In tribute to
New Diego dit Boubou
2011 / 2019


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New Diego dit Boubou

Born on :23/11/2011
left us on:23/07/2019
 
 

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20089 Flowers
left by  choupinou
left by choupinou
🌙✹🌙✹🌙✹🌙✹douce nuit, remplit de doux merveilleux rĂȘves petit ange 🌟🌕⭐🌛🌚🌟
left by  goulou50
left by goulou50
De tendres bisous sont dissimulés dans chaque pétale de ce gros bouquet
left by  Rafiarock
left by Rafiarock
Des chaleureuses caresses pour une jolie Ă©toile
left by  Rafiarock
left by Rafiarock
Des chaleureuses caresses pour une jolie Ă©toile
left by  nina1997
left by nina1997
left by  rafia
left by rafia
Une multitude de doux cĂąlins se cache dans ce bouquet
left by  rafia
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Une multitude de doux cĂąlins se cache dans ce bouquet
left by  rustiditbibi
left by rustiditbibi
left by  ourson
left by ourson
left by  Rebelwriter
left by Rebelwriter
left by  nina1997
left by nina1997
left by  goulou50
left by goulou50
Ce joli bouquet acconpagnés de tout plein de bisous
left by  Rafiarock
left by Rafiarock
Ce bouquet coloré avec plein de doux baisers
left by  Rafiarock
left by Rafiarock
Ce bouquet coloré avec plein de doux baisers
left by  rafia
left by rafia
Un mélange de bisous et de caresses pour le magnifique trésor
left by  rafia
left by rafia
Un mélange de bisous et de caresses pour le magnifique trésor
left by  rustiditbibi
left by rustiditbibi
left by  rustiditbibi
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left by  rustiditbibi
left by rustiditbibi
left by  rustiditbibi
left by rustiditbibi


670 messages

left by Cupidon on 07/11/2019  

Cette nuit-là, je ne le vis pas se mettre en route. Il s'était évadé sans bruit. Quand je réussis à le rejoindre, il marchait, décidé, d'un pas rapide. Il me dit seulement :
― Ah ! Tu es là ...
Et il me prit par la main. Mais il se tourmenta encore :
― Tu as eu tort. Tu auras de la peine. J'aurai l'air d'ĂȘtre mort, mais ce ne sera pas vrai ...
Moi, je me taisais.
― Tu comprends. C'est trop loin. Je ne peux pas emporter ce corps-là. C'est trop lourd.
Moi, je me taisais.
― Mais ce sera comme une vieille Ă©corce abandonnĂ©e. Ce n'est pas triste les vieilles Ă©corces.
Le Petit Prince
Antoine de Saint-ÉxupĂ©ry

left by poutounou on 01/11/2019  
En ce jour de Toussaint, je vous souhaite Ă  tous de merveilleux souvenirs de ceux qui ne sont plus...
*
Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et tu es là, auprùs de moi
 !!!
*
QU'UN VOILE
*
Il n'y a qu'un voile,
qu'un voile qui nous sépare.
Il y a un souffle qui nous unit, celui des Ăąmes,
si doux, si fin, si persistant,
"Je suis lĂ , au-delĂ  du savoir, du visible, de l'audible" dit la voix.
"Il n'y a que ce voile qui nous sépare
et tu me sens parfois".
Une odeur, un geste, une musique, un endroit,
et je suis lĂ , auprĂšs de toi ;
tu m'entends rire, discourir de ce qui Ă©tait.
Désormais c'est un trésor au fond de toi.
Il n'y a qu'un voile si fin pourtant si infranchissable,
impénétrable car nul ne sait ce qui est au-delà.
Nul ne doit savoir,
on n'en revient pas,
c'est l'Ă©blouissant interdit.
Mais, pour les cƓurs, la frontiùre n'existe pas,
l'amour brûle ce voile si tenu et retrouve le feu de l'éternel.
L'amour ne craint l'Ă©blouissement mais s'en nourrit constamment.

