En hommage à

PUNKY du Moulin de Labatut
1999 / 2012


En hommage à

PUNKY du Moulin de Labatut
1999 / 2012

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En hommage à
PUNKY du Moulin de Labatut
WEST-HIGHLAND-WHITE-TERRIER
Il est né le:11/12/1999
Il nous a quittés le:19/06/2012

Mon tendre chéri,

Il n'y aura pas eu le miracle tant espéré, tu viens de ns quitter ns laissant, Papa, les enfants, et moi, totalement anéantis par la douleur.
Ns sommes aussi inquiets pr ton copain de tjrs, le petit Rock, car il réagit très mal à ton départ.
Toi, qui n'était qu'Amour il a fallu que cette tumeur de l'aine énorme et hélas, cancéreuse, t'emporte. Sa progression a été fulgurante. Combien j'ai redouté son ablation en raison de ton âge...mais il était impossible de la laisser encore se développer, tu n'aurais pu plus marcher.(* plus tard, ns apprendrons qu'il ne fallait surtout pas faire l'ablation de cette tumeur !!!)


Le 5 juin, jour fatidique de l'opération..j'ai angoissé jusqu'à ton retour à la maison. Mais tu semblais avoir bien supporté l'opération et le Dr Jean Sacal avait dit à papa que ton comportement avait été exemplaire.
Le 11 juin, papa doit te ramener, en urgence, chez Jean car tu sembles souffrir, tu pleures.

Je ne suis pas présente, retenue, loin, à cause de ma santé.....plus tard papa me dira que ce jour là, le Dr Sacal, te fera le cocktail-miracle qu'il injectait à Rafia...ladite médication lui ayant permis de vivre 21 mois, avec un diabète très grave, résistant à l'Insuline.( * et là aussi...ns apprendrons, plus tard..que tout ce qui devait être mis en place pr la petite Rafia...ne l'avait pas été...par ignorance des vétos...Sacal et Maupommé.

Mais pr toi...c'est l'échec total et la consternation de Jean Sacal qui dira à papa "qu'il ne peut plus rien faire"...
Le 12, au matin, tu demanderas à manger à papa...Tu mangeras 1 steack hâché plus des haricots verts, car tu refuses tes croquettes; Le soir, tu remangeras un autre steack, tjrs hâché.

Le 13...tu n'as pas d'appétit...1/2 steack hâché pr la journée et tu vomis bcp à 23 h.
Le 14...ce n'est pas mieux : 1/2 steack hâché (soit 50g) et...20 g d'haricots verts..le tout pr la journée. Papa me dira qu'au jardin...tu as "coursé", le long de la clôture, comme à ton habitude, camions et tracteurs.

Le 15 papa te ramène chez le Sacal, qui lui dit, :que "tu es condamné".
Tu refuses toute nourriture même tes friandises que tu adores...
Papa réussit à te faire manger..3 bouchées de steack hâché que tu vomis.

tu voudrais bien manger, tu en as l'envie, mais tu ne le peux pas;..des ulcères ds la bouche ???

Le 16, papa a l'idée,approuvée par Sacal de te donner, à l'aide d'une seringue un petit pot "bébé" de pois/jambon...tu en mangeras 150g/pr la journée.

Le 17...tu mangeras 100 g de fromage blanc à 20 %...que tu adores...et que tu avais découvert avec Rafia qui en consommait 3 pots/jou !. Mais toi, c'est tjrs à la seringue. tu accepteras aussi, en plusieurs fois, de manger 150 g de petit pot "bébé".

C'est la fête des Pères, ns sommes ts réunis et toi, tu sembles content d'être avec ns....même si je te trouve faible. Mais ce jour-là, tu remues à nouveau ta queue et je prends cela pr une bonne nouvelle.

Mais le soir venu...rien ne va plus...vomissements itératifs + diarrhée.
Et là, mon Punky dit "Titi", il faut que je loue ta propreté exceptionnelle, tu demanderas tjrs à sortir. La nuit, tu veux aussi sortir et c'est moi qui m'occupe de toi; Je te prends ds mes bras, pr remonter les marches de la terrasse...

18 juin...c'est la catastrophe...tu vomis même le peu d'eau que tu bois..car Sacal dit : qu'il faut te restreindre en eau..que tu voudrais boire en grosse quantité à cause du taux d'urée si important.

La nuit du 18 au 19...ns la passons ensemble, isolés ds une autre chambre pr ne pas empêcher papa de dormir... Paramour s'invitera et demeurera avec ns jusqu'à 4 h....et Rock, qui est aussi là...lui, il restera jusqu'à 7 h, au lever de papa..
A partir de minuit, je te donne à boire, par très petites quantités et je "crie" à la victoire...car tu ne vomis plus...

Toute cette nuit, tu la passeras à naviguer; A plusieurs reprises, je te prends, avec moi, sur un canapé..je te caresse, je te dis combien je t'aime..et je retiens mes larmes...mais toi, tu refuses de rester et tu demandes très vite, à redescendre, alors je t'aide.

