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En hommage à
WEST-HIGHLAND-WHITE-TERRIERPUNKY du Moulin de Labatut
Il est né le:11/12/1999
Il nous a quittés le:19/06/2012
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Déposé par ovanek le 16/09/2024┊ ┊ ┊ ┊ ┊┊✫˚⭐⋆。 ┊ ┊ ✫ ˚🩷⋆。❀🌸 ┊ ☪︎⋆ .⭐✫ ˚⭐⋆。❀🌸 Ce Dernier message pour vous Remercier Loin des 👀...Près du 💖... La page est en mode privé pour un temps indéterminé ⭐❁════════ ✰🌸✰ ════════❁⭐ « Bien que tu ne marches plus à côté de moi physiquement Je te vois dans tous les souvenirs Je te sens dans chaque battement de cœur Je t'entends dans chaque chanson Je te connais dans chaque pensée 🌸❁════════ ✰ ✰ ✰ ✰⭐ ✰ ✰ ✰ ✰ ════════❁🌸 Je ris avec toi dans chaque joie Je pleure avec toi dans chaque douleur 🌸❁════════ ✰ ✰ ✰ ✰⭐ ✰ ✰ ✰ ✰ ════════❁🌸 Car bien que tu ne marches plus à côté de moi Tu ne m'as jamais vraiment quitté 🌸❁════════ ✰ ✰ ✰ ✰⭐ ✰ ✰ ✰ ✰ ════════❁🌸 Car je sens ta présence avec moi à chaque étape du chemin Et tu n'es jamais vraiment parti... ” 🦋 Tahlia Hunter |
Déposé par spanky le 16/09/2024Le petit chien Ploton ---- Ploton fut doux comme un agneau, Ploton fut gai comme un moineau, Simple comme une colombelle, Loyal comme une tourterelle, Friand comme un rat foleton, Mignard comme un petit chaton; Bref Ploton fut plus agréable, Plus frétillant, Plus amiable, Plus bénin, plus obéissant, Plus avisé, plus connaissant, Plus vigilant et plus habile, Et de nature plus gentille, Et plus digne d'en dire rien, Que ne fut jamais petit chien. ---- Olivier de MAGNY, --- |
Déposé par poutounou le 15/09/2024Coulez, ô larmes éternelles, car ici-bas je reste seul… * L'ange envolé. * Mon ange a reployé ses ailes Et dort glacé sous un linceul ; Coulez, ô larmes éternelles, Car ici-bas je reste seul. * Ô chère ombre au ciel envolée, Chaque nuit sous les noirs cyprès Versant des pleurs sur ton blanc mausolée, Je viens épancher mes regrets. * Cette douce sœur de mon âme, Pour charmer mon cœur attristé, Me parlait encore de sa flamme Sur le seuil de l'éternité. * Ô chère ombre au ciel envolée, Chaque nuit sous les noirs cyprès Versant des pleurs sur ton blanc mausolée, Je viens épancher mes regrets. * Si jusqu'à toi, de cette terre S'élève mon chant désolé, Sois attentive à ma prière En ton beau royaume étoilé. * Ô chère ombre au ciel envolée, Chaque nuit sous les noirs cyprès Versant des pleurs sur ton blanc mausolée, Je viens épancher mes regrets. * François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898) |
Déposé par spanky le 14/09/2024Voici ce que votre chien pense réellement de vous. Cela risque de vous toucher profondément. ----------- Nous avons tous conscience de l’affection que les chiens ont pour nous. Ils nous câlinent, et nous réconfortent lorsque nous en avons le plus besoin. ---- Mais vous êtes-vous jamais demandé à quoi pensaient les chiens, et à quoi ils rêvaient ? ---- Pour vous en donner une petite idée, continuez donc votre lecture, et découvrez ce que, selon nous, votre chien pense vraiment de vous. ---- Je suis ton chien, et j’aimerais bien te murmurer quelque chose à l’oreille ; je sais que vous autres humains menez une vie très remplie. Certains travaillent, d’autres élèvent leurs enfants. Vous donnez toujours l’impression de courir dans tous les sens, bien souvent sans prêter attention autour de vous, et sans profiter des plaisirs de la vie. ---- Regarde-moi, en bas, alors que tu es assis devant ton ordinateur. Est-ce que tu vois mes grands yeux sombres qui te regardent ? Ils sont de moins en moins clairs, désormais. C’est