En hommage à

PUNKY du Moulin de Labatut
1999 / 2012


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PUNKY du Moulin de Labatut
1999 / 2012

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En hommage à
PUNKY du Moulin de Labatut
WEST-HIGHLAND-WHITE-TERRIER
Il est né le:11/12/1999
Il nous a quittés le:19/06/2012
 


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En hommage à PUNKY du Moulin de Labatut

Mon tendre chéri,

Il n'y aura pas eu le miracle tant espéré, tu viens de ns quitter ns laissant, Papa, les enfants, et moi, totalement anéantis par la douleur.
Ns sommes aussi inquiets pr ton copain de tjrs, le petit Rock, car il réagit très mal à ton départ.
Toi, qui n'était qu'Amour il a fallu que cette tumeur de l'aine énorme et hélas, cancéreuse, t'emporte. Sa progression a été fulgurante. Combien j'ai redouté son ablation en raison de ton âge...mais il était impossible de la laisser encore se développer, tu n'aurais pu plus marcher.(* plus tard, ns apprendrons qu'il ne fallait surtout pas faire l'ablation de cette tumeur !!!)


Le 5 juin, jour fatidique de l'opération..j'ai angoissé jusqu'à ton retour à la maison. Mais tu semblais avoir bien supporté l'opération et le Dr Jean Sacal avait dit à papa que ton comportement avait été exemplaire.
Le 11 juin, papa doit te ramener, en urgence, chez Jean car tu sembles souffrir, tu pleures.

Je ne suis pas présente, retenue, loin, à cause de ma santé.....plus tard papa me dira que ce jour là, le Dr Sacal, te fera le cocktail-miracle qu'il injectait à Rafia...ladite médication lui ayant permis de vivre 21 mois, avec un diabète très grave, résistant à l'Insuline.( * et là aussi...ns apprendrons, plus tard..que tout ce qui devait être mis en place pr la petite Rafia...ne l'avait pas été...par ignorance des vétos...Sacal et Maupommé.

Mais pr toi...c'est l'échec total et la consternation de Jean Sacal qui dira à papa "qu'il ne peut plus rien faire"...
Le 12, au matin, tu demanderas à manger à papa...Tu mangeras 1 steack hâché plus des haricots verts, car tu refuses tes croquettes; Le soir, tu remangeras un autre steack, tjrs hâché.

Le 13...tu n'as pas d'appétit...1/2 steack hâché pr la journée et tu vomis bcp à 23 h.
Le 14...ce n'est pas mieux : 1/2 steack hâché (soit 50g) et...20 g d'haricots verts..le tout pr la journée. Papa me dira qu'au jardin...tu as "coursé", le long de la clôture, comme à ton habitude, camions et tracteurs.

Le 15 papa te ramène chez le Sacal, qui lui dit, :que "tu es condamné".
Tu refuses toute nourriture même tes friandises que tu adores...
Papa réussit à te faire manger..3 bouchées de steack hâché que tu vomis.

tu voudrais bien manger, tu en as l'envie, mais tu ne le peux pas;..des ulcères ds la bouche ???

Le 16, papa a l'idée,approuvée par Sacal de te donner, à l'aide d'une seringue un petit pot "bébé" de pois/jambon...tu en mangeras 150g/pr la journée.

Le 17...tu mangeras 100 g de fromage blanc à 20 %...que tu adores...et que tu avais découvert avec Rafia qui en consommait 3 pots/jou !. Mais toi, c'est tjrs à la seringue. tu accepteras aussi, en plusieurs fois, de manger 150 g de petit pot "bébé".

C'est la fête des Pères, ns sommes ts réunis et toi, tu sembles content d'être avec ns....même si je te trouve faible. Mais ce jour-là, tu remues à nouveau ta queue et je prends cela pr une bonne nouvelle.

Mais le soir venu...rien ne va plus...vomissements itératifs + diarrhée.
Et là, mon Punky dit "Titi", il faut que je loue ta propreté exceptionnelle, tu demanderas tjrs à sortir. La nuit, tu veux aussi sortir et c'est moi qui m'occupe de toi; Je te prends ds mes bras, pr remonter les marches de la terrasse...

18 juin...c'est la catastrophe...tu vomis même le peu d'eau que tu bois..car Sacal dit : qu'il faut te restreindre en eau..que tu voudrais boire en grosse quantité à cause du taux d'urée si important.

La nuit du 18 au 19...ns la passons ensemble, isolés ds une autre chambre pr ne pas empêcher papa de dormir... Paramour s'invitera et demeurera avec ns jusqu'à 4 h....et Rock, qui est aussi là...lui, il restera jusqu'à 7 h, au lever de papa..
A partir de minuit, je te donne à boire, par très petites quantités et je "crie" à la victoire...car tu ne vomis plus...

Toute cette nuit, tu la passeras à naviguer; A plusieurs reprises, je te prends, avec moi, sur un canapé..je te caresse, je te dis combien je t'aime..et je retiens mes larmes...mais toi, tu refuses de rester et tu demandes très vite, à redescendre, alors je t'aide.

Tu sembles agité...je vois bien que tes pattes ont de la peine à te porter mais toi, tu restes debout, tu marches encore et encore...ce qui m'angoisse car cette attitude me rappelle avec frayeur...le départ de la petite Rafia.
A 10 heures...tes pattes se dérobent...tu tombes à terre.....mais tu pars, tout de même, en laisse, avec papa


Papa, qui t'amène, comme convenu... pr le retrait des points de suture...

Sacal tente de te faire un nouveau protocole qu'il t'injecte pr faire chuter l'urée...et tu reviens à la maison. (* ns ne saurons jamais la "recette" de ses cocktails..magiques"...OU maudits !!!)

