|
|
|
|
Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris |
En hommage à
SETTER-GORDONRUBENS
Il est né le:03/06/2000
Il nous a quittés le:04/03/2013
31 personnes aiment cette page |
En hommage à
RUBENS
89 bougies
62523 Fleurs
Déposé par Binouche gros câlins 🌼🌻💙🐾🕊petit ange de lumière, petit coeur d'amour, douces caresses 💖😘 tu es dans mon coeur à moi aussi Déposé par nina1997 Des bisous tout sucrés 🍡🍡🍡🍭🍬🍭pour une douce nuit bel ange d'amour 🧚♂️ 💗 👼 🧚♂️ 💗 Bien à vous 🪷🪷🪷 Déposé par choupinou Aujourd'hui ,ce rayon de soleil, je te l'offre pour réchauffer ton cœur de la chaleur de l'amour de ta famille et pour eux dans ce rayon de soleil, il y'a un moment d'ombre qui attriste celui ci |
6712 messages
Déposé par colombine67 le 16/04/2015Mon humble ami, mon chien fidèle, tu es mort de cette mort que tu fuyais comme une guêpe lorsque tu te cachais sous la table. Ta tête s’est dirigée vers moi à l’heure brève et morne. O compagnon banal de l’homme : être béni ! toi que nourrit la faim que ton maître partage, toi qui accompagne dans leur pèlerinage l’archange Raphaël et le jeune Tobie… O Serviteur : que tu me sois d’un grand exemple, ô toi qui m’as aimé ainsi qu’un saint son Dieu ! Le mystère de ton obscure intelligence vit dans un paradis innocent et joyeux. Ah ! faites, mon Dieu, si Vous me donnez la grâce de Vous voir face à face aux jours d’Eternité, faites qu’un pauvre chien contemple face à face celui qui fut son dieu parmi l’humanité. Francis Jammes |
Déposé par rafia le 16/04/2015Un remède à la souffrance morale...l'AMITIE. Ns souffrons toutes et ts de la perte de notre/nos // trésor canin//trésors canins. Ns sommes bouleversés/ées par cette perte, mais cela ne veut pas dire pr autant que ns devons ns effondrer. Bien au contraire, il faut arriver à surmonter sa douleur. Et pr cela, il est primordial de pouvoir en parler, échanger, avec des personnes qui vivent la même épreuve. Pr traverser cette étape difficile (ns sommes porteurs/euses, d'une blessure)...notre entourage ne peut pas forcément ns comprendre...alors comme le dit si bien Jacques Salomé, "il faut mettre des mots sur notre douleur et l'exprimer au grand jour", peut aider. Bannir des phrases qui ne veulent rien dire comme "je l'aimais à la folie"...Si cette phrase/culte est valable pr les amours de Tristan et Yseult, elle est indécente pr notre/nos amour/s canin/ canins !!!Tristan et Yseult..c'est l'histoire d'un amour, fou, impossible.... d'une passion qui leur fut fatale...Notre amour pr notre tendre disparu/e (ou au pluriel).....est tout a fait incompatible avec cette affirmation. Moi-même, pourtant très entourée pr mes proches, nos amis/es, au départ de Niagara, je me suis demandée "comment continuer à vivre sans elle" ??? J'ai eu la chance d'être aussi aidée pr le yoga et par mon engagement ds un bénévolat consistant à visiter les patients du service de soins intensifs de l'un de nos amis. Cela m'a permis de transformer mon indicible souffrance..en moteur. Chères amies // chers amis...il faut qu'à partir de votre douleur vs arriviez à trouver votre richesse intérieure, ds ce que vs donnez aux autres...à ts ceux et celles qui vivent aussi votre malheur. Lorsque l'on est frappé//frappée pr un tel drame...car, comme pr beaucoup de personnes, ns considérons, mon mari et moi, nos amours/westies comme des ENFANTS. Quoi de plus terrible que le décès d'un enfant ??? de SON/SES enfant/S ???Comment vivre cette souffrance qui vs ronge jour après jour ??? Se droguer pr la supporter ??? insensé !!! cela me fait penser au Prozac, "la pilule du bonheur", sensée faire retrouver la joie de vivre..notamment après un décès...et qui des années après son élaboration s'est avérée être un véritable fiasco...laissant les patients ds un état de délabrement pathogène...