Je voulais vous parler de ma fanny. Fanny est un colley tricolore non lof, qui était destiné à mon papa (nouvellement veuf) et des chers amis de la famille ayant le papa et la maman de Fanny (Lassie et Darius) ont justement eue une portée, en septembre 1997. Ils avaient réservés une petite femelle pour mon papa. Et lassie a fait 4 femelle. Le jour où mon père et moi même allions chercher notre Fanny chez ces amis, il faisait beau. Nous avion parcouru plus de 50 kms allée (car ils étaient dans un département limitrophe). Et les 3 petites femelles étaient déja parties dans leur nouvelle famille, il ne restait plus que ma fanny. Elle s'en fichait de nous et courait comme une folle autour de leur maison, avec un bout de pain qu'elle venait de chipper. Elle était déja effrontée. Et sur la route du retour, nous sommes allés chez un véto, pour la faire tatouer et faire ses papiers. Et voir sa forme. Je me souviens du véto, il nous a dit qu'elle était trés vive déja et que nous aurons un sacré phénomène. Ce fut le cas. Fanny respectait mon père, mais moi, pas du tout. C'était surtout moi qui m'en occupait, ce fut le premier chien de ma vie. Et elle me suivait partout, alors que son maitre était mon père. Et à son dc, j'ai pris Fanny sous mon nom en envoyant les papiers à la société centrale canine. Fanny était fière, hautaine. Quand un inconnu voulait la caresser, madame levait sa tête et la détournait ensuite. Elle ne m'a jamais fait de calins contrairement à Chopin et dakota. Elle aimait que je la caresse, mais pas trop longtemps. Par contre, elle avait besoin de ma présence, d'etre à mes cotés, mais discrète. Elle avait un regard envoutant, et on passait de longues minutes à communiquer par nos regards. Elle savait tout, quand j'étais heureuse, quand j'étais malheureuse, elle venait se frotter à moi comme un chat et se couchait à mes cotés. Parfois, elle pleurait avec moi. Je vous le promet. Nos rapports étaient surtout par l'odeur de l'autre, sa présence et le regard. C'était si fort cette relation, et pas du tout physique comme avec mon Chopin à qui je fais de gros calins et il ronronne comme un chat.
Fanny avait le caractère d'un chat. Trés indépendante, elle savait rester seule. Elle n'avait pas besoin de calins et caresses. Elle savait se débrouiller. Elle s'était enfuie trois jours une fois et une immense chaine de solidarité avait été crée pour la retrouver, entres des particuliers du lac où elle avait disparue, les pécheurs, les mairies et tous les commercants du lac. C'était incroyable, car plusieurs jours aprés que je l'ai retrouvé, j'ai eue des appels de partout pour me demander des nouvelles. Même les gendarmes m'ont appelés pour me demander des nouvelles. Des gens sont restés au lac jusqu'à minuit pour la chercher avec moi. Trois jours aprés, un couple la retrouve à 5 kms du lac, sur la route de ma maison. J'avais prévenu le véto de cette commune et ce couple l'avait prévenu qu'un chien était perdu. Grace au tatouage, on m'a retrouvé.
Fanny, tu n'étais jamais malade, jamais, sauf parfois une mini gastro, car tu étais une vraie fouine. Tu volais aussi bcp la nourriture. Tu ne te plaignais jamais, jusqu'à ce matin du 3 janvier 2013.
Ma Fanny, ma reine, j'aurais sacrifiée ma vie pour toi alors que je ne l'aurais même pas fait pour ma chère maman, que tu as rejoins au paradis. J'ai fais des choses incroyables pour toi. Je me suis mise en danger souvent, car tu étais une fugeuse, enfin non, mais quand tu avais peur de l'orage, tu courrais trés vite. Normal, le colley est issu du lévrier, chien de course. Si tu voyais un chat, là tu courais au risque de te faire écraser. Combien de fois je t'ai suivit en passant presque sous les roues d'une voiture, et pire, d'un 37 tonnes.
Voila, Fanny, je n'ai jamais sue t'aimer, je t'aimais trop et mal. Car cet amour était si immense, que j'en perdais le controle de mes sentiments. Tu m'étouffais, je le disais souvent autour de moi, car je pensais fanny |