En hommage à

PUNKY du Moulin de Labatut
1999 / 2012


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PUNKY du Moulin de Labatut
1999 / 2012

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En hommage à
PUNKY du Moulin de Labatut
WEST-HIGHLAND-WHITE-TERRIER
Il est né le:11/12/1999
Il nous a quittés le:19/06/2012
 


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En hommage à PUNKY du Moulin de Labatut

Mon tendre chéri,

Il n'y aura pas eu le miracle tant espéré, tu viens de ns quitter ns laissant, Papa, les enfants, et moi, totalement anéantis par la douleur.
Ns sommes aussi inquiets pr ton copain de tjrs, le petit Rock, car il réagit très mal à ton départ.
Toi, qui n'était qu'Amour il a fallu que cette tumeur de l'aine énorme et hélas, cancéreuse, t'emporte. Sa progression a été fulgurante. Combien j'ai redouté son ablation en raison de ton âge...mais il était impossible de la laisser encore se développer, tu n'aurais pu plus marcher.(* plus tard, ns apprendrons qu'il ne fallait surtout pas faire l'ablation de cette tumeur !!!)


Le 5 juin, jour fatidique de l'opération..j'ai angoissé jusqu'à ton retour à la maison. Mais tu semblais avoir bien supporté l'opération et le Dr Jean Sacal avait dit à papa que ton comportement avait été exemplaire.
Le 11 juin, papa doit te ramener, en urgence, chez Jean car tu sembles souffrir, tu pleures.

Je ne suis pas présente, retenue, loin, à cause de ma santé.....plus tard papa me dira que ce jour là, le Dr Sacal, te fera le cocktail-miracle qu'il injectait à Rafia...ladite médication lui ayant permis de vivre 21 mois, avec un diabète très grave, résistant à l'Insuline.( * et là aussi...ns apprendrons, plus tard..que tout ce qui devait être mis en place pr la petite Rafia...ne l'avait pas été...par ignorance des vétos...Sacal et Maupommé.

Mais pr toi...c'est l'échec total et la consternation de Jean Sacal qui dira à papa "qu'il ne peut plus rien faire"...
Le 12, au matin, tu demanderas à manger à papa...Tu mangeras 1 steack hâché plus des haricots verts, car tu refuses tes croquettes; Le soir, tu remangeras un autre steack, tjrs hâché.

Le 13...tu n'as pas d'appétit...1/2 steack hâché pr la journée et tu vomis bcp à 23 h.
Le 14...ce n'est pas mieux : 1/2 steack hâché (soit 50g) et...20 g d'haricots verts..le tout pr la journée. Papa me dira qu'au jardin...tu as "coursé", le long de la clôture, comme à ton habitude, camions et tracteurs.

Le 15 papa te ramène chez le Sacal, qui lui dit, :que "tu es condamné".
Tu refuses toute nourriture même tes friandises que tu adores...
Papa réussit à te faire manger..3 bouchées de steack hâché que tu vomis.

tu voudrais bien manger, tu en as l'envie, mais tu ne le peux pas;..des ulcères ds la bouche ???

Le 16, papa a l'idée,approuvée par Sacal de te donner, à l'aide d'une seringue un petit pot "bébé" de pois/jambon...tu en mangeras 150g/pr la journée.

Le 17...tu mangeras 100 g de fromage blanc à 20 %...que tu adores...et que tu avais découvert avec Rafia qui en consommait 3 pots/jou !. Mais toi, c'est tjrs à la seringue. tu accepteras aussi, en plusieurs fois, de manger 150 g de petit pot "bébé".

C'est la fête des Pères, ns sommes ts réunis et toi, tu sembles content d'être avec ns....même si je te trouve faible. Mais ce jour-là, tu remues à nouveau ta queue et je prends cela pr une bonne nouvelle.

Mais le soir venu...rien ne va plus...vomissements itératifs + diarrhée.
Et là, mon Punky dit "Titi", il faut que je loue ta propreté exceptionnelle, tu demanderas tjrs à sortir. La nuit, tu veux aussi sortir et c'est moi qui m'occupe de toi; Je te prends ds mes bras, pr remonter les marches de la terrasse...

18 juin...c'est la catastrophe...tu vomis même le peu d'eau que tu bois..car Sacal dit : qu'il faut te restreindre en eau..que tu voudrais boire en grosse quantité à cause du taux d'urée si important.

La nuit du 18 au 19...ns la passons ensemble, isolés ds une autre chambre pr ne pas empêcher papa de dormir... Paramour s'invitera et demeurera avec ns jusqu'à 4 h....et Rock, qui est aussi là...lui, il restera jusqu'à 7 h, au lever de papa..
A partir de minuit, je te donne à boire, par très petites quantités et je "crie" à la victoire...car tu ne vomis plus...

Toute cette nuit, tu la passeras à naviguer; A plusieurs reprises, je te prends, avec moi, sur un canapé..je te caresse, je te dis combien je t'aime..et je retiens mes larmes...mais toi, tu refuses de rester et tu demandes très vite, à redescendre, alors je t'aide.

Tu sembles agité...je vois bien que tes pattes ont de la peine à te porter mais toi, tu restes debout, tu marches encore et encore...ce qui m'angoisse car cette attitude me rappelle avec frayeur...le départ de la petite Rafia.
A 10 heures...tes pattes se dérobent...tu tombes à terre.....mais tu pars, tout de même, en laisse, avec papa


Papa, qui t'amène, comme convenu... pr le retrait des points de suture...

Sacal tente de te faire un nouveau protocole qu'il t'injecte pr faire chuter l'urée...et tu reviens à la maison. (* ns ne saurons jamais la "recette" de ses cocktails..magiques"...OU maudits !!!)

Tu voudrais bien boire...tu ne le peux pas. Tu n'arrives même plus à tenir ta belle petite tête......Tu ne peux tjrs pas tenir sur tes pattes alors papa te met sur notre lit. Il est 11 heures...Je ne te quitterai plus...je te couvre de bisous..je te caresse...je te dis combien ns t'aimons, combien tu ns es précieux...combien ns te remercions de tout l'amour que tu ns a donné durant 12 ans et 6 mois...mais tu ne m'entends plus, tu es ds un état semi-comateux...Tes beaux yeux sont fixes...de temps en temps tes pattes s'agitent nerveusement...et tu respires vite.
Toi..qui étais tout en muscles...on aurait dit que tes muscles avaient fondu.
Sacal ( boucher plus que véto!) a prévenu, qu'au stade final, tu aurais des convulsions assorties de souffrances...alors, il est 15 h 30, ns prenons la décision qui s'impose, ...un dernier acte d'Amour...pr toi notre Punky adoré...celui de te faire aider à partir...et la tragique échéance intervient à 16 h...
Mon Punky ..notre Punky adoré...comme tu ns manques !!!

--------------------------

Mon Titi d'Amour

Je me dois, mais surtout je TE DOIS d'apporter les rectifications qui s'imposent. Lorsque confrontés à l'état alarmant de Rock, qui ne se nourrissait plus, qui avait cette "grosseur" impressionnante, au bas du dos..ns avons décidé de demander un autre avis ( et merci au véto de garde de Cavignac, qui sans que cela soit volontaire...ns a fait opter pr ce choix.

En effet, c'est son comportement qui ns a bcp surpris : il était de garde..mais n'étant pas au Cabinet...cela le dérangeait d'y venir et ensuite, papa a pu se rendre compte...combien vs le dérangiez, avec cette urgence, pourtant justifiée).
Puisqu'il a eu l'audace de refuser l'urgence...

Il fallait donc voir un autre véto....qui lui, daigne s'occuper de RocK.

Pr Rock...nouveau diagnostic, et une prise en charge remarquable du vétérinaire que ns avons choisi pr continuer de suivre Rock et Paramour.
Et une amélioration spectaculaire, en peu de temps de l'état de Rock..à qui, il a sauvé la vie.