Tu sembles agité...je vois bien que tes pattes ont de la peine à te porter mais toi, tu restes debout, tu marches encore et encore...ce qui m'angoisse car cette attitude me rappelle avec frayeur...le départ de la petite Rafia.
A 10 heures...tes pattes se dérobent...tu tombes à terre.....mais tu pars, tout de même, en laisse, avec papa


Papa, qui t'amène, comme convenu... pr le retrait des points de suture...

Sacal tente de te faire un nouveau protocole qu'il t'injecte pr faire chuter l'urée...et tu reviens à la maison. (* ns ne saurons jamais la "recette" de ses cocktails..magiques"...OU maudits !!!)

Tu voudrais bien boire...tu ne le peux pas. Tu n'arrives même plus à tenir ta belle petite tête......Tu ne peux tjrs pas tenir sur tes pattes alors papa te met sur notre lit. Il est 11 heures...Je ne te quitterai plus...je te couvre de bisous..je te caresse...je te dis combien ns t'aimons, combien tu ns es précieux...combien ns te remercions de tout l'amour que tu ns a donné durant 12 ans et 6 mois...mais tu ne m'entends plus, tu es ds un état semi-comateux...Tes beaux yeux sont fixes...de temps en temps tes pattes s'agitent nerveusement...et tu respires vite.
Toi..qui étais tout en muscles...on aurait dit que tes muscles avaient fondu.
Sacal ( boucher plus que véto!) a prévenu, qu'au stade final, tu aurais des convulsions assorties de souffrances...alors, il est 15 h 30, ns prenons la décision qui s'impose, ...un dernier acte d'Amour...pr toi notre Punky adoré...celui de te faire aider à partir...et la tragique échéance intervient à 16 h...
Mon Punky ..notre Punky adoré...comme tu ns manques !!!

--------------------------

Mon Titi d'Amour

Je me dois, mais surtout je TE DOIS d'apporter les rectifications qui s'imposent. Lorsque confrontés à l'état alarmant de Rock, qui ne se nourrissait plus, qui avait cette "grosseur" impressionnante, au bas du dos..ns avons décidé de demander un autre avis ( et merci au véto de garde de Cavignac, qui sans que cela soit volontaire...ns a fait opter pr ce choix.

En effet, c'est son comportement qui ns a bcp surpris : il était de garde..mais n'étant pas au Cabinet...cela le dérangeait d'y venir et ensuite, papa a pu se rendre compte...combien vs le dérangiez, avec cette urgence, pourtant justifiée).
Puisqu'il a eu l'audace de refuser l'urgence...

Il fallait donc voir un autre véto....qui lui, daigne s'occuper de RocK.

Pr Rock...nouveau diagnostic, et une prise en charge remarquable du vétérinaire que ns avons choisi pr continuer de suivre Rock et Paramour.
Et une amélioration spectaculaire, en peu de temps de l'état de Rock..à qui, il a sauvé la vie.

A la suite de cette visite et de celles qui suivront, ns apprendrons, consternés, que ns avions voué une confiance AVEUGLE, à deux vétos, qui ne méritaient pas cette confiance....dont l'un se prétendait...être notre ami !!!
Mon Titi d'Amour, l'un et l'autre savaient pertinemment que l'on opère pas ce type de cancer chez un sujet de ton âge. Et surtout, on occulté l'ablation qu'il y avait à faire...-et qui n'a pas été faite, ce qui a généré ce maudit cancer- ...devait l'être avant tes 4 ans/...et là...tu en avais déjà 12 et demi !!!
Et puis...pas d'anesthésie au gaz...pourquoi ???

Tu ne souffrais pas, alors pourquoi cette décision infâme de vouloir t'opérer ???Pr ce qu'elle rapportait, financièrement !
Jean Sacal a sacrifié ta VIE...pr un profit financier , non négligeable !!!

Il aurait suffi de te laisser vivre, en PAIX, le temps qu'il te restait, avant que n'interviennent les souffrances...cela aurait pu encore durer des mois...

Puis, le moment venu...ns aurions pris la décision qui se serait imposée....mais ton départ n'aurait pas été aussi tragique !!!

Ns n'avons jamais su...quels produits contenaient les "cocktails magiques"...OU maudits" qui t'ont été injectés...les mêmes que la petite Rafia.

C'est comme toutes les injections qui étaient pratiquées....avec de la Cortisone pr petit Rock aussi....alors que la Cortisone avaient des effets secondaires néfastes sur son petit coeur. Cette Cortisone employée pr TOUT soigner...ou plutôt pr TOUT empirer.

Pr les dermatoses de Rock...ns en étions arrivés à le faire désensibiliser....tous les 15 jours, pr rien. C'est dramatique l'inconséquence de certains vétos !!!
Ils n'ont pas choisi la bonne voie professionnelle...ils auraient du être...bouchers!!!

