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maggie
LHASSA-APSO
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101 messages

Déposé par poutounou le 16/07/2015  
Un petit bonheur…
*
Rien qu'un petit bonheur, Suzette,
Un petit bonheur qui se tait.
Le bleu du ciel est de la fête;
Rien qu'un petit bonheur secret.
*
Il monte ! C'est une alouette
Et puis voilà qu'il disparaît;
Le bleu du ciel est de la fête.
Il chante, il monte, il disparaît.
*
Mais si tu l'écoutes, Suzette,
Si dans tes paumes tu le prends
Comme un oiseau tombé des crêtes,
Petit bonheur deviendra grand.
*
Géo Norge.

Déposé par poutounou le 08/07/2015  
Ce qu'il faut pour être heureux
*
Il faut penser ; sans quoi l'homme devient,
Malgré son âme, un vrai cheval de somme.
Il faut aimer ; c'est ce qui nous soutient ;
Sans rien aimer il est triste d'être homme.
*
Il faut avoir douce société,
Des gens savants, instruits, sans suffisance,
Et de plaisirs grande variété,
Sans quoi les jours sont plus longs qu'on ne pense.
*
Il faut avoir un ami, qu'en tout temps,
Pour son bonheur, on écoute, on consulte,
Qui puisse rendre à notre âme en tumulte,
Les maux moins vifs et les plaisirs plus grands.
*
Il faut, le soir, un souper délectable
Où l'on soit libre, où l'on goûte à propos,
Les mets exquis, les bons vins, les bons mots
Et sans être ivre, il faut sortir de table.
*
Il faut, la nuit, tenir entre deux draps
Le tendre objet que notre coeur adore,
Le caresser, s'endormir dans ses bras,
Et le matin, recommencer encore.
*
Voltaire

Déposé par poutounou le 24/06/2015  
Si je pouvais revivre ma vie
*
J’aurais moins parlé mais écouté davantage. J’aurais invité des amis à venir souper même si le tapis était taché et le divan défraîchi. J’aurais grignoté du maïs soufflé au salon et ne me serais pas souciée de la saleté quand quelqu’un voulait faire un feu dans le foyer. J’aurais pris le temps d’écouter mon grand-père évoquer sa jeunesse. Je n’aurais jamais insisté pour que les fenêtres de la voiture soient fermées par un beau jour d’été tout simplement parce que mes cheveux venaient justes d’être coiffés. J’aurais fait brûler ma chandelle sculptée en forme de rose au lieu de la laisser fondre d’elle même parce qu’entreposée trop longtemps dans l’armoire.
Je me serais assise dans l’herbe avec mes enfants sans me soucier des taches de gazon. J’aurais moins ri et pleuré en regardant la télé, mais davantage ri et pleuré en regardant la vie. Je serais restée au lit lorsque malade plutôt que de prétendre que la terre cesserait de tourner si je ne travaillais pas cette journée là.
Je n’aurais jamais rien acheté pour la simple raison que c’était pratique, ou encore à l’épreuve des taches ou parce que garanti pour durer toute la vie.
Au lieu de souhaiter la fin de mes neuf mois de grossesse, j’en aurais savouré chacun des instants en réalisant que la merveille grandissant en dedans de moi était la seule chance de ma vie d’aider Dieu à faire un miracle.
Lorsque mes enfants m’embrassaient avec fougue, je n’aurais jamais dit : « plus tard. Maintenant va te laver les mains avant de souper. » Il y aurait eu plus de « je t’aime »…, plus de « je suis désolée »…, mais surtout, si on me donnait une autre chance de revivre ma vie, j’en saisirais chaque minute… la regarderais et la verrais vraiment…, la vivrais… et ne la redonnerais jamais.
*
Emma Bombeck, décédée d'un cancer

Déposé par poutounou le 19/06/2015  
Recommence…
*
Si tu es las et que la route te paraît longue,
Si tu t'aperçois que tu t'es trompé de chemin,
Ne te laisse pas couler au fil des jours et du temps,
Recommence !
*
Si la vie te semble trop absurde,
Si tu es déçu par trop de choses et trop de gens,
Ne cherche pas à comprendre pourquoi,
Recommence !
*
Si tu as essayé d'aimer et d'être utile,
Si tu as connu la pauvreté et les limites,
Ne laisse pas là une tâche à moitié faite,
Recommence !
*
Si les autres te regardent avec reproche,
S'ils sont déçu par toi, irrités,
Ne te révolte pas, ne leur demande rien,
Recommence !
*
Car l'arbre rebourgeonne en oubliant l'hiver,
Car le rameau fleurit sans demander pourquoi,
Car l'oiseau fait son nid sans songer à l'automne,
Car la vie est espoir et RECOMMENCEMENT.

