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In tribute to
New Diego dit Boubou
Born on :23/11/2011
left us on:23/07/2019
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54 candles
20089 Flowers
left by choupinou đâšđâšđâšđâšdouce nuit, remplit de doux merveilleux rĂȘves petit ange đđâđđđ |
670 messages
left by Cupidon on 07/11/2019Cette nuit-lĂ , je ne le vis pas se mettre en route. Il s'Ă©tait Ă©vadĂ© sans bruit. Quand je rĂ©ussis Ă le rejoindre, il marchait, dĂ©cidĂ©, d'un pas rapide. Il me dit seulement : â Ah ! Tu es lĂ ... Et il me prit par la main. Mais il se tourmenta encore : â Tu as eu tort. Tu auras de la peine. J'aurai l'air d'ĂȘtre mort, mais ce ne sera pas vrai ... Moi, je me taisais. â Tu comprends. C'est trop loin. Je ne peux pas emporter ce corps-lĂ . C'est trop lourd. Moi, je me taisais. â Mais ce sera comme une vieille Ă©corce abandonnĂ©e. Ce n'est pas triste les vieilles Ă©corces. Le Petit Prince Antoine de Saint-ĂxupĂ©ry |
left by poutounou on 01/11/2019En ce jour de Toussaint, je vous souhaite Ă tous de merveilleux souvenirs de ceux qui ne sont plus... * Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et tu es lĂ , auprĂšs de moiâŠÂ !!! * QU'UN VOILE * Il n'y a qu'un voile, qu'un voile qui nous sĂ©pare. Il y a un souffle qui nous unit, celui des Ăąmes, si doux, si fin, si persistant, "Je suis lĂ , au-delĂ du savoir, du visible, de l'audible" dit la voix. "Il n'y a que ce voile qui nous sĂ©pare et tu me sens parfois". Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et je suis lĂ , auprĂšs de toi ; tu m'entends rire, discourir de ce qui Ă©tait. DĂ©sormais c'est un trĂ©sor au fond de toi. Il n'y a qu'un voile si fin pourtant si infranchissable, impĂ©nĂ©trable car nul ne sait ce qui est au-delĂ . Nul ne doit savoir, on n'en revient pas, c'est l'Ă©blouissant interdit. Mais, pour les cĆurs, la frontiĂšre n'existe pas, l'amour brĂ»le ce voile si tenu et retrouve le feu de l'Ă©ternel. L'amour ne craint l'Ă©blouissement mais s'en nourrit constamment. |
left by Cupidon on 01/11/2019Quand la mort sâen vient, la vie sâen va-t-elle vraiment ? Le dĂ©part dâun ĂȘtre cher est le dĂ©but dâun beau voyage Quand une personne sâĂ©teint son Ăąme brille intensĂ©ment Nos larmes et nos pleurs sont de lâamour en prĂ©sage Les beaux messages de condolĂ©ances des amis sont des douceurs Des mots dâamitiĂ© pour nous aider Ă supporter lâintense douleur Les messages de condolĂ©ances nous rappellent que la mort nâest pas une fin Le dĂ©cĂšs dâun proche est une dĂ©livrance, une porte vers un nouveau demain A lâheure de lâenterrement dâun ĂȘtre aimĂ© ayons le cĆur plein dâamour Les souvenirs et les pensĂ©es nous rappellent lâimportance dâaimer toujours Le linceul et le cercueil ne sont rien⊠LâĂąme sâenvole vers le Paradis Nos belles priĂšres et notre affection bercent le dĂ©funt, le couvrent de vie Envole-toi ! Nous gardons de toi un doux souvenir que rien nâeffacera Ton enterrement nous rappelle le sens de lâexistence, mourir est notre destin Mourir câest vivre autrement dans un ailleurs une existence, un nouveau refrain Repose-toi le cĆur en paix, notre deuil est beau, jamais on ne tâoubliera |
