Timis, mon gros, ma crapule, mon bouchon, mon petit père.
Tu ne voulais plus manger, la vie ne t'apportait plus assez de joie, j'ai du t'emmener chez le vétérinaire. Je pleure encore ton absence, je pleure nos moments de folie, de joie.
Je pense aux moments où tu rejetais la tête en arrière, de bonheur, des moments où tu étais tout excité de courir à côté du vélo. Tu rattrapais les mauvais années, tu en étais ivre.
Mais tu avais cette douleur en toi qui est restée à jamais, des humains t'on fait beaucoup de mal.
Je t'ai accueilli chez moi pour te sortir de prison mais tu m'as donné tant en échange.
J'aurais voulu t'enterrer au bord de la Loire, cet endroit que tu aimais tant.
Quand tu n'allais pas bien, je te te disais, je t'aime fort fort pour toute la vie, tu es mon chien à moi et ça te rassurait. Je ne savais pas que ta vie à toi allait finir si dramatiquement mais je t'aime encore fort fort .
Il y a un autre petit chien maintenant. Au début, je pleurais et il était si mignon de m'écouter. Lui aussi a connu des humains méchants mais je lui explique qu'il y avait un autre chien avant lui, un chien très courageux qui a fait tellement de progrès !