un effet de l’âge. Je commence à avoir des poils gris autour de mon doux museau. Tu me souris ; je peux voir l’amour dans ton regard. Que vois-tu dans le mien ? Est-ce que tu vois une âme ? Une âme en moi, qui t’aime comme personne d’autre ne le pourra jamais ? Un esprit qui te pardonnerait tous tes crimes pour passer quelques instants avec toi ? --- C’est tout ce que je te demande ; ralentis un peu, ne serait-ce que pour passer quelques minutes avec moi. Très souvent, tu as été ému en lisant, sur ton écran, l’annonce de la mort d’autres membres de ma race. Parfois nous mourrons jeunes et rapidement, parfois même tellement brusquement que cela te brise le cœur. Parfois, nous vieillissons si lentement en ta compagnie que tu ne sembles même pas t’en apercevoir avant qu’il ne soit trop tard, et que nous te regardions, avec notre museau grisonnant et nos yeux aveuglés par la cataracte. Mais notre affection est toujours bel et bien là, même lorsque nous devons te faire nos adieux, et partir courir, enfin libres, dans ce pays très lointain et imaginaire. ---- Je ne serai peut-être plus là demain ; je ne serai peut-être plus là la semaine prochaine. Un jour, tu pleureras toutes les larmes de ton corps, celles que les humains versent lorsqu’ils sont bouleversés, et tu te maudiras de ne pas avoir pu passer « une journée de plus » en ma compagnie. ---- Comme je t’aime énormément, ta tristesse me touche et me blesse. Nous sommes ensemble, MAINTENANT. Alors approche-toi, assieds-toi près de moi sur le sol, et regarde-moi bien dans les yeux. Qu’est-ce que tu vois ? Si tu regardes avec attention, nous pourrons échanger, toi et moi, à cœur ouvert. ---- Ne t’adresse pas à moi comme un mâle dominant, un dresseur, ou même un maître/une maîtresse ; considère-moi comme une autre âme vivante, caresse mon pelage, regardons-nous dans les yeux, et parlons. Je te raconterai peut-être à quel point il est amusant de courir après une balle de tennis, ou bien te dirai-je quelque chose de profond à mon sujet, ou bien au sujet de la vie en général. ---- Tu as décidé de m’avoir dans ta vie, car tu voulais avoir quelqu’un avec qui partager ce genre de choses. Quelqu’un de très différent de toi… et je suis là. ---- Je suis un chien, mais je suis un être vivant à part entière. Je ressens des émotions, j’ai des sens physiques, et j’adore les différences qui existent entre toi et moi. Je ne te vois pas comme un « chien sur deux pattes » – je sais ce que tu es. Tu es un humain, avec toutes les bizarreries que cela implique, et pourtant je t’aime quand même. ---- Maintenant, assieds-toi par terre à mes côtés. Entre dans mon monde, et laissons le temps ralentir pendant au moins 15 minutes. Regarde-moi droit dans les yeux, et murmure dans mes oreilles. ---- Parle-moi avec ton cœur, avec ta joie, et je connaîtrai alors ton moi profond. Demain ne viendra peut-être jamais, et la vie est beaucoup trop courte. ---- Alors je t’en prie, assieds-toi à mes côtés, et partageons ces moments précieux qui nous restent à vivre ensemble. ---- Avec tout mon amour, Ton Chien. ---- Partagez ce merveilleux message avec tous vos amis ! ---- |
Déposé par colombine67 le 14/09/2024On m’a dit... Que ma maison Sentait le chien... Alors je lui ai demandé... Tu sais qu’est-ce que sent un chien...? Un chien sent de la : Gratitude... Fidélité... Noblesse... Affection... Amour pur et inconditionnel... Et malgré Tout ce qu’ils ont souffert Ils ne sentent pas la rancoeur... Alors oui... Je me sens privilégié Que ma maison sente le chien... |