Tu voudrais bien boire...tu ne le peux pas. Tu n'arrives même plus à tenir ta belle petite tête......Tu ne peux tjrs pas tenir sur tes pattes alors papa te met sur notre lit. Il est 11 heures...Je ne te quitterai plus...je te couvre de bisous..je te caresse...je te dis combien ns t'aimons, combien tu ns es précieux...combien ns te remercions de tout l'amour que tu ns a donné durant 12 ans et 6 mois...mais tu ne m'entends plus, tu es ds un état semi-comateux...Tes beaux yeux sont fixes...de temps en temps tes pattes s'agitent nerveusement...et tu respires vite.
Toi..qui étais tout en muscles...on aurait dit que tes muscles avaient fondu.
Sacal ( boucher plus que véto!) a prévenu, qu'au stade final, tu aurais des convulsions assorties de souffrances...alors, il est 15 h 30, ns prenons la décision qui s'impose, ...un dernier acte d'Amour...pr toi notre Punky adoré...celui de te faire aider à partir...et la tragique échéance intervient à 16 h...
Mon Punky ..notre Punky adoré...comme tu ns manques !!!

--------------------------

Mon Titi d'Amour

Je me dois, mais surtout je TE DOIS d'apporter les rectifications qui s'imposent. Lorsque confrontés à l'état alarmant de Rock, qui ne se nourrissait plus, qui avait cette "grosseur" impressionnante, au bas du dos..ns avons décidé de demander un autre avis ( et merci au véto de garde de Cavignac, qui sans que cela soit volontaire...ns a fait opter pr ce choix.

En effet, c'est son comportement qui ns a bcp surpris : il était de garde..mais n'étant pas au Cabinet...cela le dérangeait d'y venir et ensuite, papa a pu se rendre compte...combien vs le dérangiez, avec cette urgence, pourtant justifiée).
Puisqu'il a eu l'audace de refuser l'urgence...

Il fallait donc voir un autre véto....qui lui, daigne s'occuper de RocK.

Pr Rock...nouveau diagnostic, et une prise en charge remarquable du vétérinaire que ns avons choisi pr continuer de suivre Rock et Paramour.
Et une amélioration spectaculaire, en peu de temps de l'état de Rock..à qui, il a sauvé la vie.

A la suite de cette visite et de celles qui suivront, ns apprendrons, consternés, que ns avions voué une confiance AVEUGLE, à deux vétos, qui ne méritaient pas cette confiance....dont l'un se prétendait...être notre ami !!!
Mon Titi d'Amour, l'un et l'autre savaient pertinemment que l'on opère pas ce type de cancer chez un sujet de ton âge. Et surtout, on occulté l'ablation qu'il y avait à faire...-et qui n'a pas été faite, ce qui a généré ce maudit cancer- ...devait l'être avant tes 4 ans/...et là...tu en avais déjà 12 et demi !!!
Et puis...pas d'anesthésie au gaz...pourquoi ???

Tu ne souffrais pas, alors pourquoi cette décision infâme de vouloir t'opérer ???Pr ce qu'elle rapportait, financièrement !
Jean Sacal a sacrifié ta VIE...pr un profit financier , non négligeable !!!

Il aurait suffi de te laisser vivre, en PAIX, le temps qu'il te restait, avant que n'interviennent les souffrances...cela aurait pu encore durer des mois...

Puis, le moment venu...ns aurions pris la décision qui se serait imposée....mais ton départ n'aurait pas été aussi tragique !!!

Ns n'avons jamais su...quels produits contenaient les "cocktails magiques"...OU maudits" qui t'ont été injectés...les mêmes que la petite Rafia.

C'est comme toutes les injections qui étaient pratiquées....avec de la Cortisone pr petit Rock aussi....alors que la Cortisone avaient des effets secondaires néfastes sur son petit coeur. Cette Cortisone employée pr TOUT soigner...ou plutôt pr TOUT empirer.

Pr les dermatoses de Rock...ns en étions arrivés à le faire désensibiliser....tous les 15 jours, pr rien. C'est dramatique l'inconséquence de certains vétos !!!
Ils n'ont pas choisi la bonne voie professionnelle...ils auraient du être...bouchers!!!

Pourtant la pharmacopée vétérinaire ne contient pas que de la Cortisone...mais il faut se donner la peine de suivre l'évolution des produits...mais aussi de pratiquer les analyses nécessaires..;d'utiliser tout le matériel adéquat...Echographie...IRM..Doppler..etc.

Mais...lorsque l'on ne possède pas ce matériel d'investigation...et bien question "profit";..l'on rechigne à solliciter les confrères....ns l'avons appris, HELAS, trop tard pr toi...trop tard, pr la petite Rafia.

Mais ns....parfaits crétins...ns continuions à faire confiance...à "gober", le peu qui ns était expliqué. Pr ns...ces vétos étaient géniaux..avec un comportement des plus amicaux.

Et puis..j'ai aussi appris, incrédule......que Sacal avait eu un geste déplacé, lorsqu'une fois que tu gisais ...mort, sur sa table...il allait te saisir par le cou...pr te jeter ds un sac plastique....comme l'on jette une vulgaire poche à ordures !!!
C'est le regard désapprobateur de l'assistante, conjugué à celui de papa..tout aussi sidéré...qu'il s'est enfin repris...mais pr papa c'était trop tard...car cela laissait deviner la réelle personnalité de ce vétérinaire.

Voilà mon Titi chéri, il ne ns reste que les regrets, regrets éternels qui ns rongent; Pourtant ns avons tjrs TOUT fait, pr vs TOUS, nos petits trésors et peu importe les factures vétérinaires à payer. Ns n'avions qu'une seule demande...."faire tout ce qui était possible...afin de vs préserver la vie".

Et j'oubliais...il fallait être..crétin, pr nier que ce soit un cancer...n'est-ce pas Jean Sacal??? (que le diable l'emporte)!!! Alors que Stéphanie, une des assistantes....avait "vendu la mèche", involontairement......comme l'on dit, familièrement.

Tu ns manques tant mon Titi d'Amour !!!