left by Cupidon on 29/10/2019J'étais sans vie et sans voix Sans espérance et sans joie Presque rendu au bout de mon temps Mais, voici que se sont ouverts Les grands bras de la lumiÚre Et voilà que je pars vers l'univers Je pars, je pars Je monte, je monte Je vole Le ciel est à moi Je parle aux étoiles Je plane de soleil en soleil Je vole, je vole, Je brille, je brille, Je vis Le ciel est à moi L'infini est bleu Bleu et doux et bon et merveilleux ! J'étais sans vie et sans voix L'ùme pleine de « pourquoi » Perdu dans les silences et dans le mots Quelle est la raison des choses Des galaxies et des roses ? On le sait quand on sait Que tout est beau Je pars, je pars Je monte, je monte Je vole Le ciel est à moi Je parle aux étoiles Je plane de soleil en soleil Je vole, je vole, Je brille, je brille, Je vis Le ciel est à moi L'infini est bleu Bleu et doux et bon et merveilleux ! J'étais sans vie et sans voix Sans espérance et sans joie Presque rendu au bout de mon temps Mais, voici que se sont ouverts Les grands bras de la lumiÚre Et voilà que je pars vers l'univers ! Stéphane Venne |
left by poutounou on 27/10/2019Une maille Ă lâendroit, une maille Ă lâenvers ! Lâhiver approche Ă grands pas ! Sortons nos pelotes de laineâŠÂ !!! * LâĂ©cureuil * Dans le tronc d'un platane Se cache une cabane. Un petit Ă©cureuil Est assis sur le seuil. Il mange des cerises, Tricote une chemise; Recrache les noyaux, Se tricote un maillot; Attaque les noisettes, Fait des gants, des chaussettes... Qu'importe s'il fait froid ! Tant pis si vient l'hiver ! Une maille Ă l'endroit, Une maille Ă l'envers : L'Ă©cureuil, fort adroit, Se fait des pull-overs. * Jean-Luc Moreau |
left by tazounette on 23/10/20193 mois aujourd'hui que tu as mis tes ailes 3 mois aujourd'hui de manque de toi Tu me manques énormément mon Boubou Je t'aime |
left by Cupidon on 23/10/2019Un jour le Grand Jardinier me confia Une plante d'une qualitĂ© trĂšs rare, et trĂšs belle ; « Je reviendrai la chercher », dit-il en souriant ; « Soigne-la bien, en la gardant pour moi. » J'en ai pris soin, et la plante a grandi, Elle a donnĂ© une fleur aux couleurs rayonnantes, Belle et fraĂźche, comme l'aurore au printemps. Mon Ăąme Ă©tait radieuse, mon bonheur sans Ă©gal. De toutes mes fleurs, elle Ă©tait la plus glorieuse, Son parfum, son aspect Ă©taient merveilleux ; J'aurais voulu la garder, tant mon cĆur s'y Ă©tait attachĂ© Pourtant, je savais qu'Il reviendrait la chercher. Et voici, Il est venu un jour me demander La jolie plante qu'Il m'avait prĂȘtĂ©e... Je tremblais ! Mais c'est vrai qu'Il m'avait dit Qu'un jour Il reviendrait pour me la rĂ©clamer. « C'est parfait », dit-Il en respirant son parfum Alors, en se penchant, Il a parlĂ© doucement : « Si elle reste dans ce sol, elle va perdre sa splendeur, Je veux la transplanter dans mon jardin LĂ -haut. » Avec tendresse, Il la prit et s'envola Pour la planter LĂ -haut oĂč les fleurs ne se fanent pas. Et un jour futur, dans ce Jardin de Gloire, Je la retrouverai Ă©panouie, et elle sera mienne. |
left by poutounou on 20/10/2019Je brille sur tous les yeux en pleurs quâaucun sommeil nâatteint. * Une voix du ciel * Je suis l'astre des nuits. Je brille, pĂąle et blanche, Sur la feuille qui tremble au sommet d'une branche, Sur le ruisseau qui dort, sur les lacs, bien plus beaux Quand mes voiles d'argent s'Ă©tendent sur leurs eaux. Mes rayons vont chercher les fleurs que je prĂ©fĂšre, Et font monter au ciel les parfums de la terre ; Je donne la rosĂ©e au rameau dessĂ©chĂ©, Que l'ardeur du soleil a, sur le sol, penchĂ©. SitĂŽt que je parais, tout se tait et repose, L'homme quitte les champs, et l'abeille la rose : Plus de bruit dans les airs, plus de chant dans les bois ; Devant mon doux regard nul n'Ă©lĂšve sa voix, De la terre ou du ciel aucun son ne s'Ă©lance, J'arrive avec la nuit, et je rĂšgne en silence ! Je cache mes rayons quand le cri des hiboux Vient troubler mon repos et mon calme si doux. * Je suis l'astre des nuits ; je brille, pĂąle et blanche, Sur le cĆur attristĂ©, sur le front qui se penche, Sur tout ce qui gĂ©mit, sur tout ce qui se plaint, Sur tous les yeux en pleurs qu'aucun sommeil n'atteint. |
