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En hommage à
YORKSHIRE-TERRIERA BB LUCKY
Il est né le:24/08/1995
Il nous a quittés le:21/09/2010
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En hommage à
A BB LUCKY
25 bougies
55630 Fleurs
Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 |
5164 messages
Déposé par poutounou le 19/10/2015Un des plus beaux métiers du monde… * Le bâtisseur de ponts * Voici l'histoire de deux frères qui s'aimaient beaucoup et vivaient en parfaite harmonie dans leur ferme jusqu'au jour où un conflit éclata entre eux. Les deux frères vivaient du travail de leurs champs. Ils cultivaient ensemble et récoltaient ensemble. Ils avaient tout en commun. Tout commença par un malheureux malentendu entre eux. Mais peu à peu, le fossé se creusa jusqu'au jour où il y eut une vive discussion puis un silence douloureux qui dura plusieurs semaines. * Un jour quelqu'un frappa à la porte du frère aîné. C'était un homme à tout faire qui cherchait du travail. Quelques réparations à faire... * - Oui, lui répondit-il, j'ai du travail pour toi. Tu vois, de l'autre côté du ruisseau vit mon frère cadet. Il y a quelques semaines, il m'a offensé gravement et nos rapports se sont brisés. Je vais lui montrer que je peux aussi me venger. Tu vois ces pierres à côté de ma maison ? Je voudrais que tu en construises un mur de deux mètres de haut, car je ne veux plus le voir. * L'homme répondit : - Je crois que je comprends la situation. * L'homme aida son visiteur à réunir tout le matériel de travail puis il partit en voyage le laissant seul pendant toute une semaine. * Quelques jours plus tard, lorsqu'il revint de la ville, l'homme à tout faire avait déjà terminé son travail. Mais quelle surprise ! Au lieu d'un mur de deux mètres de haut, il y avait un pont. Précisément à ce moment, le frère cadet sortit de sa maison et courut vers son aîné en s'exclamant : - Tu es vraiment formidable ! Construire un pont alors que nous étions si fâchés ! Je suis fier de toi ! * Pendant que les deux frères fêtaient leur réconciliation, l'homme à tout faire ramassa ses outils pour partir. * - Non, attends ! lui dirent-ils. Il y a ici du travail pour toi. * Mais il répondit : - Je voudrais bien rester, mais j'ai encore d'autres ponts à construire... |
Déposé par colombine67 le 19/10/2015 La vie La vie est une chance, saisis-la. La vie est beauté, admire-la. La vie est béatitude, savoure-la. La vie est un rêve, fais-en une réalité. La vie est un défi, fais-lui face. La vie est un devoir, accomplis-le. La vie est un jeu, joue-le. La vie est précieuse, prends-en soin. La vie est une richesse, conserve-la. La vie est amour, jouis-en. La vie est un mystère, perce-le. La vie est promesse, remplis-la. La vie est tristesse, surmonte-la. La vie est un hymne, chante-le. La vie est un combat, accepte-le. La vie est une tragédie, prends-la à bras-le-corps. La vie est une aventure, ose-la. La vie est bonheur, mérite-le. La vie est la vie, défends-la. Mère Teresa |
Déposé par spanky le 18/10/2015Je regarde le ciel et j’essaie de te voir parmi toutes ces étoiles, je cherche parmi les ombres ton image perdue. Je dessine ton visage dans les nuages que je vois passer, voyageant au gré du vent, et, guidé par la lune, je lui demande : «Où es-tu ?» Puis ma poitrine s’agite, une larme coule le long de ma joue, et j’ai alors la réponse à ma question: tu n’es plus là, mais tu demeures dans mon coeur. |
Déposé par mindy le 18/10/2015Ça ne prend qu’une minute pour attraper un coup de foudre, Un jour pour tomber en amour, Mais que ça prend toute une vie pour oublier quelqu’un. *** Il est vrai que nous ne savons pas ce que nous possédons Jusqu’au jour où nous le perdons, mais c'est aussi vrai Que nous ignorons ce qui nous manque Jusqu’au jour où nous le recevons. *** Quand la porte du bonheur se ferme, Une autre s’ouvre, mais souvent nous regardons Si longtemps la porte fermée que nous ne voyons pas Celle qui s’est ouverte juste pour nous. *** Peut-être que la vie est ainsi faite... Elle nous présente la mauvaise personne en premier Pour nous aider à découvrir plus facilement La bonne personne, le moment venu. Mais nous l'oublions... |
