En hommage à
Ringo


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En hommage à
Ringo
CANICHE
Il est né le:14/11/1999
Il nous a quittés le:03/08/2012

Merci mon bébé d'amour, mon petit coeur de t'être férocement battu contre cet ostéosarcome, qui malheureusement a eu raison de toi hier soir. Merci pour ces douze ans et huit mois de bonheur et d'amour. Tu nous manques, notre coeur saigne. Tu pesais 6 kg, mais c'était 6 kg d'amour : nous n'oublierons pas ta joie de vivre, ta force de te battre. Tu aimais monter sur la machine à laver quand maman prenait sa douche, te coucher près de moi quand je travaillais, faire des léchouilles sur le vitres quand tu nous attendais, jouer avec la boite à gâteaux, l'oeuf ou encore tes poils après le brossage. Tu réagissais au moindre bruit de feuille froissée, et c'était devenu un jeu. Tu faisais notre bonheur ; Je ne veux pas croire que je ne te reverrai pas, que plus jamais nous ne ferons de calins familiaux. Tu nous as rendu tellement heureux, j'espère que tu as eu la meilleure des vies avec nous. Nous t'adorons, tu vivras à jamais dans nos coeurs. Pour nous rien ne sera jamais comme avant ce 3 aout 2012, 17h45, où la terre a tremblée sous nos pieds...




Parce que nous t'adorons et que tu mérites bien d'avoir une page internet, un blog juste pour toi est en cours de réalisation, mon bébé d'amour :http://moringo14111999.canalblog.com.




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86 Fleurs
Seules les fleurs déposées depuis moins d'un an sont visibles
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Tout plein de bisous familiaux pour le toutou le plus merveilleux du monde. Tu nous manques tellement.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Tu te laissais prendre en photo... Je t'aime, tu me manques tant mon bébé d'amour.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Tu nous manques mon bébé d'aimour. Nous te faisons des bisous familiaux.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Je t'aime mon bébé d'amour, pour l'éternité, et maman aussi.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Nous t'aimonss mon bébé d'amour. Tous les jours, je pense à toi.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Je t'aime mon bébé d'amour ! Et ta maman aussi.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Toujours dans mes pensées et mon coeur. Et pour maman c'est pareil. Nous t'aimons mon bébé d'amour.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Maman, papa et moi sommes très heureux : on a enfin retrouvé ton carnet de santé. Il y a des mois que nous le cherchions. Nous t'aimons mon bébé d'amour !
Déposé par ringo
Déposé par ringo
J'ai aussi retrouvé tes analyses sanguines : nous gardons tout ça tellement précieusement. Je ne retrouve plus ton carnet de santé, pourtant je l'ai vu il y a quelques mois. On garde tout de toi.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Ce soir, j'ai retrouvé l'agenda de l'année funeste, je me suis rappelé tellement de choses : le déroulé de la journée, les dernières visites vétérinaires ou toilettage , l'incinération. Tu me manques
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Ce soir, maman et moi, nous nous sommes cachés sous une couverture et avons dit que nous excluons Hélios. Il s'en ai moqué, toi tu n'aimais pas ça, tu gratttais, tu voulais participer. Nous t'aimons.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Tu aimais la lavande. A l'oulibo, j'ai acheté une bougie parfumée à la lavande, rien que pout toi : elle est près de ton urne. Un cadeau pour toi. Nous t'aimons mon bébé d'amour !
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Je t'aime mon bébé d'amour et ta maman aussi.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Ce matin, autour de 7h15, je somnolais et j'ai vu ta petite tête dans un nuage, éclairé par le ciel bleu. Merci mon bébé d'amiour !
Déposé par poutounou
Déposé par poutounou
Citation du lundi : Tu dors au fond de ton nouveau lit alors que ton âme s’élève et rejoint les anges. Quelle chance ils ont ! Merci pour tous ces moments de rire inoubliables.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
J'aimerais tellement que tu sois encore en vie mon bébé d'amour, mais j'aime croire que tu es une étoile. Nous t'aimons.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
Nous t'aimons tant mon bébé d'amour. Dans nos coeur pour l'éternité.
Déposé par ringo
Déposé par ringo
10 ans aujourd'hui qu'on nous a volé ton urne en Italie... ça fait mal. Mais tu restes dans nos coeurs pour l'éternité.
Déposé par BILLY2B
Déposé par BILLY2B
Déposé par BILLY2B
Déposé par BILLY2B