Déposé par poutounou le 14/06/2015  
Petit poème pour tous les « jolis coeurs » du Paradis blanc…
*
Trop beau ton Paradis…
*
Un petit nuage flotte dans le ciel ;
En tombent de jolies gouttelettes dorées.
Et hop, j’en ai plein les yeux…
Oh mais c’est magique ! C’est toi que je vois mon Trésor !
Tu cours là-haut dans les herbes folles,
Entouré d’autres « jolis coeurs » à 4 pattes,
Et dans les airs, ça virevolte d’oiseaux de toutes les couleurs.
C’est plein de lacs, de rivières avec une eau si belle, si limpide…
C’est plein de forêts, de champs et de fleurs…
L’air y est si doux, si pur, si sain…
Qu’il est beau ton Paradis, trop beau !
Où trouver l’échelle pour monter là-haut ?
Dis-moi mon Ange…où ?

Déposé par poutounou le 10/06/2015  
Joli petit poème sur la perte d’un Amour
pour toi, bel Ange, et ta maman et/ou ton papa
***
Les bleus à l'âme
*
Si vous avez des bleus à l'âme
et les yeux pleins de poussière
d'avoir perdu un être cher,
pensez à une vive flamme.
*
Rien ne gommera son souvenir
et les images de sa vie,
ses rires tellement jolis
et vos partages de délires.
*
Regardez ce curieux nuage
ondulant là-haut dans le ciel,
si léger et surnaturel,
il vous envoie un doux message.
*
Ne sanglotez pas car on vous voit,
souriez de tout votre cœur,
avec plus d'amour et de ferveur,
soufflez un baiser du bout des doigts.
*
Vous sentirez sitôt de l'émoi
causé par ce tendre câlin
déposé sur le pieux chemin
de cet ange entré dans l'au-delà.

Déposé par poutounou le 06/06/2015  
Le bonheur c'est...
*
Le bonheur c’est... :
de savoir s’émerveiller peu importe son âge
de rire de bon coeur en agréable compagnie
de savoir dire « je t’aime »
de se panifier des moments de tendresse
de savoir relever des défis, même si cela me fait peur
d’avoir assez de grandeur d’âme pour pardonner
de profiter de ses moments de solitude pour enfin faire des choses pour soi seulement
de regarder un bon film et de laisser libre cours à ses sentiments
de regarder ce que j’ai accompli et non ce qu’il me reste à faire
d’être maître de soi et non des autres
de posséder l’humour nécessaire pour surmonter les difficultés de la vie
de reconnaître que le négatif existe, mais de décider de ne pas lui ouvrir la porte.
*
Quand tu as le « BONHEUR » dans ta vie,
N’oublie pas de le cultiver
Pour qu’il reste longtemps.
*
Anonyme

Déposé par poutounou le 02/06/2015  
C’est tellement vrai !
*
La bonté
*
Vivre en soi, ce n'est rien ;
il faut vivre en autrui.
*
A qui puis-je être utile
et agréable, aujourd'hui ?
Voilà, chaque matin,
ce qu'il faudrait se dire.
Et, le soir, quand des cieux
la clarté se retire,
heureux à qui son coeur
tout bas a répondu :
"Ce jour qui va finir,
je ne l'ai pas perdu.
Grâce à mes soins, j'ai vu,
sur une face humaine,
la trace d'un plaisir
ou l'oubli d'une peine".
*
Anonyme

Déposé par poutounou le 13/05/2015  
Pour toi, bel Ange, ces quelques rimes de Monsieur Baudelaire…
*
Elévation
*
Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par-delà le soleil, par-delà les éthers,
Par-delà les confins des sphères étoilées,
*
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
*
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
*
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;
*
Celui dont les pensées, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !
*
Charles Baudelaire (1821-1867), Les fleurs du mal

