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En hommage à
YORKSHIRE-TERRIERA BB LUCKY
Il est né le:24/08/1995
Il nous a quittés le:21/09/2010
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En hommage à
A BB LUCKY
37 bougies
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Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 Déposé par nina1997 Un chien vous attendra jusqu'au bout de la nuit et il vous aimera jusqu'au bout de sa vie🐕🩷 |
5164 messages
Déposé par colombine67 le 19/02/2024Je suis un chien. Je veux donner et avoir de l’amour. Je veux vivre. Je ne suis pas un objet. Je ne suis pas une pièce de propriété. S’il vous plait ne me rejetez pas. S’il vous plait traitez-moi avec gentillesse, amour et respect. Je vous promets que je vous payerais en retour avec un amour inconditionnel aussi longtemps que je vivrai. Penny Elms |
Déposé par spanky le 18/02/2024JE SUIS UN MÉDECIN, ----- JE NE SUIS PAS UN TUEUR. ----- Docteur, puis-je amener le chien pour faire cette seringue, celle-là pour l'endormir ? mais qu'est-ce qu’il a le chien ? il est vieux mais est-ce qu'il prend des médicaments ? il y a un an il a pris de la cortisone mais maintenant il bouge à peine et pendant cette année pas de visite et pas de traitement davantage ? Docteur, il a 15 ans !!! Lorsque vous adoptez un chien, vous devez prêter serment comme dans les mariages : dans les bons ou les mauvais moments. Eh bien, avec moi, ils tombent mal, je suis un médecin pas un tueur. Je ne veux pas dire par là que je suis contre l'euthanasie, je suis souvent contraint de la pratiquer, mais seulement pour supprimer des souffrances inutiles là où il n'y a aucun espoir raisonnable de guérison.!!! Rappelons brièvement les cas dans lesquels la loi autorise l'euthanasie : 1) danger pour l'homme, par exemple agression grave et documentée, maladies telles que la rage, etc. 2) état de souffrance sévère 3) impossibilité de guérison dans la maladie qui cause de la souffrance !!! Il est clair que la vieillesse N'EST PAS une maladie et que la réticence à dépenser de l'argent pour le traitement n'est pas une cause juste... ??? mais quel genre d'enseignement donnez-vous à vos enfants ,? Que la personne âgée avec le premier problème se jette dans un hospice ? Que la miséricorde est une perte de temps ? Que plus tôt les grands-parents meurent, mieux c'est ? Il y a quelque temps un gars m'a appelé: "Docteur, j'ai un chien atteint d'un cancer du sein, j'aimerais savoir combien ça coûte d'opérer et combien coûte l'euthanasie alors que je puisse choisir". Par décence je n'écris pas ce que j'ai répondu, les enfants peuvent lire. Une autre fois un type est venu à la clinique le 31 juillet (date très suspecte !) "Docteur, je devrais tuer ce chien car il boit et urine tout le temps et ma femme est toujours en train de sécher et elle n'en peut plus" "regardez, il pourrait simplement être diabétique, en 5 minutes je pourrais trouver une thérapie pour le ramener à la normale " " est-ce que vous l'abattez ou dois-je l'amener à quelqu'un d'autre ? " Voilà le problème, il y a toujours quelqu'un d'autre qui met de beaux billets de 100 euros dans sa poche et lave la conscience du client... mais c'est tant mieux pour vous... mais il était vieux.... il serait mort de toute façon... La vie doit être respectée, on ne peut pas être si dénué d'éthique. C'est de nous, vétérinaires, que doivent commencer ces apports qui aident les gens à respecter les animaux, le respect de la vie aide aussi à avoir de meilleures relations entre nous, les humains. La vitesse de la parabole de la vie de nos amis à quatre pattes est une merveilleuse métaphore qui nous aide à faire face à notre fin de vie, la vieillesse et son acceptation est un merveilleux terrain d'entraînement dans lequel le respect se renforce. La vie mérite le respect et le respect est la dernière arme qui reste contre le cynisme. Je veux gagner moins mais continue de parler au petit idéaliste qui est encore en moi. ------ Docteur Vincenzo Minuto |