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Déposé par rafia
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Un bouquet de douceur pour un petit Ange dans le ciel.
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bien que vous ayez traversé le pont arc-en-ciel petits anges, nos âmes sont liées à vous pour toujours par un serment sacré qui ne se rompra jamais
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5624 messages

Déposé par ovanek le 14/08/2016  
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Un ange pleur dans le ciel
puis il t’a croisé
et ses larmes se sont changées en perle
une belle aventure commence
celle du nouvelle danse dans ses ailes


Déposé par colombine67 le 14/08/2016  
Heureux nous serions si le jour du Jugement Dernier nous pouvions affirmer : "J'ai aimé aussi sincèrement et j'ai vécu aussi honnêtement que mon chien". Et nous les considérons comme de simples animaux! Cette prière, composée par "liberation for our brother and sister animals" afin d'aider nos frères et soeurs animaux, est destinée à tous les fidèles animaux qui n'ont qu'un but, plaire à leur maître.
- Que tous les êtres sensibles du règne animal qui sont soumis à des douleurs insupportables dans les laboratoirs du monde entier ne souffrent plus. Q'une compassion aimante s'empare des coeurs de ceux qui les gardent en captivité.
- Que tous les êtres sensibles du règne animal qui pâtissent d'être enfermés des jours, des mois, des années durant dans de minuscules cages dans l'incapacité de se mouvoir soient emplis de paix et de sérénité.
- Que les millions d'animaux qui attendent en rang dans les abattoirs soient délivrés de leur peur.
- Qu'aucun animal ne continue de souffrir et d'être déprimé. Que leur corps soit délivré des blessures, du mal être et de la maladie.
- Que ceux qui ont besoin d'un foyer ou ont été chassés du leur trouvent un abri et la plénitude de l'amour, à manger et à boire.
- Que ceux qui sont torturés pour leur peau ou pour servir de divertissement soient libérés.
- Que ceux qui se croient supérieurs à leurs frères et soeurs animaux fassent preuve d'une honnêteté parfaite et qu'ils comprennent dans leur coeur que les animaux n'ont pas été mis sur cette terre pour être tués ou exploités.
- Que les millions d'êtres sensibles qui demeurent sur terre, dans les mers, qui sont abusés, exploités et assassinés à cause de l'avarice, de la haine et de l'ignorance soient délivrés de leurs souffrances.
- Que tous les êtres sensibles humains et non humains vivions ensemble, en harmonie, paix et justice et ainsi nous parviendrons à atteindre l'illumination parfaite.
- Que je sois la voix de ceux qui n'en ont pas, et que mes forces ne viennent pas à faiblir pour défendre les faibles, mes frères, les animaux.

Déposé par colombine67 le 13/08/2016  
Je suis mort aujourd'hui ...
Tu t'es fatigué de moi et tu m'as amené dans un refuge. Il était plein à craquer et j'ai tiré le "mauvais" numéro. Je suis dans un sac en plastique noir, dans une décharge. Un autre chiot aura la laisse qui n'a quasiment pas servi pour moi. Mon collier était sale et me serrait trop, mais la femme me l'a quand même ôté avant de me faire traverser le Pont-de l'Arc-en-ciel.
Tu crois que je serais encore à la maison, si je n'avais pas mordillé ta chaussure?
Je ne savais pas ce que c'était, elle était sur le sol. Je ne faisais que jouer. Tu avais oublié de me donner des jouets.
Tu crois que je serais encore à la maison si j'avais été éduqué et obéissant?
Le fait de m'enfoncer le nez dans mes excréments, n'a servi qu'à me faire, éprouver de la honte pour quelque chose que mon corps me demandait.
Il existe des livres et des moniteurs qui t'auraient appris à m'enseigner que je devais me diriger vers la porte.
Je serais encore à la maison, si je n'avais apporté avec moi des puces?
Sans répulsif, je n'aurais pas pu me les ôter tout seul, après avoir passé la journée entière au jardin.
Je serais toujours à la maison si je n'avais pas aboyé?
Pourtant c'était ma façon à moi de te dire : J'ai peur, je me sens seul, je suis ici, je suis ici!!!! Je veux être ton meilleur ami.
Je serais encore à la maison, si j'avais pu te rendre heureux?
Le fait de me frapper ne m'a pas aidé à y parvenir.
Je serais encore à la maison, si tu avais pris le temps de m'inculquer les bonnes manières?
Une semaine après mon arrivée, tu ne faisais déjà plus attention à moi, pourtant, j'ai tout fait pour que tu m'aimes.
Aujourd'hui, je suis mort
Avec tout mon amour
Ton petit chiot
SVP diffuse au monde, c'est le moment que cesse l'abus animal

Déposé par colombine67 le 12/08/2016  
Testament
J'ai peu de biens à léguer, je n'ai aucun objet de valeur, à part mon amour et ma fidélité.
Je demande à mes maîtres qu'ils me gardent une place dans leur mémoire, mais qu'ils ne souffrent pas trop pour moi.
Durant mon existence, je me suis efforcé de leur être une consolation dans les moments difficiles et un motif de joie dans leurs moments de bonheur. J'ai mal de savoir que ma mort puisse leur causer de la peine.
Le moment est arrivé de leur dire adieu et ce sera triste de les laisser, mais ce ne sera pas triste de mourir. Les chiens, à la différence des hommes, n'ont pas peur de la mort.
J'aimerais vous faire une demande. J'ai fréquemment entendu mes maîtres déclarer : "Quand il mourra, nous n'en voudrons pas d'autres. Nous l'aimons tellement que nous ne pourrons en avoir un autre".
Je leur demanderai d'en prendre un autre, par amour pour moi. Ne pas le faire reviendrait à avoir eu un mauvais souvenir me concernant.
J'aimerais avoir la certitude, que parce qu'ils m'ont eu à leurs côtés, ils ne puissent plus se passer de chien. Jamais je n'ai été jaloux ou mesquin et à tous j'ai donné ma loyauté et mon amour.
A mon successeur, je lègue mon collier et ma laisse et qu'il profite, comme j'ai profité en son temps, du bonheur en cette maison ... la mienne.
Mes dernières paroles d'adieu à mes maîtres : Qu'ils pensent à moi avec tristesse, mais aussi avec satisfaction, car aussi profond que sera mon sommeil, je les entendrai et l'incommensurable pouvoir de la mort n'empêchera pas mon esprit de remuer ma petite queue, en signe de reconnaissance.

