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En hommage à
Sally
Il est né le:01/04/1972
Il nous a quittés le:19/11/1979
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409 Fleurs
1878 messages
Déposé par colombine67 le 01/02/2015 Dès lors qu'un chien s'en est allé, des lambeaux de notre peau s'en vont aussi et des poils restent agrippés à notre chandail. On pourra lire, du matin au soir, l'empreinte laissée par sa tête et son museau au creux de notre main, l'aboiement et les mouvements frénétiques de son fouet retentiront dans le vide de notre retour, incroyablement silencieux, sans le cliquetis de ses ongles sur le sol ni les hululements de joie. Et tout nous reviendra en mémoire, les vertes prairies des parcs, les empreintes sur la neige, les patounes qui, sous l'eau, nagent à nos côtés. Les bâtons lancés, le sable dans les oreilles et sur la truffe, les coquillages sur les coussins du divan. Dès lors qu'un chien s'en est allé, la gamelle reste là et la laisse est accrochée, inerte. On se regarde les pieds dans la cuisine, et il n'y a plus de couinements d'une queue, heurtée par mégarde. On se sent volé, perdu et muet. Voilà pourquoi on parle à tort et à travers de ce qui n'a pas d'importance, pourvu qu'on nous enlève le poids de l'absence de ce corps chaud et poilu, étendu et endormi sur nos jambes ou sur nos chaussures pendant que nous regardions le téléjournal. Dès lors qu'un chien s'en est allé, nous pleurons à chaudes larmes, sans retenue ni contrôle, sans l'ambivalence que nous éprouvons à la mort d'un humain, sans conflits et litiges, tourments et passion d'une vie entière. Au contraire, avec lui, nous connaissons la pureté d'un amour, et lorsque le chien s'en va, cet amour reste en nous. Il nous l'a offert sans hésitation, nous en a fait cadeau sans défection dans son regard infini, doucement velouté, constamment vigilant, qui n'a jamais fléchi quand il croisait le nôtre. Dès lors qu'un chien s'en va, c'est réellement un part de notre vie qui s'en va avec lui. |
Déposé par colombine67 le 31/01/2015Un pont géant J’avais devant les yeux les ténèbres. L’abîme qui n’a pas de rivage et qui n’a pas de cime, était là, morne, immense ; et rien n’y remuait. Au fond, à travers l’ombre, impénétrable voile, je m’écriais : « Mon âme, ô mon âme ! il faudrait, pour traverser ce gouffre, où nul bord n’apparaît, et pour qu’en cette nuit jusqu’à ton Dieu tu marches, bâtir un pont géant sur des millions d’arches. Qui le pourra jamais ? Personne ! ô deuil ! effroi ! pleure ! » Un fantôme blanc se dressa devant moi et ce fantôme avait la forme d’une larme ; c’était un front de vierge avec des mains d’enfants : il ressemblait au lys que la blancheur défend : ses mains en se joignant faisaient de la lumière. Il me montra l’abîme où va toute poussière , si profond que jamais un écho n’y répond ; et me dit : « si tu veux je bâtirai le pont ». Vers ce pâle inconnu je levais ma paupière. Quel est ton nom ? lui dis-je . Il le dit : « la prière ». (Victor Hugo) |
Déposé par colombine67 le 30/01/2015Même s'il me faut lâcher ta main Sans pouvoir te dire "à demain" Rien ne défera jamais nos liens. Même s'il me faut aller plus loin Couper les ponts, changer de train, L'amour est plus fort que le chagrin. L'amour qui fait battre nos cœurs Va sublimer cette douleur, Transformer le plomb en or ! Tu as tant de belles choses à vivre encore. Tu verras au bout du tunnel Se dessiner un arc-en-ciel Et refleurir les lilas. Tu as tant de belles choses devant toi. Même si je veille d'une autre rive, Quoi que tu fasses, quoi qu'il t'arrive, Je serai avec toi comme autrefois. Même si tu pars à la dérive, L'état de grâce, les forces vives Reviendront plus vite que tu ne crois. Dans l'espace qui lie le ciel et la terre Se cache le plus grand des mystères Comme la brume voilant l'aurore. Il y a tant de belles choses que tu ignores : La foi qui abat les montagnes, La source blanche dans ton âme, Penses-y quand tu t'endors : L'amour est plus fort que la mort. Dans le temps qui lie ciel et terre Se cache le plus beau des mystères. Penses-y quand tu t'endors : L'amour est plus fort que la mort. (Françoise Hardy) |
Déposé par colombine67 le 29/01/2015Autrefois, enivré de ses membres robustes, Il sautait dans la haie et griffait les arbustes, Et ses bonds chaleureux nous fêtaient : aujourd'hui, Son âme humble est déjà recouverte de nuit. Il somnole ; le feu lui souffle sa fumée. Mais quand nous approchons sa prunelle embrumée S'ouvre, il lève vers nous la tête avec effort, Et cherche dans nos yeux si nous l'aimons encore. Abel Bonnard |
Déposé par poutounou le 28/01/2015La nuit n’est jamais complète. Il y a toujours, puisque je le dis, Puisque je l’affirme, Au bout du chagrin Une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée Il y a toujours un rêve qui veille, Désir à combler, faim à satisfaire, Un cœur généreux, Une main tendue, une main ouverte, Des yeux attentifs, Une vie, la vie à se partager. * Paul Eluard |