Déposé par colombine67 le 18/10/2015Tablette du juste Sois généreux dans la prospérité, et dans l'adversité ne cesse de rendre grâces. Mérite la confiance de ton prochain, et ne lui montre jamais qu'un visage amical et souriant. Sois le trésor du pauvre, admoneste le riche, réponds à la plainte du nécessiteux et garde la sainteté de tes promesses. Sois équitable en ton jugement et réservé dans tes paroles. Ne sois injuste envers personne, et montre à tous une douceur parfaite. Sois une lampe pour ceux qui marchent dans les ténèbres, une consolation pour les affligés, une mer pour ceux qui ont soif, un refuge pour ceux qui sont dans la détresse, un soutien et un défenseur des victimes de l'oppression. Que la droiture et l'intégrité marquent tous tes actes. Sois un foyer pour l'étranger, un baume pour ceux qui souffrent, une forteresse pour les fugitifs, des yeux pour les aveugles, un phare pour les égarés. Sois une parure pour le visage de la vérité, une couronne sur le front de la fidélité, un pilier du temple de la rectitude, un souffle de vie pour le corps de l'humanité, un drapeau des armées de la justice, un flambeau qui brille à l'horizon de la vertu, une rosée pour le sol desséché du coeur humain, une arche sur l'océan de la connaissance, un soleil dans le ciel de la bonté, une gemme au diadème de la sagesse, une lumière qui brille au firmament de ta génération, un fruit de l'arbre d'humilité. Baha'u'llah |
Déposé par colombine67 le 17/10/2015Rappelle-toi... Que si un rien fait souffrir un rien aussi fait plaisir... Que tu peux être semeur d'optimisme, de courage, de confiance... Que ta bonne humeur peut égayer la vie des autres... que tu peux, en tout temps, dire un mot aimable... Que ton sourire non seulement t'enjolive, mais qu'il embellit l'existence de ceux qui t'approchent... Que tu as des mains pour donner et un coeur pour pardonner... Thomas Merton |
Déposé par colombine67 le 16/10/2015Nous sommes faits pour aimer... comme les oiseaux pour chanter, comme les fleurs pour parfumer, comme les fleuves pour couler. Nous sommes faits pour donner... comme la source pour étancher, comme l'ombre pour rafraîchir, comme l'arbre pour protéger. Nous sommes faits pour rire... comme la ballerine pour danser, comme le clown pour pirouetter, comme l'enfant pour sauter. Nous sommes faits pour compatir... comme la maman pour consoler, comme le grand-frère pour rassurer, comme le voisin pour écouter. Nous sommes faits pour grandir... comme l'herbe pour verdir, comme le blé pour pousser, comme le ciel pour bleuir. Jules Beaulac |
Déposé par Galinette3 le 15/10/2015Onguent d’Organdi 🎵 A la rouille du soir une plume de sang Retouche l’horizon d’une ride de soie, Qu’une ombre de sépia saupoudre de sa joie, Près d’un port dilué dans le fard d’un étang. Des nuages gantés d’une peau de mustang, Piaffent le long des rocs où la lumière aboie D’un dernier cri badin qu’une lune d’or noie Dans un bassin d’argent, sous la dent d’un écang. D’une bulle de menthe à la saveur d’orange, Naît l’ivresse des nuits que la pulpe d’un ange Distille dans la mer comme un philtre envoutant. Le paradis déploie une ombrelle en dentelle Et la moire du ciel s’ourle d’un diamant Dont l’éclat brille alors d’une paix éternelle. 🎵 Francis Etienne Sicard, Lettres de soie rouge, 2011 |
Déposé par poutounou le 15/10/2015Il dit vraiment n’importe quoi, le petit doigt ! * Un petit doigt bavard * C’est mon p’tit doigt qui m’ l’a dit Au jardin des deux chats gris Une fourmi en bigoudis Est sortie d’un trou de souris Mon petit doigt affabule Au jardin des campanules Libellule et tarentule Tricotent des mandibules Mon petit doigt a raison Au jardin des hérissons Moi j’ai vu deux limaçons Ficelés comme des saucissons Qui enfilaient leurs caleçons * Chantal Abraham |