Pourtant la pharmacopée vétérinaire ne contient pas que de la Cortisone...mais il faut se donner la peine de suivre l'évolution des produits...mais aussi de pratiquer les analyses nécessaires..;d'utiliser tout le matériel adéquat...Echographie...IRM..Doppler..etc.

Mais...lorsque l'on ne possède pas ce matériel d'investigation...et bien question "profit";..l'on rechigne à solliciter les confrères....ns l'avons appris, HELAS, trop tard pr toi...trop tard, pr la petite Rafia.

Mais ns....parfaits crétins...ns continuions à faire confiance...à "gober", le peu qui ns était expliqué. Pr ns...ces vétos étaient géniaux..avec un comportement des plus amicaux.

Et puis..j'ai aussi appris, incrédule......que Sacal avait eu un geste déplacé, lorsqu'une fois que tu gisais ...mort, sur sa table...il allait te saisir par le cou...pr te jeter ds un sac plastique....comme l'on jette une vulgaire poche à ordures !!!
C'est le regard désapprobateur de l'assistante, conjugué à celui de papa..tout aussi sidéré...qu'il s'est enfin repris...mais pr papa c'était trop tard...car cela laissait deviner la réelle personnalité de ce vétérinaire.

Voilà mon Titi chéri, il ne ns reste que les regrets, regrets éternels qui ns rongent; Pourtant ns avons tjrs TOUT fait, pr vs TOUS, nos petits trésors et peu importe les factures vétérinaires à payer. Ns n'avions qu'une seule demande...."faire tout ce qui était possible...afin de vs préserver la vie".

Et j'oubliais...il fallait être..crétin, pr nier que ce soit un cancer...n'est-ce pas Jean Sacal??? (que le diable l'emporte)!!! Alors que Stéphanie, une des assistantes....avait "vendu la mèche", involontairement......comme l'on dit, familièrement.

Tu ns manques tant mon Titi d'Amour !!!




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Déposé par rafia
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Un bouquet de douceur pour toi petit cœur avec des milliers de câlins, de bisous et de caresses
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Je t'envoie mille bisous qu'ils traversent les cieux pour se poser sur ta jolie frimousse
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Déposé par Binouche
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Je plante dans le temps Cette fleur de toi Qui couvre de son parfum Les bords de mon chemin Car ce qu'on trace en amour L'est pour toujours L'infini du ciel Nous le rappelle.
Déposé par spanky
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Votre compagnon à 4 pattes que vous aimiez tant a pris la route des oiseaux migrateurs sur le chemin du ciel se réchauffant dans le creux d'un nuage comme il le faisait dans vos bras.
Déposé par colombine67
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Le bonheur pur, c’est rentrer à la maison et voir mon chien bondir de joie simplement parce que je suis là.
Déposé par mistral
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Déposé par Biscuit le 13/11/2016  

Pluie
René-François Sully Prudhomme
Il pleut. J’entends le bruit égal des eaux ;
Le feuillage, humble et que nul vent ne berce,
Se penche et brille en pleurant sous l’averse ;
Le deuil de l’air afflige les oiseaux.
La bourbe monte et trouble la fontaine,
Et le sentier montre à nu ses cailloux.
Le sable fume, embaume et devient roux ;
L’onde à grands flots le sillonne et l’entraîne.
Tout l’horizon n’est qu’un blême rideau ;
La vitre tinte et ruisselle de gouttes ;
Sur le pavé sonore et bleu des routes
Il saute et luit des étincelles d’eau.
Le long d’un mur, un chien morne à leur piste,
Trottent, mouillés, de grands boeufs en retard ;
La terre est boue et le ciel est brouillard ;
L’homme s’ennuie : oh ! que la pluie est triste !

Déposé par colombine67 le 12/11/2016  
Tu m’as adopté et tu sauras m’assumer.
Tu choisiras une race adaptée et sur moi, tu seras renseigné.
Tu me nourriras et me sortiras comme il le faudra.
Tu m’éduqueras et m’apprendras à respecter, à aimer et à obéir sans en passer par le pire.
Tu me soigneras et m’entretiendras aussi longue que ma vie sera.
Du temps et de l’espace tu me donneras et ma nature, tu respecteras.
Tu te souviendras que je ne suis pas humain et que je reste un chien.
Le monde avec toi, je découvrirai et toutes les choses je connaîtrai.
De la patience, tu auras et de bonnes décisions, tu prendras.
Même dans ma vieillesse, tu garderas de la tendresse.
Egoïste, tu ne seras pas, quand la maladie me prendra, quand le moment viendra, à partir, tu m’aideras.
Ton cœur et ta chaleur, tu m’offriras, tu me soutiendras et tu seras là pour mon dernier souffle, pour mon dernier battement de cœur.
Et jusqu’au dernier regard, jusqu’à mon dernier soupir, tu garderas le sourire ;
Tu garderas le souvenir que tes erreurs pour le prochain pourront servir et tu te souviendras de celui avec qui tu as ri, tu as pleuré, celui pour qui tu t’es donné et qui toute sa vie tes efforts a récompensé.
Celui qui t’a aimé sans arrière-pensée, c’est ton meilleur ami,
Qui, à la fin de sa vie, te le dira sans bruit :
Merci.