Déposé par colombine67 le 28/01/2015Salauds au coeur tendre Écoutez. Le tuer, j’ai pas le cœur. Alors, je vous l’amène. Vous, vous les tuez pas. Vous les sauvez. Un refuge, c’est fait pour ça, pour les sauver. Alors bon, le voilà ! C’est à prendre ou à laisser. Si vous en voulez pas, j’irai le perdre dans les bois. Je l’attacherai à un arbre, pour ne pas qu’il me coure derrière, vous savez comment ils sont, paraît qu’il y en a qui ont retrouvé leur maison après des centaines de kilomètres, alors vaut mieux l’attacher et puis se sauver, pas l’entendre crier, c’est trop triste, on n’est pas des bêtes. Bon, vous le prenez, ou vous le prenez pas ? Faut vous décider, j’ai pas que ça à faire, on n’a pas encore fini les bagages. Évidemment, il ou elle le prend. Quoi faire d’autre ? Le bon ****** le sait bien. Quand on gère un refuge pour animaux, c’est qu’on a le cœur tendre, qu’on ne peut absolument pas supporter l’idée qu’une bête souffre, soit abandonnée, perdue, vouée à la piqûre, fatale, ou pis, aux pourvoyeurs des laboratoires. Les pseudos-amis des bêtes qui, lorsque le chien ne veut plus chasser, ou bien est devenu trop vieux, ou bien a osé donner un coup de dent au sale môme qui le harcèle, ou lorsque le mignon chaton offert pour Noël est devenu au 14 juillet, un gros matou qui a son caractère et ne veut plus jouer les nounours en peluche, ou encore lorsque “ces gentils compagnons” se mettent à être malades et coûtent “les yeux de la tête” en visites au véto, ces salopards délicats qui décident de les supprimer mais n’ont pas le courage de faire le vilain geste qui tue vont les déposer à la porte du refuge (variantes : ils les jettent par-dessus le grillage, ils enferment dans une boite en carton la chatte miaulante et ses petits...) comme on déposait jadis les nouveaux nés non désirés à la porte des couvents. Fonder un refuge pour animaux est la pire façon de s’empoisonner la vie. Non seulement cela ne peut pas rapporter d’argent (les abandonneurs ne laissent jamais de quoi acheter un peu de bouffe, cela ne leur vient même pas à l’idée), mais c’est un gouffre financier. Fonder un refuge ne peut être qu’une action bénévole et précaire, un élan de révolte contre l’indifférence générale devant l’omniprésence de la misère animale. C’est le fait d’âmes sensibles qui mettent sur le même plan toute souffrance, toute angoisse, humaine ou non humaine. La plupart du temps, dans le cas des petits refuges, il s’agit de gens à faibles ressources qui s’épuisent à mener un combat sans fin comme sans espoir, mais qui ne pourraient pas ne pas le mener. Ils sont parfois aidés par de maigres subventions (dans le meilleur des cas), par la générosité de quelques adhérents, mais en général abandonnés à leurs seules ressources personnelles. Un refuge est vite submergé. Là comme ailleurs, la mode imposée par les éleveurs et la publicité des fabricants d’aliments ont stimulé une frénésie d’achat dont les conséquences sont la versatilité du public et la cupidité des éleveurs et des marchands. La “rentabilité” exige qu’une femelle d’une race “vendeuse” ponde et ponde jusqu’à en crever. On achète par caprice, le caprice passé on est bien emmerdé, et comme on n’est pas des tueurs on se débarrasse, au plus proche refuge. Et là, c’est le chantage cynique de tout à l’heure : “Vous le prenez ou je vais le perdre”. C’est exactement le coup de l’otage à qui le malfrat a mis le couteau sur la carotide : “Vous me la donnez la caisse ou je l’égorge.” On ne sait pas assez, même chez ceux qui considèrent l’animal comme un être vivant et souffrant à part entière (je n’aime pas dire “amis des bêtes”), quelle terrible et décourageante corvée est la gestion d’un refuge quand on dispose de peu de moyens. Pour un animal placé à grand-peine, il en arrive dix, vingt, cent ! Cela vous dévore la vie, vous écrase sous une conviction d’inéluctable impuissance. Beaucoup de petits refuges de province luttent envers et contre tous, ignorés, méprisés, abandonnés à leurs seules ressources, et, cela va de soi, en butte aux sarcasmes des imbéciles et aux froncements de sourcils des vertueux qui jugent bien futile de s’occuper d’animaux alors qu’il y a tant de détresses humaines... Et quand l’apôtre qui a englouti sa vie dans un refuge meurt ou devient impotent, que deviennent les bêtes ? Pardi, l’euthanasie en masse par les services de l’hygiène publique, pas fâchés d’être débarrassés. Savez-vous que, si vous possédez plus de 9 chiens, vous devenez de ce seul fait “refuge” et devez déclarer la chose à votre mairie et à la D.S.V. (Direction des Services Vétérinaires) ? A partir de là, vous serez soumis aux inspections d’usage concernant les règles d’hygiène, de sécurité, etc. En somme le bénévolat est pénalisé. Tout se passe comme si la seule voie “normale” était l’euthanasie systématique, le sauvetage étant considéré comme anormal, suspect et fortement découragé. Il faut que l’animal