à cause de ses effets secondaires des plus nocifs et pervers. Je vs l'assure, pr l'avoir vécu...grâce à l'AMITIE, un vrai tissu de solidarité se trame. L'on se sent animé/e d'une impulsion formidable. A partager la souffrance d'autrui, je ne dis pas que l'on éradique la nôtre....mais une certitude, cela la soulage. Je vs l'assure, malgré la souffrance, si on se soutient les uns les autres, il est possible de continuer à vivre après ce drame. L’amour et la bonté sont contagieux. Lorsque nous sommes au contact de personnes extraordinaires, comme il en existe sur ce site....cela génère une véritable solidarité. Quel bonheur de pouvoir partager. Quelle joie de constater que bcp de personnes s'enthousiasment à l'idée de soutenir les autres...Cela donne une belle foi ds la VIE et l'HUMANITE. Avec toute ma bien sincère amitié...la mienne vs est acquise. + 1000 bisous et autant de mercis pr mon adorable Martine. Maryem, votre amie |
Déposé par elise2512 le 15/04/2015 Je cueillerai pour toi ********************** Je cueillerai pour toi les fleurs de mon jardin, Ce ne sera vraiment qu'un modeste bouquet, Sur ta tombe en pleurant j'irai le déposer... Je cueillerai pour toi les fleurs de mon jardin. *** Je cueillerai aussi la rosée du matin, La tristesse d'un jour qui commence sans toi, Un souvenir lointain qui revient et s'en va... Je cueillerai aussi la rosée du matin. *** Je cueillerai enfin les larmes de mes yeux, J'en ferai un collier de perles de chagrin, Et je te l'offrirai dans son plus bel écrin... Je cueillerai enfin les larmes de mes yeux. *** (Isabelle Callis-Sabot) |
Déposé par colombine67 le 15/04/2015Ils l'ont jeté par la portière Il n'a pas compris tout de suite Il a couru longtemps derrière Mais la voiture allait trop vite Et pendant des journées entières Il a vu les autos passer Mais personne n'a fait marche arrière En le voyant dans le fossé Après les premières caresses Puis quelques mois d'indifférence Ils l'ont laissé à sa détresse Au début des grandes vacances… Pareil à l'objet que l'on jette Quand il devient trop encombrant Ils le remplaceront peut-être Par un chien plus jeune en rentrant… Le chien abandonné en été par ses maîtres Flaire toujours la route et fait des kilomètres Traversant les villages, faisant peur aux enfants Qui ne savent pas encore qu'il n'y a que les gens Qui soient vraiment méchants Il ne les a pas oubliés Depuis le jour qu'il vagabonde Dans l'espoir de les retrouver Il irait jusqu'au bout du monde Il verra bien un jour sans doute Finir sa marche solitaire En voulant traverser la route Ou emmené par la fourrière Le chien abandonné en été par ses maîtres Sur le bord du fossé vaut bien que l'on s'arrête Qu'on ouvre sa portière et le fasse monter Pour qu'en France en été il n'y ait plus jamais De chien abandonné (Merci à la version Jean Rochefortienne) |
Déposé par rafia le 15/04/2015ALLUMONS les étoiles, au NOM de l'AMITIE Une étoile du regard : Pr un peu de lumière Dans les yeux de ceux et celles A qui personne ne fait Jamais attention. . Une étoile d’écoute : Pr un peu de chaleur Dans le coeur de ceux et celles A qui personne ne donne de temps. . Une étoile de parole : Pr un peu de joie Procurée par quelques mots D'encouragements, De mercis, de tendresse. . Une étoile de service : Pr un peu de partage Avec des mains qui se tendent, Qui oeuvrent, qui s’unissent. . Une étoile de parfum Pr respirer à fond la vie, Pr admirer et ressentir les Merveilles qui nous entourent. . Allumons encore Et toujours des étoiles Au nom de l'amitié. De l'amitié vraie., Avec toute ma bien sincère amitié...mille mercis pr la vôtre. + 1000 bisous + ma tendresse pr Iron..et ron et ron petit patapom. Ce soir, tristesse...Quentin a été intubé...infection au poumon G. Cependant je plaide coupable...mon optimisme était déraisonné !!! Maryem, votre amie |