 
1005 messages

Déposé par poutounou le 30/10/2024  
Très bel écrit de Grand Corps Malade sur les « absents ». Pas mal : « on court après la vie, sachant que la mort est à nos trousses »… !!!
*
Nos absents
*
C'est pas vraiment des fantômes
Mais leur absence est tellement forte
Qu'elle crée en nous une présence
Qui nous rend faible ou nous supporte
C'est ceux qu'on a aimés qui créent un vide presque tangible
Car l'amour qu'on leur donnait est orphelin et cherche une cible
*
Pour certains on le savait, on s'était préparé au pire
Mais d'autres ont disparu d'un seul coup, sans prévenir
On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord
Car la mort a ses raisons que notre raison ignore
*
Alors on s'est regroupé d'un réconfort utopiste
À plusieurs on est plus fort mais on n'est pas moins triste
C'est seul qu'on fait son deuil, car on est seul quand on ressent
On apprivoise la douleur et la présence de nos absents
*
Nos absents sont toujours là, à l'esprit, dans nos souvenirs
Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de sourires
Nos absents nous entourent et resteront à nos côtés
Ils reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien n'était
*
On se rassure face à la souffrance qui nous serre le cou
En se disant que là où ils sont, ils ont sûrement moins mal que nous
Alors on marche, on rit, on chante, mais leur ombre demeure
Dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur
*
Nous, on a des projets, on dessine nos lendemains
On décide du chemin, on regarde l'avenir entre nos mains
Et au cœur de l'action, dans nos victoires ou nos enfers
On imagine de temps en temps que nos absents nous voient faire
*
Chaque vie est un miracle, mais le final est énervant
Je me suis bien renseigné, on n'en sortira pas vivant
Il faut apprendre à l'accepter pour essayer de vieillir heureux
Mais chaque année nos absents sont un petit peu plus nombreux
*
Chaque nouvelle disparition transforme nos cœurs en dentelle
Mais le temps passe et les douleurs vives deviennent pastel
Ce temps qui, pour une fois, est un véritable allié
Chaque heure passée est une pommade, il en faudra des milliers
*
Moi, les morts, les disparus, je n'en parle pas beaucoup
Alors j'écris sur eux, je titille mes sujets tabous
Ce grand mystère qui nous attend, notre ultime point commun à tous
Qui fait qu'on court après la vie, sachant que la mort est à nos trousses
*
C'est pas vraiment des fantômes
Mais leur absence est tellement forte
Qu'elle crée en nous une présence
Qui nous rend faible ou nous supporte
C'est ceux qu'on a aimés qui créent un vide presque infini
Qu'inspirent des textes premier degré
*
Faut dire que la mort manque d'ironie
*
Grand corps malade

Déposé par ringo le 28/10/2024  
Mon bébé d'amour,
Aujourd',hui, nous sommes allés à L'oulibo et une nouvelle fois, je t'ai acheté une bougie parfumée à la lavande.
Nous la brulerons avant Noël et en attendant, elle sera près de ton urne, de tes photos et de tes joujoux.
Nous nous souvenons comme tu aimais faire pipi près de la lavande... On disait que tu aimais la lavande...
Tu vois, nous n'avons rien oublié.
C'est dur sans toi, Hélios est là, nous l'aimons mais il ne t'a jamais remplacé... J'espère que tu sais que nous t'aimons.
Nous te faisons des bisous familiaux.
Ta grande soeur et ta maman qui t'aiment à la folie, pour l'éternité.

Déposé par poutounou le 27/10/2024  
Chanson de Jean-Jacques Lafon, légèrement revisitée
*
Ode à nos anges !
*
Ils voient
*
Ils vivent heureux, au clair d'un rêve,
Qui va plus loin que nos regards.
A l'heure où le matin se lève
Et ensoleille les miroirs,
Ils s'en vont caresser les roses,
Au milieu des parfums de pluie.
S’ils ont les paupières closes,
C'est pour mieux respirer la vie.
*
Ils voient plus loin qu'avec les yeux,
Sans la lumière de Dieu,
Les vraies couleurs du monde.
Ils voient, plus vrai qu'un arc-en-ciel,
L'amour que nous avons pour eux.
*
Quand ils effleurent nos visages,
Je sais qu'ils lisent du bout de leur truffe,
Tous les secrets, les paysages,
Qui dorment au plus profond de nous.
Et même si, dans les rues, nous les guidons,
C'est toujours eux qui nous rassurent,
Lorsque nous marchons au bord du vide,
Ou que nous nous cognons à des murs
*
Ils voient plus loin qu'avec les yeux,
Sans la lumière de Dieu,
Les vraies couleurs du monde.
Ils voient plus vrai qu'un arc-en-ciel,
L'amour que nous avons pour eux.
*
Ils voient plus vrai qu'avec les yeux,
L'amour que nous avons pour eux.

