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Olympe, 2 ans déjà et pourtant...

Auteur
Johanna
Membre
#1 | Posté le:
13 Aou 2011 14:00
| Edité par :Johanna
 
Voilà deux ans que ma chère Olympe nous a quitté, ce fut un réel déchirement qui laissa une plaie qui ne s'est jamais cicatrisée.

Lorsque je pense à elle, lorsque mes écrits parlent d'elle, je sens les larmes monter, ma gorge se nouer et une affreuse douleur au coeur.

Elle fut incinérée (mais l'urne ne se trouve pas chez moi.).

Je regrette de ne pas avoir trouvé meilleure photo de profil bien qu'elle soit toujours aussi belle. Elle fut prises quelques heures avant son départ. Je n'ai pas de photos où nous sommes ensembles, les seules que j'ai remontent à bien des années, lorsque je n'avais que 5, 6 ou 7 ans.
Je suis triste de ne pas avoir pensé à me prendre en photo avec elle avant qu'elle ne parte.

Je n'y ai pas vraiment pensé, car dans mon esprit Olympe ne pouvait pas mourir, pour moi elle ne pouvait pas partir après tout ce temps.

Je ne sais pas si il s'agit seulement de moi mais j'arrive à sentir lorsqu'un animal ou une personne va mourir. Cette appréhension m'a hanté durant tout le début de la nuit qui a précédé sa mort. Au même moment je me disais que je ne voulais plus jamais revivre un moment pareil. J'étais dans le salon, et je l'entendais "gémir" comme si elle toussait.

Cette nuit est toujours gravée dans ma tâte, la douleur toujours marquée dans mon coeur.

Je crois que, inconsciemment, je n'arrive pas à faire le deuil.



J'en profite pour remercier tous ceux qui lui ont déposé une fleur ainsi qu'un petit mot. Une attention ô combien appréciée. Je salue tout nos petits disparus, puissent-ils veiller sur nous et apaiser notre chagrin.

Cordialement,

Auteur
niky10
Membre
#2 | Posté le:
14 Aou 2011 15:28
 
Bonjour Johanna,

Je suis de tout coeur avec vous. Ma chienne Niky n'est partie d'un AVC foudroyant depuis le 28 avril 2010 et son absence est encore très vive. Je pense à elle tous les jours mais avec moins de chagrin. La nuit où elle est partie restera gravée à jamais : elle s'est mise à trembler sur ses pattes et est tombée à mes pieds. Je n'ai pu que la retenir un peu dans sa chute et 5 minutes après, elle était partie. Je me souviendrais toujours du gémissement qu'elle a eu avant de fermer les yeux pour toujours. J'ai eu l'impression qu'elle pleurait de douleur de nous quitter; Je lui ai dit : va ma belle ce n'est pas grave, tu peux partir en paix , nous t'aimerons toujours.
Quand à votre impression de savoir l'heure de leur départ, je suis un peu comme vous : j'ai eu le cas avec ma première chienne (lorsque j'étais enfant : 14 ans). 3 nuits avant son départ (AVC comme ma Niky), j'avais fait des cauchemars dans lesquels elle mourrait de façon différentes ( tuée par des cambrioleurs pour me protéger, les autres je ne m'en souviens plus trop : c'était en 1977). Je me rappelles avoir dit à mes parents : je savais qu'elle allait mourir, je l'ai rêvé. Et pour ma Niky, ce fut pratiquement pareil : je m'y attendais (une impression bizarre depuis quelques jours) alors que rien ne le laissait vraiment présager, bien que qu'elle allait avoir 11 ans (l'âge fatidique en général pour nos amours).
Ce 28 avril 2010 restera gravé à vie dans ma mémoire et surtout ce sentiment de culpabilité de l'avoir réveillée pour aller faire ses besoins. Et si je l'avais laissée dormir ......
Tout comme vous, je n'arrive pas encore à faire véritablement mon deuil, bien que je peux maintenant parler d'elle sans trop avoir les larmes aux yeux (ce qui m'arrive encore parfois).
Je songe à reprendre une chienne, non pas pour remplacer ma Niky mais pour combler le vide qu'elle a laissé et donner notre amour qui est en manque depuis son départ. Mais j'hésite encore à cause de cette impression de la trahir.
Amitiés.
Véro

Auteur
Johanna
Membre
#3 | Posté le:
14 Aou 2011 16:07
 
Bien le bonjour Véro,

Je suis navrée pour vôtre Niky, mes plus sincères voeux vous accompagnent.

Tout comme vous j'ai éprouvé un certain sentiment de culpabilité, surtout ma mère qui l'avait sorti pour faire ses besoins mais aussi lui faire prendre l'air. Elle me disait qu'elle marchait péniblement et qu'elle regrette de lui avoir "fait subir cela" comme elle disait.

Souvent je me disais "Tiens, cela va me faire bizarre qu'on ne me fasse plus la fête lorsque je rentrerai", mais au fond je n'y croyais pas vraiment, je ne pensais pas cela réalisable.

Quelque chose m'empêche de trop parler d'elle sans avoir les yeux brillants, peut-être l'impression de ne pas avoir été présente au bon moment. Je restais dans l'autre pièce car la voir dans cet état presque comateux mais pourtant bien éveillé me faisait mal.

J'aurais aimé reprendre un animal, mais ma mère n'a point voulu. Nous vivons en appartement, nous n'avons plus trop les moyens de nous occuper d'un animal mais la raison principale est cette douleur que l'on ressent lors de sa mort.
Mais plus tard lorsque je vivrais dans mon propre logement j'adopterai un animal ou même plusieurs je puis me le permettre.

Pour combler le vide toujours présent.

Amitiés,

Auteur
lancelot77
Membre
#4 | Posté le:
14 Aou 2011 16:10
 
Bien le bonjour de Patrick le maitre de Lancelot. C'est toujours une tristesse infinie de perdre un compagnon.
Patrick Chadaillat

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