Déposé par spanky le 12/09/2024Mon chien ne reviendra pas. --- Mon chien ne reviendra pas, Il est loin de moi, Si loin de moi... -- Mon chien ne redescendra pas, Dans le ciel, il restera... Et même si il le voulait, Il ne le pourrait... --- Mon chien ne reviendra pas, Il ne viendra plus près de moi, Les jours de chagrin, Qui reviennent tous les matins... --- Le ciel est sa prison, Me condamnant mon amour Pour lui... --- Mon chien ne reviendra pas, Il est loin de moi, Si loin de moi... ---- |
Déposé par poutounou le 11/09/2024Le Bonheur c’est une truffe fraîche dans le cou… * Le bonheur * Le bonheur est une plume La plus légère qui soit. Il faut l'attraper Quand elle passe. * Le bonheur se cueille dans l'instant, Avec précaution Comme une fleur, Avant qu'elle ne se fane. * Le bonheur est cette poudre de soie, Qui passe, légère, devant la lune, L'effleure, l'enserre, Et la pénètre de sa paix. * Même fragile, le bonheur Transfigure les choses insignifiantes, Il fait oublier le réel, Alors que la pensée remodèle nos traits. * La joie monte en nous, quand nous la donnons. C'est cela le moteur du bonheur. La découverte du bonheur d'aimer S'ajoute au bonheur d'être aimé. * Et malgré la nuit du monde, Malgré les destructions, Tenons notre lampe allumée, Pour que vive au dehors la lumière du bonheur. * Hélène Ellenberger, Ferveur d'Automne |
Déposé par spanky le 10/09/2024LE DERNIER CRI ---- "Ce matin, après une longue nuit à appeler mes belles et à me battre pour ne pas perdre ma place de chef au sein de ce harem, j'ai poussé mon dernier cri... Pourtant, le ciel était beau ce matin et la journée s'annonçait belle... J'étais là sur ma place de brame où je revenais depuis quelques années à attendre que les rayons du soleil viennent me frôler et me disent qu'il est temps pour moi de repartir au plus profond de la forêt afin de fuir le danger et d'aller me reposer. Mais ce matin, les rayons du soleil ne sont pas parvenus à me frôler...ce matin après un dernier cri, un bruit assourdissant a raisonné dans la forêt, cette forêt qui m'a vu naître et dans laquelle j'ai grandi et dans laquelle je revenais tous les ans à la même période. Ce matin, alors que j'étais là à regarder l'horizon... j'ai chuté sans trop comprendre pourquoi...ma tête posée sur l'herbe humidifiée par la rosée du matin, je ne pouvais plus bouger et là j'ai entendu des pas lourds et des rires s'approcher de moi... à ce moment là j'ai compris que ce matin de septembre, j'avais poussé mon dernier cri... "Aujourd'hui, l'amoureux et le passionné de la nature que je suis est triste et en colère... Stop à la chasse aux trophées pendant le brame!!! Ce magnifique cerf a chuté pour satisfaire des riches chasseurs venus de loin avec les poches remplies de billets, ce matin de septembre, ce magnifique 12 cors, que je connaissais depuis quelques années et qui revenait tous les ans sur cette même place de brame, avant même de pouvoir se reproduire a été tué pour finir sur une photo souvenir et sur un blason accroché sur un mur... Voilà la triste réalité de la chasse aux trophées en période de brame. ---- |