Déposé par poutounou le 23/10/2024  
Extrait de la "chanson sans paroles" de Jacques Brel (un peu revisitée)
*
Chanson Sans Paroles
*
J'aurais aimé mon bel Ange
T'écrire une chanson
Sur cette mélodie
Rencontrée une nuit
J'aurais aimé mon bel Ange
Rien qu'au point d'Alençon
T'écrire un long poème
T'écrire un long " je t'aime "
*
Je t'aurais dit " amour "
Je t'aurais dit " toujours "
Mais de mille façons
Mais par mille détours
Je t'aurais dit " partons "
Je t'aurais dit " aimons"
Aimons de jour en jour
De saisons en saisons
*
Mais le temps que s’allume l’idée sur le papier
Le temps de prendre une plume
Le temps de la tailler
Le temps de me dire : « comment vais-je l’écrire »
Et le temps est venu
Où tu n’es plus…

Déposé par poutounou le 20/10/2024  
Que c’est drôle, point d’exclamation !!!
*
Ponctuation
*
Un point d'interrogation
Comment ? Une question ?
Et un point d'exclamation
Oh ! Quelle émotion !
Sur mon écritoire,
J'invente une histoire,
J'aligne les mots
Avec mon stylo.
Puis trois points de suspension,
Hé hé hésitation ...
Je rajoute une virgule
Et regarde la pendule.
Quand j'ai tout écrit,
Alors je relis.
L'histoire est jolie,
Un point c'est fini.
*
Daniel Coulon.

Déposé par poutounou le 16/10/2024  
Ce qu'il faut pour être heureux
*
Il faut penser ; sans quoi l'homme devient,
Malgré son âme, un vrai cheval de somme.
Il faut aimer ; c'est ce qui nous soutient ;
Sans rien aimer il est triste d'être homme.
*
Il faut avoir douce société,
Des gens savants, instruits, sans suffisance,
Et de plaisirs grande variété,
Sans quoi les jours sont plus longs qu'on ne pense.
*
Il faut avoir un ami, qu'en tout temps,
Pour son bonheur, on écoute, on consulte,
Qui puisse rendre à notre âme en tumulte,
Les maux moins vifs et les plaisirs plus grands.
*
Il faut, le soir, un souper délectable
Où l'on soit libre, où l'on goûte à propos,
Les mets exquis, les bons vins, les bons mots
Et sans être ivre, il faut sortir de table.
*
Il faut, la nuit, tenir entre deux draps
Le tendre objet que notre coeur adore,
Le caresser, s'endormir dans ses bras,
Et le matin, recommencer encore.
*
Voltaire

Déposé par poutounou le 13/10/2024  
Oh oui, des bons marrons rôtis dans la cendre avec un délicieux vin chaud à la cannelle ! Quelle régalade…Je m’en lèche les “babines”!!!
*
L'automne
*
On voit tout le temps, en automne
Quelque chose qui vous étonne,
C'est une branche tout à coup,
Qui s'effeuille dans votre cou ;
C'est un petit arbre tout rouge,
Un, d'une autre couleur encor,
Et puis partout, ces feuilles d'or
Qui tombent sans que rien ne bouge.
Nous aimons bien cette saison,
Mais la nuit si tôt va descendre !
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons dans la cendre.
*
Lucie Delarue-Mardrus

Déposé par poutounou le 09/10/2024  
Il arrive au Paradis...là où se trouvent nos Anges...
*
L'île des rêves
*
Il a mis le veston du père,
Les chaussures de la maman
Et le pantalon du grand frère
Il nage dans ses vêtements.
*
Il nage, il nage à perdre haleine.
Il croise des poissons volants,
Des thons, des dauphins, des baleines...
Que de monde, dans l'océan !
*
Écume blanche et coquillages,
Il nage depuis si longtemps
Qu'il aborde enfin au rivage
Du pays des rêves d'enfants (et d'animaux...).
*
Jacques Charpentreau

