaître la suite, toujours la suite, toujours plus avant. Je pose la question : "Comment est-ce que ça se termine ?" J'attends le train, je ne vis pas. Je suis tendue vers l'arrivée du train, le cou tendu vers le tournant où il va apparaître. "Il arrive ? Il arrive ?" Et bien sûr, une fois dans le train, je n'ai qu'une hâte : arriver ! Au travail, j'attends la pause, la fin de la journée, le week-end, les vacances, la retraite... "Quand j'aurai rencontré l'âme-soeur...", "Quand les enfants seront grands", "Ah, si j'étais libre", "Quand j'aurai de l'argent", "Quand j'aurai déménagé", "Quand j'habiterai à la campagne", "Quand j'aurai le temps...", ou alors, c'est "Ah, si j'avais su...", "Avant c'était mieux !", "Ah, quand il/elle était là !". Et finalement, je ne vis pas et les années passent. Le compte à rebours a commencé et je ne savoure toujours pas la vie précieuse qui m'est offerte à chaque seconde, la douceur de l'air dans mes poumons, sur mon visage, les yeux de l'inconnu(e) qui me croise, la colline si vivante devant moi, la danse des nuages, un après-midi de repos, la chaleur de ma couverture, un toit sur ma tête, les clins d'oeil du soleil... Hier en faisant le ménage, j'ai pris conscience pour la première fois que j'aimais faire le ménage ! Et chaque acte est devenu un véritable plaisir : laver les vitres, jeter de vieux journaux, de vieux livres, faire le vide... Chaque geste de notre vie est/peut/va devenir bonheur, chaque instant, chaque seconde (ou presque !), ne serait-ce que respirer... Alex, L'Âme et le Coeur |
Déposé par poutounou le 28/10/2015Lorsque je raconte autour de moi que je vais tous les jours sur le cimetière pour chiens, les réactions sont quelquefois bizarres… Beaucoup de « gens » ont du mal à accepter la différence…. Vive la tolérance ! * Nous autres les rêveurs aux idées un peu folles Sommes interpellés par les intolérances Qui pullulent en nos mondes envers les différences Dans la vie de chacun et elles nous affolent * Heureux est lors celui dont l’esprit batifole Seraient ternes les jours sans quelques dissemblances Et vivre sous le joug de lois sans tolérance Venues de temps anciens ne peut point faire école * La vie en harmonie apporte maints plaisirs La nature nous guide en des choix à loisir Elle a fait des unions sous nombres de symbioses * L’homme pourtant doté de multiples cultures Serait bien inspiré s’il suivait la nature Et gagnerait en sus un statut grandiose |
Déposé par colombine67 le 28/10/2015La joie est prière, la joie est force, la joie est amour. Dieu aime celui qui donne avec joie. La meilleure manière de montrer notre gratitude envers Dieu et envers les gens, c'est d'accepter tout avec joie. Ne laissez jamais le chagrin vous noyer au point d'en oublier la joie du Christ ressuscité. Nous aspirons tous au ciel où est Dieu, mais nous avons le pouvoir de nous trouver dès maintenant dans ce ciel : il suffit d'être heureux avec lui, en l'instant présent. Mais être heureux avec lui, maintenant, cela veut dire : aimer comme il aime, aider comme il aide, donner comme il donne, servir comme il sert, sauver comme il sauve, être avec lui vingt-quatre heures par jour, le toucher sous son déguisement de misère, dans les pauvres et dans ceux qui souffrent. Un coeur joyeux est le résultat normal d'un coeur brûlant d'amour. C'est le don de l'Esprit, une participation à la joie de Jésus vivant dans l'âme. Gardons dans nos coeurs la joie de l'amour de Dieu et partageons cette joie de nous aimer les uns les autres, comme il aime chacun de nous. Que Dieu nous bénisse. Amen. Mère Teresa |