A la suite de cette visite et de celles qui suivront, ns apprendrons, consternés, que ns avions voué une confiance AVEUGLE, à deux vétos, qui ne méritaient pas cette confiance....dont l'un se prétendait...être notre ami !!!
Mon Titi d'Amour, l'un et l'autre savaient pertinemment que l'on opère pas ce type de cancer chez un sujet de ton âge. Et surtout, on occulté l'ablation qu'il y avait à faire...-et qui n'a pas été faite, ce qui a généré ce maudit cancer- ...devait l'être avant tes 4 ans/...et là...tu en avais déjà 12 et demi !!!
Et puis...pas d'anesthésie au gaz...pourquoi ???

Tu ne souffrais pas, alors pourquoi cette décision infâme de vouloir t'opérer ???Pr ce qu'elle rapportait, financièrement !
Jean Sacal a sacrifié ta VIE...pr un profit financier , non négligeable !!!

Il aurait suffi de te laisser vivre, en PAIX, le temps qu'il te restait, avant que n'interviennent les souffrances...cela aurait pu encore durer des mois...

Puis, le moment venu...ns aurions pris la décision qui se serait imposée....mais ton départ n'aurait pas été aussi tragique !!!

Ns n'avons jamais su...quels produits contenaient les "cocktails magiques"...OU maudits" qui t'ont été injectés...les mêmes que la petite Rafia.

C'est comme toutes les injections qui étaient pratiquées....avec de la Cortisone pr petit Rock aussi....alors que la Cortisone avaient des effets secondaires néfastes sur son petit coeur. Cette Cortisone employée pr TOUT soigner...ou plutôt pr TOUT empirer.

Pr les dermatoses de Rock...ns en étions arrivés à le faire désensibiliser....tous les 15 jours, pr rien. C'est dramatique l'inconséquence de certains vétos !!!
Ils n'ont pas choisi la bonne voie professionnelle...ils auraient du être...bouchers!!!

Pourtant la pharmacopée vétérinaire ne contient pas que de la Cortisone...mais il faut se donner la peine de suivre l'évolution des produits...mais aussi de pratiquer les analyses nécessaires..;d'utiliser tout le matériel adéquat...Echographie...IRM..Doppler..etc.

Mais...lorsque l'on ne possède pas ce matériel d'investigation...et bien question "profit";..l'on rechigne à solliciter les confrères....ns l'avons appris, HELAS, trop tard pr toi...trop tard, pr la petite Rafia.

Mais ns....parfaits crétins...ns continuions à faire confiance...à "gober", le peu qui ns était expliqué. Pr ns...ces vétos étaient géniaux..avec un comportement des plus amicaux.

Et puis..j'ai aussi appris, incrédule......que Sacal avait eu un geste déplacé, lorsqu'une fois que tu gisais ...mort, sur sa table...il allait te saisir par le cou...pr te jeter ds un sac plastique....comme l'on jette une vulgaire poche à ordures !!!
C'est le regard désapprobateur de l'assistante, conjugué à celui de papa..tout aussi sidéré...qu'il s'est enfin repris...mais pr papa c'était trop tard...car cela laissait deviner la réelle personnalité de ce vétérinaire.

Voilà mon Titi chéri, il ne ns reste que les regrets, regrets éternels qui ns rongent; Pourtant ns avons tjrs TOUT fait, pr vs TOUS, nos petits trésors et peu importe les factures vétérinaires à payer. Ns n'avions qu'une seule demande...."faire tout ce qui était possible...afin de vs préserver la vie".

Et j'oubliais...il fallait être..crétin, pr nier que ce soit un cancer...n'est-ce pas Jean Sacal??? (que le diable l'emporte)!!! Alors que Stéphanie, une des assistantes....avait "vendu la mèche", involontairement......comme l'on dit, familièrement.

Tu ns manques tant mon Titi d'Amour !!!




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Déposé par colombine67 le 03/03/2017  
PAROLES: NICOLA CICCONE
*****************
*****************
On peut perdre son travail
Lorsqu'on a des ratés
On peut perdre son crédit
Lorsqu'on est endetté
On peut perdre sa mémoire
On peut perdre sa maison
Perdre sa fougue
Et même perdre sa raison
On peut perdre sa richesse
Sur un seul coup de dé
On peut perdre sa jeunesse
Comme on perd une clé
On peut perdre son courage
Dans le fond d'une bouteille
Perdre ses rêves ou son âme
C'est pareil
Mais un ami c'est pour la vie
Quand tout s'écroule
Quand rien nous réussit
Un vrai ami, malgré le froid
Ça reste là
On peut perdre sa route
A cause d'un faux détour
On peut perdre son coeur
A cause d'un vieil amour
On peut perdre sa vie
A vivre dans le passé
On perd même parfois le goût d'aimer
Mais un ami c'est pour la vie
Quand tout s'écroule
Quand rien nous réussit
Un vrai ami, malgré le froid
Ça reste là, ça reste là!
Car un ami, c'est bien plus fort
Plus fort que tout
Même plus fort que la mort
Un vieil ami, quand tout est gris
Ça nous sourit
On peut perdre son honneur
Lorsqu'on est humilié
On peut perdre son calme
Lorsqu'on est bousculé
On peut perdre son temps
A trop compter les heures
On perd tout lorsqu'on vit dans la peur
Mais un ami c'est pour la vie
Quand tout s'écroule
Quand rien nous réussit
Un vrai ami, malgré le froid
Ça reste là, ça reste là!
Car un ami, c'est bien plus fort
Plus fort que tout
Même plus fort que la mort
Un vieil ami, quand tout est gris
Ça nous sourit
Gardez vos amis

Déposé par colombine67 le 02/03/2017  
Sur ce chemin où je progresse incertain,
Qui me mène ,inexorable , vers un tragique destin .
Je me souviens des moments de bonheur,des jours heureux.
Où sans faillir jamais , j'ai veillé sur eux.
Toujours enjoué et débordant d' affection.
Ils étaient pour moi mes amis, ma passion.
Hier ils m'ont oublié sur ce parking inconnu.
Ils sont partis, sans remord ,sans tristesse retenue.
Je les ai bien attendu des heures durant.
Ne pas s'éloigner ,rester sage et patient.
Vaine attente,épuisé ,désemparé je vais sans but.
Affligé d 'être ce qu'on appelle un chien perdu.
Quelle distance ai-je bien pu parcourir ?
L'énergie me manque , plus la force de courir.
Mais quelle est cette douleur qui soudain me tenaille ?
Me blesse dans ma chair et mes entrailles.
Il ne m'a pas vu ,et point ne s'arrête,je ne peux plus bouger.
A l'orée de ce bois, comment vont ils me retrouver ?
La souffrance doucement s 'estompe , de mon corps je m'évade .
Une douce inertie m' envahit et de ce monde m'efface.
Triste destinée que de rendre son dernier soupir.
Loin de mes maîtres que ma vie j'ai passé à chérir.
Mes yeux se ferment , sous mes paupières, ultime image.
Deux humains sincères caressant un colley très sage.

Déposé par lili2248 le 01/03/2017  
OU ES-TU ?
« Où es-tu, petit ange, où es-tu?
On aurait bien voulu,
À force d’amour,
t’empêcher de partir,
mais le monde est trop lourd,
petit ange léger,
Et n’a pas su te retenir.
Où faut-il te chercher, maintenant ?
Sous les gouttes de rosée? Sur les ailes du vent?
Qui saura nous le dire?
» Maman, »
Là où je suis, je ne crains rien.
J’ai les yeux pleins d’étoiles blondes,
J’ai l’âme vaste comme le monde.
Là où je suis, la joie est sans mélange.
Ne me cherchez pas, je suis dans chaque chose…
sur les ailes d’un ange,
dans la rosée, dans le vent,
dans le cœur d’une rose,
Dans le cœur de mes parents.
Ne me cherchez pas, je suis partout,
Je suis avec vous, je suis chez moi. »
Albert Gui,
, ,

