Il vient de s’endormir, serré tout contre moi
Tout comme ce jour de mai, juste âgé de 2 mois
Ou l’on mis dans mes bras, cette boule de tendresse,
Cette tête si douce, qui demandait caresses.

Le vide est dans mon cœur et le froid dans mon corps
Je ne peux pas y croire, il ne peut être mort.
Dans ma tête défilent de si belles images
Cette queue qui remue, sa passion de la nage.

Ses courses dans les bois, ses virées dans la neige
Où l’on voyait au loin, que son long pelage beige.
Il aimait tant ses jouets, il était si joyeux
Il n’était que gaîté, dans le noir de ses yeux

Il demeurait si sage, que partout il venait
Et sa tendre présence, personne ne gênait.
Il fit évidement quelques minces bêtises
Qui provoquèrent surtout, de fous rire quelques crises

Une table de café, prenant tout son envol,
Quelques verres de table ayant besoin de colle
Un pouce retourné par un départ fougueux,
Un tapis élimé par des pâtons rugueux.

Et surtout quelques poils, qui ornaient la parure
De toutes les amies, qui montaient en voiture
Mais surtout tant d’amour, que nous nous sommes donnés
Pendant ce temps si court, seulement quinze années

Il me faut à présent, assumer ton départ
Après que de ma vie, tu tins si grande part
Tu étais si présent, toujours auprès de moi
Comment vais-je pouvoir, combler si grand émoi

Pendant toutes nos années, je t’ai aimé si fort
Mon bébé, mon poussin, tu étais mon Hector.
Mes plaisirs, mes chagrins, j’aimais te raconter
Tes grands yeux dans les miens, tu savais m’écouter

Adieu petite puce, adieu mon tendre Hector
Adieu nos joies passées, adieu nos liens si fort
Dans mon cœur restera, gravée à tout jamais
Cet être merveilleux, qu’à la folie j’aimais.