Déposé par colombine67 le 27/10/2015 Un credo pour la vie Ne te sous-estime pas en te comparant aux autres. C'est précisément parce que nous sommes tous différents que nous sommes tous uniques. Ne fixe pas tes buts en fonction des autres. Toi seul sais ce qui est bon pour toi. Sois toujours à l'écoute de tes plus profonds désirs. Tiens à eux comme tu tiens à la vie, car sans eux, la vie n'est rien. Ne laisse pas la vie filer entre tes doigts en songeant au passé ou en rêvant à l'avenir. Vis ta vie jour après jour, et tu vivras ainsi intensément chaque jour de ta vie. Ne baisse pas les bras tant que tu as encore quelque chose à donner. Rien n'est jamais perdu... tant que tu continues de lutter. N'aie pas peur d'admettre que tu n'es pas parfait. C'est ce lien fragile qui nous relie les uns aux autres. N'aie pas peur de prendre des risques. C'est en prenant des risques que le courage s'apprend. N'écarte pas l'amour de la vie en prétendant qu'il n'existe pas. Le meilleur moyen de trouver l'amour est de le donner ; le meilleur moyen de le perdre est de le retenir prisonnier ; et le meilleur moyen de le garder est de lui donner des ailes. N'étouffe pas tes rêves. Ne pas avoir de rêve, c'est être sans espoir ; être sans espoir, c'est errer sans but. Ne fuis pas en avant tout au long de ta vie de sorte que tu oublies d'où tu viens et où tu vas. La vie n'est pas une course, mais un voyage dont il faut savoir goûter chaque étape. Nancye Sims |
Déposé par colombine67 le 26/10/2015 Ma vie était une feuille blanche sans valeur. Le vert m'a donné la croissance, le rouge l'ardeur, le jaune m'a appris la loyauté et la droiture, le bleu la pureté, le rose m'a offert l'espoir, le gris léger la tristesse. Pour terminer cette Aquarelle, le noir m'imposera la mort. Depuis, j'adore la vie parce que j'adore ses couleurs. Wen Yi-to |
Déposé par colombine67 le 25/10/2015Je fais du Ciel et de la Terre mes Parents : La vie entière est source de connaissance, d’expérience et de sagesse. Tous les êtres et les phénomènes peuvent m’apprendre C’est à moi d’en profiter par mon ouverture d’esprit, Ma curiosité et mon désir de connaître, d’apprendre et de vivre. Mon école est la vie... Je fais de l’Esprit mon Ami : Je suis seul responsable de ma connaissance, De ma compréhension, de mon apprentissage Par mon entière présence d’esprit, ma concentration totale Sur le présent dans la pratique du combat et dans la vie... Je fais des Facultés d’Adaptation mes Principes : Apprendre des autres, apprendre de notre expérience Pour mieux faire face aux épreuves du combat et de la vie. Aucune magie ne peut me donner le bonheur, Aucun Maître ne peut m’enseigner Si ce n’est le chemin qui mène à la connaissance de soi... Je fais de la Soumission mon Dharma : Je me soumet au destin, Je me soumet aux principes du combat. La vie m’apporte des épreuves que je ne peut éviter. Les principes du combat me permettent de m’adapter À ces épreuves, au Dharma... Je fais de l’Égo mon Ennemi : Il amplifie ou détruit la réalité Par le sentiment démesuré, le préjugé ou la conviction. C’est contre « lui » que je dois combattre Pour percevoir la réalité comme elle est vraiment. Gagner avant de combattre... Je fais du Silence de l’Esprit mon Sabre : Je vide mon esprit du passé et du futur. Je vide mon esprit de mes préjugés et de mes convictions Je ne nie rien et je n’affirme rien : je pense sans penser, L’intuition, la clé de la vrai connaissance. L’outil ultime de l’adaptation au combat, à la vie... Je fais de la Volonté et de la Droiture mon Armure : Le sage n’a pas besoin de loi Car il respecte LA LOI : le Dharma. En me donnant corps et esprit à l’apprentissage du combat; En respectant ses principes; Je n’aurai jamais rien à me reprocher et serai toujours protégé. Ainsi, je ne perdrai jamais même si je perds parce que j’apprends... Je fais de l’Esprit Immuable ma Forteresse : Fixé sur chaque instant présent de la vie, L’Esprit immuable me protège des illusions et des remords, Des rêves et des cauchemars. Il me permet de vivre pleinement ce que j’ai à vivre Et d’apprendre tout en demeurant en Harmonie avec l’Univers... Je fais de l’Honnêteté ma Force : Par la connaissance de mes forces et de mes faiblesses, Je peux orienter mon travail Afin de transformer mes faiblesses en forces ; Accepter celles que je ne peux transformer et agir en conséquence ; Exploiter mes forces afin de