Déposé par poutounou le 11/11/2016  
Très belle histoire et tellement vraie !
*
L'aveugle et le paralytique
*
Aidons-nous mutuellement,
La charge des malheurs en sera plus légère ;
Le bien que l'on fait à son frère
Pour le mal que l'on souffre est un soulagement.
Confucius l'a dit ; suivons tous sa doctrine.
Pour la persuader aux peuples de la Chine,
Il leur contait le trait suivant.
*
Dans une ville de l'Asie
Il existait deux malheureux,
L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux.
Ils demandaient au Ciel de terminer leur vie ;
Mais leurs cris étaient superflus,
Ils ne pouvaient mourir. Notre paralytique,
Couché sur un grabat dans la place publique,
Souffrait sans être plaint : il en souffrait bien plus.
L'aveugle, à qui tout pouvait nuire,
Etait sans guide, sans soutien,
Sans avoir même un pauvre chien
Pour l'aimer et pour le conduire.
Un certain jour, il arriva
Que l'aveugle à tâtons, au détour d'une rue,
Près du malade se trouva ;
Il entendit ses cris, son âme en fut émue.
Il n'est tel que les malheureux
Pour se plaindre les uns les autres.
" J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vôtres :
Unissons-les, mon frère, ils seront moins affreux.
- Hélas ! dit le perclus, vous ignorez, mon frère,
Que je ne puis faire un seul pas ;
Vous-même vous n'y voyez pas :
A quoi nous servirait d'unir notre misère ?
- A quoi ? répond l'aveugle ; écoutez. A nous deux
Nous possédons le bien à chacun nécessaire :
J'ai des jambes, et vous des yeux.
Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide :
Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés ;
Mes jambes, à leur tour, iront où vous voudrez.
Ainsi, sans que jamais notre amitié décide
Qui de nous deux remplit le plus utile emploi,
Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi. "
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par monkillou le 11/11/2016  
Punky,
"L'absence de ta présence me désespère.
La présence de ton absence me révèle ton éternité...".
-------------------------
Je vous offre cette belle citation dont j'ai le coup de coeur...
Pour ce, je vais également la déposer sur l'espace de mes fidèles compagnons.
Tendrement pour ta maman et TOI, mon beau "pirate".
Je te trouvais "sympa" dans ce montage.
Mille bisous (comme dirais ta chère maman)et à plus tard...

Déposé par spanky le 11/11/2016  

Mon cœur
hurle de douleur.
Mes sanglots, mes gémissements,
nul ne les connaît, ne les entend.
Je porte un masque de fausse gaieté devant les gens.
Nul ne sait à quel point je souffre, ni ne voit
quel est mon tourment.
J’ai si mal ! Tellement mal !!
Une souffrance infernale !
Je pleure quand je suis seule, quand personne ne me voit,
dans l’intimité de mon cœur.
Dans les silences de ma vie,
mon cœur meurtri saigne et hurle de douleur.
Ta disparition est une torture infinie
qui fait désormais partie de ma vie.

Déposé par colombine67 le 11/11/2016  
Le ciel est rempli d'anges ,
Cela fait un magnifique mélange ,
Ils sont si beaux ,
Ils sont si haut .
... Le ciel en est envahi ,
De la terre, ils sont partis ,
Ils nous manquent tellement ,
On les aime énormément .
On les pleure trop souvent ,
Sans eux, on vit terriblement ,
Pourtant on doit poursuivre notre chemin ,
On doit avancer jusqu'à la fin .
Parce qu'un énorme vide s'est installé ,
Toutes ces larmes qu'on ne peut sécher ,
C'est si dur de continuer sans leur présence ,
Si dur d'accepter leur absence .
On se bat pour eux ,
On veut les rendre heureux ,
On fait en sorte qu'ils soient fiers de nous,
Pour eux, on ira jusqu'au bout

Déposé par colombine67 le 10/11/2016  
Prends le temps d'aimer...
C'est le secret de l'éternelle jeunesse !
Prends le temps de lire...
C'est la source du savoir !
Prends le temps d'écouter...
C'est la force de l'intelligence !
Prends le temps de penser...
C'est la clef de la réussite !
Prends le temps de jouer...
C'est la fraîcheur de l'enfance !
Prends le temps de rêver...
C'est un souffle de bonheur !
Prends le temps de rire...
C'est la musique de l'âme !
Prends le temps de pleurer...
C'est l'émotion d'un grand cœur !
Prends le temps de vivre car le temps passe vite et ne revient jamais.