Déposé par poutounou le 18/02/2024Mais de toi je n’implore, Ange, que tes prières, Ange plein de bonheur, de joie et de lumières. * A nos Anges… * Poète : Charles Baudelaire (1821-1867) Recueil : Les fleurs du mal (1857) *. Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse, La honte, les remords, les sanglots, les ennuis, Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits Qui compriment le coeur comme un papier qu'on froisse ? Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse ? * Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine, Les poings crispés dans l'ombre et les larmes de fiel, Quand la Vengeance bat son infernal rappel, Et de nos facultés se fait le capitaine ? Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine ? * Ange plein de santé, connaissez-vous les Fièvres, Qui, le long des grands murs de l'hospice blafard, Comme des exilés, s'en vont d'un pied traînard, Cherchant le soleil rare et remuant les lèvres ? Ange plein de santé, connaissez-vous les Fièvres ? * Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides, Et la peur de vieillir, et ce hideux tourment De lire la secrète horreur du dévouement Dans des yeux où longtemps burent nos yeux avides ? Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides ? * Ange plein de bonheur, de joie et de lumières, David mourant aurait demandé la santé Aux émanations de ton corps enchanté ; Mais de toi je n'implore, ange, que tes prières, Ange plein de bonheur, de joie et de lumières ! * Charles Baudelaire. |
Déposé par colombine67 le 18/02/2024Au fond du vieux refuge Dans une niche en bois Depuis deux ans je purge D'avoir trop cru en toi Tous les jours je t'attends Certain que tu viendras Tous les soirs je m'endors Sans que tu sois là. Que c'est-il donc passé Pour que ce 16 juin Heureux que tu étais Je me rapelle bien Tu sifflais, tu chantais En bouclant les valises Que tu m'aies attaché Là devant cette église. Ton absence me pèse Et les jours sont si longs. Mon corps s'épuise Et mon coeur se morfond Je n'ai plus goût à rien Et je deviens si laid Que personne jamais Ne voudra m'adopter. Tu m'as mis à la chaîne Ou tu m'as enfermé Tu m'as laissé des jours Sans boire et sans manger J'ai dormi bien souvent Dans ma niche sans toi Paralysé, raidi Tellement j'avais froid. Pourtant si tu reviens Nous partirons ensemble Nous franchirons en choeur La porte qui ressemble A celle d'une prison Et que je ne veux plus voir Et dans laquelle hélas ! J'ai broyé tant de noir. Voilà, mon rêve se termine Car je vois le gardien Et le vétérinaire au loin Ils entrent dans l'enclos Et leurs visages blêmes En disent long pour nous Sur ce qu'ils nous amènent Je suis heureux tu vois Car dans quelques instants Je vais tout oublier Et comme il y a deux ans Je m'endormirai sur toi Mon seul et grand ami Je dormirai toujours Grâce à l'euthanasie. A vous tous les humains J'adresse une prière Me tuer tout petit Aurait peiné ma mère Mais il eût mieux valu Pour moi cette manière. Et vous n'auriez pas eu Aujourd'hui à le faire. Gilbert Dumas |