Déposé par colombine67 le 01/03/2017  
Alise ou le chien qui ne devait pas mourir…..
Alise la Setter Gordon et la vieille dame vivaient une relation quasi fusionnelle depuis des années, et l’une vivait mal sans l’autre. La vieille dame disait bien que sa chienne ne serait pas éternelle, elle savait qu’un jour il lui faudrait la perdre, mais elle ne l’acceptait pas, c’était au-dessus de ses forces.
Alise devenait de plus en plus l’objet de toutes ses attentions.
Tout le soin que la vieille dame prenait d’elle, devrait c’est sûr, garantir une plus longue et meilleure vieillesse à sa chienne. Alors la vie était réglée autour du vieil animal, et les emplois du temps et déplacements aménagés pour son confort.
Alise en venait à exercer une sorte de tyrannie passive sur la vieille dame. Comment même penser à refuser quoique ce soit à une vieille chienne si douce et si près de sa fin, il aurait fallu n’avoir pas de cœur.
La vieille dame n’en manquait pas, de cœur, et qui faiblissait d’ailleurs. De visites en visites, chez le médecin pour l’une et le vétérinaire pour l’autre, on voyait s’allonger la liste des médicaments de chacune.
A chaque malaise d’Alise, la vieille dame affolée répondait par une attention anxieuse et redoublée ; elle guettait chaque hoquet, chaque essoufflement, chaque perte d’appétit comme un signe menaçant d’une fin redoutée, haïe, insupportable.
Cela dura des années, car l’espérance de vie d’un Gordon était déjà dépassée depuis longtemps, mais Alise, diminuée, fatiguée, ne quittait pas sa maîtresse.
La vieille dame tomba malade, gravement, il fallut l’hospitaliser. Un drame pour elle, de devoir laisser sa chienne aux bons soins de son mari ; non pas qu’il fût mauvais homme, loin de là, mais Alise allait sûrement tellement s’ennuyer.
Les choses se passaient plutôt bien entre Alise et son maître, et la vieille chienne semblait attendre vaillamment sa maîtresse.
Mais les hospitalisations se sont succédées, la vieille dame ne se remettait pas et son état nécessita une lourde et délicate opération à cœur ouvert.
Séparée de sa vieille chienne adorée, se demandait-elle si elle la reverrait jamais vivante ? Elle parlait assez peu de cette séparation douloureuse, elle voulait juste rentrer chez elle au plus vite près d’Alise, mais son état de santé ne le permettait pas.
Alise avait maintenant 15 ans ½ de plus en plus fatiguée, vacillante, s’amaigrissant, elle tenait bon cependant.
La vieille dame put enfin rentrer chez elle pour de bon, après maintes hospitalisations de plusieurs semaines chacune, où les séparations étaient devenues de plus en plus angoissantes pour elle.
Extrêmement affaiblie, sapée par toutes les épreuves de la maladie et de l’opération, la vieille dame devait encore affronter le lent dépérissement d’Alise.
La chienne avait maintenant 16 ans, elle ne marchait plus qu’avec difficultés. Elle dormait de longues heures durant, et quand péniblement elle se relevait et non sans aide sortait dans le jardin, squelettique, il lui arrivait encore de sautiller maladroitement, comme secouée par une étrange joie.
De ce moment là, on ne sut plus laquelle tenait l’autre en vie. Jusqu’ici, il avait semblé que la vieille dame voulant tellement garder sa chienne, celle-ci en avait trouvé la force de continuer à vivre.
Voilà que maintenant, c’est comme si Alise ne se permettait pas de mourir, pour ne pas précipiter dans la mort avec elle, sa maîtresse bien trop diminuée par la maladie.
Leur entourage en craignait de les voir basculer ensemble. La vieille dame s’épuisait à continuer de prendre soin de sa vieille chienne de plus en plus dépendante, incontinente, confuse parfois maintenant au point de se perdre dans le jardin.
Mais quel ancien tourment faisait craindre tant la mort de son vieux chien, à la vieille dame malade ? Quelle ancienne douleur, quelle ancienne blessure non cicatrisée lui rendait-elle impossible l’idée qu’Alise devrait la quitter ?
Car enfin, la pauvre bête, épuisée, sourde, raidie par les ans, dédaignant de plus en plus tous les petits plats sans cesse renouvelés dont elle était si gourmande, n’en pouvait visiblement plus de s’éterniser.
La vieille dame semblait aveugle à cette grande souffrance de l’animal qui pourtant aurait dû susciter sa compassion ; il lui fallait trop ne pas voir, ne pas entendre, ne pas penser qu’Alise pouvait souffrir.
Fermée à cette réalité trop insupportable, elle se tenait un discours menteur qui laissait son entourage effaré devant un tel déni, désemparé, incapable de mieux défendre le droit à la mort de la vieille chienne, aux yeux de sa maîtresse.
Alise se mit à ne plus pouvoir boire, puis à ne plus vouloir s’alimenter du tout, deux jours durant.
La vieille dame m’appela pour lui porter secours.
Arrivée sur place je trouvais la vieille chienne exténuée par une matinée passée à errer nerveusement dans la maison et le jardin, obligeant sa maîtresse à la soutenir tant bien que mal, à la relever à chaque chute.
À mon approche Alise s’apaisa, s’effondra, je crus qu’enfin trop épuisée, elle allait s’éteindre. Doucement je me tins près d’elle, puis encore plus près, bientôt je pus la caresser, puis la tenir dans mes bras, lui parler tout bas.
Prendre tout contre moi l’animal décharné me fut d’abord difficile, j’ai dû apprivoiser ma propre peur de la mort, pour venir frôler, puis enfin contenir celle des Deux qui ne pouvaient se quitter.
Alise semblait se laisser aller, je ne sais si elle m’entendait lui dire qu’elle avait gagné le droit de partir, le droit d’aller rejoindre la paix, la lumière…
Ma tête contre la sienne, combien de temps sommes-nous restées ? Je guettais sa respiration, croyant parfois ne plus la percevoir. J’aspirais pour Alise à une fin comme celle-ci, un départ tranquille, dans un souffle qui s’arrêterait…Une fin toute en douceur qui stopperait la violence que la vieille dame et sa chienne mettaient à ne pas pouvoir se séparer.
La vieille dame et son mari m’avaient laissée seule depuis longtemps avec Alise. Espéraient-ils follement que se produise quelque miracle, souhaitaient-ils secrètement que leur chienne meure simplement dans mes bras, alors qu’eux même n’auraient pu le supporter ?
Un peu médusée, je vis le vieil animal comme se réveiller, puis se redresser, faire effort pour parvenir enfin à se relever ; moi qui croyais son dernier souffle arrivé…
Maintenant taraudée par un mal de tête qui enflait de plus en plus, je ne pus qu’accompagner Alise dans ce qui allait devenir une folle errance dans le jardin.
Sous un soleil éclatant de milieu de journée, je suivis la vieille chienne qui de sa démarche plus qu’incertaine, divaguait plus qu’elle n’allait. Plusieurs fois elle trébucha, s’écroula. Je croyais chaque fois qu’elle ne se relèverait pas, que c’était la fin. Elle parvenait pourtant à se redresser, et je continuais de la suivre, anxieuse, un peu désarçonnée, devant ce comportement que je cherchais à m’expliquer. Puis j’ai accepté de seulement l’accompagner, sans vouloir quoi que ce soit et pas même comprendre, comme plus tôt dans l’après-midi, quand penchée sur elle, je n’avais fait qu’être là, rien qu’être là près d’elle.
Alors je fus sûre soudain que l’on ne pouvait pas mourir sous une telle lumière, dans une telle clarté.
Ce soleil éclatant qui faisait jaillir la vie, empêchait de mourir. Je vis enfin qu’Alise dans cette errance cherchait à gagner l’ombre ou une pénombre, comme une cache.
Doucement j’essayai de la faire retourner dans la maison ; j’y parvins péniblement, et là je demandai à ce que l’on fermât un peu les volets. Il me semblait de plus en plus qu’il faudrait aider Alise à mourir.
Cette décision ne m’appartenait pas, mais je devais offrir à ces Trois qui ne savaient que faire, la force qu’ils n’avaient pas d’affronter la mort légitime.
Qui étais-je pour décider que cet animal devait mourir maintenant et pas plus tard ? que savais-je de ses souffrances ? laquelle d’abord était la plus grande, celle de son pauvre corps trop vieux, ou celle de son âme de chien immensément fidèle, qui ne pouvait pas trahir sa vieille maîtresse qui lui exigeait de ne pas la laisser seule ?
Je pris néanmoins le parti d’essayer de convaincre ses maîtres, de soulager Alise du poids de cette vie de douleurs.
D’ailleurs celle-ci de plus en plus agitée semblait se débattre, ne sachant plus où se mettre, ni que faire de sa peau de misères.
La vieille dame affligée semblait céder, admettre l’indignité de son désir de vouloir retenir encore son Alise. Puis l’instant d’après, affolée à l’idée de cet irrémédiable, aveuglée de douleur, elle approcha avec un plat de je ne sais quoi, le mis sous le nez du pauvre animal mourant, dans l’espoir fou qu’il susciterait son appétit.
Mise au centre de ce tableau surréaliste, je décidai non sans mal de soutenir davantage l’animal que la maîtresse.
Il leur fallait ma force et mon assurance, que le vétérinaire soulagerait et rendrait douce la fin de leur animal, dont la vie d’ailleurs ne serait abrégée que de quelques heures, tellement maintenant sa fin était proche.
Je les ai accompagnés tous les trois jusqu’au bout ; j’ai tenu la vieille dame tout contre sa chienne quand le vétérinaire a fait glisser dans les veines le liquide qui endort et celui qui fait mourir sans souffrance.
Alise s’est laissée faire sans se défendre comme presque déjà partie. La vieille dame a laissé faire aussi, elle avait capitulé ; son mari, lui, s’est tenu éloigné n’ayant pu affronter de près, la mort de l’une et l’immense douleur de l’autre. Alise avait 16 1/2 ans.
Il me restait encore à terminer mon travail, c’est à dire à les aider tous deux à accepter l’insupportable. Il me semblait qu’il ne fallait pas les séparer brutalement du vieil animal.
Tous deux souhaitaient une crémation pour Alise. Je proposai qu’ils puissent garder la vieille chienne près d’eux pour la nuit, pour la voir morte mais apaisée enfin, délivrée de son manteau de vieillesse douloureuse.
Pour qu’ils entament un vrai deuil, il me fallait les aider à regarder en face la fin de la vie. La force de ma présence pouvait leur permettre d’accompagner leur Alise jusqu’à l’acte de crémation. La vieille dame ne s’y est pas dérobée. Je l’ai soutenue jusque dans cette dernière et douloureuse démarche d’immense respect pour sa vieille chienne.
Cette ultime épreuve vécue de la crémation lui laissera à jamais l’irremplaçable réconfort de ne s’être pas détournée, de n’avoir jamais abandonné son animal chéri, en l’accompagnant même jusqu’après la mort du corps.
Je garde d’Alise, le souvenir ému d’un chien pathétique qui ne voulait pas faillir.
Danièle MIRAT