Déposé par poutounou le 06/10/2024  
L’automne est là !!! Il faut commencer à se couvrir un peu plus… Brrrrr...
*
L'automne
*
Voici venu le froid radieux d’octobre :
Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;
Mais la maison a l'air sévère, ce matin,
Et le laisse dehors qui sanglote au jardin.
*
Comme toutes les voix de l'été se sont tues !
Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ?
Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois
Que la bise grelotte et que l'eau même a froid.
*
Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
Elles voudraient aller où les oiseaux s'envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin
Elles iront mourir sur les étangs demain.
*
Le silence est léger et calme ; par minute
Le vent passe au travers comme un joueur de flûte,
Et puis tout redevient encor silencieux,
Et l'Amour qui jouait sous la bonté des cieux
*
S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe
Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes,
Et la vieille maison qu'il va transfigurer
Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par poutounou le 02/10/2024  
Le bonheur c'est...
*
Le bonheur c’est... :
• de savoir s’émerveiller peu importe son âge
• de rire de bon coeur en agréable compagnie
• de savoir dire « je t’aime »
• de se planifier des moments de tendresse
• de savoir relever des défis, même si cela me fait peur
• d’avoir assez de grandeur d’âme pour pardonner
• de profiter de ses moments de solitude pour enfin faire des choses pour soi seulement
• de regarder un bon film et de laisser libre cours à ses sentiments
• de regarder ce que j’ai accompli et non ce qu’il me reste à faire
• d’être maître de soi et non des autres
• de posséder l’humour nécessaire pour surmonter les difficultés de la vie
• de reconnaître que le négatif existe, mais de décider de ne pas lui ouvrir la porte.
*
Quand tu as le « BONHEUR » dans ta vie,
N’oublie pas de le cultiver
Pour qu’il reste longtemps.
*
Anonyme

Déposé par poutounou le 29/09/2024  
Partout, je t'ai vu, bel Ange...
*
Air vif
*
J'ai regardé devant moi
Dans la foule, je t'ai vu
Parmi les blés, je t'ai vu
Sous un arbre, je t'ai vu
*
Au bout de tous mes voyages
Au fond de tous mes tourments
Au tournant de tous les rires
Sortant de l'eau et du feu
*
L'été, l'hiver je t'ai vu
Dans ma maison, je t'ai vu
Entre mes bras, je t'ai vu
Dans mes rêves, je t'ai vu
*
Je ne te quitterai plus.
*
Paul Éluard ("Derniers poèmes d'amour")

Déposé par poutounou le 25/09/2024  
Oui, tu vis à l'infini mon Ange...
*
À l'infini
*
Là-haut, tu es. Là-haut quoiqu'il advienne,
ange-soleil d'un miracle à jamais
que rien ne sépare de la pure lumière
ni du souffle ascendant de notre amour promis
*
A une autre altitude, tu es là, hors d'atteinte,
hors du monde où meurent les âmes et les corps.
Tu danses sur l'horizon que je porte en moi
pour abolir l'espace et le temps. Tu vis à l'infini.
*
André Velter ("L'amour extrème, poèmes pour Chantal Mauduit", éditions Gallimard, 2000)

Déposé par poutounou le 22/09/2024  
Qui nous surveille ??? Notre Ange peut-être !!!
*
Quelqu'un
*
De l'autre côté du miroir
Quelqu'un nous épie
Quelqu'un compte nos fils d'argent
un à un.
Quelqu'un regarde se serrer
l'épervier des rides
Quelqu'un nous garde
Quelqu'un nous emporte
Quelqu'un ouvre et ferme des portes
à l'envers.
Quelqu'un nous oublie
Quelqu'un vend de l'espoir
Quelqu'un au visage blanc
ou doré
de l'autre côté du miroir
sur le tain de la nuit.
Quelqu'un, quelqu'un, quelqu'un mais qui ?
*
Armand Lanoux ("La tulipe orageuse " Seghers 1959)