Déposé par poutounou le 11/08/2016  
L’espoir…..
*
L’espoir porte un costume de plumes,
Se perche dans l’âme
Et inlassablement chante
Un air sans paroles ;
Mais c’est dans la tempête
Que son chant est le plus doux.
*
Emilie Dickinsonn

Déposé par colombine67 le 11/08/2016  
"Jamais on ne pourra comprendre le comportement humain"
Je veux comprendre ...
Je dois trouver une réponse... car je ne sais comment y parvenir ...
J'ai de la peine à respirer, ... j'ai froid ....
Si tu es un être humain, s'il te plaît... sois moins animal .... et sois plus humain. Sois un être humain et non une bête pensante ... mais c'est curieux ... tu ressens exactemement la même souffrance que moi...
Si je tremble et si mon estomac gargouille, ce n'est pas parce s'y cache un haut-parleur répétant le même disque à tes oreilles bouchées .... c'est parce que j'ai faim et j'ai froid... je ne me trémousse pas parce que j'ai envie de danser, mais parce que mes os sont congelés ...
Je suis mort, frappé d'un virus fatal : "Apathie et indifférence"
Ne l'attrape pas comme mon maître, car ces chaînes ce n'est pas moi qui me les suis mises pour me montrer comme les humains le font avec leurs joyaux... ces chaînes sont gelées... et elles m'immobilisèrent en m'empêchant de me réparer du froid ... car, bien sûr, je peux être fidèle à mon maître, mais je ne suis pas stupide au point de vouloir mourir de froid ...
Je ne demande pas vengeance, seulement que vous fassiez attention de ne pas être contaminés à votre tour, car cela signifiera la mort pour tous ceux qui feront partie de l'entourage de cette personne ... que ce soit des animaux, des humains ou des plantes ...
A présent, je suis dans un lieu plus chaud ...
Alors, prends soin de toi ... Adieu.

Déposé par choupinou le 10/08/2016  
Tout mon amour t'est destiné,
A toi mon amour, ma passion,
Mon feu sacré, mon horizon.
Au-delà de ma vie, je t'aimerai,
Maintenant et pour l'éternité.
Ouvre-moi toujours ton cœur, s'il te plaît
L'étoile qu'incarne ton être
Fait briller mes yeux
Chaque fois que je regarde une photo
L'amour que je perçois me fait vivre,rien que pour toi
Toi,tu était, tu es et restera ce soleil perçant
Les nuages de mon ciel bleu devenu gris,mais...
Tes rayons atteignent mon coeur
Et font brûler mon envie folle de t'aimer encore et encore
pour l'éternité,tu seras toujours la si présente,je t'aime

Déposé par colombine67 le 10/08/2016  
Essuie tes larmes et ne pleure pas. Si tu m'aimes, ton sourire est ma paix ...
La mort n'est rien ...
Je suis juste passé de l'autre côté; c'est comme si j'étais dans la pièce d'à côté.
Je suis moi et tu es toi.
Ce que nous étions, auparavant, l'un pour l'autre, nous le sommes encore.
Appelle-moi par le nom que tu me donnais, celui qui t'est familier;
Parle-moi de la même manière affectueuse. Ne change pas de ton, n'adopte pas un air solennel ou triste.
Ris encore de ce qui nous faisait rire, de ces petites choses, qui nous plaisaient tellement, alors que nous étions ensemble.
Souris et pense à moi!
Que mon nom reste toujours aussi familier; prononce-le sans la moindre trace d'ombre ou de tristesse.
Notre vie gardera tout son sens, celui qu'elle a toujours eu. C'est toujours la même, il existe une continuité qui ne peut se rompre.
Pourquoi devrais-je quitter tes pensées, ton esprit, car je suis hors de vue?
Je ne suis pas loin, je suis juste derrière toi.
Rassure-toi, tout va bien.
Tu retrouveras mon coeur, tu y retrouveras la tendresse à l'état pur.
Jole Dessi

Déposé par colombine67 le 09/08/2016  
Je vais à la maison, mais je n'ai pas de maison ... oh love
Je vais à la maison, mais je ne sais pas où elle est
J'ai essayé d'être sans toi ... oh love
Je suis perdu et je suis trahi
Mais je suis en train de te flairer
Et je suis en train de te chercher
Mais je ne sais pas où tu es
Très fatigué, fatigué au vent
Il pleut déjà
Il pleuvine
Dans cette nuit seule
Qui efface les pas et le temps
M'efface moi, efface le monde
Nuit ouverte que je n'ai plus fermée ... pour toi
Appelle et peut-être t'entendrai-je
Appelle fort car je suis perdu ... oh love
Je suis trahi et je suis perdu
Mais je suis en train de te chercher
Je suis en train de te flairer
Et je ne sais pas encore où tu es
Très fatigué, fatigué au vent
Il pleut déjà
Il pleuvine
Dans cette nuit seule
Qui efface les pas et le temps
M'efface moi, efface le monde
Je regarde dehors
Où va la route
Des odeurs perdues
(Viens, la nuit t'es ouverte)
Cette nuit faite de portes, de caresses
Et d'étoiles ouvertes de nuit
J'ai besoin de quelqu'un à aimer
Amour dans les mains du vent
Il ne pleut pas
Mais il est en train de pleuviner
Dans cette nuit seule
Qui efface les pas, qui efface le temps
M'efface moi, efface le monde
J'ai besoin d'avoir quelqu'un à aimer.