Déposé par colombine67 le 17/02/2024J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Celui que vous avez laissé au refuge Celui que vous avez eu pendant 10 ans Et que vous ne vouliez plus garder. J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Saviez-vous qu'il avait perdu du poids ? Saviez-vous qu'il était effrayé et déprimé ? Et qu'il semblait avoir perdu toute confiance ? J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Il avait des puces et avait un peu froid Je suppose qu'il vous importe peu de savoir dans quel état il est ? On m'a dit que vous l'aviez abandonné. J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Avez-vous eu un bébé, ou avez-vous déménagé ? Avez-vous d'un coup, développé des allergies ? Ou n'y avait-il AUCUNE raison pour qu'il ne puisse rester avec vous ? J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Il ne joue pas et mange à peine Je crois qu'il est très triste Et ça prendra du temps avant qu'il ne reprenne confiance. J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Et ici, il sera aimé Il a trouvé sa famille POUR TOUJOURS Et un lit chaud, où se reposer. J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ... Et je vais lui donner tout ce d0nt il a besoin - Patience, amour et sécurité. Et il pourra oublier votre égoïsme. |
Déposé par spanky le 16/02/2024Les animaux vivent sur terre au même titre que les humains. ---------- Ils sont dotés d'une âme comme nous et ressentent les choses bien mieux que nous. Ils n'ont pas de préjugés, ils sont saint d'esprit. Ils sont bien trop maltraités sur la terre, alors qu'ils sont remplis d'amour pour nous. Ils ne demandent qu'à partager cet amour. Ils ressentent vos joies, vos peines. Ils comprennent tout de façon télépathique. Ils se branchent sur vous et lisent vos pensées. Les animaux envoient continuellement de l'amour sans compter. Ils montrent une grande évolution et nous nous croyons supérieur à eux, Alors qu'ils pourraient nous donnez une belle leçon d'amour. Ils sont d'une grande sincérités contrairement à l'homme, qui par son égo, se croit supérieur. ------ |
Déposé par spanky le 14/02/2024CURLING, CHIEN ABANDONNÉ, --------- Bien des gens sont passés sans même me regarder, Depuis que je suis prisonnier dans ce refuge pour chiens abandonnés, Maintenant, mes jours sont comptés. ---- Je vais mourir. Dans ma tête de chien, il y a tant de souvenirs, Je vous aimais d’un amour inconditionnel, Pourtant, vous avez été cruels, ---- Sept années de bonheur. Je n’étais encore qu’un bébé, Lorsque que vous m’avez adopté, Cadeau de Noël pour vos enfants que j’aimais tant. ---- Par un beau jour de Juillet, vous m’avez jeté par la portière, Comme un vulgaire jouet usagé dont on veut se débarrasser, Je me suis traîné sur le bord de cette autoroute, en vous regardant vous éloigner. ---- J’ai marché longtemps avec ma patte cassée, Gémissant de douleur et le cœur brisé par tant de cruauté, Je ne suis plus qu’un pauvre chien sans collier. ---- Quand la nuit envahit ma cage, je rêve que je vais vous revoir, Que tout cela n’est qu’un cauchemar, lorsque le jour se lève, J’ouvre mes yeux remplis d’espoir, mais il n’y a que le grillage noir. ---- Vous avez eu tort, mais je vous aime encore. Quand vous rentrerez, je serai mort, N’ayez pas de remords, je n’étais qu’un chien, Qui veillait sur vous comme un ange gardien. ------- Patricia FOURNIER-DHERVILLEZ |
Déposé par poutounou le 14/02/2024Mêlez l’hymne de tous les anges aux chansons de tous les oiseaux… * Mes poèmes ! soyez des fleuves ! Allez en vous élargissant ! Désaltérez dans les épreuves Les coeurs saignants, les âmes veuves, Celui qui monte ou qui descend. * Que l'aigle plonge, loin des fanges, Son bec de lumière en vos eaux ! Et dans vos murmures étranges Mêlez l'hymne de tous les anges Aux chansons de tous les oiseaux ! * Victor Hugo |