left by Cupidon on 01/11/2019  
Quand la mort s’en vient, la vie s’en va-t-elle vraiment ?
Le dĂ©part d’un ĂȘtre cher est le dĂ©but d’un beau voyage
Quand une personne s’éteint son Ăąme brille intensĂ©ment
Nos larmes et nos pleurs sont de l’amour en prĂ©sage
Les beaux messages de condoléances des amis sont des douceurs
Des mots d’amitiĂ© pour nous aider Ă  supporter l’intense douleur
Les messages de condolĂ©ances nous rappellent que la mort n’est pas une fin
Le dĂ©cĂšs d’un proche est une dĂ©livrance, une porte vers un nouveau demain
A l’heure de l’enterrement d’un ĂȘtre aimĂ© ayons le cƓur plein d’amour
Les souvenirs et les pensĂ©es nous rappellent l’importance d’aimer toujours
Le linceul et le cercueil ne sont rien
 L’ñme s’envole vers le Paradis
Nos belles priÚres et notre affection bercent le défunt, le couvrent de vie
Envole-toi ! Nous gardons de toi un doux souvenir que rien n’effacera
Ton enterrement nous rappelle le sens de l’existence, mourir est notre destin
Mourir c’est vivre autrement dans un ailleurs une existence, un nouveau refrain
Repose-toi le cƓur en paix, notre deuil est beau, jamais on ne t’oubliera

left by Cupidon on 29/10/2019  

J'Ă©tais sans vie et sans voix
Sans espérance et sans joie
Presque rendu au bout de mon temps
Mais, voici que se sont ouverts
Les grands bras de la lumiĂšre
Et voilĂ  que je pars vers l'univers
Je pars, je pars
Je monte, je monte
Je vole
Le ciel est Ă  moi
Je parle aux Ă©toiles
Je plane de soleil en soleil
Je vole, je vole,
Je brille, je brille,
Je vis
Le ciel est Ă  moi
L'infini est bleu
Bleu et doux et bon et merveilleux !
J'Ă©tais sans vie et sans voix
L'ùme pleine de « pourquoi »
Perdu dans les silences et dans le mots
Quelle est la raison des choses
Des galaxies et des roses ?
On le sait quand on sait
Que tout est beau
Je pars, je pars
Je monte, je monte
Je vole
Le ciel est Ă  moi
Je parle aux Ă©toiles
Je plane de soleil en soleil
Je vole, je vole,
Je brille, je brille,
Je vis
Le ciel est Ă  moi
L'infini est bleu
Bleu et doux et bon et merveilleux !
J'Ă©tais sans vie et sans voix
Sans espérance et sans joie
Presque rendu au bout de mon temps
Mais, voici que se sont ouverts
Les grands bras de la lumiĂšre
Et voilĂ  que je pars vers l'univers !
Stéphane Venne

left by poutounou on 27/10/2019  
Une maille à l’endroit, une maille à l’envers ! L’hiver approche à grands pas ! Sortons nos pelotes de laine
 !!!
*
L’écureuil
*
Dans le tronc d'un platane
Se cache une cabane.
Un petit Ă©cureuil
Est assis sur le seuil.
Il mange des cerises,
Tricote une chemise;
Recrache les noyaux,
Se tricote un maillot;
Attaque les noisettes,
Fait des gants, des chaussettes...
Qu'importe s'il fait froid !
Tant pis si vient l'hiver !
Une maille Ă  l'endroit,
Une maille Ă  l'envers :
L'Ă©cureuil, fort adroit,
Se fait des pull-overs.
*
Jean-Luc Moreau

left by tazounette on 23/10/2019  
3 mois aujourd'hui que tu as mis tes ailes
3 mois aujourd'hui de manque de toi
Tu me manques énormément mon Boubou
Je t'aime