Déposé par Biscuit le 10/11/2016  

Tête de boule chaude qu’on nourrit, qu’on élève.
Petit animal qui cahote sur ses pattes, glisse sur les postérieurs, écroulé sur son ventre tendre et mou de bébé trop nourri.
Chien enfant que l’on aime, que l’on instruit du mieux qu’il peut.
Dont on a la fierté de la patte donnée.
Dont on a la tendresse, la chaleur, le silence qui parle, les yeux qui vous regardent. Chien compagnon, chien de la promenade qui gambade avec vous, s’en va pour revenir avec le plus beau des présents : un caillou, une branche, son amour qui rythme votre vie et vous force à la vie.
Chien qui donne : un regard, la poussée d’une tête, un œil doré d’amour, une patte. Chien qui accepte un soin, une caresse, une tape, un reproche.
Chien qui est votre enfant, mais qui devient le parent qui vieillit avant vous, que vous voyez marcher lorsqu’il aimait courir, se lever pesamment, venir vers vous
avec la lenteur de l’âge.
Chien qui s’abîme, s’use avec la vie, chien qui déroule en douze ans une vie, vieux chien qu’on aime, et qui s’éloigne, et qui s’en va, qui est parti et que l’on pleure.
Christian Chabellard,

Déposé par colombine67 le 09/11/2016  
Prendre le temps de vivre
Et regarder la vie
Le ciel qui brille à son zénith
Les larmes de joie d’un bébé
Une pêche belle à croquer
La brise qui s’envole
L’air du temps qui s’en va en sifflotant
La ritournelle pour une belle
Ces bisous pour mon présent
Prendre le temps de remercier
L’amour de ses bienfaits
De son sourire doucement offert
De cette main qui était et est toujours là
De ces gestes de tendresse fait sans y avoir pensé
Prendre le temps de regarder
La rose qui va éclore
L’olivier qui va pousser
Le jasmin qui fait tant de bien
L’oranger couleur d’été
La fourmi qui persévère
Le rai de lumière qui fait des ombres chinoises
Le silence si lourd de sens
Prendre le temps de respirer
Le temps qui passe sans compter
Le temps qui enlace mes pensées
Le temps qui m’offre sa sérénité
Prendre le temps de perdre mon temps
Juste pour voir le temps présent s’envoler
Juste le plaisir de sentir le doux frisson
De laisser le temps prendre son temps
Un instant
Prendre le temps de vivre
Et regarder la vie
Prendre le temps de remercier
L’amour de ses bienfaits
Prendre le temps de regarder
La rose qui va éclore
Prendre le temps de respirer
Le temps qui passe sans compter
Prendre le temps de perdre mon temps
Juste pour voir le présent s’envoler.

Déposé par colombine67 le 08/11/2016  
Comme une étoile dans le ciel qui brille
Tu as ta place dans ma vie, tu scintilles
Les nuages m'empêchent parfois de voir clair
Et en ton absence, il me manque mes repères
Comme un enfant perdu dans la foule
Je suis là, toute seule, mes larmes coulent
Cherchant ton ombre, ton sourire, ton odeur
Pour que parte ce sentiment effrayant de peur
Vide à l'intérieur et ne sachant où aller
Tu n'éclaires plus les chemins, pour me guider
Tu es comme un doigt de ma main
On survit sans, mais toujours ce manque est là au lendemain
Notre histoire est unique, très belle
Comme une liaison que les mots « pour toujours » scellent
Mais à distance celle-ci sera forcée
Le temps entre nous, on nous l'a refusé
Malgré cette règle établit
Les sentiments, l'amour lui, survit
Je te regarde plein d';espoir
Sachant qu'une autre t'appartiendra un soir
Mais je n'arrive pas à me raisonner
Ce que je ressens, très difficile à cerner
Mon coeur parle et je l'écoute
Le dos tournée déjà, tu me déroutes
Ne m'oublies pas et pense à moi parfois
Seul tu ne le seras jamais, car je penserai toujours à toi
Un jour nos vies seront stables de chaque côté
Mais même là, je le sais, ce vide ressentit ne sera comblé
Veillez l'un sur l'autre, c'est tout ce qui nous est permis
Cette pensée, me permettra d'avancer, moins seule dans la vie
Ecoute mon coeur qui te parle et t'explique
Notre relation est certainement quelque chose de très magique.
Frère et soeur d'antan ou même un beau couple d'amants
Nos regards qui se cherchent et se croisent,
nous donne ce sentiment si réconfortant
L'un sans l'autre, cette complicité, je ne sais expliquer ce lien
Je serais ton ange gardien et te demande d'être le mien