Déposé par spanky le 12/02/2024Une des toutes premières chansons écrites et composée par Barbara en 1962 ----------- Dis quand reviendras-tu ? ------- Voilà combien de jours, voilà combien de nuits, Voilà combien de temps que tu es reparti ? Tu m'as dit : "Cette fois, c'est le dernier voyage. Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage"... Tu m'as dit : "Au printemps, je serai de retour. Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour, nous irons voir ensemble les jardins refleurir et déambulerons dans les rues de Paris" ---- Mais dis, quand reviendras-tu ? Dis, au moins le sais-tu Que tout le temps qui passe Ne se rattrape guère... Que tout le temps perdu Ne se rattrape plus ! ---- Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà ; Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois. A voir Paris si beau en cette fin d'automne, Soudain je m'alanguis, je rêve et je frissonne. Je tangue et je chavire, et comme la rengaine Je vais, je viens, je vire, je tourne et je me traîne... Ton image me hante, je te parle tout bas... J'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi... ---- Dis, quand reviendras-tu ? Dis, au moins le sais-tu Que tout le temps qui passe Ne se rattrape guère... Que tout le temps perdu Ne se rattrape plus ! ---- J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours, J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour, Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir, je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs. Je reprendrai la route, le monde m'émerveille, J'irai me réchauffer à un autre soleil, Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin, Je n'ai pas la vertu des femmes de marins. ---- Dis, quand reviendras-tu ? Dis, au moins le sais-tu Que tout le temps qui passe Ne se rattrape guère... Que tout le temps perdu Ne se rattrape plus ! ---- BARBARA |
Déposé par poutounou le 11/02/2024Enivrons-nous de souvenirs de nos chers Anges disparus !!! * Petit conseil de Monsieur Baudelaire, à consommer avec modération si l‘on choisit le vin….. * Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie, de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous. Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : "Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise." * Baudelaire: Petits poèmes en prose, XXXIII (1869) |
Déposé par colombine67 le 11/02/2024Les personnes qui n'ont jamais eu d'animaux domestiques, et plus globalement ceux qui n'aiment pas les animaux, ne peuvent pas comprendre l'amour que l'on peut avoir pour un chien, un chat ou tout autre animal. Bien souvent pour eux, aimer un animal comme on aime un enfant est irrationnel. Pour toutes ces personnes hermétiques et insensibles à ce sentiment, l'écrivain Richard A. Biby a écrit un joli texte. Il est dédié à tous les chiens en général, mais aussi à toutes celles et ceux qui ne comprennent pas cet amour inconditionnel. De temps en temps les gens me disent "voyons, c’est juste un chien" ou "tu en dépenses de l’argent juste pour un chien"… Ils ne comprennent pas les distances parcourues, le temps passé ou les coûts que ça implique pour "juste un chien". Pourtant, plusieurs des moments dont je suis le plus fier sont survenus à cause de "juste un chien". J’ai passé bien des heures avec, pour seul compagnon, "juste un chien" et je ne me suis jamais senti moindrement seul. Certains de mes moments les plus tristes sont survenus à cause de "juste un chien" et, dans ces jours sombres, le doux contact de "juste un chien" m’a donné du réconfort et permis de traverser la journée. Si vous aussi, pensez que c’est "juste un chien" alors vous comprendrez probablement des phrases comme "juste un ami", "juste un lever de soleil" ou "juste une promesse". "Juste un chien" apporte dans ma vie la véritable essence de l’amitié, de la confiance et d’une joie passionnée. "Juste un chien" fait ressortir la compassion et la patience qui fait de moi une meilleure personne. À cause de "juste un chien" je me lèverai de bonne heure, ferai de longues marches et regarderai vers le futur. Alors pour moi et les gens comme moi, ce n’est pas "juste un chien" mais l’incarnation de tous les espoirs et rêves du futur, le doux souvenir du passé et la pure joie du moment. "Juste un chien" fait sortir ce qu’il y a de bon en moi et me détourne de mes pensées et des problèmes de la journée. J’espère qu’un jour ils pourront comprendre que ce n’est pas "juste un chien" mais l’être qui m’a donné l’humanité et qui m’a préservé de n’être que … "juste un homme ou une femme". Alors la prochaine fois que vous entendrez la phrase "juste un chien"… souriez, parce que c’est "juste qu’ils n’ont pas compris". Richard A. Biby, 2006. |