left by Cupidon on 23/10/2019  
Un jour le Grand Jardinier me confia
Une plante d'une qualité trÚs rare, et trÚs belle ;
« Je reviendrai la chercher », dit-il en souriant ;
« Soigne-la bien, en la gardant pour moi. »
J'en ai pris soin, et la plante a grandi,
Elle a donné une fleur aux couleurs rayonnantes,
Belle et fraĂźche, comme l'aurore au printemps.
Mon Ăąme Ă©tait radieuse, mon bonheur sans Ă©gal.
De toutes mes fleurs, elle Ă©tait la plus glorieuse,
Son parfum, son aspect Ă©taient merveilleux ;
J'aurais voulu la garder, tant mon cƓur s'y Ă©tait attachĂ©
Pourtant, je savais qu'Il reviendrait la chercher.
Et voici, Il est venu un jour me demander
La jolie plante qu'Il m'avait prĂȘtĂ©e...
Je tremblais ! Mais c'est vrai qu'Il m'avait dit
Qu'un jour Il reviendrait pour me la réclamer.
« C'est parfait », dit-Il en respirant son parfum
Alors, en se penchant, Il a parlé doucement :
« Si elle reste dans ce sol, elle va perdre sa splendeur,
Je veux la transplanter dans mon jardin Là-haut. »
Avec tendresse, Il la prit et s'envola
Pour la planter LĂ -haut oĂč les fleurs ne se fanent pas.
Et un jour futur, dans ce Jardin de Gloire,
Je la retrouverai Ă©panouie, et elle sera mienne.

left by poutounou on 20/10/2019  
Je brille sur tous les yeux en pleurs qu’aucun sommeil n’atteint.
*
Une voix du ciel
*
Je suis l'astre des nuits. Je brille, pĂąle et blanche,
Sur la feuille qui tremble au sommet d'une branche,
Sur le ruisseau qui dort, sur les lacs, bien plus beaux
Quand mes voiles d'argent s'Ă©tendent sur leurs eaux.
Mes rayons vont chercher les fleurs que je préfÚre,
Et font monter au ciel les parfums de la terre ;
Je donne la rosée au rameau desséché,
Que l'ardeur du soleil a, sur le sol, penché.
SitĂŽt que je parais, tout se tait et repose,
L'homme quitte les champs, et l'abeille la rose :
Plus de bruit dans les airs, plus de chant dans les bois ;
Devant mon doux regard nul n'Ă©lĂšve sa voix,
De la terre ou du ciel aucun son ne s'Ă©lance,
J'arrive avec la nuit, et je rĂšgne en silence !
Je cache mes rayons quand le cri des hiboux
Vient troubler mon repos et mon calme si doux.
*
Je suis l'astre des nuits ; je brille, pĂąle et blanche,
Sur le cƓur attristĂ©, sur le front qui se penche,
Sur tout ce qui gémit, sur tout ce qui se plaint,
Sur tous les yeux en pleurs qu'aucun sommeil n'atteint.

left by Cupidon on 20/10/2019  
OĂč sont-ils ? Dans l'ombre ? Oh non, c'est nous qui sommes dans l'ombre. Eux, sont Ă  cĂŽtĂ© de nous, sous le voile, plus prĂ©sents que jamais. Nous ne les voyons pas, parce que le nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient. Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de lumiĂšre arrĂȘtĂ©s sur nos yeux pleins de larmes. Ô consolation ineffable, les morts sont des invisibles, ce ne sont pas des absents.
J'ai souvent pensĂ© Ă  ce qui pourrait le mieux consoler ceux qui pleurent. Voici : c'est la foi en cette prĂ©sence rĂ©elle et ininterrompue de nos morts chĂ©ris ; c'est l'intuition claire, pĂ©nĂ©trante, que, par la mort, ils ne sont ni Ă©teints, ni Ă©loignĂ©s, ni mĂȘme absents, mais vivants prĂšs de nous, heureux, transfigurĂ©s, et n'ayant perdu, dans ce changement glorieux, ni une dĂ©licatesse de leur Ăąme, ni une tendresse de leur cƓur, ni une prĂ©fĂ©rence de leur amour, mais ayant au contraire, dans ces profonds et doux sentiments, grandi de cent coudĂ©es.
Louis Victor Émile Bougaud
ÉvĂȘque de Laval