Déposé par Biscuit le 01/03/2017  
OU ES-TU ?
« Où es-tu, petit ange, où es-tu?
On aurait bien voulu,
À force d’amour,
t’empêcher de partir,
mais le monde est trop lourd,
petit ange léger,
Et n’a pas su te retenir.
Où faut-il te chercher, maintenant ?
Sous les gouttes de rosée? Sur les ailes du vent?
Qui saura nous le dire?
» Maman, »
Là où je suis, je ne crains rien.
J’ai les yeux pleins d’étoiles blondes,
J’ai l’âme vaste comme le monde.
Là où je suis, la joie est sans mélange.
Ne me cherchez pas, je suis dans chaque chose…
sur les ailes d’un ange,
dans la rosée, dans le vent,
dans le cœur d’une rose,
Dans le cœur de mes parents.
Ne me cherchez pas, je suis partout,
Je suis avec vous, je suis chez moi. »
Albert Gui,
,

Déposé par poutounou le 28/02/2017  
Histoire d'un "rominet" qui a eu beaucoup de chance....et un grand BRAVO à ses sauveurs...
*
En novembre dernier, la vidéo d’un chaton retrouvé en état d’hypothermie dans la neige avait ému les internautes. Désormais, Lazarus, le « chaton gelé », va mieux, dorloté par ses sauveurs qui l’ont adopté.
*
Lazarus est en pleine forme. Il possède sa propre page facebook (Frozen Kitten) où ses maîtres donnent régulièrement de ses nouvelles. Avachi sur leurs genoux ou sur le lit, Lazarus est loin d’être malheureux, comme en témoignent les photos postées. Ce matou qui déteste les bains mais adore grimper et escalader profite pleinement de sa nouvelle vie. Et il a bien raison. Car c’est un destin beaucoup plus tragique qu’aurait pu avoir ce petit chat…
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En novembre dernier, à l’occasion de Thanksgiving, la famille Bingham, de l'Utah, aux États-Unis, aperçoit une boule de poils blanche dans la neige, complètement gelée et immobile. Le chaton, en état d’hypothermie, est immédiatement conduit dans la maison où il est réchauffé. Une scène filmée et rapidement partagée sur les réseaux sociaux qui avait ému des milliers d’internautes.
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Baptisé Lazarus, le rescapé est désormais accro aux câlins. Il habite toujours chez ses sauveurs et s’est fait une place dans leur foyer. "Ca m'a impressionné de voir comme il s'est vite adapté à notre vie de famille, indique le père. Il nous colle en permanence. Je pense qu'il se sent à l'aise et aime vraiment faire partie de la famille".
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Devenu un copain de jeu pour les enfants, il a aussi été d’un grand réconfort lorsque son maître s’est cassé la jambe, se lovant en permanence contre lui pendant sa convalescence.

Déposé par choupinou le 28/02/2017  
lettre de PUNKY a sa maman d'après la chanson d'Amel Bent(avec léger changement pour la circonstance)
Une histoire qui tombe à l'eau
Quelques mots sur ton clavier
C'est fini
C'est toute ta vie
Qui s'assombrit
Je l'ai vu dans ton regard
J'ai senti ton désespoir
A quoi bon
Faire semblant
D'y croire
Ne retiens pas tes larmes
Laisses aller ton chagrin
C'est une page qui se tourne
Et tu n'y peux rien
Ne retiens pas tes larmes
Pleurer ça fait du bien
Et si tu as de la peine
Tu sais que je t'aime
Je ne serais jamais loin
Tu t'accroches à notre passé
Comme si tout s'était figé
Aujourd'hui
Il faut s'aider
Abandonner
La douleur qui s'installe
Cette absence qui fait si mal
N'aie pas peur
Écoutes ton coeur
Ne retiens pas tes larmes
Laisse aller ton chagrin
Si tu as de la peine
Souviens-toi que je t'aime
Je ne serais jamais loin
PUNKY