Déposé par colombine67 le 07/11/2016  
Naissance de la voix lactée
Il y a bien longtemps, il n'y avait pas beaucoup d'étoiles dans le ciel.
Les indiens stockaient leur récolte de maïs dans de grands paniers. L'hiver ces grains leur permettaient de confectionner du pain.
Un matin, un couple découvre qu'on leur a dérobé du maïs pendant la nuit. Des grains sont dispersés sur le sol de la réserve et ils aperçoivent des empreintes géantes de chien.
Ils alertent aussitôt les villageois : ces traces ne peuvent avoir été faites que par un chien venant d’un autre monde !
Ils décident de se débarrasser d'une bête aussi monstrueuse en l'effrayant si fort qu'elle n'aura plus envie de revenir.
Ils rassemblent des tambours, des carapaces de tortues et se cachent pendant la nuit près de la réserve de grains.
Soudain, ils entendent un énorme bruissement d'ailes pareil à celui de milliers d'oiseaux en vol : un chien géant descend en piqué du ciel. Dés que ce dernier se trouve près du maïs, les Indiens font un vacarme énorme en frappant sur leurs ustensiles. L’animal s’enfuit mais les habitants du village le poursuivent en continuant de plus belle leur tintamarre.
Le chien géant grimpe alors au sommet d'une colline et se jette dans le ciel, les grains de maïs se répandant de sa gueule. Il traverse la nuit noire et disparaît. Les grains de maïs forment un chemin dans le ciel et chaque grain se transforme en étoile. C’est ainsi qu'est apparue la voie lactée...
Les Cherokee l’appellent gi li' ut sun stan un' yi, l'endroit où courait le chien.

Déposé par poutounou le 06/11/2016  
Moi j'adore la vérité : ça peut faire mal sur le coup, mais on peut "construire" dessus ; les bases sont solides. Par contre, on ne peut rien construire sur ce qui n'est pas "vrai".
*
La fable et la vérité
*
La vérité, toute nue,
Sortit un jour de son puits.
Ses attraits par le temps étaient un peu détruits ;
Jeune et vieux fuyaient à sa vue.
La pauvre vérité restait là morfondue,
Sans trouver un asile où pouvoir habiter.
A ses yeux vient se présenter
La fable, richement vêtue,
Portant plumes et diamants,
La plupart faux, mais très brillants.
Eh ! Vous voilà ! Bon jour, dit-elle :
Que faites-vous ici seule sur un chemin ?
La vérité répond : vous le voyez, je gêle ;
Aux passants je demande en vain
De me donner une retraite,
Je leur fais peur à tous : hélas ! Je le vois bien,
Vieille femme n'obtient plus rien.
Vous êtes pourtant ma cadette,
Dit la fable, et, sans vanité,
Partout je suis fort bien reçue :
Mais aussi, dame vérité,
Pourquoi vous montrer toute nue ?
Cela n'est pas adroit : tenez, arrangeons-nous ;
Qu'un même intérêt nous rassemble :
Venez sous mon manteau, nous marcherons ensemble.
Chez le sage, à cause de vous,
Je ne serai point rebutée ;
A cause de moi, chez les fous
Vous ne serez point maltraitée :
Servant, par ce moyen, chacun selon son goût,
Grâce à votre raison, et grâce à ma folie,
Vous verrez, ma soeur, que partout
Nous passerons de compagnie.
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par ovanek le 03/11/2016  

💖
💖 💖
💖 💖 💖 💖 💖 💖
💖 💖 💖 💖
💖
Mon ange
Dans les jardins du ciel
Tu as trouvé le pont de l’arc-en-ciel
Où brille un magnifique soleil
Un ciel, des oiseaux, des fleurs
C’est le paradis du bonheur
Pour toi mon petit cœur
Quoique tu sois loin de moi
Mes joies, mes rêves sont pour toi
Tu vis à travers moi, c’est comme ça
Je me languis de ton absence
Qui sont pour moi de longs silences
Des douleurs indélébiles que rien n’efface
Ce monde qui nous sépare
N’est qu’un passage vers l’au-delà
Que je franchirai sous les ailes d’un ange, pour te retrouver
Dans l’attente, je t’envoie ces mots que tu aimes
Ceux qui nous atteignent
Pour te dire mon ange que je t’aime
*** Amitié ***
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Déposé par colombine67 le 03/11/2016  
Mike Thawley, un pompier de Sacramento (Etats-Unis), a sauvé un petit chiot tout seul, attaché, et transi de froid sur le bord de la route où il avait été abandonné. Pris en charge par une association, Chunk, le petit chiot, pourrait bien se souvenir longtemps de son ange-gardien…
Après avoir sorti Chunk la petite Pitbull de la rue, Mike Thawley l’a transportée jusqu’à la caserne où il l’a séchée, réchauffée et rassurée. Il l’a ensuite confiée au Front Street Animal Shelter, un refuge local pour animaux.
Les chiens, des êtres reconnaissants ? 
Mais dès le lendemain de son sauvetage, le pompier a voulu prendre des nouvelles de sa petite protégée qui, pour ne rien arranger, souffre d’une maladie de peau. Il s’est donc rendu au refuge et, alors qu’il ne s’y attendait pas, a reçu le plus beau des accueils
Non seulement Chunk l’a reconnu, mais elle s’est en plus livrée à une vraie démonstration de reconnaissance : lovée dans les bras de son héros, elle a fait fondre son cœur… à tel point que Mike souhaite désormais l’adopter. Chunk deviendra-t-elle une chienne pompier ?