Déposé par poutounou le 18/09/2024  
Vous croyez qu’ils jouent aux billes là-haut nos Anges ? Et pourquoi pas !!! Moi j’adorais jouer aux billes…
*
Un Ange parfois joue aux billes…
*
Ah ! que de merveilles scintillent
Lorsque danse une goutte d'eau !
Un ange parfois joue aux billes,
Une étoile tombe au ruisseau.
On ne sait jamais quel manteau
De fée courant dans les jonquilles
On peut coudre avec une aiguille
En rêvant derrière un carreau.
*
Maurice Carême

Déposé par poutounou le 15/09/2024  
Coulez, ô larmes éternelles, car ici-bas je reste seul…
*
L'ange envolé.
*
Mon ange a reployé ses ailes
Et dort glacé sous un linceul ;
Coulez, ô larmes éternelles,
Car ici-bas je reste seul.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
Cette douce sœur de mon âme,
Pour charmer mon cœur attristé,
Me parlait encore de sa flamme
Sur le seuil de l'éternité.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
Si jusqu'à toi, de cette terre
S'élève mon chant désolé,
Sois attentive à ma prière
En ton beau royaume étoilé.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898)

Déposé par poutounou le 11/09/2024  
Le Bonheur c’est une truffe fraîche dans le cou…
*
Le bonheur
*
Le bonheur est une plume
La plus légère qui soit.
Il faut l'attraper
Quand elle passe.
*
Le bonheur se cueille dans l'instant,
Avec précaution
Comme une fleur,
Avant qu'elle ne se fane.
*
Le bonheur est cette poudre de soie,
Qui passe, légère, devant la lune,
L'effleure, l'enserre,
Et la pénètre de sa paix.
*
Même fragile, le bonheur
Transfigure les choses insignifiantes,
Il fait oublier le réel,
Alors que la pensée remodèle nos traits.
*
La joie monte en nous, quand nous la donnons.
C'est cela le moteur du bonheur.
La découverte du bonheur d'aimer
S'ajoute au bonheur d'être aimé.
*
Et malgré la nuit du monde,
Malgré les destructions,
Tenons notre lampe allumée,
Pour que vive au dehors la lumière du bonheur.
*
Hélène Ellenberger, Ferveur d'Automne

Déposé par poutounou le 08/09/2024  
La joie
*
O ces larges beaux jours dont les matins flamboient !
La terre ardente et fière est plus superbe encor
Et la vie éveillée est d'un parfum si fort
Que tout l'être s'en grise et bondit vers la joie.
*
Soyez remerciés, mes yeux,
D'être restés si clairs, sous mon front déjà vieux,
Pour voir au loin bouger et vibrer la lumière ;
Et vous, mes mains, de tressaillir dans le soleil ;
Et vous, mes doigts, de vous dorer aux fruits vermeils
Pendus au long du mur, près des roses trémières.
*
Soyez remercié, mon corps,
D'être ferme, rapide, et frémissant encor
Au toucher des vents prompts ou des brises profondes ;
*
O ces matins de fête et de calme beauté !
Roses dont la rosée orne les purs visages,
Oiseaux venus vers nous, comme de blancs présages,
Jardins d'ombre massive ou de frêle clarté !
*
A l'heure où l'ample été tiédit les avenues,
Je vous aime, chemins, par où s'en est venue
Celle qui recélait entre ses mains, mon sort ;
*
Je vous aime, lointains marais et bois austères,
Et sous mes pieds, jusqu'au tréfonds, j'aime la terre
Où reposent mes morts.
*
J'existe en tout ce qui m'entoure et me pénètre.
Gazons épais, sentiers perdus, massifs de hêtres,
Eau lucide que nulle ombre ne vient ternir,
Vous devenez moi-même étant mon souvenir.
*
Emile Verhaeren, La Multiple Splendeur

Déposé par poutounou le 04/09/2024  
L'écho
*
Rôdant, triste et solitaire
Dans la forêt du mystère,
J’ai crié le coeur très las :
- « La vie est triste ici-bas ! »
L’Écho m’a répondu : « Bah ! »
– « Écho, la vie est méchante ! »
Et, d’une voix bien touchante,
L’Écho m’a répondu : « Chante ! »
– « Écho, Écho des grands bois,
Lourde, trop lourde est ma croix ! »
L’Écho m’a répondu : « Crois ! »
– « La haine en moi va germer,
Dois-je rire ou blasphémer ? »
Et l’Écho m’a dit : « Aimer ! »
Comme l’Écho des grands bois
M’a conseillé de le faire :
J’aime, je chante et je crois !
Et je suis heureux sur terre !
*
Théodore Botrel (1868-1925)