Déposé par Galinette3 le 14/04/2015LE PARADIS DES CHIENS Savais-tu qu'il y a un paradis pour les chiens? Oui, dans une autre dimension, dans le monde astral, Il y a un nid rempli d'amour et douillet pour nous. Il y a des balles à profusion, des os à enterrer, Des montagnes de boulettes de viande, Il n'y a pas de laisse, Je suis bien où je suis. Je suis bien entouré Toutes les caresses, toutes les tendres attentions Que tu m'as offertes, je les ai apportées avec moi. La plus importante des choses que tu dois savoir, C'est qu'il y a une ouverture dans les nuages D'où je peux te voir. C'est comme si tu étais avec moi. D'ici, je peux prendre soin de toi en pensée. Il m'est impossible de t'oublier, ton image et ta Gentillesse sont gravées dans mon coeur Si un matin, tu te réveilles avec un sourire aux Lèvres et un jappement dans les oreilles, C'est que je t'aurai rendu une petite visite Dans tes songes. Merci pour ton amour. Je t'aimerai éternellement! |
Déposé par colombine67 le 14/04/2015a mon chien, Tu ne parlais pas, tu aboyais, Je n'étais pas comme toi, Mais tu étais le seul qui me comprenais C'est dans tes poils que je pleurai, Car toi tu me redonnais le sourire que je perdais, Alors comment faire aujourd'hui, Lorsque personne ne me comprend, Car tu n'es plus la pour moi, Tu m'as quitté un beau jour, Cette date reste gravé, je ne l'oublierai jamais, C'est moi qui ai choisi , mais je ne supportai plus de t'entendre souffrir, J'ai grandit avec toi, Et de toi je faisais ce que je voulais, Tu ne m'as jamais fait de mal, Tu as toujours étais là pour moi, Mais la vie d'un chien est bien moins longue que celle d'un humain, Et pourtant chaque jour qui passe, je pense a toi, Je pleure encore ton absence, Et pourtant sa fait déjà si longtemps, Mais je me souviens de toi comme si c'était hier, Je t'aime tellement, Tu resteras à jamais dans mon cœur |
Déposé par rafia le 14/04/2015Un véritable ami. Recueil : D'ineffables fables affables (2006) Il est un sentiment bien plus beau que l'amour Un sentiment plus pur, sentiment plus honnête, Une source de joie que jamais rien n'arrête ; Un sentiment qui ne joue pas de mauvais tour. L'amitié est telle qu'un soleil des beaux jours, Gratuite et chaleureuse, elle apporte la fête ; Ce n'est pas un tissu à nombreuses facettes Cousu d'hypocrisie ; c'est un don sans retour. Un véritable ami est toujours disponible Au cours des bons moments et au cours des pénibles ; C'est une mine d'or qui brille de bonheur. Être avec mes amis est ma plus grande joie ; Et même s'ils ne sont toujours auprès de moi, Ils sont tous à jamais bien gravés dans mon cœur. Alexandre Marrot. |
Déposé par choupinou le 13/04/2015Mon copain Quand j’ai du chagrin Il ne me dit rien Il sait bien que ça ne sert à rien Quand j’ai du chagrin Mon ami Quand j’ai de la peine Il ne me dit pas qu’il m’aime Je sais bien que ça le gêne Quand j’ai de la peine Alors il m’écoute Moi je sais qu’il m’entend Et il me regarde Moi je sais qu’il comprend Il se met dans un coin Ses yeux sont plus malheureux Que les miens Mon copain, mon ami Il est plus qu’un ami Plus qu’un bon copain ...Puisque c’etait mon chien Chantal Abraham |
Déposé par colombine67 le 13/04/2015Loan et Gigotte étaient faits pour être ensemble... "Gigotte c’est encore plus d’amour et de bonheur dans notre vie. Je remercie HANDI’CHIENS pour ce cadeau." "Lors de leur première rencontre en janvier 2013, l’interaction est immédiate. Loan va au contact de Gigotte, se met contre elle, essaye de monter sur son dos, lui court après dans la maison en la tenant par la queue. Gigotte explore notre maison, va sans cesse voir ce que fait Loan et accepte tous ses assauts ! Pour l’éducatrice c’est évident : Gigotte a choisi Loan ! Nous retrouvons enfin Gigotte lors du stage d’adapataion et de transmission à Marcy l’étoile, en février, au Centre HANDI’CHIENS de Lyon. Une semaine de bonheur, d’interaction immédiate : Loan joue à la balle avec Gigotte et à notre grande surprise, adore lui donner ses croquettes et essaye déjà de tenir sa laisse. Une semaine fatigante, car Loan dort peu, trop excité et submergé par toutes ces émotions et la nouveauté de cette aventure. J’apprends beaucoup lors de ce stage et je suis réellement passionnée par mon nouveau rôle de référente pour Gigotte, qui dès le premier jour, m’obéit à la perfection. On est comme connectée