Déposé par choupinou le 02/11/2016  

Dans le ciel on voit tous des étoiles qui brille,plus que les autres....
celle d'un être cher a notre coeur et qui veille sur nous....
une pensée a nos anges en ce lendemain de Toussaint
une pensée pour nos anges partis dans le ciel,mais toujours dans nos coeurs
Que la flamme de l'espérance ne s'éteigne jamais au fond de nous
car nous les retrouverons et les blessures du passé
redeviendrons magie de l'amour,une nouvelle et belle vie,avec eux
et notre histoire, a chacun, de nouveau continuera pour toujours
car c'est sur ils nous attendent....,

Déposé par colombine67 le 02/11/2016  
En une semaine, la petite chienne Fancy a vécu une drôle d’aventure dont une partie restera sans doute un mystère. Disparue de chez sa maîtresse, elle a été trouvée puis adoptée avant de retrouver finalement… sa maison.
Lorsque Fancy, une femelle Shih Tzu, a été trouvée errante dans une rue, elle fut conduite par une femme chez le vétérinaire. Sa puce électronique a permis d’identifier son nom, mais les coordonnées de ses maîtres n’étaient pas à jour. Déjà propriétaire de trois chiens, la femme décida alors de donner la chienne. Elle rencontra quelque temps plus tard une femme nommée Bailey qui se proposa de l’adopter.
Quelques mois plus tôt, Bailey avait perdu son chien, Preston. Devenu paralysé, il avait dû être euthanasié après avoir passé cinq belles années aux côtés d’une famille aimante. C’est pour combler cette absence que Bailey cherchait à accueillir un nouveau chien. Lorsqu’elle vit Fancy, elle ne put résister.
Les premiers jours, Fancy se montra assez distante dans son nouveau foyer. Mais très vite, elle se révéla être une chienne douce et affectueuse qui semblait avoir toujours fait partie de la famille de Bailey. Elle était particulièrement attentionnée avec les enfants. Et pour cause : dans sa « vraie » famille, Fancy devait veiller sur cinq enfants âgés d’un à neuf ans… Mais ça, Bailey l’ignorait.
Fancy avait fugué et s’était perdue…
En réalité, avant d’être trouvée, Fancy vivait chez les Davis. Elle s’était enfuie de chez elle pendant que son maître tondait la pelouse. Depuis son départ, sa famille était à sa recherche et ignorait tout de ce qu’elle était devenue.
Fancy n’aurait jamais pu revoir ses maîtres si Bailey ne s’était pas rendue chez le vétérinaire pour la faire vacciner. C’est par hasard qu’un employé de la clinique reconnut la chienne qu’il avait vue sur Facebook, dans une annonce de chien perdu. Il en était sûr : Fancy était la chienne des Davis. A partir de ce moment-là, les retrouvailles entre la Shih Tzu et ses « vrais » maîtres furent organisées, malgré la tristesse de Bailey qui s’était déjà beaucoup attachée à la chienne.
Mais, très reconnaissants envers la jeune femme pour avoir pris soin de leur chienne, les Davis décidèrent de l’aider à trouver le compagnon idéal qui pourrait partager sa vie… pour de longues et belles années.

Déposé par larrydoudou le 01/11/2016  
Il y a des moments dans la vie où l'on aimerait ramener quelqu'un du ciel , passer juste une journée avec lui , lui faire juste un câlin , l'embrasser ou écouter juste sa voix ou son rire , avoir l'occasion de lui dire qu'on l'aime et lui dire que c'est tellement difficile sans sa présence

Déposé par colombine67 le 01/11/2016  
Très beau texte d'Yves Duteil sur le rôle de nos défunts dans notre vie.
Où s’en vont ceux qui nous manquent ? Nous accompagnons leurs corps jusqu’en terre et puis après ?...
Nous fleurissons leur mémoire, nous leur parlons comme s’ils étaient encore là, quelque part, inaccessibles mais présents, bienveillants et sages. Que donnerait-on pour une réponse, un conseil de leur part, un mot pour dire… « Je veille sur vous » ?
Et il nous suffit de les évoquer pour qu’ils nous sourient dans notre plus beau souvenir, de leur visage le plus lumineux. Nos absents nous accompagnent. On ne peut rien leur cacher puisqu’ils nous regardent avec nos propres yeux. C’est une étrange et intime conviction que l’on ne peut partager qu’avec ceux que l’on aime, dans la confiance de n’être pas raillé, mais, au contraire, conforté.
Ceux qui nous manquent remplissent le vide de leur absence par une présence silencieuse et tendre. Toujours disponibles, ils sont auprès de nous, derrière nos paupières closes, dans les moments de doute ou de peur, dans les joies profondes.
Dans la douleur de les avoir perdus, il y avait cette impuissance à les retenir, à les aider, à les accompagner. Dans le chagrin de leur absence, on a le sentiment d’être guidés par eux, de leur conférer un rôle qu’ils n’ont ainsi jamais perdu.
En fermant les yeux, ils nous laissent leur regard, à la façon d’une boussole. Peut-être ont-ils besoin eux aussi de nos pensées, de nos lumières, pour éclairer leur route ? Le chagrin n’est que le revers de l’amour. Mais c’est encore de l’amour. Qu’il serait « triste de n’être plus triste sans eux… ».
Au Panthéon de nos cœurs, nos absents ont toujours raison. Si l’on devait faire le portrait du bonheur, il aurait parfois le visage du chagrin, et la quiétude bienveillante de ceux qui nous ont quittés mais qui veillent sur nous tendrement. C’est une image apaisante pour s’endormir, pour s’orienter, ou se perdre dans leur sourire. Il y a un peu d’infini dans cet amour-là. Ceux qui nous manquent semblent si sereins, si proches, comme en apesanteur…
Est-ce qu’ils trouvent en nous leur chemin vers ailleurs ? Alors les vivants deviendraient la maison de ceux qu’ils ont aimés. Et si un jour ils n’existent plus pour personne, auront-ils vraiment disparus ?
Se sentir aimé de son vivant, c’est savoir qu’il existe quelque part un après, un moyen de poursuivre la route ensemble. L’absence n’est pas qu’un vide. C’est aussi de l’amour qui nous accompagne. Servir encore, être utile à quelqu’un… Un beau destin pour nos absents…