left by Cupidon on 20/10/2019OĂč sont-ils ? Dans l'ombre ? Oh non, c'est nous qui sommes dans l'ombre. Eux, sont Ă cĂŽtĂ© de nous, sous le voile, plus prĂ©sents que jamais. Nous ne les voyons pas, parce que le nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient. Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de lumiĂšre arrĂȘtĂ©s sur nos yeux pleins de larmes. Ă consolation ineffable, les morts sont des invisibles, ce ne sont pas des absents. J'ai souvent pensĂ© Ă ce qui pourrait le mieux consoler ceux qui pleurent. Voici : c'est la foi en cette prĂ©sence rĂ©elle et ininterrompue de nos morts chĂ©ris ; c'est l'intuition claire, pĂ©nĂ©trante, que, par la mort, ils ne sont ni Ă©teints, ni Ă©loignĂ©s, ni mĂȘme absents, mais vivants prĂšs de nous, heureux, transfigurĂ©s, et n'ayant perdu, dans ce changement glorieux, ni une dĂ©licatesse de leur Ăąme, ni une tendresse de leur cĆur, ni une prĂ©fĂ©rence de leur amour, mais ayant au contraire, dans ces profonds et doux sentiments, grandi de cent coudĂ©es. Louis Victor Ămile Bougaud ĂvĂȘque de Laval |
left by Cupidon on 17/10/2019Les morts ne sont pas morts, les morts vivent encore Leurs tombes sont vides, n'enfermant que des corps Certains ont choisi l'ombre, ils errent et ils souffrent Attendant un appel pour sortir de leurs gouffres. Les autres que l'amour a libĂ©rĂ©s d'eux-mĂȘmes Je les sais prĂšs de nous et je sais qu'ils nous aiment. Ne vous lamentez pas, ne pleurez pas sur eux Dans la lumiĂšre du cosmos ils sont heureux. Les morts ne sont pas morts, ils sont nĂ©s Ă nouveau Ils sont dans un jardin et non dans un tombeau Dans cet ailleurs si proche, ils nous voient, nous entendent Ils ne nous oublient pas, je sais qu'ils nous attendent L'ami attend l'ami, l'amante attend l'amant Et le fils sa mĂšre, et la mĂšre ses enfants Ne vous lamentez pas, prĂšs du fleuve de vie Ils oublient l'errance des Ăąmes asservies. Les morts ne sont pas morts, ils sont prĂšs de vous Je sais des soirs troublants oĂč ils viennent vers nous Leur vie est un firmament ruisselant d'Ă©toiles Chaque Ă©toile est une Ăąme Ă©vadĂ©e de sa toile Ils ont si soif encore d'un amour infini Pensez Ă eux car la vraie tombe c'est l'oubli Ne vous lamentez pas, les pleurs sont des priĂšres Mais vos douleurs en font des Ăąmes prisonniĂšres. Les morts ne sont pas morts, un soir ils me l'ont dit. Jean-Paul Sermonte |
left by choupinou on 15/10/2019Gouttes au goût salé, les larmes sont les messagÚres des peines et de la tristesse... Mais pas de honte à les laisser couler, elles racontent bien des choses. Merci d'avoir eu une pensées pour mon petit chien noir et blanc,merci pour mon petit Bullgum, merci ça me touche énormément surtout en ces moments de tristesse que rappelle sans cesse le souvenir........ cùlins a votre petit ange choupinou |
left by Cupidon on 14/10/2019La nuit nâest jamais complĂšte. Il y a toujours, puisque je le dis, Puisque je lâaffirme, Au bout du chagrin Une fenĂȘtre ouverte, Une fenĂȘtre Ă©clairĂ©e, Il y a toujours un rĂȘve qui veille, DĂ©sir Ă combler, Faim Ă satisfaire, Un cĆur gĂ©nĂ©reux, Une main tendue, une main ouverte, Des yeux attentifs, Une vie, la vie Ă se partager. La nuit nâest jamais complĂšte. Paul Eluard |