Déposé par colombine67 le 15/10/2015Sensation de paix. L'horloge du temps est arrêtée. Ces secondes, ces minutes qui me fouaillaient pour me précipiter vers mes travaux, mes recherches, sont ce matin sans pouvoir sur moi. Je goûte l'instant. Je sens qu'il a plus à m'apprendre que l'accumulation de tous les suivants. Pourquoi me suis-je si rarement accordé le temps de vivre, le droit de vivre ? Il me fallait justifier sans cesse mon existence par ma production, par mon rendement, à mes yeux comme a ceux des autres. Mon existence, en soi, n'avait pas de valeur. Je ne croyais pas exister pour les autres, j'ai fini par ne plus exister pour moi. Ce matin, j'ai le droit d'exister tout seul, pour moi tout seul. Je prends le droit d'exister. Et les êtres et les choses autour de moi commencent à exister d'une existence plus dense. Eux aussi commencent à avoir le droit d'exister. Nous sommes un univers d'existences solides, réelles, également importantes et respectables. C'est comme si le sablier de l'existence se remplissait de minute en minute de la quantité de réalité qui le rend stable. Ce n'est plus cette sensation de vide qu'il faut remplir d'actes, de mots, d'oeuvres. Je goûte d'être immobile. J'existe davantage de ne rien faire, je repose sur ma racine. Quelle est cette racine ? Je sens l'existence sourdre en moi sans arrêt, et ce mouvement, quand je l'observe, suffit à m'occuper. Je lui fais confiance. Je n'ai plus à intervenir, à me justifier d'exister, il me justifie. Exister justifie d'exister. C'est bon d'exister. Ça ne doit « servir » à rien d'exister. On n'est pas obligé de servir à quelque chose. On n'est obligé de servir à rien. On a le droit d'exister d'abord. Il me semble que je cherchais sans cesse à justifier mon existence avant d'avoir pris conscience et goût d'exister. Jusqu'ici, il m'était incroyable que l'on puisse passer du temps sans rien faire et ne pas le sentir perdu ! Le temps n'est pas rempli de ce qu'on y met. Mon temps se remplit par l'attention que je lui porte... par le goût que j'en prends parce que je le considère parce que je me considère parce que je me suis restitué LE DROIT D'EXISTER. Louis Evely, Extrait de son journal, octobre 1983 |
Déposé par colombine67 le 14/10/2015 Un corps t'a été donné. Tu peux l'aimer ou le détester, mais ce sera le tien pour toute la durée de cette vie. Tu vas apprendre des leçons. Tu es inscrit(e) dans une école informelle à plein temps appelée «Vie ». Chaque jour tu auras l'occasion d'apprendre des leçons dans cette école. Tu pourras aimer les leçons, ou penser qu'elles sont idiotes ou sans pertinence. Il n'y a pas de fautes, seulement des leçons. La croissance est un processus d'essai et erreur : l'expérimentation. Les expériences « ratées » font tout autant part du processus que celles qui réussissent. Une leçon sera répétée jusqu'à ce quelle soit apprise. Une leçon te sera présentée sous diverses formes, jusqu'à ce que tu l'apprennes. Quand tu l'auras apprise, tu pourras passer à la leçon suivante. Apprendre des leçons ne finit jamais. Il n'y a pas de partie de «Vie» qui ne contienne de leçon. Si tu es en vie, il y a des leçons à apprendre. « Ailleurs » n'est pas meilleur qu' « ici ». Quand ton « ailleurs » est devenu « ici », tu obtiens à nouveau un autre « ailleurs » qui a son tour te semblera meilleur qu' « ici ». Les autres sont essentiellement des miroirs de toi-même. Tu ne peux aimer ou détester quelque chose chez autrui que si ce quelque chose reflète une chose que tu aimes ou que tu détestes en toi. Ce que tu fais de ta « Vie » dépend de toi. Tu as tous les outils, toutes les ressources dont tu as besoin. Ce que tu en fais dépend de toi. Le choix t'appartient. Tes réponses sont en toi. Les réponses aux questions de la « Vie » sont en toi. Tout ce qu'il te faut, c'est regarder, écouter et faire confiance. A mesure que tu t'ouvres à cette confiance, tu te souviendras de plus en plus de tout ceci. Gitta Mallasz |
Déposé par choupinou le 13/10/2015Larmes aux fleurs suspendues, Larmes de sources perdues Aux mousses des rochers creux ; Larmes d'automne épandues, Larmes de cors entendues Dans les grands bois douloureux ; Larmes des cloches latines, Carmélites, Feuillantines... Voix des beffrois en ferveur ; Larmes, chansons argentines Dans les vasques florentines Au fond du jardin rêveur ; Larmes des nuits étoilées, Larmes de flûtes voilées Au bleu du pare endormi ; Larmes aux longs cils perlées, Larmes d'amante coulées Jusqu'à l'âme de l'ami ; Gouttes d'extase, éplorement délicieux, Tombez des nuits ! Tombez des fleurs ! Tombez des yeux ! Et toi, mon cœur, sois le doux fleuve de mes larmes Qui, riche du trésor de ton amour embelli la lueur de mon âme Roule un grand rêve triste aux mers des soirs languides. là se cache notre merveilleuse histoire,que reflète mon eau limpide, |