Déposé par colombine67 le 31/10/2016  
Poème sur la mort de Jules Vernes.
" Nous mourrons mais nos actes ne meurent pas,
Car ils se perpétuent dans leurs conséquences infinies.
Passants d’un jour,
Nos pas laissent dans le sable de la route
Des traces éternelles
Rien n’arrive qui n’ait été déterminé par ce qui l’a précédé
Et l’avenir est fait des prolongements inconnus du passé."

Déposé par Biscuit le 31/10/2016  

Liberté
De quel droit mettez-vous des oiseaux dans des cages ?
De quel droit ôtez-vous ces chanteurs aux bocages,
Aux sources, à l'aurore, à la nuée, aux vents ?
De quel droit volez-vous la vie à ces vivants ?
Homme, crois-tu que Dieu, ce père, fasse naître
L'aile pour l'accrocher au clou de ta fenêtre ?
Ne peux-tu vivre heureux et content sans cela ?
Qu'est-ce qu'ils ont donc fait tous ces innocents-là
Pour être au bagne avec leur nid et leur femelle ?
Qui sait comment leur sort à notre sort se mêle ?
Qui sait si le verdier qu'on dérobe aux rameaux,
Qui sait si le malheur qu'on fait aux animaux
Et si la servitude inutile des bêtes
Ne se résolvent pas en Nérons sur nos têtes ?
Qui sait si le carcan ne sort pas des licous ?
Oh ! de nos actions qui sait les contre-coups,
Et quels noirs croisements ont au fond du mystère
Tant de choses qu'on fait en riant sur la terre ?
Quand vous cadenassez sous un réseau de fer
Tous ces buveurs d'azur faits pour s'enivrer d'air,
Tous ces nageurs charmants de la lumière bleue,
Chardonneret, pinson, moineau franc, hochequeue,
Croyez-vous que le bec sanglant des passereaux
Ne touche pas à l'homme en heurtant ces barreaux ?
Prenez garde à la sombre équité. Prenez garde !
Partout où pleure et crie un captif, Dieu regarde.
Ne comprenez-vous pas que vous êtes méchants ?
À tous ces enfermés donnez la clef des champs !
Aux champs les rossignols, aux champs les hirondelles ;
Les âmes expieront tout ce qu'on fait aux ailes.
La balance invisible a deux plateaux obscurs.
Prenez garde aux cachots dont vous ornez vos murs !
Du treillage aux fils d'or naissent les noires grilles ;
La volière sinistre est mère des bastilles.
Respect aux doux passants des airs, des prés, des eaux
Toute la liberté qu'on prend à des oiseaux
Le destin juste et dur la reprend à des hommes.
Nous avons des tyrans parce que nous en sommes.
Tu veux être libre, homme ? et de quel droit, ayant
Chez toi le détenu, ce témoin effrayant ?
Ce qu'on croit sans défense est défendu par l'ombre.
Toute l'immensité sur ce pauvre oiseau sombre
Se penche, et te dévoue à l'expiation.
Je t'admire, oppresseur, criant : oppression !
Le sort te tient pendant que ta démence brave
Ce forçat qui sur toi jette une ombre d'esclave
Et la cage qui pend au seuil de ta maison
Vit, chante, et fait sortir de terre la prison.
(La légende des siècles)




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BIZZZZZZZZ Ma Sorella????.
je T'M ????{ton Maël)).
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MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISUPER SORELLA
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BIZZZZZZZZ Ma Sorella.
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BIZZZZZZZZ Ma Sorella.
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Je SAIS. Pourquoi Ma Maman. T'aimait autant !
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MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISUPER SORELLA
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BIZZZZZZZ. Ma SORELLA.
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Punky alias The Boss
Tendres MERCIS. MA Sorella ton Maël).
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The Family Westies
CREA de LEUR super Sorella. Un ANGE aussi !
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BIZZZZZZZZ Ma Sorella.
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MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISUPER SORELLA
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