left by poutounou on 13/10/2019Coulez, ĂŽ larmes Ă©ternelles, car ici-bas je reste seul⊠* L'ange envolĂ©. * PoĂšte : François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898) * Mon ange a reployĂ© ses ailes Et dort glacĂ© sous un linceul ; Coulez, ĂŽ larmes Ă©ternelles, Car ici-bas je reste seul. * Ă chĂšre ombre au ciel envolĂ©e, Chaque nuit sous les noirs cyprĂšs Versant des pleurs sur ton blanc mausolĂ©e, Je viens Ă©pancher mes regrets. * Cette douce sĆur de mon Ăąme, Pour charmer mon cĆur attristĂ©, Me parlait encore de sa flamme Sur le seuil de l'Ă©ternitĂ©. * Ă chĂšre ombre au ciel envolĂ©e, Chaque nuit sous les noirs cyprĂšs Versant des pleurs sur ton blanc mausolĂ©e, Je viens Ă©pancher mes regrets. * Si jusqu'Ă toi, de cette terre S'Ă©lĂšve mon chant dĂ©solĂ©, Sois attentive Ă ma priĂšre En ton beau royaume Ă©toilĂ©. * Ă chĂšre ombre au ciel envolĂ©e, Chaque nuit sous les noirs cyprĂšs Versant des pleurs sur ton blanc mausolĂ©e, Je viens Ă©pancher mes regrets. |
left by Cupidon on 09/10/2019MĂȘme sâil me faut lĂącher ta main Sans pouvoir te dire âĂ demainâ Rien ne dĂ©fera jamais nos liens MĂȘme sâil me faut aller plus loin Couper les ponts, changer de train Lâamour est plus fort que le chagrin Lâamour qui fait battre nos coeurs Va sublimer cette douleur Transformer le plomb en or Tu as tant de belles choses Ă vivre encore Tu verras au bout du tunnel Se dessiner un arc-en-ciel Et refleurir les lilas Tu as tant de belles choses devant toi MĂȘme si je veille dâune autre rive Quoi que tu fasses, quoi quâil tâarrive Je serai avec toi comme autrefois MĂȘme si tu pars Ă la dĂ©rive LâĂ©tat de grĂące, les forces vives Reviendront plus vite que tu ne crois Dans lâespace qui lie le ciel et la terre Se cache le plus grand des mystĂšres Comme la brume voilant lâaurore Il y a tant de belles choses que tu ignores La foi qui abat les montagnes La source blanche dans ton Ăąme Penses-y quand tu tâendors Lâamour est plus fort que la mort Dans le temps qui lie ciel et terre Se cache le plus beau des mystĂšres Penses-y quand tu tâendors Lâamour est plus fort que la mort Françoise Hardy "tant de belles choses" |
left by poutounou on 06/10/2019Jamais nous ne vous oublierons, doux Anges que vous ĂȘtesâŠ. * Oubli * Allez, vieilles amours, chimĂšres, Caresses qui m'avez meurtri, Tourments heureux, douceurs amĂšres, Abandonnez ce coeur flĂ©tri ! * Sous l'azur sombre, Ă tire-d'ailes, Dans l'espoir d'un gĂźte meilleur, Fuyez, plaintives hirondelles, Le nid dĂ©sormais sans chaleur ! * Tout s'Ă©teint, grĂące aux jours moroses, Dans un tiĂšde et terne unisson. OĂč sont les Ă©pines des roses ? OĂč sont les roses du buisson ? * AprĂšs l'angoisse et la folie, Comme la nuit aprĂšs le soir, L'oubli m'est venu. Car j'oublie ! Et c'est mon dernier dĂ©sespoir. * Et mon Ăąme aux vagues pensĂ©es N'a pas mĂȘme su retenir De toutes ses douleurs passĂ©es La douleur de s'en souvenir. * Catulle MENDĂS (1841-1909) |
left by Cupidon on 03/10/2019Quelquâun meurt, et câest comme des pas qui sâarrĂȘtent. Mais si câĂ©tait un dĂ©part pour un nouveau voyage ? Quelquâun meurt, et câest comme un arbre qui tombe. Mais si câĂ©tait une graine germant dans une terre nouvelle ? Quelquâun meurt, et câest comme une porte qui claque. Mais si câĂ©tait un passage sâouvrant sur dâautres paysages ? Quelquâun meurt, et câest comme un silence qui hurle. Mais sâil nous aidait Ă entendre la fragile musique de la vie ? âLâArbre et la graineâ â BenoĂźt Marchon |
left by poutounou on 29/09/2019Vous ĂȘtes mort un matin, un aprĂšs-midi ou un soir, magnifiques Anges !!! « Et la plus morte mort est dâavoir survĂ©cu » !!! * Vous ĂȘtes mort un soir * Vous ĂȘtes mort un soir Ă l'heure oĂč le jour cesse. Ce fut soudain. La douce et terrible paresse En vous envahissant ne vous a pas vaincu. Rien ne vous a prĂ©dit la torpeur et la tombe. Vous eĂ»tes le sommeil. Moi, je peine et je tombe, Et la plus morte mort est d'avoir survĂ©cu. * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