left by Cupidon on 17/10/2019  

Les morts ne sont pas morts, les morts vivent encore
Leurs tombes sont vides, n'enfermant que des corps
Certains ont choisi l'ombre, ils errent et ils souffrent
Attendant un appel pour sortir de leurs gouffres.
Les autres que l'amour a libĂ©rĂ©s d'eux-mĂȘmes
Je les sais prĂšs de nous et je sais qu'ils nous aiment.
Ne vous lamentez pas, ne pleurez pas sur eux
Dans la lumiĂšre du cosmos ils sont heureux.
Les morts ne sont pas morts, ils sont nés à nouveau
Ils sont dans un jardin et non dans un tombeau
Dans cet ailleurs si proche, ils nous voient, nous entendent
Ils ne nous oublient pas, je sais qu'ils nous attendent
L'ami attend l'ami, l'amante attend l'amant
Et le fils sa mĂšre, et la mĂšre ses enfants
Ne vous lamentez pas, prĂšs du fleuve de vie
Ils oublient l'errance des Ăąmes asservies.
Les morts ne sont pas morts, ils sont prĂšs de vous
Je sais des soirs troublants oĂč ils viennent vers nous
Leur vie est un firmament ruisselant d'Ă©toiles
Chaque étoile est une ùme évadée de sa toile
Ils ont si soif encore d'un amour infini
Pensez Ă  eux car la vraie tombe c'est l'oubli
Ne vous lamentez pas, les pleurs sont des priĂšres
Mais vos douleurs en font des Ăąmes prisonniĂšres.
Les morts ne sont pas morts, un soir ils me l'ont dit.
Jean-Paul Sermonte

left by choupinou on 15/10/2019  
Gouttes au goût salé, les larmes sont les messagÚres des peines et de la tristesse... Mais pas de honte à les laisser couler, elles racontent bien des choses.
Merci d'avoir eu une pensées pour mon petit chien noir et blanc,merci pour mon petit Bullgum,
merci ça me touche énormément surtout en ces moments de tristesse que rappelle sans cesse le souvenir........
cĂąlins a votre petit ange
choupinou

left by Cupidon on 14/10/2019  
La nuit n’est jamais complùte.
Il y a toujours, puisque je le dis,
Puisque je l’affirme,
Au bout du chagrin
Une fenĂȘtre ouverte,
Une fenĂȘtre Ă©clairĂ©e,
Il y a toujours un rĂȘve qui veille,
DĂ©sir Ă  combler, Faim Ă  satisfaire,
Un cƓur gĂ©nĂ©reux,
Une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs,
Une vie, la vie Ă  se partager.
La nuit n’est jamais complùte. Paul Eluard

left by poutounou on 13/10/2019  
Coulez, ĂŽ larmes Ă©ternelles, car ici-bas je reste seul

*
L'ange envolé.
*
PoÚte : François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898)
*
Mon ange a reployé ses ailes
Et dort glacé sous un linceul ;
Coulez, ĂŽ larmes Ă©ternelles,
Car ici-bas je reste seul.
*
Ô chĂšre ombre au ciel envolĂ©e,
Chaque nuit sous les noirs cyprĂšs
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens Ă©pancher mes regrets.
*
Cette douce sƓur de mon ñme,
Pour charmer mon cƓur attristĂ©,
Me parlait encore de sa flamme
Sur le seuil de l'éternité.
*
Ô chĂšre ombre au ciel envolĂ©e,
Chaque nuit sous les noirs cyprĂšs
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens Ă©pancher mes regrets.
*
Si jusqu'Ă  toi, de cette terre
S'élÚve mon chant désolé,
Sois attentive Ă  ma priĂšre
En ton beau royaume étoilé.
*
Ô chĂšre ombre au ciel envolĂ©e,
Chaque nuit sous les noirs cyprĂšs
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens Ă©pancher mes regrets.