toutes les deux, je l’aime déjà, et je sens que je vais adorer m’investir afin qu’elle se fixe sur Loan et s’attache à lui. L’éducateur fera tout pour me valoriser et me donner confiance en moi. Dès notre retour, le 2 mars 2013, c’est Gigotte qui gagne totalement ma confiance et me rassure entièrement sur la réussite de cette aventure. Gigotte séduit tout le monde à la maison : le papa, le grand frère de Loan, et même Minus, notre petite siamoise de 10 ans !!! Dans notre entourage, l’arrivée de Gigotte a été bien préparée, mes parents sont enthousiastes, ainsi que l’école maternelle, l’orthophoniste, la psychomotricienne : tout le monde accepte Gigotte et l’accueille comme elle le mérite. Gigotte nous accompagne partout : jusqu’à la classe de Loan, et dans ses rendez-vous, cela se fait petit à petit, sereinement et elle s’intègre parfaitement à notre rythme. Les week-ends, nous allons nous balader dans les parcs, à la mer, Gigotte trouve son équilibre, et je suis heureuse de la voir douce, calme, équilibrée, affectueuse, curieuse et toujours aussi obéissante avec nous. Quand nous sommes rentrés de Lyon, j’ai favorisé tous les contacts possibles et les interactions avec Gigotte. Le moment du dodo est idéal pour apprendre à Loan les caresses et les câlins avec Gigotte. Le moment du bain, que Loan adore, intéresse beaucoup Gigotte, qui est assise devant la baignoire et observe tout. C’est l’occasion de l’observer, de la toucher, de lui parler. Loan lui donne à boire et la regarde, Loan la laisse lui lécher les mains ou les bras. Loan adore toujours lui donner à manger, il effectue entièrement ce petit rituel et il est ravi de la regarder manger. Loan et Gigotte ont beaucoup de choses en commun : ils aiment la mer, courir, jouer avec l’eau, les balles, partir en balade, et même le piano ! Loan est autiste et commence peu à peu à parler depuis un an. Depuis deux mois, le langage s’est développé considérablement : imitations spontanées, il répète tout ce que l’on dit, il essaye de faire des phrases, c’est incroyable ! Et surtout, il dit « GI – OTTE » toute la journée ! Au retour de Lyon, nous avons commencé la propreté, après un essai durant tout l’été dernier où Loan n’avait pas la compréhension nécessaire. En deux jours, c’est comme si Loan avait tout compris. Il va spontanément sur le pot. En deux mois, la propreté est acquise à la maison. On ne peut pas savoir quelle est l’influence exacte de Gigotte sur tous ces progrès dans le développement de Loan. Ce qui est évident pour moi, c’est que tout cela s’est produit depuis son arrivée. Loan s’est ouvert, il communique réellement avec nous, il veut nous parler, nous dire plein de choses, Loan comprend presque tout ce que l’on dit, il a même progressé en bêtises, et transgresse les interdits juste pour nous faire réagir et cela le fait beaucoup rire ! Comme goûter les croquettes de Gigotte ! Le chien d’éveil, l’aventure HANDI’CHIENS, cela se vit à trois : Gigotte, Loan et moi. C’est le secret pour réussir une relation magique entre son enfant et un chien exceptionnel. C’est un trio d’amour et de complicité. Gigotte c’est encore plus d’amour et de bonheur dans notre vie. Je remercie HANDI’CHIENS pour ce cadeau. Je pense que Loan s’est ouvert sur notre monde, car Gigotte en fait partie." |
Déposé par rafia le 13/04/2015La solidarité Qu'est-ce que la solidarité ? En gros, vous le savez Mais la vraie solidarité C'est bien plus compliqué La solidarité bien que vous le pensez Ce n'est pas que donner de l'argent Non, la solidarité c'est bien plus Que vous ne l'imaginez... La solidarité, c'est donner de son temps Pour aider les gens La solidarité c'est donner sans compter La solidarité, ce n'est pas rester Devant sa télé à pleurer Non, la solidarité c'est se lever Pour aller aider Donner, partager Du mieux que vous le pouvez... Auteur inconnu |