Déposé par colombine67 le 28/02/2017  
Cette chienne errante, qui avait l’habitude d’accompagner des familles depuis un musée jusqu’à leurs voitures, trouve enfin un foyer bien à elle.
"À chaque fois qu'elle tentait d'approcher une famille, cette dernière finissait par la rejeter après lui avoir fait des caresses, alors même qu'elle leur donnait de petits coups de langue sur la main... nous ne pouvions faire autrement que de lui trouver un foyer."
Bon sang, c’est vraiment une histoire touchante… Le mois dernier, un samedi soir, alors que les familles retournaient à leurs voitures après avoir avoir visité le Children’s Museum of Houston, une chienne errante les a suivies. Mais une fois arrivées à leurs voitures, ces familles n’ont pas permis à la chienne de les accompagner ; alors elle a fait demi-tour, et est retournée au musée pour retenter sa chance avec d’autres familles.
Elle a tenté sa chance, encore et encore, jusqu’à ce que deux femmes décident de la recueillir, pour lui trouver un foyer. Et elles y sont parvenues !
« À chaque fois qu’elle tentait d’approcher une famille, cette dernière finissait par la rejeter après lui avoir fait des caresses, alors même qu’elle leur donnait de petits coups de langue sur la main… Mon amie et moi avons été profondément touchées, et nous avons tout de suite su que nous devions recueillir la pauvre bête afin de lui trouver une maison. »
Cette histoire (que ce soit sa première incarnation ou ses mises à jour) a été initialement publiée par Heather Leighton, du Houston Chronicle.
« Les chiens errants ne sont pas rares à Houston, mais samedi, alors que je sortais avec une amie, nous avons découvert une chienne qui était très différente de tout ce que nous avions vu jusque-là.
Samedi après-midi, aux environs de 14h, mon amie Alli et moi retournions à mon appartement en passant par Binz Street, à Houston, lorsque nous avons repéré une chienne sans collier ni laisse, qui accompagnait un père et sa fille.
Alli m’a dit « Je ne pense pas que cette chienne leur appartient. »
« Mais elle marche juste à côté de la petite fille, et elle la regarde. Elle doit leur appartenir, non ? », lui ai-je répliqué.
Nous n’y avons pas prêté plus attention, et nous avons dépassé le père, sa fille, et le toutou en voiture, mais quelque chose nous a incité à faire demi-tour, afin de demander si la chienne leur appartenait bien.
Nous nous sommes arrêtées dans le parking, dans la rue opposée au Children’s Museum, et nous leur avons demandé si la chienne leur appartenait. Ils nous ont répondu « non », mais ils ont ajouté qu’elle avait passé toute la soirée à accompagner des familles.
« Elle suit les familles jusqu’à leurs voitures, et elle fait demi-tour à chaque fois que les familles la rejetent. Elle fait demi-tour, et trouve alors une nouvelle famille à accompagner », nous a expliqué le père.
« Cette pauvre bête sait visiblement comment exploiter les failles du système » ai-je pensé, et c’est à ce moment précis qu’elle a exploité les failles de mon propre cœur. Elle nous a saluées avec ses grands yeux bruns, sa queue qui s’agitait, et nous a donné des coups de langue sur les mains.
Nos coeurs ont fondu, et nous avons alors décidé de commencer à lui trouver un foyer.
Alli a voulu s’assurer qu’elle avait une micro-puce, mais elle n’en n’avait pas, aussi nous avons passé toute la soirée à appeler des refuges animaliers, de préférence sans euthanasie, mais tous ces refuges étaient déjà pleins. Ces coups de fil ont continué le dimanche matin, mais sans le moindre résultat : il était impossible de trouver un refuge à cette pauvre chienne.
C’est alors qu’un appel public a été passé dans le Houston Chronicle, afin d’inciter son maître à se manifester, ou quelqu’un d’autre à l’adopter.
Cette mission s’est terminée environ un mois plus tard, lorsque Brock Wagner, cofondateur de la Saint Arnold Brewing Company, a contacté le service d’accueil et d’adoption avec lequel nous avions un partenariat.
« La description de cette pauvre chienne en train d’accompagner des familles du musée à leur voiture, pour y être abandonnée, m’a touché », explique Wagner à Chron.com. « Comment pouvait-on donc laisser cette pauvre chienne errer dans les rues ? »
La semaine dernière, il a contacté le service d’accueil et d’adoption Best4Petz, avec lequel nous étions en partenariat, à la recherche d’un foyer d’accueil pour ce pauvre toutou.
Dimanche, dans l’après-midi, Wagner et sa fille de 17 ans ont accueilli la chienne, fraîchement rebaptisée Delphi (de son nom complet Delphyne), dans leur foyer de Montrose.
« Elle a traversé le jardin en courant, et a exploré la maison, afin d’essayer de comprendre ce qui lui arrivait », explique Wagner. « Nous l’avons amenée au Pet-Co, et nous lui avons acheté un collier noir et rose, avec des pierres précieuses scintillantes incrustées. Cela combine son côté très féminin, et le fait qu’elle soit une femelle pitbull. »
À la fin de la journée, Delphi a été surprise en train de ronfler sur le canapé de son nouveau salon, en train de rêver, enfin heureuse et satisfaite.

Déposé par colombine67 le 27/02/2017  
Négligé et affamé, ce chien, qui servait de « symbole de statut social », apprend enfin ce qu’est l’amour.
Dans certains pays, certaines races canines sont considérées comme des preuves de statut social, qui montrent le succès et la richesse de leurs maîtres. Bien que les amis des animaux aient tendance à considérer leurs chiens comme des membres de leur famille à part entière, ceux qui ont des « chiens trophées » s’y intéressent à peu près autant qu’à une œuvre d’art prestigieuse, ou à un sac à main de luxe.
C’était probablement le cas de Tintin, un pitbull secouru à Bali. En effet, en Indonésie, les pitbulls sont une race considérée comme une preuve de statut social, ou un trophée, plutôt que comme un membre de la famille qui a besoin d’amour et de soins.
Lorsque Tintin est tombé malade, ses maîtres l’ont amené chez le vétérinaire. On pourrait croire qu’ils ont fait ceci car ils s’inquiétaient pour sa santé… sauf qu’ils l’ont abandonné là. À son arrivée, le pitbull était en sous-poids. Et son nouveau foyer n’a fait qu’aggraver son état. Gardé dans une cage à la clinique vétérinaire, le pauvre toutou n’était quasiment pas soigné ou nourri par le vétérinaire.
Comme ses maîtres ne s’occupaient pas de lui et refusaient de payer pour sa santé, les vétérinaires n’avaient apparemment aucun intérêt pour ce chien. Est-ce que vous imaginez ? Un vétérinaire prêt à ignorer un pauvre animal en train de mourir de faim !
Heureusement, Tintin a fini par obtenir l’aide du Bali Dog Adoption and Rehabilitation Centre (BARC). Lorsque la directrice du Centre, Ebony Owens, a reçu un message Facebook d’un habitant du quartier ayant vu le chien affamé, elle a tout de suite su qu’elle devait intervenir au plus vite.
« Lorsque j’ai vu la photo de Tintin, j’ai su que BARC devait intervenir », explique-t-elle dans un article de The Dodo. « Nous devions intervenir au plus vite, car il ne lui restait pas longtemps à vivre. Nous ignorions alors ce qui n’allait pas chez lui – tout ce que nous pouvions faire, c’était garder espoir. »
Owens a aussitôt aidé le toutou en l’amenant chez un autre vétérinaire, où il a été réhydraté et a subi des examens, afin de voir s’il avait une raison médicale d’être aussi émacié.
« Vu son état, nous pensions qu’il avait peut-être une déficience rénale ou quelque chose de sérieux dans ce genre, mais visiblement, il ne souffrait que d’un parasite sanguin qu’il avait contracté au contact de tiques », explique Owens dans l’article. « Son problème principal, c’était qu’il n’avait pas assez à manger. »
Elle a alors expliqué à The Dodo que les chiens qui servent de « symbole de statut social » sont souvent victimes de mauvais traitements.
« Ici, on ne sait vraiment pas bien comment prendre soin de ces races occidentales, et généralement, les chiens finissent dans des cages jusqu’à la fin de leurs jours, sans être bien soignés… À Bali, on pense que les chiens doivent être gardés en cage, surtout les chiens « coûteux » qui ne servent qu’à montrer le statut social des familles aisées. Tintin était très probablement gardé dans une cage par son maître, et il ne pouvait probablement pas en sortir. »
Heureusement pour Tintin, c’est l’un de ces rares « chiens trophées » à avoir décroché une seconde chance de trouver le bonheur, et de découvrir ce qu’est la vraie vie : être en bonne santé, s’amuser, et être aimé.
En dépit de son passé difficile, ce pitbull optimiste adore les humains et aime jouer avec eux. Selon The Dodo, il vit actuellement une vie de rêve au Canggu Pet Resort de Bali, où de nombreux chiens du BARC peuvent rester en attendant de trouver une famille d’adoption.