Déposé par spanky le 10/02/2024L’Écureuil, le Chien et le Renard -------- Un gentil écureuil était le camarade, Le tendre ami d'un beau danois. Un jour qu' ils voyageaient comme Oreste et Pylade, La nuit les surprit dans un bois. En ce lieu point d' auberge ; ils eurent de la peine À trouver où se bien coucher. Enfin le chien se mit dans le creux d' un vieux chêne, Et l' écureuil plus haut grimpa pour se nicher. Vers minuit, c'est l' heure des crimes, Longtemps après que nos amis En se disant bonsoir se furent endormis, Voici qu'un vieux renard affamé de victimes Arrive au pied de l' arbre, et, levant le museau, Voit l' écureuil sur un rameau. Il le mange des yeux, humecte de sa langue Ses lèvres qui, de sang, brûlent de s'abreuver ; Mais jusqu' à l' écureuil il ne peut arriver : Il faut donc par une harangue L'engager à descendre ; et voici son discours : Ami, pardonnez, je vous prie, Si, de votre sommeil, j'ose troubler le cours, Mais le pieux transport dont mon âme est remplie Ne peut se contenir ; je suis votre cousin germain. Votre mère était soeur de feu mon digne père. Cet honnête homme, hélas ! à son heure dernière, M'a tant recommandé de chercher son neveu Pour lui donner moitié du peu Qu' il m'a laissé de bien ! Venez donc, mon cher frère, Venez, par un embrassement, Combler le doux plaisir que mon âme ressent. Si je pouvais monter jusqu'aux lieux où vous êtes, Oh ! J'y serais déjà, soyez-en bien certain. Les écureuils ne sont pas bêtes, Et le mien était fort malin ; Il reconnaît le patelin, Et répond d'un ton doux : je meurs d' impatience De vous embrasser, mon cousin ; Je descends : mais, pour mieux lier la connaissance, Je veux vous présenter mon plus fidèle ami, Un parent qui prit soin de nourrir mon enfance... Il dort dans ce trou-là : frappez un peu ; je pense Que vous serez charmé de le connaître aussi. Aussitôt maître renard frappe, Croyant en manger deux. Mais le fidèle chien S'élance de l' arbre, le happe, Et vous l'étrangle bel et bien. Ceci prouve deux points : d'abord, qu' il est utile Dans la douce amitié de placer son bonheur, Puis, qu'avec de l' esprit il est souvent facile, Au piège qu'il nous tend, de surprendre un trompeur. ----- de Jean-Pierre Claris de Florian. --------- |
Déposé par colombine67 le 09/02/2024Pourquoi aimer les animaux? Parce qu'ils vous donnent tout, sans rien demander. Parce que contre le pouvoir de l'homme armé, ils sont sans défense. Parce qu'ils sont des enfants éternels, Parce qu'ils ne savent pas ce qu'est la haine ou la guerre. Parce qu'ils ne connaissent pas l'argent et qu'ils se consolent seulement avec un endroit pour échapper au froid. Parce qu'ils se font comprendre sans dire un mot, Parce que leur regard est aussi pur que leur âme. Parce qu'ils ne connaissent ni envie ni rancune, Parce que le pardon est encore naturel en eux. Parce qu'ils savent aimer avec loyauté et fidélité. Parce qu'ils vivent sans avoir une maison luxueuse. C'est pourquoi ils n'achètent pas l'amour, ils attendent juste ça Et parce qu'ils sont nos compagnons, amis éternels, que rien ne pourra séparer. Parce qu'ils sont vivants. Pour ceci et mille autres choses, ils méritent notre amour. Si nous apprenions à les aimer comme ils le méritent, nous serions très proches de Dieu Mère Teresa. |