Déposé par poutounou le 01/09/2024  
Elévation
*
Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par-delà le soleil, par-delà les éthers,
Par-delà les confins des sphères étoilées,
*
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
*
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
*
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;
*
Celui dont les pensées, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !
*
Charles Baudelaire (1821-1867), Les fleurs du mal

Déposé par poutounou le 28/08/2024  
La richesse
*
Un jour, le père d'une très riche famille amène son fils à la campagne pour lui montrer comment les gens pauvres vivent. Ils y passent quelques jours sur la ferme d'une famille qui n'a pas beaucoup à leur offrir.
Au retour, le père demande à son fils : "As-tu aimé ton séjour?"
"C'était fantastique, papa".
"As-tu vu comment les gens pauvres vivent ?" demande encore le père.
"Ah oui" répond le fils.
"Alors qu'as-tu appris ?"
Le fils lui répond :
"J'ai vu que nous n'avions qu'un chien, alors qu'ils en ont quatre.
Nous avons une piscine qui fait la moitié du jardin et ils ont une grande rivière.
Nous avons des lanternes dans notre jardin et eux ont des étoiles partout dans le ciel.
Nous avons une immense galerie à l'avant, et eux ont l'horizon.
Nous avons un domaine, mais eux ont des champs à perte de vue.
Nous avons des serviteurs alors qu'eux servent les autres.
Nous achetons nos denrées et eux les cultivent.
Nous avons des murs autour de la propriété pour nous protéger, eux ont des amis qui les protègent."
Le père en resta muet.
Le fils rajouta : "Merci papa de m'avoir montré tout ce que nous n'avons pas."
Trop souvent nous oublions ce qui nous est acquis pour nous morfondre sur ce que nous n'avons pas...
Ce qui est un objet sans valeur pour un, peut très bien être un trésor pour un autre.
Ce n'est qu'une question de perspective.
C'est à se demander ce qui arriverait si on rendait grâce pour tout ce que nous avons, au lieu d'en vouloir plus.
Apprenez à apprécier ce que vous avez, y compris vos amis.
*
Anonyme