Déposé par colombine67 le 13/10/2015Etre et non Paraître... savoir rester humble face à l'immensité de l'univers que l'on est infiniment petits il faut le reconnaître qu'il y a toujours plus grand que nous sur cette terre Aux riches bien vêtus on fait des courbettes Aux pauvres en haillons on fait des grimaces peut-être que l'âme du pauvre est bien plus honnête que celle de ce seigneur de la haute classe L'habit ne fait pas le moine, dit l'adage on ferait bien d'y prendre de la graine Ce n'est pas le plus beau qui est le plus sage la vraie grandeur est dans l'âme humaine |
Déposé par spanky le 12/10/2015Ils disent que tu n'es plus là, Que la vie a fait son choix... Mais moi, je te sens voler autour de moi, Je sais que tu guides mes pas. Tu continues d'emplir mon coeur Toi mon si gentil et adorable loulou Je sens ton parfum comme celui des fleurs Tu es ma vie mon bonheur Et nul ne me fera jamais douter Que tu es toujours à mes côtés. |
Déposé par colombine67 le 12/10/2015Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 20 euros. Il demande aux gens : Qui aimerait avoir ce billet ? Les mains commencent à se lever alors il dit : Je vais donner ce billet de 20 euros à quelqu'un d'entre vous mais avant laissez moi faire quelque chose avec. Il chiffonne alors le billet avec force et il demande : Est-ce que vous voulez toujours de ce billet ? Les mains continuent à se lever. Bon, d'accord, mais que se passera-t-il si je fais cela. Il jette le billet froissé par terre et saute à pied joints dessus, l'écrasant autant que possible et le recouvrant des poussières du plancher. Ensuite il demande : Qui veut encore avoir ce billet ? Évidemment, les mains continuent de se lever ! Mes amis, vous venez d'apprendre une leçon... Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa valeur n'a pas changé, il vaut toujours 20 euros. Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissés, rejetés, souillés par les gens ou par les événements. Vous aurez l'impression que vous ne valez plus rien mais en réalité votre valeur n'aura pas changé aux yeux des gens qui vous aiment ! La valeur d'une personne ne tient pas à ce que l'on a fait ou pas, vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur intrinsèque est toujours intacte. |
Déposé par poutounou le 11/10/2015A vos aiguilles et pelotes…..Je vais demander à Monsieur l’écureuil de me tricoter un joli bonnet pour l’hiver qui ne va pas tarder…. * L’écureuil * Dans le tronc d'un platane Se cache une cabane. Un petit écureuil Est assis sur le seuil. Il mange des cerises, Tricote une chemise; Recrache les noyaux, Se tricote un maillot; Attaque les noisettes, Fait des gants, des chaussettes... Qu'importe s'il fait froid ! Tant pis si vient l'hiver ! Une maille à l'endroit, Une maille à l'envers : L'écureuil, fort adroit, Se fait des pull-overs. * Jean-Luc Moreau |
Déposé par viana67 le 11/10/2015Cet extrait d'un beau poème de Germain Nouveau avec toute ma tendresse pour toi bel ange et mon amitié à ta maman : Ma vie à la tienne est tressée Comme on tresse des fils soyeux, Et je pense avec ta pensée, Et je regarde avec tes yeux. Quand je dis ou fais quelque chose, Je te consulte, tout le temps ; Car je sais, du moins, je suppose, Que tu me vois, que tu m'entends... ******** |
Déposé par colombine67 le 11/10/2015Sois serein au milieu du bruit et de l'agitation et songe au calme paisible qui se dégage du silence. Vis en bonne entente avec tout le monde sans pour cela te renier. Expose calmement et clairement tes idées ; et écoute les autres, même celui que tu considères moins intelligent que toi, car eux aussi ont quelque chose à t'apprendre. Evite les personnes bruyantes et agressives, elles sont un supplice pour l'esprit. Si tu te compares aux autres, tu te sentiras parfois vaniteux et aigri, car il y en en aura toujours de plus grands et de plus petits que toi. Réjouis-toi de tes réussites comme de tes plans. Si modeste que soit ta carrière, occupe-t'en car elle est réellement une richesse dans un monde instable. Sois prudent en affaires car le monde est plein de