Déposé par poutounou le 09/05/2015  
Mon Paradis
*
Quelque part, dans ce monde, je cherchais le Paradis.
*
En quête d’une île déserte, d’une planète inconnue,
D’une terre vierge, encore inexplorée et nue,
D’un petit coin d’univers, hors du temps, hors d’ici.
*
Quelque part, dans ce monde, je cherchais le Paradis.
*
Je voulais un peu de paix, pour mon cœur fatigué.
Je voulais fuir les querelles et tout recommencer,
Sur la terre originelle, renaître de l’oubli.
*
Quelque part, dans ce monde, je cherchais le Paradis.
*
Quitter cette vie insensée, rejoindre le ciel.
Je l’imagine aussi pur que sa couleur pastelle,
Vestige de beauté d’une nature si meurtrie.
*
Quelque part, dans ce monde, je cherchais le Paradis.
*
Comme une lueur d’espoir apaisant la souffrance,
Et quand bien même un mensonge, pour nier l’évidence,
D’avoir la peur pour compagne d’une vie sans répit.
*
Quelque part, dans ce monde, je cherchais le Paradis.
*
Et mes yeux, troublés de larmes, ont croisé ton regard,
Et mon destin, soudain, s’est joué au gré du hasard.
C’est là, aux frontières de ton cœur, qu’alors j’ai compris.
*
Quelque part, dans ce monde, je cherchais le Paradis.
*
Mais il n’existe ni asile, ni mythe fantastique.
Il n’y a que l’Amour pour faire le monde magnifique.
Et ton Amour pour moi a donné sens à ma vie.
*
Quelque part, dans ce monde, j’ai trouvé mon Paradis.

Déposé par poutounou le 01/05/2015  
Petit brin de Bonheur…
*
Très tôt dans la matinée,
Du pied droit, je me suis levée.
Mes gros sabots aux pieds,
Dans mon jardin, je suis allée,
Pour y cueillir des brins de muguet,
Recouverts de rosée.
*
Tintinnabulez, tintinnabulez !
Jolies clochettes de Mai.
Epandez vos douces senteurs
Jusque dans nos cœurs.
Et déposez dans chaque foyer
Un océan d’amour et d’amitié.
*
Je t’envoie, merveilleux Ange, un beau brin de muguet de mon jardin. Garde-le bien au chaud, tout contre ton cœur, car il porte Bonheur… Amitiés à ta famille de cœur…

Déposé par poutounou le 28/04/2015  
A vos plumes !
*
A ceux qui n'osent point ou qui ont peur,
Ceux pour qui écrire semble paralysie,
Rêvez en votre esprit d'un nom comme le bonheur.
Osez le dessiner avec des mots çà et là jaillis.
Suivez votre inspiration, sans être jugés et avoir peur...
Taillez ces mots comme s'ils étaient cueillis
Ils s'ouvriront alors comme de belles fleurs.
Caressez-les, gourmands, tels des fruits confits,
Humectez les un peu de votre coeur
Et ce qui vous semblait granit deviendra transcrit.
Usez de votre gomme pour rectifier l'erreur,
Rêvez d'être publiés sans être érudits...
Souriez ainsi d'avoir écrit un peu de poésie...

Déposé par poutounou le 24/04/2015  
Une toute mignonne poésie pour toi, bel Ange. Le printemps est une si belle saison….Cela mérite bien quelques poèmes jolis…..
*
Petit écho du matin
*
Voilà ce que m’a raconté la brise ce matin,
Alors qu’elle se reposait au banc du jardin.
Figurez vous qu’il y a une véritable révolution !
Que l’on parle, que l’on jase à travers les gazons !
N’a t’on point vu, quelle étrange amourette,
Sortir ensemble violette et pâquerette !
Il en est cependant que la nouvelle émoustille,
N’a t’on point vu danser ailleurs une jonquille ?
Je tiens la nouvelle toute fraîche du papillon
Qui comme chacun sait est un grand fripon .
On aurait vu, mais je n’ose toutefois le croire
Déjà une jeune abeille vaquer à ses devoirs….
Voilà ce que me disait la brise il y a peu de temps…
Mais j’avais lu dans les regards ! Ca y est !
C’est le printemps !