m’adapter au combat, à l’Ordre Universelle. Mon honnêteté envers les forces et les faiblesses d’autrui Me permet d’apprendre, de comprendre et de m’adapter à l’autre Tout en demeurant en Harmonie avec le Dharma... Je fais de ma Force Intérieure ma Magie : Je suis seul responsable de ma victoire en combat et dans la vie Par mes propres efforts à pratiquer, à connaître, À comprendre et à appliquer Les principes du combat le plus intensément possible, Avec tout mon coeur, À chaque moment de ma vie. Chaque pensée, chaque geste, chaque mot influence l’Univers Positivement ou négativement. C’est à moi d’équilibrer mon destin... Je fais du Dharma mon Miracle : L’opportunité doit être investie avec tout mon être Comme si c’était ma dernière chance. J’évite ainsi les remords de l’inaction et j’apprends par l’action... Tradition japonaise |
Déposé par Galinette3 le 24/10/2015🐶 Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses, Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux, Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux, Les femmes, les chevaux, les lauriers et les roses. Il faut fouler aux pieds des fleurs à peine écloses ; Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux. Puis le coeur s’aperçoit qu’il est devenu vieux, Et l’effet qui s’en va nous découvre les causes. De ces biens passagers que l’on goûte à demi, Le meilleur qui nous reste est un ancien ami. On se brouille, on se fuit. Qu’un hasard nous rassemble, On s’approche, on sourit, la main touche la main, Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble, Que l’âme est immortelle, et qu’hier c’est demain. 🐶 Alfred de Musset |
Déposé par colombine67 le 24/10/2015Une vie entre... Entre le rire et les pleurs, entre l'attachement et le détachement, entre le manque et la plénitude, Entre la dépendance et l'autonomie, entre le vrai et le faux, entre le masculin et le féminin, Entre le bonheur et la tristesse, entre l'absence et le présent, entre ... entre la naissance et la mort Toute une vie au milieu... une vie pour apprendre à nommer ses émotions... S. |
Déposé par poutounou le 23/10/2015Jolie petite histoire… * Les deux scarabées * Un scarabée montait la rue, Un scarabée la descendait. -Passez donc, monsieur, s’il vous plait, Puisque vous descendez la rue. -Après vous, monsieur, s’il vous plait, La remonter est plus ardu. Chacun tenant son chapeau gris Dans une main gantée de gris Voulait être le plus poli Des scarabées nés dans la dune. Ils s’étaient croisés à midi. A minuit, madame la lune Les vit encore se souriant, Se parlant et se saluant, Chacun tenant son chapeau gris Dans une main gantée de gris. * Maurice Carême |
Déposé par ovanek le 23/10/2015💖 💖 💖 101 💖 💖 Tu peux dire au soleil de cesser de briller, Tu peux dire au vent de cesser de souffler, Tu peux dire aux anges de cesser de chuchoter, Mais tu ne pourras jamais dire à mon cœur de cesser de t’aimer 💖 |
Déposé par colombine67 le 23/10/2015La caravane humaine J'ai connu, dans ma vie, qui s'étire déjà pas mal, quelques grands vivants. Ils n'étaient pas tous célèbres, loin de là. Mais ils avaient tous assez d'amour dans le coeur pour en donner à beaucoup. Ils n'avaient pas tous un épais portefeuille, tant s'en faut. Mais ils avaient tous une grande passion dans l'âme qui donnait du sens à tout ce qu'ils faisaient. Ils n'étaient pas tous très instruits, oh non ! Mais ils avaient tous développé une sagesse en leur esprit qui en faisait de merveilleux conseillers. Ils avaient souffert, souvent même beaucoup : maladies, échecs, abandons, trahisons. Mais jamais, ils ne s'étaient laissés abattre. Toujours, ils avaient rebondi devant l'épreuve. Ils avaient compris depuis longtemps que donner est plus agréable que recevoir, qu'écouter est plus intéressant que parler, qu'admirer est plus utile que condamner. Ils avaient découvert que l'intelligence sans le coeur est bien malcommode et que le coeur sans les mains ne vaut guère mieux. Ils avaient trouvé aussi, souvent péniblement, que la