left by Cupidon on 09/10/2019  
MĂȘme s’il me faut lĂącher ta main
Sans pouvoir te dire “à demain”
Rien ne défera jamais nos liens
MĂȘme s’il me faut aller plus loin
Couper les ponts, changer de train
L’amour est plus fort que le chagrin
L’amour qui fait battre nos coeurs
Va sublimer cette douleur
Transformer le plomb en or
Tu as tant de belles choses Ă  vivre encore
Tu verras au bout du tunnel
Se dessiner un arc-en-ciel
Et refleurir les lilas
Tu as tant de belles choses devant toi
MĂȘme si je veille d’une autre rive
Quoi que tu fasses, quoi qu’il t’arrive
Je serai avec toi comme autrefois
MĂȘme si tu pars Ă  la dĂ©rive
L’état de grĂące, les forces vives
Reviendront plus vite que tu ne crois
Dans l’espace qui lie le ciel et la terre
Se cache le plus grand des mystĂšres
Comme la brume voilant l’aurore
Il y a tant de belles choses que tu ignores
La foi qui abat les montagnes
La source blanche dans ton Ăąme
Penses-y quand tu t’endors
L’amour est plus fort que la mort
Dans le temps qui lie ciel et terre
Se cache le plus beau des mystĂšres
Penses-y quand tu t’endors
L’amour est plus fort que la mort
Françoise Hardy "tant de belles choses"

left by poutounou on 06/10/2019  

Jamais nous ne vous oublierons, doux Anges que vous ĂȘtes
.
*
Oubli
*
Allez, vieilles amours, chimĂšres,
Caresses qui m'avez meurtri,
Tourments heureux, douceurs amĂšres,
Abandonnez ce coeur flétri !
*
Sous l'azur sombre, Ă  tire-d'ailes,
Dans l'espoir d'un gĂźte meilleur,
Fuyez, plaintives hirondelles,
Le nid désormais sans chaleur !
*
Tout s'Ă©teint, grĂące aux jours moroses,
Dans un tiĂšde et terne unisson.
OĂč sont les Ă©pines des roses ?
OĂč sont les roses du buisson ?
*
AprĂšs l'angoisse et la folie,
Comme la nuit aprĂšs le soir,
L'oubli m'est venu. Car j'oublie !
Et c'est mon dernier désespoir.
*
Et mon ùme aux vagues pensées
N'a pas mĂȘme su retenir
De toutes ses douleurs passées
La douleur de s'en souvenir.
*
Catulle MENDÈS (1841-1909)

left by Cupidon on 03/10/2019  
Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrĂȘtent.
Mais si c’était un dĂ©part pour un nouveau voyage ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe.
Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque.
Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle.
Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ?
“L’Arbre et la graine” – Benoüt Marchon

left by poutounou on 29/09/2019  
Vous ĂȘtes mort un matin, un aprĂšs-midi ou un soir, magnifiques Anges !!! « Et la plus morte mort est d’avoir survĂ©cu » !!!
*
Vous ĂȘtes mort un soir
*
Vous ĂȘtes mort un soir Ă  l'heure oĂč le jour cesse.
Ce fut soudain. La douce et terrible paresse
En vous envahissant ne vous a pas vaincu.
Rien ne vous a prédit la torpeur et la tombe.
Vous eûtes le sommeil. Moi, je peine et je tombe,
Et la plus morte mort est d'avoir survécu.
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