Déposé par colombine67 le 08/08/2016  
Qui ne sait pas voler
Mais chasse les oiseaux?
Qui sous l'eau
Ne sait pas respirer?
Mais qui suis-je donc?
Pour me croire le plus fort
Pour me croire tout permis
Me donner le droit de vie et de mort
Devine, que dire encore?
Je suis le moins humain
Des animaux
Je suis le pire
Je pense à rien
Qu'à sauver ma peau
Pour ainsi dire
Le plus sauvage
Des fauves en cage
Je suis de loin
Le moins beau
Qui invente la bombe?
Qui se moque du monde
Qui tue pour le plaisir de tuer?
Mais qui suis-je donc
Pour me croire au dessus
De tous ceux que je tue
Qui ne respecte rien ni personne
Qui donc, si ce n'est l'homme
Je suis le moins humain
Des animaux
Je suis le pire
Je pense à rien
Qu'à sauver ma peau
Pour ainsi dire
Le plus sauvage
Des fauves en cage
Je suis de loin
Le moins beau
Je suis le dernier
Maillon de la chaîne
Un moins que rien
Un homme qui n'a
Plus figure humaine
Oui je suis bien
Le plus sauvage
Des fauves en cage
Je suis de loin le moins beau
A quoi me sert mon cerveau?
CALOGERO

Déposé par NathalieB le 07/08/2016  

J'ai écrit ton nom sur le sable,
Mais la vague l'a effacé.
J'ai gravé ton nom sur un arbre,
Mais l'écorce est tombée.
J'ai incrusté ton nom dans le marbre,
Mais la pierre a cassé.
J'ai enfoui ton nom dans mon cœur,
Et le temps l'a gardé.

Déposé par Biscuit le 07/08/2016  
La Deshumanisation de L'Etre
Ils partagent avec nous cette vie sur la Terre
Depuis la nuit des Temps, ils se cachent et se terrent,
Ils sont devenus pour nous des produits et pourtant
Lorsque l'on est seul, c'est vers eux que l'ont tend
Nos coeurs si déçus par l'âpreté humaine
Et que l'on reçoit en retour la bonté sans la haine.
Tous ces animaux magnifiques que l'on tue
Alors qu'on le sait, lorsqu'ils ne seront plus,
Quand sur la Terre ne resteront que les hommes
Créés à l'image de Dieu, mais en somme
Diabolisés par leur désir de destruction inné,
Ils n'en finiront plus de vouloir s'entre-tuer !
La planète était belle et harmonieuse
Tant que la vie n'apporte cette nombreuse
Humanité barbare et, hélas, tueuse !
Brigitte Bardot.

Déposé par poutounou le 07/08/2016  
Malheureusement "Merci" est un mot qu'on entend trop rarement !
*
Le blaireau sans gêne
*
Lui offrait-on quelque gâteau ?
C’est simple il en réclamait deux.
Devant un cadeau, ce blaireau
Faisait la moue, remerciait peu.
Partout il se sentait à l’aise
Se glissant à la meilleure place.
On le vit devenir obèse
Mais toujours faisant la grimace.
Un jour chez la Dame Belette
Il dit un gros mot incongru ;
Alors sa renommée fut faite :
Désormais nul ne le reçut.
Moralité
Soyez polis, soyez courtois
Dites bonjour, dites merci
On vous recevra avec joie,
Et vous aurez beaucoup d’amis
*
Yvon Danet
Mes poésies préférées

Déposé par colombine67 le 07/08/2016  
Une vie de chien :
Je suis jeune et tout fou
J'regarde passer les gens
Jusqu'au fameux jour où
Un couple et un enfant
Se tiennent là devant moi
Et me font les yeux doux
Ils me prennent dans leurs bras
Ça sent l'amour c'est fou
Ils m'emmènent chez eux
Me font plein de câlins
C'est tellement chaleureux
Qu'enfin je me sens bien
Le temps s'est écoulé
Aujourd'hui je suis grand
Doux, sage, bien éduqué
Plein de bons sentiments
Un matin de soleil
On part se promener
La vie est une merveille
Quand on est tant aimé
Mais quel est cet endroit
Et d'où viennent ces cris ?
Comme est partie ma joie
Je veux le faire d'ici
Ma famille est partie
Et ils m'ont laissé là
J'ai peur alors je crie
Mais nul n'entend ma voix
Je vois passer des gens
Ils posent on oeil sur moi
Mais restent indifférents
Aucun ne tend ses bras
Quelques temps ont passé
Et j'ai un peu vieilli
Je suis un poil marqué
Mais toujours plein de vie
On me sort de cette cage
On va se promener
J'ai été tellement sage
Qu'on revient me chercher...Mais
Je freine des quatre pattes
Je n' veux pas rentrer là
Je n'veux pas qu'on m'abatte
Je n'ai rien fait pour ça
Ils me traînent et m'agrippent
Je tremble de peur, d'effroi
J'ai mal aux veines, aux tripes
Ça doit être ce froid
je n'vois presque plus rien
Je n'entends plus les cris
Voilà ma vie de chien
Qui se termine ainsi
Cette histoire si banale c'est l'histoire de Bo, s'il s'appelait ainsi, c'est parce que des gens lâches, le jour où ils l'achetèrent l'avait trouvé bien beau...
Une vie de chien... par Jorge Selk

Déposé par colombine67 le 06/08/2016  
Ma chienne vivait peinarde en somme
Jusqu'au jour où elle m'a choisi
A la Société Protectrice des Hommes
Au fond d'un immeuble moisi,
Mes yeux l'imploraient en silence :
S'il te plait, ne me laisse pas,
J'aurai pour toi mille patiences
Et je te suivrai pas à pas,
Et je te suivrai pas à pas.
Ma chienne m'emmène à la rivière
Courir derrièr' des bouts de bois,
J'en ai rapporté trois, hier,
Je crois qu'elle était fière de moi,
Et on s'est roulé sur la mousse,
Ma truffe contre son nez froid,
Mes pattes sur ses cuisses douces,
Je ne suis qu'un enfant, j'ai froid,
Je ne suis qu'un enfant, j'ai froid...
Ma chienne patiemment me dresse,
Sans jamais élever la voix,
A coups de langue et de caresses,
Depuis, je mords bien moins, je crois,
Et quand je gronde de colère,
Tout au fond de ses yeux je vois
Que les fouets et les muselières
Ne sont pas pour elle, mais pour moi,
Ne sont pas pour elle, mais pour moi...
Ma chienne, ô ma tendre maîtresse,
Viens, raconte-moi ton histoire,
Dis-moi vite, car le temps presse,
A quoi tu penses dans le noir,
Depuis des siècles que nous sommes
Dans la même galère, toi et moi,
Dis-moi pourquoi un petit d'homme
Ça vaut bien moins qu'un chien, parfois,
Ça vaut bien moins qu'un chien, parfois...
Ma chienne, Henri Tachan