left by Cupidon on 29/09/2019J'Ă©tais prĂšs de ton lit la nuit derniĂšre, je suis venu jeter un coup dâĆil. J'ai pu voir que tu pleurais, tu n'arrivais pas Ă dormir. J'ai gĂ©mi tendrement alors que tu essuyais une larme, « C'est moi, je ne t'ai pas quittĂ©e, je vais bien, je suis lĂ . » J'Ă©tais prĂšs de toi pour le petit-dĂ©jeuner, je te regardais servir le cafĂ©, Tu Ă©tais en train de penser aux nombreuses fois, oĂč tes mains s'Ă©taient Ă©tendues jusqu'Ă moi. J'Ă©tais avec toi dans les magasins aujourd'hui, tes bras devenaient douloureux, J'ai rĂȘvĂ© trĂšs fort que je portais tes paquets, j'aurais aimĂ© pouvoir faire plus. J'Ă©tais avec toi prĂšs de ma tombe aujourd'hui, tu t'en occupes avec tant de soin. Je veux t'assurer Ă nouveau, que je ne suis pas Ă©tendu lĂ . Je marchais Ă tes cĂŽtĂ©s sur le chemin de la maison, quand tu tĂątonnais pour trouver tes clĂ©s. J'ai posĂ© ma patte doucement sur toi, j'ai souri et dit "c'est moi." Tu avais l'air tellement Ă©puisĂ©e, tu t'es Ă©croulĂ©e dans un fauteuil. J'ai essayĂ© si fort de te faire savoir, que j'Ă©tais lĂ . C'est possible pour moi, d'ĂȘtre si proche de toi tous les jours. De te dire sans l'ombre d'un doute, "Je ne suis jamais parti." Tu t'es assise lĂ en silence, puis tu as souri, je crois que tu savais... Dans la tranquillitĂ© de cette soirĂ©e, j'Ă©tais tout prĂšs de toi. Le jour se termine... Je souris et te regarde bailler et je dis "Bonne nuit,je t'aime et je veille sur toi, Ă demain matin." Et quand l'heure sera venue pour toi de me rejoindre, Je me prĂ©cipiterai pour te saluer et nous nous tiendrons, cĂŽte Ă cĂŽte. J'ai tant de choses Ă te montrer, tu auras tant de choses Ă voir. Sois patiente, vis ton voyage dehors... puis rentre Ă la maison pour ĂȘtre avec moi... A jamais. |
left by Cupidon on 28/09/2019Petite foule dense Autour dâun corps sâendormant Douceur immense Pour le dĂ©part dâun parent Calmement Peint aux couleurs de lâartifice Des bleus lisses et roses et blancs Et lentement Visages tendres sur lâherbe glissent Se sourient en chuchotant Et sans le moindre tourment Ils fĂȘtent mon enterrement Cendres folles et sâenvolent Sous les yeux pĂąles et contents Et sâunissent aux lucioles Pour vivre un dernier instant Et Ă jamais Restent en suspens Et jâai souvent souhaitĂ© Partir avant les miens Pour ne pas hĂ©riter De leur flamme qui sâĂ©teint Et mâen aller En gardant le sentiment Quâils vivront Ă©ternellement Et simplement Quâils fassent que la nuit soit claire Comme aux feux de la Saint-Jean Que leurs yeux soient grands ouverts Pour fĂȘter mon enterrement PĂšre et mĂšre, sĆurs et frĂšres Je vous aime puissamment Nâadresser aucune priĂšre OĂč que jâaille je vous attends La poussiĂšre Vit hors du temps Il faut rester Ă la lumiĂšre Dansez, buvez en me berçant Que je vous aime en mâendormant Daniel Balavoine "Partir avant les miens"" |
left by Cupidon on 25/09/2019Je suis debout au bord de la plage. Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'ocĂ©an. Il est la beautĂ©, il est la vie. Je le regarde jusqu'Ă ce qu'il disparaisse Ă l'horizon. Quelqu'un Ă mon cĂŽtĂ© dit : "Il est parti !" Parti ? Vers oĂč ? Parti de mon regard, c'est tout... Son mĂąt est toujours aussi haut, sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine. Sa disparition totale de ma vue est en moi,pas en lui. Et juste au moment oĂč quelqu'un prĂšs de moi dit : "Il est parti !", il en est d'autres qui, le voyant poindre Ă l'horizon et venir vers eux, s'exclament avec joie : "Le voilĂ !"... C'est cela la mort. Auteur : William Blake |
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