tricheries. Mais garde les yeux grands ouverts devant ses beaux côtés ; beaucoup recherchent un idéal élevé et font preuve de grand courage. Reste toi-même ; ne simule surtout pas la tendresse. Mais ne parle pas non plus de l'amour cyniquement ; car en présence de l'indifférence et du désenchantement, il est aussi vivace que l'herbe. Accepte sans amertume la sagesse des années en échange de ta jeunesse. Fortifie ton esprit, il te soutiendra en cas de malheur soudain. Mais ne te laisse pas entraîner par ton imagination, l'angoisse naît souvent de la fatigue ou de la solitude. Impose-toi une saine discipline, mais reste néanmoins indulgent envers toi-même. Tu es un enfant de l'univers tout comme les arbres et les étoiles ; tu as le droit d'exister. Et même si cela échappe à ta compréhension, l'univers poursuit son évolution. Donc, vis en paix avec Dieu, quelle que soit la manière dont tu Le conçois ; et quels que soient tes actes et tes aspirations, vis en paix avec ta conscience dans ce monde bruyant. Malgré toutes ses hypocrisies, ses tracas et ses rêves envolés, la vie est quand même belle. Reste vigilant. Tends inlassablement vers le bonheur. Max Ehrmann (1872-1945), Desiderata |
Déposé par Galinette3 le 11/10/2015Musique 🎼 Puisqu’il n’est point de mots qui puissent contenir, Ce soir, mon âme triste en vouloir de se taire, Qu’un archet pur s’élève et chante, solitaire, Pour mon rêve jaloux de ne se définir. O coupe de cristal pleine de souvenir ; Musique, c’est ton eau seule qui désaltère ; Et l’âme va d’instinct se fondre en ton mystère, Comme la lèvre vient à la lèvre s’unir. Sanglot d’or !… Oh ! voici le divin sortilège ! Un vent d’aile a couru sur la chair qui s’allège ; Des mains d’anges sur nous promènent leur douceur. Harmonie, et c’est toi, la Vierge secourable, Qui, comme un pauvre enfant, berces contre ton coeur Notre coeur infini, notre coeur misérable. 🎼 Albert Samain, Au jardin de l’infante |
Déposé par colombine67 le 10/10/2015 Et si c'était la dernière fois... Et si c'était la dernière fois que tu voyais, tu regarderais avec une telle attention que ton regard d'un seul coup d'oeil embrasserait tout l'horizon. Et si c'était la dernière fois que tu marchais, tu poserais tes pieds avec tant de douceur et de légèreté qu'ils deviendraient des ailes et tu pourrais voler. Et si c'était la dernière fois que tu respirais, tu humerais l'air avec un tel allant que tu te trouverais vivant jusqu'à la fin des temps. Et si c'était la dernière fois que tu t'éveillais, ce moment d'ultime conscience aurait tellement de force et de clarté qu'il éclairerait tes nuits jusqu'à l'éternité. Et si c'était la dernière fois que tu pensais, la plus vulgaire de tes pensées s'auréolerait de tant d'innocence qu'elle te conduirait jusqu'à la source : au pays du silence. Et si c'était la dernière fois que de la solitude tu souffrais, tu serais si reconnaissant de connaître l'absence que tu percevrais le parfum de l'éternelle présence. Et si c'était la dernière fois que tu jugeais, tu serais si confus de ce penchant coupable que tu verrais le beau au sein du condamnable. Et si c'était la dernière fois que tu te remémorais les bons moments et les mauvais, tu remercierais si fort de les avoir connus que tu verrais les fils entre les deux tendus. Et si c'était la dernière fois que tu créais, ton inspiration serait si féconde que tu pourrais comprendre l'origine du monde. Et si c'était la dernière fois que tu aimais, tu glorifierais l'instant avec un tel zèle qu'il emplirait ton coeur à jamais d'amour universel. Et si c'était la dernière fois que tu riais, ton esprit tant se dilaterait qu'au mirage du petit "je" jamais plus ne se prendrait. Et si c'était la dernière fois que face à toi-même tu te trouvais, tu rentrerais tant dans ce jeu de miroir que tu pourrais percer le secret de ton histoire. Et si c'était la dernière fois que tu lisais les mots au fond de toi prendraient âme et corps et donneraient naissance à l'Etre que tu n'es pas encore. Si tu fais toute chose avec autant de passion, d'attention et d'amour que si c'était la dernière fois, alors, ce sera la première fois où tu SERAS. Gérard Bellebon |
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