Déposé par colombine67 le 05/08/2016  
Je vais te raconter mon histoire, je n’ai pas de nom,
je suis de race Galgo, chien de chasse pour l’homme
La vitesse dans le sang, le corps fuselé
Je vivais avec 14 congénères dans un grand chenil
J ’ai un an et la vie devant moi,
Ma mère s’est échappée gestante et je suis né dans un parc
Ils ont jeté mes trois frères contre un mur, je ne sais pas à quoi je dois la chance d'être resté en vie
Je ne connais pas la compétition et je chasse les lièvres par instinct, on m’emmenait à la campagne tous les dimanches
Un jour, le destin a gâché ma vie, une balle perdue m’a touché, la blessure n’a pas été mortelle
Mais à partir de là, peu importait d’être fidèle ou d’être noble,
Avec une corde au cou, ils m’emmenèrent près d’un chêne
Le lendemain de l’accident, le sacrifice fut la solution à ma boiterie permanente
Je suis un être humain, mû par l’instinct, j’ai lutté, je me suis échappé, apeuré et sans savoir où aller
Depuis ce jour, je n’ai plus confiance, j’ai échappé à mon sort,
En me nourrissant de pain dans une zone industrielle, en évitant les gens
Avec la corde incrustée dans le cou, boitant de ma patte blessée mais pouvant marcher
J'ai eu un moment de faiblesse un jour et je me suis réveillé dans une cage, bandé, avec à boire et à manger
je suppose que c’est un refuge, désormais, ils me cherchent un maître
Mais qui veut un galgo d'un an et qui boite
Les gens veulent des chiens nains pour s’amuser
Des races chères pour faire de l'élevage et des affaires
J'offre une compagnie à celui qui voudra m’adopter, et toute ma reconnaissance, parce je connais la faim
Signé un anonyme, un parmi tant d’autres
Voici mon histoire, réfléchis, toi qui l'as écoutée

Déposé par colombine67 le 04/08/2016  
Je vais vivre entre 10 et 15 ans
Si c’est pour me haïr, pour me faire souffrir, penses-y à deux fois avant de me prendre avec toi.
Essaye de m’aimer tel que je suis, parce que ce n’est pas moi qui ai choisi ma condition.
De même que je n’ai pas la possibilité de choisir amis ou maîtres.
Accorde-moi du temps pour comprendre ce que tu veux de moi.
Avant de me crier dessus, pour m’éduquer, est-ce toi qui te trompes ou est-ce moi qui n’ai pas compris ce que tu attends de moi.
Chéris-moi, car je ne vis que pour cela.
Ne te fâche pas contre moi, ne me punis pas.
Tu as ton travail, tes amis, tes loisirs, moi je n’ai que toi.
Parle-moi de temps en temps !
S’il te semble que je ne comprenne pas, sache que je sais ce que tu penses, ce que tu ressens.
Rappelle-toi que jamais je n’oublierai la manière dont tu te comportes avec moi.
Avant de me frapper, pense que je pourrais te mordre, mais jamais je ne ferais une chose pareille.
Quand je ne suis encore qu’un chiot, ne me considère pas comme un jouet, dont tu te débarrasseras, lorsqu’il ne te sera plus d’aucune utilité
Car mon amour pour toi sera éternel.
Prends soin de moi alors que je vieillirai, que je serai édenté, que je serai sourd, que je ne pourrai plus marcher.
Quelqu’un, à son tour, prendra soin de toi, car la vieillesse est la même pour tous.
Accompagne-moi pour mon dernier voyage.
Ne dis jamais « C’est plus fort que moi, je ne peux regarder » ou « Arrangez-vous pour que je ne sois pas présent ».
A tes côtés, tout est plus facile.
Ceci sera la contrepartie à la fidélité, au dévouement dont j’ai toujours fait preuve à ton égard.
Quand je ne serai plus là, ne sois pas triste, au contraire, essaye de rendre heureux un autre chien et aime-le comme tu m’as aimé.