Déposé par colombine67 le 26/02/2017  
Une chienne sur le point d’être adoptée a refusé de laisser son meilleur ami derrière elle.
"Ils sont meilleurs amis pour la vie. À chaque fois qu'ils s'installent ensemble, Lucy donne quelques petits coups de langue sur le front de Sully, et il a vraiment l'air ravi."
Lucy et Sully sont particulièrement fidèles l’un à l’autre. Ils se sont rencontrés dans un refuge, et sont devenus les meilleurs amis du monde, finissant même ensemble dans un foyer d’accueil. Et quand quelqu’un a voulu adopter Lucy, il est devenu clair que ces deux-là étaient inséparables, alors la femme les a adoptés ensemble !
On ne connaît pas vraiment leur passé. Lucy, une chienne rousse, est arrivée au refuge âgée de quelques années ; Sully, lui, n’était qu’un petit chiot lorsqu’il est arrivé. Ils ont immédiatement sympathisé, et Lucy a adopté Sully comme s’il était son propre fils.
Il y a sept ans, Alaina Brinton a fait ses adieux à son chien âgé, et quelques mois plus tard, elle a été fin prête à ouvrir son cœur à un nouveau toutou. Lucy a alors attiré son attention, et elle a appelé le refuge, afin de la rencontrer.
« J’avais vu une photo de Lucy lors d’une visite à ma société animalière locale, et je savais qu’il fallait que je la rencontre », explique Brinton à The Dodo. « Mais lorsque j’ai appelé, on m’a dit qu’elle était placée en foyer d’accueil avec un autre chien, et qu’ils voulaient que je rencontre aussi ce meilleur ami. Je me suis dit que cela ne coûtait rien de les rencontrer tous les deux. »
Elle n’avait clairement pas prévu d’adopter deux chiens, mais elle a rapidement compris que Lucy et Sully étaient très proches, et qu’ils allaient être bouleversés s’ils étaient séparés. Mais ce n’était pas vraiment un problème, car après l’avoir rencontré, Brinton est aussi tombée sous le charme de Sully.
« Ce fut le coup de foudre immédiat. D’autant qu’il était évident que Sully comptait sur Lucy pour lui montrer ce qu’il fallait faire ou ne pas faire, et que je n’avais pas le courage de les séparer. »
À leur arrivée dans leur nouveau foyer, les deux chiens étaient nerveux, et ils se sont mutuellement rassurés afin de s’adapter à ce nouvel environnement.
« De la même manière qu’ils ont tendance à s’encourager mutuellement, ils se rassurent mutuellement », explique Brinton. « Ils se sont installés ensemble, et ont rapidement mis au point une nouvelle routine, comme des pros. C’était idéal, et je pense que la transition a été beaucoup plus simple pour eux, car ils étaient ensemble. »
Cela fait sept ans qu’ils ont été adoptés, et ils sont toujours aussi proches l’un de l’autre. Qu’ils jouent ensemble, qu’ils traînent ensemble, ou qu’ils dorment ensemble dans leur demeure du Kentucky, ces deux-là sont inséparables.
« Ils sont meilleurs amis pour la vie. À chaque fois qu’ils s’installent ensemble, Lucy donne quelques petits coups de langue sur le front de Sully, et il a vraiment l’air ravi. »
Le seul moment où ils ne sont pas ensemble, c’est quand ils se promènent dans le parc canin, et que Sully court dans tous les sens. Mais même dans cette situation, ils ne sont pas séparés plus de quelques minutes à la fois.
« Lorsqu’il se promène dans le parc canin, Sully revient régulièrement voir Lucy, toutes les deux minutes à peu près », explique Brinton. « Il vient lui dire bonjour, marche un peu avec elle, et puis il repart. Ça n’a pas l’air de la déranger. »
Récemment, Lucy s’est échappée et a été portée disparue. Heureusement, elle n’est pas partie très longtemps, et d’une manière assez amusante, elle est directement retournée au refuge ! Le plus bizarre, dans cette histoire, c’est que Sully ne l’a pas du tout suivi ! Comme quoi, visiblement, ils ne font pas vraiment TOUT ensemble.

Déposé par colombine67 le 25/02/2017  
Prête-moi ta maison juste un instant
Je n'ai pas de voix pour t'appeler
Uniquement mes yeux qui te parlent en silence
Je ne sais travestir mes sentiments
Et ce que je ressens transparaît dans mon regard.
Moi aussi, j'ai été dans un petit ventre au chaud
Et je ne sais toujours pas pourquoi on m'a laissé
Je pense que Dieu m'a sauvé cette même après-midi
Quelqu'un m'a dit qu'ils ont tué ma mère
Je te promets d'être fidèle, de te protéger
Ne pas te déranger, me tenir à une certaine distance
Etre avec toi si tu as besoin de ma tendresse
Et rester tranquille, même si je meurs d'envie de te faire un bisou.
C'est peu ce que je demande... je ne demande rien
Un peu de nourriture, un peut d'affection de temps à autre,
Une petite couverture pour dormir au chaud
Autrement, ça ne fait rien, je reste ici
chez moi ...
Il n'y a pas de place pour le silence
ni pour des mains qui ne frappent pas
Je comprends ... tes raisons
Comprends ... mes manques
Je sais que tes raisons t'incommodent
Mais sais-tu que mes manques sont en train de me tuer???
Peut-être que tu tiens ma vie entre tes mains?
Je ne sais pas ce que me réserve aujourd'hui
La même faim... le même froid
Peut-être un coup? Ce que je ne peux par contre pas te garantir
C'est si demain tu auras la possibilité que tu as aujourd'hui de me recueillir
Sors-moi de la rue
Prête-moi ta maison, juste un instant ...

Déposé par colombine67 le 24/02/2017  
Le BÂTARD et le CLOCHARD.
Je suis un beau « bâtard » qui fête ses deux ans,
Et je vis dans la rue depuis pas mal de temps.
Je n’ai pas choisi, tout petit il m’a pris à ma mère,
Et depuis, je suis là, le compagnon de sa misère.
Tous les jours, tous les deux, on fait la manche,
Du matin du lundi, jusqu’au soir du Dimanche.
C’est pour quelques Euros, car il faut bien manger,
Un peu pour lui, beaucoup pour moi, faut l’avouer.
Toujours poli, toujours gentil, au coin de ce trottoir,
Nous venons tard le matin, et repartons tôt le soir.
Elle est longue l’attente, aux pieds de tous ces gens,
Qui jettent un dur regard, à ces gueux, ces mendiants.
Il me tient dans ses bras, tendrement il me caresse,
Baissant les yeux, honteux, devant tant de détresse,
Condamnés que nous sommes à vivre de la quête,
Nous savons que pour nous ce n’est jamais la fête.
Nous sommes heureux pourtant, nous nous aimons,
D’un Amour sain, d’un Amour pur, de la passion.
Nous ne possédons rien, et ne sommes pas jaloux
De voir ce qui se passe, ici, partout autour de nous.
Il est un homme, je suis un chien, drôle de couple,
Mais nous partageons tout, et la vie est plus souple,
Que pour ceux qui pensent au succès, et à la réussite,
Prêts à se battre ou se haïr… pour réussir plus vite.
Alors, gens de bonnes manières, responsables civils,
Qui faites les beaux jours des villages et des villes,
N’enlevez jamais à cet homme, nommé « Le Clochard »,
Ce vilain chien, son seul Ami, bien qu’il fût un «bâtard».

Déposé par poutounou le 23/02/2017  
Ah ! ne me dites pas...
*
Ah ! ne me dites pas que la vie est un rêve,
Une ombre qui s'enfuit et flotte sous mes pas ;
C'est le temps de la lutte, et si rien ne s'achève,
L'éternel avenir a son germe ici-bas.
*
La vie est un combat, la vie est une arène
Où le devoir grandit du triomphe obtenu ;
C'est le sentier qui monte, et pas à pas nous mène
Aux sommets d'où la vue embrasse l'inconnu.
*
Madame de PRESSENSÉ (1826-1901)

Déposé par colombine67 le 23/02/2017  
Elle marchait lentement le long des couloirs, en regardant de manière craintive les cages. Immédiatement, je sentis qu'il fallait que je vienne à son secours. J'ai remué ma petite queue, mais pas trop, il ne fallait pas qu'elle ait peur.
Elle s'arrêta devant ma cage et moi, je me mis sur le côté pour cacher le petit incident, qu'il y avait sur le sol. Je ne voulais pas qu'elle sache que l'on ne m'avait pas sorti promener aujourd'hui. Parfois les soigneurs sont très occupés et je ne voulais pas qu'elle ait une mauvaise opinion d'eux.
Pendant qu'elle parcourait ma fiche sur le grillage, j'espérais qu'elle n'éprouvât pas de pitié quant à mon passé. Je ne veux regarder que l'avenir et c'est ce qui doit faire la différence auprès de la personne.
Elle s'est agenouillée et elle a commencé à faire des petits bruits, comme des bisous. J'ai collé mon épaule et ma tête contre les barreaux de la cage pour la réconforter. Les douces extrêmités de ses doigts caressaient mon cou, on voyait bien qu'elle était désespérée et qu'elle voulait de la compagnie ...
Une larme coula le long de sa joue et je lui offris ma patoune pour qu'elle sache que tout allait bien se passer. Tout à coup la porte de ma geôle s'ouvrit et son sourire fut tellement éclatant que je lui sautai dans les bras.
Je lui promis que j'allais bien me comporter, de prendre soin d'elle, je lui promis que je resterais toujours à ses côtés, je lui promis de faire tout ce qui aurait été dans mes cordes pour pouvoir profiter de ce sourire radieux et de la brillance de ce regard.
J'ai été très chanceux qu'elle traverse aujourd'hui ce couloir.
Il y a tant de gens de par le monde qui n'a jamais mis les pieds dans ces couloirs. Tellement de personnes qui doivent être sauvées. Moi au moins, j'ai pu sauver une personne.
Aujourd'hui, j'ai recueilli un être humain.