Déposé par spanky le 08/02/2024Aujourd'hui nous rendons hommage à Andy, ancien pensionnaire du refuge adopté par Gérard notre bénévole et Christine à qui nous souhaitons beaucoup de courage. -------------- Voici quelques mots de Gérard : Quel vide ce matin !!! Je n'ai pas ton petit aboiement pour me dire qu'il est l'heure de se lever. Tu ne viens pas chercher ton petit morceau de croûte de pain au petit déjeuner. Tu ne vas pas près du lit où Christine t'attend. Je fais notre promenade quotidienne, tu n'es pas à mes côtés mais tu es dans ma tête. En rentrant, tu ne t'installe pas à ta place habituelle pour surveiller les allées et venues de la rue. Tu nous as brutalement quittés dans la nuit de samedi à dimanche. La maladie qui t'avait miné en 2021 et que tu avais vaillamment vaincue a repris le dessus pour t'anéantir. Terminées toutes ces habitudes qui avaient rythmé depuis ce jour d'août 2014, date d'arrivée chez nous après un court séjour dans le box n° 7 du refuge de Vermelles où j'avais craqué dès que je t'avais vu : ton accueil lorsque nous revenions à la maison dans laquelle tu n'as jamais fait aucun dégât, tes aboiements quand tu entendais le gravier du parking à l'arrivée de quelqu'un, tes courses folles dans la pelouse entre les deux barrières lorsque passait un chien dans la rue, tes jeux avec ton ballon ou ta corde, ta façon de surveiller la confection des ta gamelle le midi, ton attente devant l'armoire à "bonbons chiens", les promenades quotidiennes par n'importe quel temps, tes espiègleries (subtiliser une chaussure, un bâton,... avec lesquels tu nous regardais d'un air narquois), tes visites chez le véto que tu n'aimais pas (c'était sportif pour te maintenir sur la table), nos vacances, ..... Tu nous a donné 10 ans de bonheur. Adieu compagnon fidèle, notre meilleur ami. Tu vas rejoindre Rick, Lady et Roxy. |
Déposé par colombine67 le 08/02/2024Entre quatre murs. Je suis né entre quatre murs. Une petite pièce calme, sombre et tiède. Ma mère, mes frères et sœurs. L’odeur sucrée du lait. Je dormais, je mangeais. Ma mère me léchait le ventre pour que je fasse mes besoins. J’ignorais la peur et l’ennui, je n’étais que sensations et réflexes. C’était mon petit univers. Petit à petit, cet univers ne m’a plus suffi. J’avais la bougeotte, l’envie de découvrir le monde. Le deux-pattes qui s’occupait de nous venait souvent accompagné d’autres bipèdes, qui nous parlaient, nous touchaient, nous examinaient sous toutes les coutures. Une nouvelle émotion qui m’était inconnue jusqu’à présent commençait à pointer le bout de son museau : la peur. Mais elle disparaissait bien vite sous l’influence de ma curiosité insatiable de chiot. Je finissais par me laisser manipuler avec plaisir par les deux-pattes. Et puis un jour, une famille de quatre bipèdes m’a emmené avec elle. Je me souviens avoir beaucoup pleuré. Je n’avais jamais quitté ma mère et ma fratrie. Heureusement, toute cette nouveauté à laquelle j’étais confronté m’a fait rapidement oublier mon angoisse : ces odeurs inédites, ces bruits inconnus, la lumière qui défilait à travers les vitres de cette drôle de petite pièce vrombissante, c’était inquiétant mais tellement stimulant ! Peut-être que ces bipèdes m’emmenaient vers une nouvelle vie faite d’exploration et d’aventures excitantes. J’étais un canidé, et tout mon corps réclamait de l’action, de l’action et encore de l’action. On m’a installé entre quatre murs. C’était beaucoup plus grand que là où j’étais né. Il y avait même quatre murs dehors au-dessus desquels régnait un grand ciel bleu. J’avais toujours connu un toit sur ma tête, et j’étais un peu effrayé par cette immensité. Mais j’ai vite appris à m’amuser dans cet espace. À creuser le sol, à apprivoiser chaque brin d’herbe et chaque insecte rampant ou volant. À l’intérieur, j’étais bien installé : un endroit au chaud, mes