vraie vie ne se vit pas tout seul. Il y a les autres sur qui on peut s'appuyer. Ils avaient tous gardé un sens de l'émerveillement peu commun. Capables de se pâmer devant une rose fraîchement éclose autant que devant le sourire d'un enfant ou les mains ridées d'un vieillard. Ils étaient ardent à l'ouvrage et fervents pour l'amour. Ils avaient la force des départs et le courage des recommencements. Ils avaient du coeur au ventre et aussi plein les mains. Il émanait de leur personne une sorte de magnétisme qui donnait le goût de faire un bout de chemin avec eux. Leur seule présence inspirait confiance. Ils dégageaient beaucoup d'amour. On était bien avec eux. A les voir, on avait le sentiment d'être meilleur. A côté d'eux, on avait envie de grandir. Ils avaient du feu dans les yeux et dans le coeur. Et certains, au cours du voyage, avaient rencontré Dieu qui avait éclairé leurs pas, guéri leurs blessures et réchauffé leurs froidures. Bref, ils avaient le goût de vivre et ils donnaient le goût de vivre. * * * Mais j'en ai connu d'autres qui avaient perdu ce goût de vivre et qui traînaient à pas lents une vie lourde de misères. Grands blessés, oubliés, déprimés, angoissés, perdus. Ce n'était pas toujours de leur faute. Ils ont excité en moi la pitié, puis la compassion, et enfin l'amour. Je leur ai voué une bonne partie de ma vie. Ils sont devenus des maîtres pour moi et je compte parmi eux quelques-uns de mes meilleurs amis. Et, il faut le dire, j'en ai connu enfin qui enlevaient aux autres le goût de vivre, qui utilisaient les gens plutôt que de les aimer. Mesquins, égoïstes, ambitieux, hypocrites, veules, jaloux, jugeurs, exploiteurs. Eux aussi n'étaient pas toujours coupables. Ils m'ont souvent donné l'envie de vomir quand ils croisaient ma route. Peu à peu, cependant, ils m'ont appris la compréhension, la bonté et surtout le pardon. * * * Dans la caravane humaine, il y a toutes sortes de marcheurs. Des leaders et des suiveurs, des infatigables et des fatigués, des joyeux et des tristes, des bons vivants et des agressifs, des grands, des moyens, des petits, des fins et des pas-fins, des forts et des faibles... Les uns courent, d'autres s'essoufflent à rien, d'autres s'assoient sur le bord de route, d'autres enfin rebroussent chemin. Mais tous sont portés ou emportés par cette marée humaine. Tous, même sans le savoir, sont avides d'amour, sont assoiffés de vie. Ils veulent VIVRE. Ils portent en eux, comme le trésor le plus précieux, cet acharnement à vouloir vivre. Qui leur a rivé au coeur ce goût de vivre, dites-le moi ? Je ne serais pas surpris que ce soit Celui qui est la Vie, Celui qui a brisé les chaînes de toutes nos morts afin que nous puissions VIVRE TOUJOURS ! Jules Beaulac, Que c'est bon la vie !, Ed. du Levain, l990 |
Déposé par Galinette3 le 22/10/2015🐶 J'abandonne tout au vent Ne me laisse que mon chant Mais plus vrai plus chaud plus calme Dans la trouée bleue de l'âme Des hivers et des printemps J'ai travaillé l'air du temps Qu'il renverse les barrières Qu'il crible d'or la lumière Qu'il crache l'herbe des champs Jusqu'au front des astres lents Lorsque la nuit mise au monde L'étoile dans l'eau profonde Écoute l'obscur l'entend Et surgisse enfin l'instant Qu'avec le râle des chiennes Mon chant de chien vous parvienne. 🐶 |
Déposé par spanky le 22/10/2015Avant je trouvais le ciel bleu ou nuageux, Je le regardais pour m'informer du temps à venir. Mais depuis que tu as déployé tes ailes, C'est dans mon coeur que sont les nuages, Dans mes yeux que sont les gouttes de pluie, Et dans mes pensées que stagne le brouillard. Mais si je fixe un moment l'horizon, Je vois alors dans le ciel, Transpercer ton regard qui me supplie d'avancer. Et le plus beau des soleils reflette alors sur mon visage. |
Déposé par Ana le 22/10/2015"L'absence est une ride du souvenir. C'est la douceur d'une caresse, un petit poème oublié sur la table". T.B. Jelloun Amitiés et bon week-end. |
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