L'Album photo contient 37 photos
Highslide JS

Merci à notre amie Pascale pour ce joli cadeau, Ringo dans notre salon avec son cochon, avant 2009
Highslide JS
Pâques 2013
Merci à Pascale, maman de Tania et Chot pour ce magnifique cadeau!
Highslide JS
Sur le genoux de ma soeur!
Ma soeur m'aime ; elle est en admiration devant moi, le lendemain de notre retour d'Italie en avril dernier, un peu plus d'une semaine après que nous ayons appris que j'étais malade. Regardez comme je suis bien! Mon bébé, j'adore cette photo : on est en 2024, et tu me manques terriblement. Hélios est là, j'en suis folle; mais il ne t'a jamais remplacé, il n'est pas toi. Il m'arrive de dire qu'il est plus intelligent que toi mais tu étais tellement plus doux, plus câlin, plus bisouille que lui.
Highslide JS
un mariage de ma maman et de mon papa, dans les br
Pardonne-moi mon bébé d'amour, je te tenais n'importe comment. Maman disait "comme un sac de pommes de terre". Je te faisais un bisous et disais : "qu'est-ce qu'elle dit, t'es mon sac de pommes de terre à moi?!" Sur cette photo, on était le 30 juillet 2011, un an avant, mon Dieu, que le temps a passé : c'était le mariage de maman et papa et toi aussi tu étais de la fête.
Highslide JS
Le buffet de la salle à manger, ton lieu préféré!
Ton urne, un cadre photo numérique, une bougie, des plantes, tes jouets préférés : un lieu rien que pour toi! Parfois quand tu voulais monter haut, très haut, je te mettais sur ce meuble, prenant soin de te tenir, tu n'aimais pas trop. Ce que tu aimais par contre, c'était la porte en bas à droite, celle où se trouve la boite à gâteaux!
Highslide JS
Noël 2012
Un petit gâteau fait maison par ta soeur, rien que pour ton Noël, mon bébé d'amour, entre ta photo et ta petite urne.
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Moi, j'aime ma soeur!
Plein de bisous à ma soeur, tout le temps, et elle aimait ça ; moi aussi: elle m'appelait "son petit distributeur de bisous"!
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Je joue à cache-cache!
Dans l'armoire de notre gite à Marina di Bibbona, en Toscane en septembre 2009. D'un coup, je m'étais caché derrière le sac de voyage, sur les couvertures, pour faire dodo. Ma maman, ma soeur, les amies qui nous accompagnaient avaient bien rigolées. Et moi, j'étais content! J'ai recommencé le lendemain, le jour de notre départ. Parfois, j'avais des idées comme ça!
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Dans mon sac de transport!
On est en septembre 2009, dans un train de la Trenitalia, je fais dodo dans mon sac de transport, après une journée bien remplie, sur les genoux de ma maman. Elle et ma soeur avaient l'habitude de passer la main au travers du filet pour me faire un câlin et me rassurait. Elles n'aimaient pas me voir là dedans, et dès que l'occasion se présentait, je sortais de mon joli sac rouge.
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A Paris, avec ma maman et mon titi!
Dans l'hôtel, où nous passions la nuit, quand après les conférences de ma soeur, il n'y avait plus de train pour rentrer chez nous. Ce soir là, elle s'amusait, avec ma maman avec la webcam de son tout nouveau mac! Et moi, je jouais le jeu avec mon titi! C'est bien la famille!
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Dans notre gite en 2008, près des sangliers
Ben oui, j'ai le droit de monter sur la table, même en vacances. Faut bien se reposer après une journée de balade organisée par ma soeur. On n'arrête pas, comme dit ma maman: elle s'amuse à nous faire monter, descendre les rues!
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A Ile sur Tet
A Ile sur Tet, en 2008, avec la meilleure amie de ma soeur, ma maman et mon papa. Ma soeur m'appelait pour que je regarde l'objectif. Pas une photo sans moi!
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A Port La nouvelle
Sur la jetée, à Port la Nouvelle, en 2008, avec ma maman et Audrey, la meilleure amie de ma soeur, un soir de tempête. Ma soeur s'amusait à voir la mer se déferlait...son côté kantien, c'est merveilleux quand on est en sécurité, Audrey avait peur, et moi, j'avais les cheveux dans le vent!
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A Minerve, dans l'Hérault
Dans le Sud de la France, en 2008, avec ma maman. C'était en septembre, je n'avais pas encore 9 ans. Jamais en vacances sans moi!
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J'aime les bras de maman!
"Maman, tu me donnes tes bras". Il suffisait que tu écartes les bras pour que je vienne, et parfois même je te demandais de tout arrêter juste pour me blottir contre toi. J'étais bien, en sécurité, et je voyais ma soeur travaillait!Si tu savais mon bébé d'amour combien toutes ces petites habitudes me manquent, terriblement!
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J'étais encore jeune, dans notre salon avant qu'il ne soit refait. J'avais encore une bouille bien ronde, elle s'est affinée en changeant de toiletteuse !
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Dans le lit de l'hôtel parisien où nous séjournions quand ma soeur allait faire ses conférences.
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Comme je suis beau !
Dans le train reliant Padova et notre maison de vacances en juillet 2012. J'adorais prendre la voiture, le train, le bateau. Il n'y a que l'avion que je n'ai jamais essayé : évidemment, il n'était pas question de me mettre dans la soute ! Voyez comme j'étais bien sur ma soeur, je montrais mes fesses à tout le monde et je dormais à points fermés, mais dès que le contrôleur venait, je me manifestais. Combien de fois, j'ai aboyé lorsque ma soeur se faisait contrôlé par la police : et à chaque fois, les agents disaient : "attention, on va te mettre une amende!". Un mercredi de septembre2009, en revenant de Rome, ma soeur avait oublié de composter nos billets, mais le contrôleur italien n'avait rien vu, occupé à dire que j'étais trop beau ! On avait eu chaud ce jour là !
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Sous le soleil italien !
A Padova, le 18 juillet dernier, il faisait chaud, ma maman me vaporiser, et ma soeur me tenait dans ses bras. On était bien en famille, on s'amusait beaucoup. Merci d'avoir passé ces dernières vacances avec nous mon bébé d'amour : quand tu voyais qu'on se préparait, tu nous attendais, tu adorais les voyages, tout ce qui t'importait c'était d'être avec nous.
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Ah le fromage blanc !
Ringo mangeant du fromage blanc le vendredi 20 juillet 2012 en Italie, il l'adorait, parfois même il trempait le nez directement dans le pot.
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