bipèdes pour me tenir compagnie et s’occuper de moi. Je crois bien que j’allais être heureux dans cette nouvelle vie. Mes deux-pattes étaient gentils, même s’ils ne parvenaient pas toujours à me comprendre. Et puis, je ne les voyais pas beaucoup : ils partaient le matin et rentraient le soir. Je rêvais qu’ils m’emmènent avec eux. La maison était spacieuse, le jardin était vaste. Mais je commençais à y éprouver un sentiment qui me mettait profondément mal à l’aise : l’ennui. Je connaissais ma maison par cœur, et mon jardin sur le bout des griffes Aucune odeur nouvelle, aucun congénère à renifler ni lieu nouveau à explorer ne venait stimuler mon esprit aventureux. La souffrance, invisible aux yeux de mes humains, commençait à s’insinuer en moi. J’ai vécu entre quatre murs. Je pensais que le monde était plus vaste. J’ai compris qu’il s’arrêtait à la maison et au jardin de mes deux-pattes. Mes bipèdes me nourrissait , me caressait, j’avais même le droit de me coucher contre eux quand ils regardaient cette drôle de boîte à images tous les soirs. Mais ils semblaient insensibles à ma douleur. Pourtant, je me léchais les pattes, sans cesse. J’aboyais beaucoup, au moindre bruit, parce que c’était la seule mission que pouvait m’offrir ma prison dorée. Je creusais beaucoup dans le jardin, pour trouver de nouvelles odeurs sous le sol. Mes deux pattes se fâchaient, mais mon besoin d’activité grondait lui aussi. Il menaçait d’exploser et il n’y a que par le chaos que j’arrivais à évacuer ma frustration. Je suis mort entre quatre murs. J’ai vécu, que dis-je, j’ai subi quinze ans de vie. Quinze ans d’amour et quinze ans d’ennui. J’étais l’un des animaux les plus actifs de la création, j’étais un prédateur, un chasseur, un explorateur. Mon corps et mon âme réclamaient à grands cris une vie faite d’action et de découvertes. Mais on m’a enfermé dans une cage. Une grande cage, avec des barreaux en or massif. Ma mort a été à l’image de ma vie : je me suis endormi pour toujours sur un coussin moelleux, dans le confort d’un salon. Mon histoire est loin d’être unique : elle est la même que celle de nombreux membres de mon espèce. Amis bipèdes, ne projetez pas sur nous la vie que vous rêveriez d’avoir : nous n’avons pas envie de passer notre vie entre quatre murs. Nous ne connaissons ni Netflix, ni Facebook, ni le bonheur de lire un bon livre. Nos réseaux sociaux se trouvent au-dehors, au travers des odeurs laissées par les chiens du quartier. Notre lecture préférée, c’est la trace qu’un écureuil a laissée en escaladant un tronc d’arbre. Notre série préférée, c’est notre promenade du soir au parc à vos côtés. Notre place n’est pas entre quatre murs, mais aux quatre vents. Et je crois bien, humains, que vous êtes en train d’oublier que c’est aussi le cas de la vôtre. Elsa Weiss / Cynopolis |
Déposé par poutounou le 07/02/2024LE MOQUEUR MOQUE * Un escargot se croyant beau, se croyant gros, se moquait d'une coccinelle. Elle était mince, elle était frêle Vraiment, avait-on jamais vu Un insecte aussi menu ! Vint à passer une hirondelle qui s'esbaudit du limaçon. - Quel brimborion ! s'écria-t-elle, C'est le plus maigre du canton Vint à passer un caneton. - Cette hirondelle est minuscule, voyez sa taille ridicule dit-il d'un ton méprisant. Or, un faisan aperçut le canard et secoua la tête : - Quelle est cette minime bête ? au corps si drôlement bâti ? On n'a jamais vu plus petit Un aigle qui planait, leur jeta ces paroles - Êtes-vous fous ? Êtes-vous folles ? Qui se moque du précédent sera moqué par le suivant. Celui qui d'un autre se moque à propos de son bec, à propos de sa coque, de sa taille ou de son caquet, risque à son tour d'être moqué. * Et oui, soyons humbles ! |