Déposé par spanky le 08/09/2024Mémoire immortelle ---- Colombe blanche qui côtoie les cieux Demeure avec les anges et le bon dieu Elle est telle une note de musique qui plait à l’ouïe Si rayonnante comme une fleur qui s’épanouit Juvénile, d’une blancheur pure et angélique Et un sourire qui nous emmène vers un monde féerique Jadis, on cheminait à destination en chantant La main dans la main souvent en galopant Cette image je la garde de bien avant Ce jour damné qui à ton existence a mis un trait Houda… Ta mémoire je la garde dans mon cœur d’enfant Elle sera intacte, je veillerai à ce qu’elle soit autant… Car ton authenticité et ton amitié furent à part Quoi qu’aujourd’hui ton esprit ait erré loin de mon regard Je me rappellerai toujours de nos dires, nos rires, et même de nos larmes En priant le bon dieu pour qu’il prenne bien soin de ton âme ---- Rhita Benjelloun, 2012 --- |
Déposé par poutounou le 08/09/2024La joie * O ces larges beaux jours dont les matins flamboient ! La terre ardente et fière est plus superbe encor Et la vie éveillée est d'un parfum si fort Que tout l'être s'en grise et bondit vers la joie. * Soyez remerciés, mes yeux, D'être restés si clairs, sous mon front déjà vieux, Pour voir au loin bouger et vibrer la lumière ; Et vous, mes mains, de tressaillir dans le soleil ; Et vous, mes doigts, de vous dorer aux fruits vermeils Pendus au long du mur, près des roses trémières. * Soyez remercié, mon corps, D'être ferme, rapide, et frémissant encor Au toucher des vents prompts ou des brises profondes ; * O ces matins de fête et de calme beauté ! Roses dont la rosée orne les purs visages, Oiseaux venus vers nous, comme de blancs présages, Jardins d'ombre massive ou de frêle clarté ! * A l'heure où l'ample été tiédit les avenues, Je vous aime, chemins, par où s'en est venue Celle qui recélait entre ses mains, mon sort ; * Je vous aime, lointains marais et bois austères, Et sous mes pieds, jusqu'au tréfonds, j'aime la terre Où reposent mes morts. * J'existe en tout ce qui m'entoure et me pénètre. Gazons épais, sentiers perdus, massifs de hêtres, Eau lucide que nulle ombre ne vient ternir, Vous devenez moi-même étant mon souvenir. * Emile Verhaeren, La Multiple Splendeur |
Déposé par spanky le 06/09/2024Je suis entièrement d accord ! Toujours bon a se rappeler. Les espèces animales sont douées de conscience, d'intelligence, d'émotions, ce qui nous sépare n'est pas le fond mais le degré d'expression de caractéristiques communes. Chaque animal est un individu, jeté dans un monde construit par l'homme dont les règles échappent à son mode propre de fonctionnement. Enfermer un animal c'est le privé d'un de ses droits fondamentaux. Vivre sa vie en toute liberté et en harmonie avec un nombre incalculable d’interactions tant au sein de son espèce qu'avec l'environnement. Quelle que soit la prison - dorée ou non - la souffrance ou plutôt les souffrances, physiologiques éthologiques comportementales sont toujours au rendez-vous. Visiter un zoo c'est participer. C'est accepter et devenir complice de ces souffrances. ---- Dr Yvan Beck ---- |
Déposé par spanky le 04/09/2024L'enfant précoce ---- Une lampe naquit sous la mer Un oiseau chanta Alors dans un village reculé Une petite fille se mit à écrire Pour elle seule Le plus beau poème Elle n'avait pas appris l'orthographe Elle dessinait dans le sable Des locomotives Et des wagons pleins de soleil Elle affrontait les arbres gauchement Avec des majuscules enlacées et des cœurs Elle ne disait rien de l'amour Pour ne pas mentir Et quand le soir descendait en elle Par ses joues Elle appelait son chien doucement Et disait « Et maintenant cherche ta vie ». --- René-Guy Cadou ("Les amis d'enfance" - 1965) --- |