Déposé par poutounou le 12/04/2015« La cigale et la fourmi » à l’envers ! * La fourmi et la cigale * La fourmi ayant stocké tout l’hiver Se trouva fort encombrée Quand le soleil fut venu : Qui lui prendrait ses morceaux De mouches ou de vermisseaux ? Elle tenta de démarcher Chez la cigale, sa voisine, La poussant à s’acheter Quelques grains pour subsister Jusqu’à la saison prochaine. « Vous me paierez, lui dit-elle, Apres l’out, foi d’animal, Intérêt et principal. « La cigale n’est pas gourmande : C’est là son moindre défaut. Que faisiez-vous au temps froid ? Dit-elle à cette amasseuse. - Nuit et jour à tout-venant Je stockais, ne vous déplaise. - Vous stockiez ? j’en suis fort aise ; Et bien soldez maintenant. « * Françoise Sagan |
Déposé par spanky le 12/04/2015Je suis assise ici, seule, si triste, et solitaire, Je pense à toi souvent, Chaque minute du jour, Me demandant comment tu vas, Ce que tu fais, Souhaitant te serrer dans mes bras. Je suis assise, Me souvenant de tout ce que nous avons partagé, Rêvant à tout ce qui sera, Et je verse une larme pour chaque minute sans toi. Parfois, je crois en ma force Et que le temps qui nous sépare s'écoulera vite, Et puis parfois, Je m'assieds et pleure et me demande, Pourquoi faut-il que l'amour fasse ainsi mal... Et je réalise que ce n'est pas l'amour qui fait si mal... Mais d'être là sans toi. |
Déposé par colombine67 le 12/04/2015Julia, Famille d’accueil "J’ose ce soir t’adresser cette lettre, à toi qui ne sauras ni lire ni comprendre les mots qui la composent. Lorsque ton regard plonge dans mes yeux, je sais que tu ressens un autre langage… Celui de notre union, du lien que nous avons tissé jour après jour, dans cette relation unique d’un maître et de son chien. Je t’ai appris quelques mots de ma langue, et toi, tu m’as appris bien plus dans tes silences. Chaque jour, ta dévotion à mon égard, ton investissement par la joie, ton envie de me combler, ta motivation à me faire plaisir témoignent d’une capacité que beaucoup de mon espèce ont perdue …un altruisme à toute épreuve. Que je sois de mon coté enchantée ou fatiguée, à l’écoute ou dans ma bulle, affectueuse ou agacée, tu restes fidèle à toi même. Je te remercie durant cette dernière année, d’avoir été cet être présent et attentif. Je me suis appliquée à te dorloter également, à m’occuper de toi ; de ta santé, toi qui ne te plains jamais, de ta croissance, toi qui ne t’en rends pas compte, de ton éducation, toi qui es destinée à la plus noble des tâches. Celle d’accompagner une personne fragilisée dans la société que nous avons créée. La plupart d’entre nous pensent que le nombre de personnes handicapées constitue une minorité. Or l’enquète Handicap-Incapacités-Dépendances réalisé par l’INSEE, met en évidence un nombre actuel de personnes handicapées en France avoisinant les 12 millions. Pas si minoritaire, donc…Mais nous ne les croisons pas si souvent parce que notre infrastructure ou nos systèmes d’accès limitent leur mobilité. Nous autres, personnes valides, ignorons trop souvent les privilèges que nous avons mis en place. Privilège d’accès à la poste, dans le train, au travail ; privilège de déplacement en ville, privilège de possibilité d’activités sportives ou culturelles… privilège d’aménagement, tout simplement. Nous avons créé un environnement hostile et souvent inaccessible pour certains. Je sais Ekinis, que tu sauras amoindrir cet obstacle existant, que tu sauras autoriser une personne à mobilité réduite à accéder davantage à son droit le plus élémentaire, celui d’être parmi nous, actif et présent... L’autonomie que tu lui apporteras, le contact que tu permettras entre lui et les autres changeront sa vie. J’en suis certaine, car grâce à toi, ma vie a changé. En tant que famille d’accueil, mon rôle était de te "sociabiliser"… Sais-tu seulement que c’est toi qui m’as sociabilisée ? _ Avant de te sortir au petit matin, je ne connaissais pas la femme de ménage de mon immeuble, car elle travaille à un horaire différent de mon départ. Depuis, nous échangeons régulièrement quelques mots. Je ne connaissais pas non plus la dame âgée assise sur ce banc, ni