Déposé par ovanek le 22/02/2017  
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**** Mémoire ****
l'amour de nos Fidèles compagnons
reste gravé pour toujours dans le livres de la terre…
cette terre qui fait pousser les Fleurs sur l’île de notre cœur
et fleurisse votre jardin
*** Mes Pensées pour toi mon Fidèle ***
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Déposé par colombine67 le 22/02/2017  
En hommage à tous ceux qui sauvent des animaux!!!!
"Je serais mort ce jour-là, si tu n'avais pas été là. J'aurais renoncé à la vie si tes yeux confiants n'avaient pas été là.
De peur, j'aurais fait usage de mes dents, si tes douces mains n'avaient pas été là.
On m'a laissé venir au monde en me faisant croire que je n'intéressais aucun être humain.
Je ne désirais qu'un lit pour dormir, quelqu'un qui m'aime et me le montre comme moi je l'aurais fait
parce que j'ai beaucoup à donner ... tes doux yeux, ton sourire, ton amour, tes tendres mains et ton grand coeur m'ont sauvé ...
Tu m'as sauvé de l'horreur en apaisant les souvenirs de ma vie d'avant. Tu m'as appris ce que signifiait être aimé.
Je t'ai vu faire de même avec d'autres chiens que moi.
J'ai entendu dire que par désespoir, tu te poses la question ... "Pourquoi tu fais ça??" lorsque tu n'as plus d'argent, plus de place, plus de foyers. Alors tu ouvres ton coeur encore plus, tu tires le diable par la queue, tu les serres un peu plus, juste pour un sauver un de plus ... un comme moi. Je te le dis avec toute la gratitude et l'amour qui brillent dans mes yeux. C'est ce que je peux faire de mieux. En rappelant pour quoi il faut continuer.
Je suis celui pour lequel il faut continuer. Les chiens qui sont devant sont ceux pour lesquels il faut continuer. Comme pour tous ceux qui viendront après.
Beaucoup de vies se sont éteintes. Mais davantage peuvent être sauvées. Rappelez-vous que notre amour ne s'en va jamais.
" Je serais mort, si tu n'avais pas été là"
Signé : celui que tu as sauvé