Déposé par poutounou le 04/09/2024L'écho * Rôdant, triste et solitaire Dans la forêt du mystère, J’ai crié le coeur très las : - « La vie est triste ici-bas ! » L’Écho m’a répondu : « Bah ! » – « Écho, la vie est méchante ! » Et, d’une voix bien touchante, L’Écho m’a répondu : « Chante ! » – « Écho, Écho des grands bois, Lourde, trop lourde est ma croix ! » L’Écho m’a répondu : « Crois ! » – « La haine en moi va germer, Dois-je rire ou blasphémer ? » Et l’Écho m’a dit : « Aimer ! » Comme l’Écho des grands bois M’a conseillé de le faire : J’aime, je chante et je crois ! Et je suis heureux sur terre ! * Théodore Botrel (1868-1925) |
Déposé par ovanek le 03/09/2024Tes petites pattes, une touche douce J'ai laissé des empreintes sur mon cœur, une embrayage aimante A chaque pas, un souvenir fait Un voyage partagé, un lien affiché 💕༺♥༻❀༺♥༻💕༺♥༻❀༺♥༻💕 Vos sniff curieux, un son joyeux Explorer des mondes, les pieds sur terre Ta queue remuante, un guide heureux Un ami constant, toujours à mes côtés 💕༺♥༻❀༺♥༻💕༺♥༻❀༺♥༻💕 Dans tes grands yeux bruns, un amour si vrai Un reflet du cœur, je tiens pour toi A chaque câlin, un cœur bat vite Un amour si fort, pour toujours 💕༺♥༻❀༺♥༻💕༺♥༻❀༺♥༻💕 Même si votre temps avec moi a été court et doux Les souvenirs que nous avons créés, ne peuvent pas être battus Tu es peut-être parti, mais dans mon cœur Vos empreintes de pattes restent, une œuvre d'art🐾🐾🐾 |
Déposé par colombine67 le 03/09/2024"Le chien" ....Sur la tombe du Maître il s'obstine à mourir Il n'a pas oublié les soldats qui l'aimaient Et dont il partagea la gamelle de soupe... Il a toujours suivi docilement la troupe De ceux qui ne sont plus et qui le caressaient. Pauvre chien! il a vu succomber ses amis... Il était là quand se déroulait la bataille... Il les a vus, fauchés par la rude mitraille Et sait que pour toujours ils se sont endormis. Hélas! Jusqu’à la mort il leur sera fidèle... Il ne veut pas quitter le glorieux tombeau Et près de l'humble croix que voisine un drapeau Il garde leur dépouille et parfois les appelle. Il n'a pas oublié les soldats qui l'aimaient Et dont il partagea la gamelle de soupe... Il a toujours suivi docilement la troupe De ceux qui ne sont plus et qui le caressaient. Et quand le soir descend sur la plaine endeuillée, Il a des aboiements lugubres qui font peur. Pauvre chien, qui n'eût pas le suprême bonheur De mourir avec eux, là-bas, dans la tranchée. Poème écrit par un soldat de la guerre 1914-1918 |
Déposé par ovanek le 02/09/2024Je t'enverrai un baiser avec le vent Et je sais que tu l'entendras 💦꧂💦꧁꧂💦꧂💦꧁꧂💦 Tu te retourneras et, sans me voir, je serai là En un baiser, tu sauras tout ce que je ne t’ai pas dit 🦋 Pablo Neruda |
Déposé par spanky le 02/09/2024Texte sur la souffrance du deuil d'Erich Fried --- Souffler son Malheur Son malheur, pouvoir le souffler Profondément l’expirer Pour à nouveau pouvoir inspirer Son malheur, pouvoir le dire Avec des mots Avec de vrais mots, Justes et pleins de sens Que l’on comprenne encore soi-même Et que quelqu'un d’autre peut-être Puisse comprendre Ou pourrait comprendre Et pouvoir pleurer Ce serait, à nouveau, presque du bonheur ---- |
Déposé par poutounou le 01/09/2024Elévation * Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, Par-delà le soleil, par-delà les éthers, Par-delà les confins des sphères étoilées, * Mon esprit, tu te meus avec agilité, Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde, Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde Avec une indicible et mâle volupté. * Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides; Va te purifier dans l'air supérieur, Et bois, comme une pure et divine liqueur, Le feu clair qui remplit les espaces limpides. * Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse, Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse S'élancer vers les champs lumineux et sereins ; * Celui dont les pensées, comme des alouettes, Vers les cieux le matin prennent un libre essor, Qui plane sur la vie, et comprend sans effort Le langage des fleurs et des choses muettes ! * Charles Baudelaire (1821-1867), Les fleurs du mal |