le petit garçon qui va dans le parc régulièrement, ni la dame de l’accueil sur le parking des bus, ou ce marchand qui sort de son magasin dès qu’il te voit passer. Je ne connaissais pas les sourires de tant de personnes lorsque je fais mon marché, les discussions échangées avant de traverser la rue, ces liens tissés auprès des gens de mon quartier, ces amitiés possibles avec d’autres qui promènent leur chien. Alors, oui, je sais que ton futur maître, grâce à toi, aura infiniment plus d’occasions d’être en communication avec son entourage ; je sais que le fauteuil ou le handicap ne feront plus barrière, car tu seras là pour créer un pont. Nous avons pris soin l’une de l’autre ces derniers mois, et aujourd’hui, nous devons nous séparer. Mais je ne te perds pas. Lorsque quelque chose de vrai est échangé, on le garde pour toujours. Un peu de moi t’a construite et un peu de toi m’a ouvert des portes ; l’avenir sans toi sera nécessairement un avenir grâce à toi et je t’en remercie. Réciproquement, ton avenir sans moi est un avenir grâce à moi, et j’en éprouve une profonde fierté, beaucoup de joie et un sentiment d’apaisement. Notre chemin initial a été tracé parce qu’il avait un sens, notre séparation fait partie d’un processus d’union, entre toi et celui qui te choisira demain. J’ai si souvent lu au fond de tes yeux que tu le choisiras aussi lorsque vos regards se croiseront, que je te quitte sereine, ce soir, avec émotion et bienveillance, car ton histoire ne fait que commencer. Tendrement." " un chien est capable de tellement de choses, donne tellement d'amour est ce que nous nous savons leur dire merci? comment faire que certaines personnes réalisent enfin ce qu'un chien est capable" |
Déposé par rafia le 12/04/2015SOLIDARITÉ...partie intégrante de l'AMITIE Au fil de mes rêves éveillés, j'imagine un monde meilleur, Fraternel et solidaire, Bannissant la solitude, Où tous//toutes en choeur, dans un même élan De générosité envers les plus malheureux//ses, les invitant À ns rejoindre pr partager leur souffrance. Fraternisant avec eux//elles, passant de merveilleux moments De partage et de convivialité. Tentant d'oublier nos souffrances Comme une cordée, main dans la main, Nous gravirons jusqu'au sommet de nos espérances, Envisageant des jours meilleurs pour demain. Entonnant harmonieusement l'hymne de l'amitié, Combattant l'indifférence des égoïstes, sans pitié, Complices d'une amitié rayonnante et contagieuse Agrandissons notre cercle d'amis, pour plus de solidarité. Avec ce texte..sans prétention, je vs souhaite une excellente fin de WE. Je joins ma sincère Amitié et je vs remercie, très chaleureusement, pr la vôtre. Très touchée pr votre précieux soutien. + mille bisous pr vs, mon adorable amie. Maryem, votre amie. |
Déposé par elise2512 le 11/04/2015« Tant et aussi longtemps que le coeur se souvient, les êtres que nous aimons y demeurent et y vivent... » |
Déposé par colombine67 le 11/04/2015J'ose ce soir t'adresser cette lettre, à toi qui ne sauras ni lire ni comprendre les mots qui la composent. Lorsque ton regard plonge dans mes yeux, je sais que tu ressens un autre langage... Celui de notre union, du lien que nous avons tissé jour après jour, dans cette relation unique d'un maître et de son chien. Je t'ai appris quelques mots de ma langue, et toi, tu m'as appris bien plus dans tes silences. Chaque jour, ta dévotion à mon égard, ton investissement par la joie, ton envie de me combler, ta motivation à me faire plaisir témoignent d'une capacité que beaucoup de mon espèce ont perdue ...un altruisme à toute épreuve. Que je sois de mon coté enchantée ou fatiguée, à l'écoute ou dans ma bulle, affectueuse ou agacée, tu restes fidèle à toi même. Je te remercie durant cette dernière année, d'avoir été cet être présent et attentif. Je me suis appliquée à te dorloter également, à m'occuper de toi ; de ta santé, toi qui ne te plains jamais, de ta croissance, toi qui ne t'en rends pas compte, de ton éducation, toi qui es destinée