left by Cupidon on 29/09/2019  
J'Ă©tais prĂšs de ton lit la nuit derniĂšre, je suis venu jeter un coup d’Ɠil.
J'ai pu voir que tu pleurais, tu n'arrivais pas Ă  dormir.
J'ai gémi tendrement alors que tu essuyais une larme,
« C'est moi, je ne t'ai pas quittée, je vais bien, je suis là. »
J'étais prÚs de toi pour le petit-déjeuner, je te regardais servir le café,
Tu Ă©tais en train de penser aux nombreuses fois, oĂč tes mains s'Ă©taient Ă©tendues jusqu'Ă  moi.
J'Ă©tais avec toi dans les magasins aujourd'hui, tes bras devenaient douloureux,
J'ai rĂȘvĂ© trĂšs fort que je portais tes paquets, j'aurais aimĂ© pouvoir faire plus.
J'Ă©tais avec toi prĂšs de ma tombe aujourd'hui, tu t'en occupes avec tant de soin.
Je veux t'assurer Ă  nouveau, que je ne suis pas Ă©tendu lĂ .
Je marchais à tes cÎtés sur le chemin de la maison, quand tu tùtonnais pour trouver tes clés.
J'ai posé ma patte doucement sur toi, j'ai souri et dit "c'est moi."
Tu avais l'air tellement épuisée, tu t'es écroulée dans un fauteuil.
J'ai essayé si fort de te faire savoir, que j'étais là.
C'est possible pour moi, d'ĂȘtre si proche de toi tous les jours.
De te dire sans l'ombre d'un doute, "Je ne suis jamais parti."
Tu t'es assise lĂ  en silence, puis tu as souri, je crois que tu savais...
Dans la tranquillité de cette soirée, j'étais tout prÚs de toi.
Le jour se termine... Je souris et te regarde bailler
et je dis "Bonne nuit,je t'aime et je veille sur toi, Ă  demain matin."
Et quand l'heure sera venue pour toi de me rejoindre,
Je me précipiterai pour te saluer et nous nous tiendrons, cÎte à cÎte.
J'ai tant de choses Ă  te montrer, tu auras tant de choses Ă  voir.
Sois patiente, vis ton voyage dehors... puis rentre Ă  la maison pour ĂȘtre avec moi... A jamais.

left by Cupidon on 28/09/2019  
Petite foule dense
Autour d’un corps s’endormant
Douceur immense
Pour le dĂ©part d’un parent
Calmement
Peint aux couleurs de l’artifice
Des bleus lisses et roses et blancs
Et lentement
Visages tendres sur l’herbe glissent
Se sourient en chuchotant
Et sans le moindre tourment
Ils fĂȘtent mon enterrement
Cendres folles et s’envolent
Sous les yeux pĂąles et contents
Et s’unissent aux lucioles
Pour vivre un dernier instant
Et Ă  jamais
Restent en suspens
Et j’ai souvent souhaitĂ©
Partir avant les miens
Pour ne pas hériter
De leur flamme qui s’éteint
Et m’en aller
En gardant le sentiment
Qu’ils vivront Ă©ternellement
Et simplement
Qu’ils fassent que la nuit soit claire
Comme aux feux de la Saint-Jean
Que leurs yeux soient grands ouverts
Pour fĂȘter mon enterrement
Pùre et mùre, sƓurs et frùres
Je vous aime puissamment
N’adresser aucune priùre
OĂč que j’aille je vous attends
La poussiĂšre
Vit hors du temps
Il faut rester Ă  la lumiĂšre
Dansez, buvez en me berçant
Que je vous aime en m’endormant
Daniel Balavoine "Partir avant les miens""

left by Cupidon on 25/09/2019  
Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'Ă  ce qu'il disparaisse Ă  l'horizon.
Quelqu'un à mon cÎté dit :
"Il est parti !"
Parti ? Vers oĂč ?
Parti de mon regard, c'est tout...
Son mĂąt est toujours aussi haut,
sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,pas en lui.
Et juste au moment oĂč quelqu'un prĂšs de moi dit : "Il est parti !",
il en est d'autres qui, le voyant poindre Ă  l'horizon et venir vers eux,
s'exclament avec joie :
"Le voilĂ  !"...
C'est cela la mort.
Auteur : William Blake




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