Déposé par colombine67 le 01/09/2024Certains chiens passent plus de temps au refuge que d’autres, sans que les bénévoles en sachent toujours la raison. Acorn fait partie de ceux qui y ont passé un temps record, avec plus de 600 journées dans son box. Acorn est un chien de sauvetage. Il a passé exactement 633 jours dans le refuge Outer Banks SPCA, basé à Manteo dans l’État de Caroline du Nord aux États-Unis. Cela fait donc plus de 2 ans qu’il a patienté derrière les barreaux de son box, rapporte le média People. Il a vu bon nombre de ses compagnons partir, les uns après les autres, pour rejoindre le doux foyer de leur famille adoptive. Mais personne ne s’intéressait à Acorn. Les gens arrivaient devant son chenil, puis passaient leur chemin, pour aller adopter un autre toutou. L’adorable boule de poils au pelage caramel est donc devenue le plus ancien des résidents du refuge Outer Banks SPCA. Le miracle espéré pendant si longtemps s’est enfin produit Acorn avait passé tant de temps au refuge qu’il avait noué une relation très forte avec le personnel, dont notamment son soigneur attitré, prénommé Brad. Celui-ci s’efforçait de lui faire passer d’agréables moments de jeux et de promenade, afin que le brave toutou puisse éprouver un peu de joie chaque jour. Il y a quelques semaines, au mois de mars dernier, le miracle qu’Acorn attendait depuis si longtemps s’est enfin produit. Cathy Phemister Widzga est arrivée au refuge, en quête d’un compagnon à 4 pattes. Elle a littéralement craqué pour Acorn et l’a adopté dans la foulée. Le refuge a publié l’heureuse nouvelle, le 18 mars 2023, sur sa page Facebook : « Après 633 jours dans notre refuge, notre résident le plus ancien, Acorn, est enfin adopté ! » Brad a été très attristé de ne plus pouvoir s’occuper d’Acorn, mais, comme tous les autres bénévoles, il était surtout très heureux que la boule de poils ait enfin trouvé son foyer pour la vie. « Nous attendions et espérions ce moment depuis très longtemps. Notre personnel et notre bénévole Brad se sont tellement attachés à Acorn au cours des dernières années. Nous avons gardé l'espoir qu'un jour, la bonne personne prendrait le temps de s'occuper de lui et lui donnerait le foyer qu'il mérite, et notre souhait s'est réalisé ! », ont écrit les bénévoles sur le réseau social. Cathy est la plus heureuse d’avoir pu agrandir sa famille avec Acorn. Elle a même déjà donné de ses nouvelles, indiquant qu’il était heureux chez elle, parmi ses autres compagnons à 4 pattes : « Il s'est très bien intégré ! Mes autres chiens l'adorent ! » |
Déposé par spanky le 31/08/2024Seigneur, mon maître, dont je partage la destinée, ma fidélité n'est pas mesurée aux commodités de ta demeure; ni à la pâtée que tu me réserves. Je garde ta maison comme la mienne qu'elle soit des planches ou de marbre. Je te suis où tu veux, fais ce que tu m'ordonnes et tout est facile et agréable quand tu me montres de l'amitié. Car plus que les biens que tu as ou que tu n'as pas, plus que le confort que tu m'assures où ne peux m'offrir; j'apprécie la caresse amicale de ta main et ton regard confiant Montre moi souvent que je compte un peu pour toi; Seigneur mon Maître, qui est tout pour moi. ---- |
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