Déposé par NathalieB le 03/08/2016  

POUR TOI, MON MAÎTRE BIEN-AIME
Mon arrivée dans ce lieu fut quelque chose d’indescriptible; tous me faisaient remarquer ma chance, peu étaient ceux qui opposaient un refus. Et finalement le sort en fut jeté ; je fus abandonné dans ce lieu que les humains appellent : fourrière.
Les portes s’ouvrirent ! Je ressentis de la terreur. Je ne voulais pas avancer et la queue en dedans, je gémissais, de sorte, que toi, mon maître, tu rebrousses chemin et que l’on rentre à nouveau chez nous.
Tu semblais ne pas m’entendre, ne pas prêter attention à la souffrance que cela me causait de ne plus pouvoir voir ma famille. Je me disais au fond de moi : pourquoi me font-ils ça ? Je n’ai mordu personne, j’ai pris garde de ne pas trop aboyer, j’ai toujours attendu ton retour et avec force léchouilles, frétillant de la queue, je t’ai démontré mon amour. J’avais beau ressassé, j’en arrivais toujours au même point : je ne comprends pas que tu m’abandonnes.
Peu à peu, tu essayais de me tranquilliser - et tu y parviens, même- mon cher maître, parce que ta voix était pour moi un baume, capable d’apaiser toutes les angoisses. Tu me dis de ne pas avoir peur, que tu reviendrais me chercher et que nous serions à nouveau réunis. Ceci suffit à mon âme de chien pour chasser toute crainte et au fond de moi je me consolais : « Tu vois P’tit Loup, tu exagères. Allez, va, entre là- dedans, montre à ton maître que tu a toute confiance en lui et que tu attendras avec courage le moment de son retour. » Et c’est ce que je fis. Je me souvins qu’une fois à l’intérieur, il y avait quantité de mes frères, très angoissés et d’autres désormais indifférents. Entre eux, ils murmuraient : « Tiens, un de plus ! Vous vous trompez tous, moi, on ne m’a pas abandonné. Mon maître a promis de revenir me chercher et il n’a jamais failli à sa parole et pour que vous prouver comme mon maître est bon et généreux, je lui dirai de tous vous sortir de là. »
J’étais tout à mon discours, lorsque tout à coup une grosse corde m’étrangla et je fus jeté dans une pièce où gisaient des corps faméliques, sans vie. Je m’étonnai : « Il y a forcément erreur sur la personne, ce doit être un endroit où mes frères récupèrent d’une longue maladie ! Bien sûr, ça ne peut-être que ça ! » Et je te cherchai, encore et encore, pour que tu me fasses sortir de là, je te cherchai, mon maître, mais toi, tu avais disparu…
Les minutes, les heures, les jours passèrent et une lente agonie semblait m’enlacer. Je perdais peu à peu espoir de te revoir un jour. Mais j’avais besoin de t’apercevoir, ne serait-ce qu’une fois. C’est cela qui me maintenait en vie. J’eus le temps de tout me remémorer : quand chiot, tu vins me retirer de ce lieu froid , sale et hostile, où pour la dernière fois je vis ma mère, dont le souvenir, à présent, s’est effacé de ma mémoire. Tu m’amena chez toi, on m’y accueillit à bras ouverts ! J’avais même le droit de monter sur le lit ! Et je grandis ainsi, entouré de l’amour de ma famille, mon seul et unique repère. Et à tes côtés, je connus la loyauté et la fidélité.
Je me souviens que par la suite, je n’eus plus le droit de franchir le seuil de la maison, sans doute avaient-ils peur de s’encoubler sur moi ? Qu’à cela ne tienne, ils me démontraient leur amour, qui toujours resterait empreint dans mon cœur.
Une nuit, pourtant, ils se mirent à crier, bien que je ne compris pas tout, j’entendis prononcer mon nom à plusieurs reprises. Je ne sais pas exactement ce qu’il se passa cette nuit-là, je me souviens seulement de la paume de ta main qui me caressait la tête et toi qui me disais tout doucement : « Calme, calme, P’tit Loup, tout va s’arranger. Je ne t’abandonnerai pas, je t’en fais la promesse. » Et moi, je remuai la queue, ne comprenant pas vraiment ce que le mot « abandon » signifiait. Mais quand finalement, ce mot fut plus clair pour moi, je souffris de tout mon être. Ne plus te voir, ne plus sentir ta présence qui m’emplissait de joie, ne plus sentir ta main sur ma tête, désormais endolorie par toutes les morsures de mes frères, comme moi désespérés de ne voir arriver personne…
On me tira de ma torpeur : l’homme que nous craignions tous était dans l’encadrement de la porte. Il pénétra dans la pièce un collet dans la main et nous nous agglutinâmes de facto dans un coin, comme pour disparaître. Mais c’était inutile, un par un, il venait nous prendre. Quand il quittait la pièce, le silence était de plomb. Nous nous regardions les uns les autres… qui serait le prochain ? Ceux qui partaient avec cet homme ne revenaient jamais. Que leur faisait-on ? Je ne pressentais rien de bon.
Mon tour arriva. Je fus littéralement traîné dans une pièce froide et obscure. Je n’étais pas seul, mes frères déjà sur place, hurlaient et certains essayaient désespérément de forcer le passage, mais la porte fut rapidement fermée à double tour. Moi, au début, je regardais toute cette agitation, ignorant le sort qui nous était réservé. Mais une panique se saisit de tous mes membres, de tout mon corps et je me mis moi aussi à hurler avec mes frères d’infortune. L’air commença à manquer, mon cœur battait à tout rompre et je me fis pipi dessus, sans pouvoir m’en empêcher. Des convulsions atroces commencèrent à secouer mon corps et de ma gueule de la mousse, mêlée à de la bave se mit à couler. Ma gorge se serrait. Je peinai à respirer… tout n’était plus que douleur et angoisse. Pourtant j’essayai de me plaquer contre cette petite porte, dans l’espoir, encore, que tu viennes me sauver, que tu m’emmènes et que je cesse de souffrir !...
Tu n’es jamais venu !
Le silence… tout redevint silence. Ma dernière pensée aura été POUR TOI !
P’tit Loup
Il mourut un 24 décembre
Cause du décès :
Asphyxie par gaz… sur décision expresse de son maître bien-aimé !

Déposé par nikita le 03/08/2016  
Mon PUNKY d'amour
Comme le jour qui se lève après la nuit,
Je te cherche à l'infini
Depuis que tu es loin de moi
Je vois partout ton image
Même lorsque je suis loin
Tu fais partie du voyage
Maintenant que tu es loin de moi
Je ressent toujours tant de peine
Non personne ne te remplacera,
Dans mon cœur tu resteras le roi
je t'ai tellement aimé
Et toi tu m'as tant donné
Que toute ma vie à toi je penserai
Un nouveau jour viendra
Ou nous deux on se retrouveras
Dans ton ciel tout là haut
Et ce jour là j'embrasserai ton beau museau
Je ne t'oublies pas mon PUNKY adoré
Tu es toujours à mes cotés
Doux baisers sur ta belle truffe tant aimé