Déposé par colombine67 le 21/02/2017  
"Je ne sais pas où tu m’emmènes, mais je sais que tu es en colère contre moi. Tout à l’heure tu m’as fais monter dans la voiture, et tu m’as ordonné sèchement de me coucher à côté du siège passager. La voiture est pleine de poils je ne le fais pas exprès tu sais, mais tu ne m’as pas brossé depuis longtemps. Je sais qu’hier, j’ai été un VILAIN CHIEN.
J’ai pourtant essayé de vous faire comprendre, à toi et à ELLE, que j’avais une grosse envie que c’était pour la grosse commission. Mais tu m’as dit de me taire et de filer dans mon coin. Je te promets que j’ai essayé, aussi longtemps ,que j’ai pu, de retenir la commission lorsqu’ ELLE et toi, vous êtes partis.
Jai tourné en rond et puis c’est parti. Je sais que j’ai fait CA au milieu de la cuisinevje m’en suis beaucoup voulu tu sais, je me suis mordu les pattes, j’ai beaucoup pleuré Et puis je ne sais pas ce qui ma pris, j’ai ressenti beaucoup de colère pour toi et pour ELLE, tous ces moments où je me suis senti délaissé, et de trop entre vous deux, me sont revenus
et j’ai fais toutes ces bêtises,
j’ai mordu les coussins et arraché un peu de papier peint. J’ai eu peur lorsque tu es rentré, j’ai vu de la colère dans tes yeux, et j’ai su que la punition allait être terrible. C’était si bien au début toi et moi seuls contre les imbéciles tu m’emmenais partout avec toi et j’avais le droit de venir t’embêter avec ma baballe pleine de bave et me coucher sur tes pieds pour mâchouiller tes pantoufles, on faisait de longues balades dans la forêt, et au retour j’avais droit à pleins de câlins et puis ELLE est arrivée.
Au début, je ne la gênais pas trop et je pouvais encore circuler librement dans l’appartement, comme je l’avais toujours fait avec toi. Et puis elle a commencé à se plaindre : tu me donnais trop d’affection, je mangeais trop je perdais mes poils, j’étais sale, je sentais mauvais… et puis elle était allergique (hahaha)
Hier lorsque vous êtes rentrés elle t’a dit c’est lui ou moi et tu m’as lancé un regard triste mais résigné. Nous nous sommes arrêtés. Tu m’as emmené dans la forêt où nous venions souvent, avant, tu as noué ma laisse autour du tronc d’arbre et tu es parti dans ta grosse voiture pleine de mes poils. C’est une blague ? un nouveau jeu ? une punition ? tu vas revenir ?
Je me souviens du premier regard que tu m’as lancé à travers la grille de ma cage. Tu t’es arrêté et agenouillé devant moi et je suis venu mordiller ton doigt. Tu as dit à la dame du refuge que tu vivais seul et que tu aurais largement le temps de t’occuper de moi. Moi je t’aimais déjà, au premier regard. La grande cage s’est ouverte et j’ai sauté dans tes bras. J’étais tout chiot à l’époque ça fait déjà deux ans !
Et que de bonheur depuis !! Jusqu’à ce jour. Il y a longtemps que tu es parti maintenant. Je m’ennuie, j’ai peur et j’ai commencé à ronger ma laisse mais elle est en acier et je me suis fait mal aux dents. Mon collier me sert car je n’ai pas assez de mou pour ne serait ce que m’allonger. Et puis j’ai faim, j’ai soif. Deux jours que je suis là j’ai arrêté de compter les minutes et de japper, à force de pleurer je n’ai plus de voix et tu n’es pas revenu. Le collier a entamé ma peau à force de tirer dessus et cela me fait très mal. Jai très peur
Est-ce donc si terrible de faire la commission à l’intérieur ?Je ne sais plus depuis combien de temps je suis là à force de tirer sur la laisse j’ai réussi à pouvoir m’allonger un peu mais jai très mal au cou et cela me brûle beaucoup les mouches commencent à me tourner autour. Je ne me sens plus très bien, je n’ai même plus soif, même plus faim et je crois que j’aimerais rester seulement là , allongé et attendre que tout s’arrête autour de moi.
Juste un murmure qui se rapproche je distingue quelques voix serait ce toi mon amour d’humain qui revient me chercher ? Suis-je assez puni ? Je me suis réveillé à l’hôpital pour chiens. Une dame très gentille ma dit que désormais j’allai dépendre du refuge SPA. Ça je connais. J’y ai passé les premiers mois de ma vie. La dame est très gentille. Je viens de passer deux longues semaines à la clinique vétérinaire et j’ai quinze points de suture au cou. Le collier en acier avait entamé ma chair, et les mouches avaient commencé à pondre dans la plaie. Je suis un miraculé me dit la dame très gentille.
Elle me dit que je suis beau et que je ne devrais pas tarder à trouver de nouveaux maîtres. Mais ce ne sont pas de nouveaux que je veux ! Pourquoi ne vient- il pas me chercher ? je ne comprend pas. Ma compagne de cellule est une adorable border collie de quatorze ans.
Elle se nomme Mitsy. La directrice du refuge la chargée de me mettre au courant en ce qui concerne la vie au pensionnat, les horaires de promenade, de repas, le règlement intérieur. Mitsy est là depuis qu’elle a neuf ans. A la mort de sa maîtresse, elle a été amené au refuge, car aucun des cinq enfants (que Mitsy a pourtant vu grandir) n’a voulu assumer un vieux chien malade et à demi aveugle. Mais elle ne leur garde pas rancune. Et puis depuis qu’elle est là, Mitsy est devenue en quelques sortes la mascotte du refuge. Elle rentre, elle sort à sa guise, si bien qu’en général, la journée je me retrouve tout seul.
Dans la cage de droite, il y Snoop, un vieux briard, que l’enfermement a rendu aigri et qui passe ses journées à grogner. A force de s’en prendre à ses compagnons de cellule, les humains ont été obligé de l’isoler. Et puis à droite, il y a Roots Trois ans déjà qu’il traîne ses pattes au refuge, et pourtant il ne perd pas espoir de repartir un jour. Quand un humain arrive, il fait le beau, il jappe il frétille, il amuse la galerie. Au début j’ai pris des cours avec Lui et je faisais le singe dans ma cage espérant attirer l’attention sur moi, mais les visiteurs vite écoeurés détournaient la tête de mon pelage, terni et de ma longue balafre boursouflée, longue dune dizaine de centimètres, entravant mon cou.
Petit à petit mon espoir est mort. Les gens me regardaient et s’en allaient. A chaque fois que je ressentais quelque espoir, une main caressante, un regard appuyé, les gens me donnaient quelques mots affectueux puis continuaient leur promenade. Je me sentais mourir à petit feu. D’abord ce fut ma jeunesse.
Elle me quitta.
Je me désintéressais des balles et des pouics pouics en tout genres. Et puis un jour, je me désintéressai même de ma gamelle. Jamais plus je ne connaîtrai la chaleur d’un panier garni d’une douce couverture pour mes papattes, où de juteux restes de repas glissés avec amour dans ma gamelle. Je fus résigné à attendre la fin couché sur ma paillasse, à l’autre bout de la cage, bien loin des manifestations d’intérêt du genre bipède.
J’étais devenu maigre à faire peur, mes pattes ne me portaient plus. Bien qu’âgé de quatre ans, j’en paraissais 10 de plus. Ils vinrent. Deux bipèdes. Ils se tenaient par la main, expliquant à la dame du refuge qu’ils avaient mûrement réfléchi, qu’ils avaient décidé d’adopter un chien de la SPA plutôt que de prendre un chiot chez un éleveur. Ils s’en remettaient au choix de la directrice, même si celui ci se portait sur un pas très beau, plus très neuf leur seul envie était de faire trois heureux. Ils s’arrêtèrent devant ma cage. On se regarda longuement, et je voyais bien que LUI comptait mes côtes, très apparentes sous mon pelage, et qu’ ELLE détaillait ma longue cicatrice inesthétique.
- ORLY a été trouvé attaché à un arbre, dans la forêt, parce que son maître n’a pas eu le courage de s’en débarrasser au refuge. Il est resté cinq jours dans les bois, sans boire sans manger, couché dans ses excréments. La plaie que vous lui voyez au cou, c’est le collier qui a entamé sa peau. Sachez bien que la cicatrice s’estompera mais ne disparaîtra pas complètement. Ce n’est pas une bête de concours. Mais il est avec nous depuis un an et la vie au refuge lui pèse. Je crois qu’il a décidé de se laisser mourir, malgré toute notre affection.
ELLE s’approcha doucement de moi. Je grognai. Après tout pourquoi leur accorder la moindre importance. Ils me cajoleraient, puis me laisseraient tomber comme tous les autres avant eux. ELLE passa une main douce dans mes poils et sur mon museau, me toucha les oreilles et je vis que ses yeux brillaient. LUI se tenait à quelques pas derrière elle. La directrice dansait d’un pied sur l’autre pleine d’un secret espoir.. ELLE était si douce, et en cet instant je me sentais si bien, que je vins me blottir contre elle et posait ma grande tête sur ses genoux. Et puis je fermai les yeux. J’attendis la sentence.
Une voix très émue au loin, hors de mon rêve C’est possible de l’emmener aujourdhui ? La directrice battit des mains, joyeuse. Bien sûr ! je vais vous expliquer pour les papiers, et les démarches. Elle voulut refermer la cage mais ELLE me prit par le collier et me dit doucement de venir avec elle .
Je la regardais, impuissant, n’y croyant pas vraiment. Je passai devant Roots et tous les autres qui me jappaient des félicitations et des cris de joie. Mitsy, confortablement installée dans un vieux fauteuil en cuir passé, me fit un clin d’oeil en me voyant arriver dans le bureau des adoptions. Mon nouveau maître , tout en me caressant longuement, me promit que tout ce que j’avais vécu là était terminé et que j’allais avoir droit à une vie de rêve, bien méritée, un bon panier bien moelleux, des restes de repas bien juteux et à l’avenir un jardin où je pourrai creuser à volonté. Je partis avec eux, allongé sur le siège arrière de la voiture, avec un dernier regard sur le refuge, où attendent encore des centaines de mes compagnons à quatre pattes, et ne pensait qu’à ma nouvelle vie.

Déposé par Biscuit le 20/02/2017  

comme dis la chanson
tu sais que j'ai du mal à parler encore de toi, il parait que c'est normal, y a pas de règle à çà
tu sais j'ai la voix qui se sert quand je te croise dans les photos
tu sais j'ai le coeur qui se perd je crois qu'il souffre un peu trop
j'aurais aimé te caresser un peu plus longtemps,
j'aurai aimé que mon chagrin ne dure qu'un instant
et tu sais j'espère au moins que tu m'entends
tu sais c'est dur de briser les silences même dans les cris de la fête
c'est dur de combattre l'absence
personne ne peut comprendre on a chacun notre histoire
il parait qu'il faut attendre que la peine devienne dérisoire, c'est comme çà
Je voulais te dire que je suis fier d'avoir été ton amie pendant tout ce temps,
tu sais j'espère au moins que tu m'attends.,

Déposé par colombine67 le 20/02/2017  
oh tristesse le soleil brillera toujours
la santé c'est la vraie richesse
qu'il faut préserver avec amour
quelque soit la détresse
elle s'en ira un jour
la vie ressemble a une kermesse
qu'on doit profiter sans détour
les années passent comme un rêve.
dans l'insouciance et l’allégresse
les moments de jeunesse s’achèvent,
les cheveux blancs et les rides apparaissent
on voudrait que le temps s’arrête
la vieillesse nous guette
partout dans la détresse
profitons du temps qui nous reste dans la joie ,et les fêtes
semons des graines d'amour
puisque nos jours sont comptés
donnons plus de chaleur
a toutes ces personnes opprimées
oublions nos soucis et malheurs
brisons les chaînes de la liberté
œuvrons pour que le bonheur
s'enracine dans nos esprits a jamais
prions pour un avenir meilleur
dans la joie,le bonheur,et de générosité
faisons une révolte
pour combattre l'hypocrisie
brisons toutes les portes
pour libérer les âmes enfermées
enterrons le doute
se tendre la main et nous aimer
créons une amitié plus forte
de sincérité et de solidarité ...

Déposé par ovanek le 19/02/2017  

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Je suis une Fleur de ton jardin
enraciné au plus profond de ton Cœur
*** Pensée ***
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BIZZZZZZZZ Ma Sorella????.
je T'M ????{ton Maël)).
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MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISUPER SORELLA
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BIZZZZZZZZ Ma Sorella.
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BIZZZZZZZZ Ma Sorella.
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Je SAIS. Pourquoi Ma Maman. T'aimait autant !
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MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISUPER SORELLA
Highslide JS
BIZZZZZZZ. Ma SORELLA.
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Punky alias The Boss
Tendres MERCIS. MA Sorella ton Maël).
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The Family Westies
CREA de LEUR super Sorella. Un ANGE aussi !
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BIZZZZZZZZ Ma Sorella.
Highslide JS
MERCIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISUPER SORELLA
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