à la plus noble des tâches. Celle d'accompagner une personne fragilisée dans la société que nous avons créée. La plupart d'entre nous pensent que le nombre de personnes handicapées constitue une minorité. Or l'enquète Handicap-Incapacités-Dépendances réalisé par l'INSEE, met en évidence un nombre actuel de personnes handicapées en France avoisinant les 12 millions. Pas si minoritaire, donc...Mais nous ne les croisons pas si souvent parce que notre infrastructure ou nos systèmes d'accès limitent leur mobilité. Nous autres, personnes valides, ignorons trop souvent les privilèges que nous avons mis en place. Privilège d'accès à la poste, dans le train, au travail ; privilège de déplacement en ville, privilège de possibilité d'activités sportives ou culturelles... privilège d'aménagement, tout simplement. Nous avons créé un environnement hostile et souvent inaccessible pour certains. Je sais, que tu sauras amoindrir cet obstacle existant, que tu sauras autoriser une personne à mobilité réduite à accéder davantage à son droit le plus élémentaire, celui d'être parmi nous, actif et présent ... L'autonomie que tu lui apporteras, le contact que tu permettras entre lui et les autres changeront sa vie. J'en suis certaine, car grâce à toi, ma vie a changé. En tant que famille d'accueil, mon rôle était de te « sociabiliser »... Sais-tu seulement que c'est toi qui m'as sociabilisée ? Avant de te sortir au petit matin, je ne connaissais pas la femme de ménage de mon immeuble, car elle travaille à un horaire différent de mon départ. Depuis, nous échangeons régulièrement quelques mots. Je ne connaissais pas non plus la dame âgée assise sur ce banc, ni le petit garçon qui va dans le parc régulièrement, ni la dame de l'accueil sur le parking des bus, ou ce marchand qui sort de son magasin dès qu'il te voit passer. Je ne connaissais pas les sourires de tant de personnes lorsque je fais mon marché, les discussions échangées avant de traverser la rue, ces liens tissés auprès des gens de mon quartier, ces amitiés possibles avec d'autres qui promènent leur chien. Alors, oui, je sais que ton futur maître, grâce à toi, aura infiniment plus d'occasions d'être en communication avec son entourage ; je sais que le fauteuil ou le handicap ne feront plus barrière, car tu seras là pour créer un pont. Nous avons pris soin l'une de l'autre ces derniers mois, et aujourd'hui, nous devons nous séparer. Mais je ne te perds pas. Lorsque quelque chose de vrai est échangé, on le garde pour toujours. Un peu de moi t'a construite et un peu de toi m'a ouvert des portes ; l'avenir sans toi sera nécessairement un avenir grâce à toi et je t'en remercie. Réciproquement, ton avenir sans moi est un avenir grâce à moi, et j'en éprouve une profonde fierté, beaucoup de joie et un sentiment d'apaisement. Notre chemin initial a été tracé parce qu'il avait un sens, notre séparation fait partie d'un processus d'union, entre toi et celui qui te choisira demain. J'ai si souvent lu au fond de tes yeux que tu le choisiras aussi lorsque vos regards se croiseront, que je te quitte sereine, ce soir, avec émotion et bienveillance, car ton histoire ne fait que commencer. Texte de Julia pour son chien Ekinis |
Déposé par rafia le 11/04/2015La nuit n’est jamais complète. Il y a toujours, puisque je le dis, Puisque je l’affirme, Au bout du chagrin Une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée Il y a toujours un rêve qui veille, Désir à combler, Faim à satisfaire, Un cœur généreux, Une main tendue, une main ouverte, Des yeux attentifs, Une vie, la vie à se partager. La nuit n’est jamais complète. Paul Eluard |