Déposé par spanky le 06/02/2024Une belle adoption --------- Je l'avais adoptée mais elle a refusé de partir avec moi. C'était bizarre car les chiens ont hâte de quitter le chenil. Elle pleurait et se cognait les pattes. J'aurais dû la traîner. Mais quand j'ai regardé en bas, j'ai compris la raison et j'ai dû faire un CHOIX. « Quand le temps est venu de la ramener à la maison, elle était juste sortie de cette cage, à partir de ce moment un nouveau monde l'attendait, une vie merveilleuse et beaucoup d'amour N'importe quel autre chien aurait rencontré les étreintes de ses sauveteurs. Mais elle ne l'a pas fait. Elle est restée immobile, restant à quatre pattes et a refusé de sortir de la cage. Dans un coin, un petit Chihuahua Taco la regardait avec peur. Elle a compris qu'elle était sur le point de perdre son meilleur ami. Et à ce moment-là, un petit miracle se produit. Le couple a vu toute la scène et a décidé de les adopter tous les deux. Ils ont aussi fait les documents pour le chihuahua et tous les 4 sont sortis par la porte du refuge, a été pris dans la voiture, avant de partir. Personnellement je voudrais souhaiter à ces deux chiens une vie heureuse pleine d'amour !. Mais surtout tant de bonheur aussi à ces deux merveilleuses personnes. |
Déposé par spanky le 04/02/2024Hôtel chiens admis. ........ Un vieux monsieur, veuf, avait envie de prendre quelques jours de repos dans un petit hôtel de la France profonde. Il voulait échapper pendant quelques jours à la solitude qu’il partageait avec son chien. Il écrivit en substance: Je souhaiterais amener avec moi mon chien, qui est adorable, soigné, bien dressé et très propre, pourra-t-il partager ma chambre, pourra-t-il dormir dans ma chambre ? Il reçut la réponse suivante : Monsieur, je suis dans ce métier depuis de longues années. Je n’ai jamais vu un chien quitter un hôtel en emportant des serviettes, des draps, des peignoirs de bains ou autres cendriers et tableaux décoratifs. Je n’ai jamais eu à renvoyer « manu militari » un chien qui était ivre et faisait du tapage nocturne, au préjudice des honnêtes gens qui habitaient mon hôtel. Je n’ai jamais dû discuter avec un chien pendant de longues heures autour d’une addition incomprise et jugée scandaleuse, voire, malhonnête. Pour ces raisons - la liste n’étant pas exhaustive – OUI, votre chien est le bienvenu dans mon hôtel. Si votre chien peut, par retour de courrier, se porter garant de vous-même, vous serez également le bienvenu. |
Déposé par poutounou le 04/02/2024Qu'elle est jolie et rigolote cette poésie ! * Le cheval chante * Le cheval chante. Le hibou miaule. L'âne gazouille. Le ruisseau hennit. * - C'est bien, mon enfant : joue avec les mots. * Le triangle est rond. La neige est chaude. Le soleil est bleu. La maison voyage. * Tu as de la chance : les mots sont amicaux et généreux. * Le poisson plane. La baleine court. La fourchette a des oreilles. Le train se gratte. * - Je t'avais prévenu : maintenant les mots te mordent. * Alain Bosquet |
Déposé par spanky le 02/02/2024La bonne chienne, ------ Les deux petits jouaient au fond du grand pacage; La nuit les a surpris, une nuit d'un tel noir Qu'ils se tiennent tous deux par la main sans se voir L'opaque obscurité les enclot dans sa cage. Que faire ? les brebis qui paissaient en bon nombre, Les chèvres, les cochons, la vache, la jument, Sont égarés ou bien muets pour le moment, Ils ne trahissent plus leur présence dans l'ombre. Puis, la vague rumeur des mauvaises tempêtes Sourdement fait gronder l'écho. Mais la bonne chienne Margot A rassemblé toutes les têtes Du grand troupeau... si bien que, derrière les bêtes, Chacun des deux petits lui tenant une oreille, Tous les trois, à pas d'escargot, Ils regagnent enfin, là-haut, Le vieux seuil où la maman veille. ------- Maurice Rollinat 1846-1903 ---- |
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