Déposé par colombine67 le 03/08/2016  
POUR TOI, MON MAÎTRE BIEN-AIME
Mon arrivée dans ce lieu fut quelque chose d’indescriptible; tous me faisaient remarquer ma chance, peu étaient ceux qui opposaient un refus. Et finalement le sort en fut jeté ; je fus abandonné dans ce lieu que les humains appellent : fourrière.
Les portes s’ouvrirent ! Je ressentis de la terreur. Je ne voulais pas avancer et la queue en dedans, je gémissais, de sorte, que toi, mon maître, tu rebrousses chemin et que l’on rentre à nouveau chez nous.
Tu semblais ne pas m’entendre, ne pas prêter attention à la souffrance que cela me causait de ne plus pouvoir voir ma famille. Je me disais au fond de moi : pourquoi me font-ils ça ? Je n’ai mordu personne, j’ai pris garde de ne pas trop aboyer, j’ai toujours attendu ton retour et avec force léchouilles, frétillant de la queue, je t’ai démontré mon amour. J’avais beau ressassé, j’en arrivais toujours au même point : je ne comprends pas que tu m’abandonnes.
Peu à peu, tu essayais de me tranquilliser - et tu y parviens, même- mon cher maître, parce que ta voix était pour moi un baume, capable d’apaiser toutes les angoisses. Tu me dis de ne pas avoir peur, que tu reviendrais me chercher et que nous serions à nouveau réunis. Ceci suffit à mon âme de chien pour chasser toute crainte et au fond de moi je me consolais : « Tu vois P’tit Loup, tu exagères. Allez, va, entre là- dedans, montre à ton maître que tu a toute confiance en lui et que tu attendras avec courage le moment de son retour. » Et c’est ce que je fis. Je me souvins qu’une fois à l’intérieur, il y avait quantité de mes frères, très angoissés et d’autres désormais indifférents. Entre eux, ils murmuraient : « Tiens, un de plus ! Vous vous trompez tous, moi, on ne m’a pas abandonné. Mon maître a promis de revenir me chercher et il n’a jamais failli à sa parole et pour que vous prouver comme mon maître est bon et généreux, je lui dirai de tous vous sortir de là. »
J’étais tout à mon discours, lorsque tout à coup une grosse corde m’étrangla et je fus jeté dans une pièce où gisaient des corps faméliques, sans vie. Je m’étonnai : « Il y a forcément erreur sur la personne, ce doit être un endroit où mes frères récupèrent d’une longue maladie ! Bien sûr, ça ne peut-être que ça ! » Et je te cherchai, encore et encore, pour que tu me fasses sortir de là, je te cherchai, mon maître, mais toi, tu avais disparu…
Les minutes, les heures, les jours passèrent et une lente agonie semblait m’enlacer. Je perdais peu à peu espoir de te revoir un jour. Mais j’avais besoin de t’apercevoir, ne serait-ce qu’une fois. C’est cela qui me maintenait en vie. J’eus le temps de tout me remémorer : quand chiot, tu vins me retirer de ce lieu froid , sale et hostile, où pour la dernière fois je vis ma mère, dont le souvenir, à présent, s’est effacé de ma mémoire. Tu m’amena chez toi, on m’y accueillit à bras ouverts ! J’avais même le droit de monter sur le lit ! Et je grandis ainsi, entouré de l’amour de ma famille, mon seul et unique repère. Et à tes côtés, je connus la loyauté et la fidélité.
Je me souviens que par la suite, je n’eus plus le droit de franchir le seuil de la maison, sans doute avaient-ils peur de s’encoubler sur moi ? Qu’à cela ne tienne, ils me démontraient leur amour, qui toujours resterait empreint dans mon cœur.
Une nuit, pourtant, ils se mirent à crier, bien que je ne compris pas tout, j’entendis prononcer mon nom à plusieurs reprises. Je ne sais pas exactement ce qu’il se passa cette nuit-là, je me souviens seulement de la paume de ta main qui me caressait la tête et toi qui me disais tout doucement : « Calme, calme, P’tit Loup, tout va s’arranger. Je ne t’abandonnerai pas, je t’en fais la promesse. » Et moi, je remuai la queue, ne comprenant pas vraiment ce que le mot « abandon » signifiait. Mais quand finalement, ce mot fut plus clair pour moi, je souffris de tout mon être. Ne plus te voir, ne plus sentir ta présence qui m’emplissait de joie, ne plus sentir ta main sur ma tête, désormais endolorie par toutes les morsures de mes frères, comme moi désespérés de ne voir arriver personne…
On me tira de ma torpeur : l’homme que nous craignions tous était dans l’encadrement de la porte. Il pénétra dans la pièce un collet dans la main et nous nous agglutinâmes de facto dans un coin, comme pour disparaître. Mais c’était inutile, un par un, il venait nous prendre. Quand il quittait la pièce, le silence était de plomb. Nous nous regardions les uns les autres… qui serait le prochain ? Ceux qui partaient avec cet homme ne revenaient jamais. Que leur faisait-on ? Je ne pressentais rien de bon.
Mon tour arriva. Je fus littéralement traîné dans une pièce froide et obscure. Je n’étais pas seul, mes frères déjà sur place, hurlaient et certains essayaient désespérément de forcer le passage, mais la porte fut rapidement fermée à double tour. Moi, au début, je regardais toute cette agitation, ignorant le sort qui nous était réservé. Mais une panique se saisit de tous mes membres, de tout mon corps et je me mis moi aussi à hurler avec mes frères d’infortune. L’air commença à manquer, mon cœur battait à tout rompre et je me fis pipi dessus, sans pouvoir m’en empêcher. Des convulsions atroces commencèrent à secouer mon corps et de ma gueule de la mousse, mêlée à de la bave se mit à couler. Ma gorge se serrait. Je peinai à respirer… tout n’était plus que douleur et angoisse. Pourtant j’essayai de me plaquer contre cette petite porte, dans l’espoir, encore, que tu viennes me sauver, que tu m’emmènes et que je cesse de souffrir !...
Tu n’es jamais venu !
Le silence… tout redevint silence. Ma dernière pensée aura été POUR TOI !
P’tit Loup
Il mourut un 24 décembre
Cause du décès :
Asphyxie par gaz… sur décision expresse de son maître bien-aimé !




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