Déposé par colombine67 le 10/04/2015 Voici un très joli poéme, qu'a écrit Anne K. adoptante de Nino, vieux berger allemand du refuge del Bierzo (Province de Léon), que nous avons aidé pour cette adoption si particulière ... C'est aussi grace à Anne, que Shiva (12 ans , 12 ans de refuge) a pu être adoptée en Belgique sous GF, car elle nous a interpellé sur ce cas C'est un appel en faveur de l'adoption des vieux chiens , les oubliés de tous les refuges de France et d'ailleurs voici ses mots : J'ai écrit un texte pour NINO et tous ceux qui comme lui attendent derrière des barreaux qu'un regard se pose sur eux. " BOX 58 " Je suis le box 58 Au fond de l'allée à droite. Né dans une ruelle brûlante D'un misérable village d'une cruelle Espagne Je suis le chien errant dont on se débarrasse. Un matin, des hommes sont venus Armés de bâtons, c'est après nous qu'ils en avaient Pardon ma Mère d'avoir si vite couru Pardon mes Frères de vous avoir abandonnés Sans me retourner Pendant que l'on vous exterminait Car tant de haine les anime Seul pendant une année, j'ai erré La faim, la soif me tenant, toujours sur mes gardes J'ai rusé, je me suis bien battu Mais les monstres m'ont capturé au lasso Et jeté dans cet humide cachot Dont le toit cassé Laisse passer la pluie Lorsqu'il gèle le sol est glacé Lorsque le soleil est au plus haut Il m'écrase de sa chaleur Qu'aucune ombre n'apaise Comme mon box est le dernier du refuge, Il n'y a pas de vis-à-vis Rien n'arrête le vent Qui me transperce par tous les temps Et point d'endroit pour me mettre à l'abri Lorsque vient la distribution du repas Bien souvent on m'oublie Ni eau, ni pain pour moi. Au début, j'ai pleuré tous les jours, toutes les nuits A présent, depuis tant d'années Je me suis résigné Oublié de tous Je n'attends plus rien du genre humain Qui m'a enjôlé pour mieux me punir D'avoir voulu être un chien d'Espagne Fier et libre Et les années ont passé Lentement, interminablement................. Je me suis habitué à ne jamais plus courir Je regarde les murs de ma prison Qui sont mon seul horizon S'il y a encore un peu de pitié Qu'on me fasse mourir Pour abréger cette lente agonie Je suis si seul et sans espoir....... Mais un jour, deux petites mains Se sont posées sur mes barreaux J'ai à peine levé la tête Pour regarder cette enfant Blonde, rose qui m'observe en silence Et me fixe intensément Puis elle appelle .... Prudent, je ne bouge pas Elle appelle de nouveau Deux grands viennent voir Ce qui suscite tant d'émoi La petite voudrait bien de moi Mais les parents rechignent Il est bien laid et si vieux Alors l'enfant pleure Elle veut celui-là, en me montrant du doigt Celui du box 58, au fond de l'allée à droite. On palabre, on discute près de moi Quel triste sort m'attend ? Qu'ont-ils donc encore inventé Pour me tourmenter ? Je tends le dos................ J'attends.................. On me met un collier On me tire avec une laisse On me pousse, on me porte Point de coups ? Point encore................. Pourtant rien. On m'installe dans une jolie maison Ce panier confortable est pour moi La bonne gamelle et l'eau fraîche aussi Le jardin est si beau............ Tout cela serait-il possible ? C'était il y a quelques jours J'ai donné un peu de confiance J'ai reçu tellement d'amour Maintenant, moi j'ai une Princesse Qui m'interpelle sans cesse J'entends ses petits pieds nus Qui claquent sur le sol Elle passe ses bras autour de mon cou Et me murmure des mots doux Ainsi donc c'était vrai Qu'un jour il y aurait Quelqu'un pour m'aimer Quelqu'un pour qui je compterais Qui m'accorderait de l'importance Sans rien demander en retour Une part d'amour pour moi Rien que pour moi..... Alors, vous qui le Dimanche Visitez les Refuges D'Espagne ou d'ailleurs N'oubliez jamais le même que moi Qui vous attend Dans le Box 58 Au fond de l'allée à droite........................... Anne A NINO, SHIVA et tous ceux qui attendent ............................ |
Déposé par rafia le 10/04/2015L'attachement peut se passer de retour, jamais l'amitié ; elle est un échange, un contrat comme les autres, mais elle est le plus saint de tous. Le mot d'ami n'a point d'autre corrélatif que lui-même. Tout homme qui n'est pas l'ami de son ami est très sûrement un fourbe, car ce n'est qu'en rendant l'amitié qu'on peut l'obtenir. Citation de Jean-Jacques Rousseau, |
L'Album photo contient 32 photos