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Auteur
stef381411
Membre
#1 | Posté le:
29 Nov 2009 12:59
 
En ces moments difficiles, il est agréable de recevoir vos soutiens, vos fleurs, vos poèmes. Maintenant, comment apprendre à vivre sans lui quand tout vous rappelle sa présence ? Méo ne me quittait jamais, venait au travail avec moi, venez en ville, en ballade, à la mer, partez en vacances avec nous.

Comment avez-vous fait pour reprendre goût aux choses simples de la vie sans la présence de ce petit compagnon?

Auteur
tacholoula
Membre
#2 | Posté le:
29 Nov 2009 16:12
 
j ai laisser le temp au temp
ma princesse est toujours dans mon coeur
je pense a elle tout les jours
perso mon reméde est de reprendre un petit amour pres de moi le plus vite possible
il ne remplace jamais celui qui est partis
mais me donne tellement d amour qu il apaisse ma douleur
je te depose ce texte il m a aider j espere qu il t apportera du reconfort
À mon maître, à ma maîtresse :
Le fardeau de mes ans et de mes infirmités me pèse lourdement, et je sais ma fin prochaine. C'est pourquoi moi, Charlemagne Monette, (communément appelé Charlot par mes parents, amis et connaissances), dépose en secret dans l'âme de mes deux grands amis, mon maître et ma maîtresse, mon testament.
J'ai peu de biens matériels à léguer. Les chiens sont plus sages que les hommes. Ils n'attachent pas grand prix aux choses de la terre. Je n'ai aucun bien précieux à transmettre, si ce n'est mon affection et ma fidélité. Je les lègue à tous ceux qui m'ont aimé; qui je le sais, me regretteront le plus, à Richard et Lison; à Elisabeth et Marianne qui ont été si bons pour moi. Peut-être ai-je tort de m'enorgueillir, mais j'ai toujours été un chien extrêmement affectueux.
Je demande à Richard et Lison de toujours se souvenir de moi, mais de ne pas me pleurer trop longtemps. Au cours de mon existence, j'ai essayé de les réconforter dans la peine et de leur apporter un surcroît de joie dans le bonheur. Il m'est pénible de penser que, même dans la mort, je pourrais leur causer du chagrin. Je les prie de ne pas oublier qu'à leur tendresse et à leur solicitude je dois d'avoir été le plus heureux des chiens.
Mais maintenant me voici devenu pratiquement aveugle, sourd et j'ai de très gros problèmes de dentition m'empêchant de manger; ainsi ma fierté a fait place à une humiliation qui me déroute. Je sens que la vie me reproche d'avoir trop prolongé la fête. Je dois faire mes adieux avant de devenir un poids insupportable pour moi et pour ceux qui m'ont donné leur affection. Il me sera douloureux de les quitter, mais pas de mourir.
Contrairement aux hommes les chiens ne redoutent pas la mort. Que se passe-t-il après? Nul ne le sait. En tout cas, je suis au moins sûr de trouver la paix et un long repos pour mon vieux coeur las, ma vieille tête, mes vieux membres ainsi qu'un sommeil éternel dans cette terre que j'ai tant aimée. Il est un dernier voeu que je formule en toute sincérité. J'ai entendu ma maîtresse, dire: "Quand Charlemagne mourra, nous n'aurons jamais plus de chien. Je l'aime tellement que je ne pourrai plus en aimer un autre." Maintenant pour l'amour de moi, je lui demande de revenir sur sa décision. Ce serait un bien piètre tribut à ma mémoire que de ne jamais plus avoir de chien. Je voudrais tant garder le sentiment que, maintenant que j'ai fait partie de la famille, il lui est désormais impossible de vivre sans la compagnie du meilleur ami de l'homme! Je n'ai jamais été exclusif ni jaloux. J'ai toujours soutenu que la plupart de mes congénères sont bons (même ma co-locataire, une chatte... Mistou, à qui j'ai quelques fois autorisé à partager mon lit avec moi. J'ai toléré son amitié dans un esprit de générosité et, dans mes rares moments de sentimentalité, je lui ai même rendu un peu la pareille).
Aussi je conseille à ma maîtresse de choisir un autre chien à son goût pour me succéder. Il pourra difficilement être aussi bien élevé, aussi poli, aussi distingué et aussi beau que je fus dans ma jeunesse. Mais, je suis sûr qu'il fera de son mieux et aussi que ses défauts inévitables contribueront, par contraste, à perpétuer mon souvenir. Je lui lègue mon collier, ma laisse, mon lit, mon ensemble de Noël.
Un dernier mot à Lison, Richard, Elisabeth et Marianne. Chaque fois que vous penserez à moi : dites-vous avec regret, mais aussi avec bonheur, en vous rappelant ma longue vie à vos côtés : "Charlemagne était un être qui nous aimait et que nous aimions." Si profond que soit mon sommeil, je vous entendrai, et tout le pouvoir de la mort n'empêchera pas mon âme de chien d'agiter la queue avec reconnaissance.

Charlemagne Monette
Votre chien fidèle qui veillera toujours sur vous.


Adaptation française d'un texte écrit par le dramaturge américain Eugene O'Neil à la mort de son chien en 1940. Vous pouvez le trouver en librairie sous le titre "The Last Will and Testament of An Extremely Distinguished Dog".

Auteur
stef381411
Membre
#3 | Posté le:
30 Nov 2009 07:24
 
Très beau texte qui, ma foi, est très proche de ma situation et sûrement de celle de beaucoup de propriétaires de chiens qui les emmènent faire leur "dernière balade". Chaque jour, je me dis qu'il fallait en finir... Ne pas prolonger une situation qui devenait insupportable pour lui et pour nous. Trouver la force de prendre La décision de mettre fin à ses souffrances, son mal être, et comme tu dis "...ainsi ma fierté a fait place à une humiliation qui me déroute", qui représente bien ses dernières semaines ou même mois de vie. Je ne rentrerai pas dans les détails de ses derniers jours de vie car je lui ai fait la promesse de me rappeler que des meilleurs moments de notre vie commune. Ils sont si nombreux qu'ils se bousculent à la porte de ma mémoire et je ne sais même plus comment les classer dans ma tête, tant chaque jour a apporté son lot d'anecdotes, jeux, complicités et pirouettes qu'il était capable d'inventer pour faire le pitre et se rentre intéressant, histoire d'avoir un "Petit gâteau" ou un câlin !

Chaque jour passe, la peine diminue et le sourire revient petit à petit car les souvenirs remontent du fond de ma mémoire... Qu'est ce qu'on s'est amusé ensemble "Loulou" !

Par contre, j'ai fait le choix, effectivement, de ne pas en reprendre un autre. Roméo est venu éponger la peine de la perte d'Azur, mon Husky, il y a dix ans. Lorsque j'ai pris dans mes bras cette petite boule de poile blanc, de 11 semaines, j'ai fait la promesse qu'il serait le seul. Roméo était Mon chien et sera le seul ! Je tiendrai bon ma promesse.

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