Déposé par poutounou le 20/04/2015  
Printemps
*
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L'oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d'être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d'une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d'amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l'ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d'heureux chanter dans l'infini.
*
Victor Hugo

Déposé par poutounou le 16/04/2015  
Si...
*
Si la sardine avait des ailes,
Si Gaston s'appelait Gisèle,
Si l'on pleurait lorsque l'on rit,
Si le pape habitait Paris,
Si l'on mourait avant de naitre,
Si la porte était la fenêtre,
Si l'agneau dévorait le loup,
Si les Normands parlaient zoulou,
Si la mer Noire était la Manche
Et la mer Rouge la mer Blanche,
Si le monde était à l'envers,
Je marcherais les pieds en l'air,
Le jour je garderais la chambre,
J'irais à la plage en décembre,
Deux et un ne feraient plus trois...
Quel ennui ce monde à l'endroit !
*
Jean-Luc Moreau

Déposé par poutounou le 12/04/2015  
« La cigale et la fourmi » à l’envers !
*
La fourmi et la cigale
*
La fourmi ayant stocké tout l’hiver
Se trouva fort encombrée
Quand le soleil fut venu :
Qui lui prendrait ses morceaux
De mouches ou de vermisseaux ?
Elle tenta de démarcher
Chez la cigale, sa voisine,
La poussant à s’acheter
Quelques grains pour subsister
Jusqu’à la saison prochaine.
«  Vous me paierez, lui dit-elle,
Apres l’out, foi d’animal,
Intérêt et principal. « 
La cigale n’est pas gourmande :
C’est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps froid ?
Dit-elle à cette amasseuse.
- Nuit et jour à tout-venant
Je stockais, ne vous déplaise.
- Vous stockiez ? j’en suis fort aise ;
Et bien soldez maintenant. « 
*
Françoise Sagan

Déposé par poutounou le 04/04/2015  
Coucou bel Ange,
Va-t-en voir dans ton jardin…
Le lapin de Pâques, ce farceur,
Y a caché cette nuit
Un panier rempli de surprises :
*
Des œufs de toutes les couleurs,
Des sucettes, des guimauves,
Des meringues, des nonosss,
Une baballe qui rebondit.
*
Regarde aussi dans tes fleurs.
Tu y trouveras des bonbons à la liqueur.
Je te souhaite, de tout cœur,
De Joyeuses Pâques, tout en douceur…

Déposé par poutounou le 30/03/2015  
Le papillon
*
J’aimerais, dans ma maison,
Avoir pour seul compagnon
Un très joli papillon
Qui de saison en saison
Changerait de couleur.
Il serait vert au printemps
Comme les feuilles mignonnes,
Bleu en été, couleur du temps,
Marron dès que viendrait l’automne
Et, dans les mois d’hiver, tout blanc.
Parfois, pour la fantaisie,
Rose, violet, mauve ou gris
Mais jamais le papillon noir
De l’ennui et du désespoir.
*
Jean Joubert

Déposé par poutounou le 26/03/2015  
Une jolie petite histoire de « noisettes » pour toi, doux Ange…
*
Les trois noisettes
*
Trois noisettes dans le bois
Tout au bout d'une brindille
Dansaient la capucine vivement au vent
En virant ainsi que filles de roi.
*
Un escargot vint à passer :
«  Mon beau monsieur, emmenez-moi dans votre carrosse,
Je serai votre fiancée « 
Disaient-elles toutes trois.
*
Mais le vieux sire sourd et fatigué,
Le sire aux quatre cornes
Sous les feuilles
Ne s'est point arrêté,
*
Et, c'est l'ogre de la forêt, je crois,
C'est le jeune ogre rouge, gourmand et futé,
Monseigneur l'écureuil,
Qui les a croquées
*
Tristan Klingsor

Déposé par poutounou le 22/03/2015  
Mars
*
Il tombe encore des grêlons,
Mais on sait bien que c'est pour rire.
Quand les nuages se déchirent,
Le ciel écume de rayons.
Le vent caresse les bourgeons
Si longuement qu'il les fait luire.
Il tombe encore des grêlons,
Mais on sait bien que c'est pour rire.
Les fauvettes et les pinsons
Ont tant de choses à se dire
Que dans les jardins en délire
On oublie les premiers bourdons.
Il tombe encore des grêlons …
*
Maurice CARÊME



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