cesse d’être considéré comme un objet, un bien “meuble” qu’on achète, qu’on vend, qu’on cède, avec à peine quelques restrictions concernant les “mauvais traitements”, d’ailleurs bien légèrement punis. Il faut que la survenue d’un animal dans un foyer soit aussi grave, aussi importante, aussi contraignante que la naissance d’un enfant. C’est le formidable et trop prévu nombre d’abandons liés aux départs en vacances qui m’a mordu au cul. Savez-vous qu’ils font la queue aux portes des refuges, les enfoirés, avant d’aller faire bronzer leurs gueules de sales cons ? “Avec la planche à voile sur le toit de la voiture” m’a-t-on confié. Que leurs têtes, à ces sous-m****s, volent haut dans l’air, propulsées par les pales tranchantes des hélices des hors-bord, pêle-mêle avec celles des toréadors et des aficionados ! PS : Vous qui les aimez, faites les STÉRILISER ! Les laisser proliférer est criminel : ce sont ces portées innombrables qui fournissent la matière première des vivisecteurs et condamnent les refuges au naufrage. S'il vous plaît, ayez du coeur ! |
Déposé par viana67 le 27/01/2015Très chère maman Anne, S’il est quelqu’un qui peut comprendre que l’amitié ce n’est pas seulement des mots, c’est bien toi. Sans doute es-tu la mieux placée ainsi pour savoir qu’il faut une alchimie naturelle et non provoquée pour que deux êtres soient davantage attirés l’un par l’autre et c’est ce qui s’est passé avec ma merveilleuse amie Sally. Merci de tout cœur pour ton joli message qui m’a touchée car comme tu t’en doutes certainement, je suis une grande sentimentale. La fête a été grandiose et je ne m’attendais pas à être gâtée de la sorte ; je n’oublie pas que je te suis redevable de cette célébration car tu tenais à ce que j’aie un jour de fête à défaut de commémorer des anniversaire dont maman que je n’accable nullement a perdu la trace. A bientôt chère maman Anne et merci pour cette belle affection que tu me témoignes. Bisous doux de Mimi |
Déposé par choupinou le 27/01/2015 SALLY j'ai beau courir,courir et courir jamais je ne te rejoindrai... mais je sais que je peux suivre le chemin de l'envolé pour y ramasser tes plumes, les belles plumes de tes aile mon ange. Tu sais un jour viendra ,un jour magnifique, ou moi aussi,je prendrai mon envol, je partirai pour te rejoindre pour aller vers toi vers toi a tout jamais et nous seront toujours ensemble pour l'éternité ,l'amour éternel : TOI ET MOI, |
Déposé par colombine67 le 27/01/2015Comment est-ce possible ? Quand j'étais un chiot, je vous ai amusés avec mes cabrioles et vous ai fait rire. Vous m'avez appelé votre enfant, et en dépit de plusieurs chaussures mâchées et quelques oreillers assassinés, je suis devenu votre meilleur ami. Toutes les fois que j'étais méchant tu agitais ton doigt vers moi et me demandais "Comment peux-tu?" mais après on s'amusait ensemble. Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que vous étiez terriblement occupés, mais nous y avons travaillé ensemble. Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite. Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc, promenades de voiture, arrêts pour de la crème glacée (j'ai seulement eu le cornet parce que "la glace est mauvaise pour les chiens" comme tu disais), et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison. Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail et tu t'es concentré sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain. Je t'ai attendu patiemment, t'ai consolé après chaque déchirement de cœur et déceptions, ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions, et me suis ébattu avec joie lors de tes retours au foyer, et puis tu es tombé amoureux. Elle, maintenant ta femme, n'est pas une « personne-chien » mais je l'ai accueillie dans notre relation, essayé de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi. J'étais heureux parce que tu étais heureux. Ensuite les bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation. J'étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais les pouponner aussi. Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j'ai passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce, ou dans une niche. Oh, comme je voulais les aimer, mais je suis devenu un "prisonnier de l'amour". Quand ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami. Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles, et m'ont donné des baisers sur le nez. J'aimais tout d'eux et leurs caresses parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes et je les aurais défendus avec ma vie si besoin était. J'allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et rêves secrets, et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l'allée. Il y eut un temps, quand les autres te demandaient si tu avais un chien et qu'ils te demandaient une photo de moi tu en avais une à leur montrer dans ton portefeuille et tu leur racontais des histoires à mon propos. Ces dernières années tu répondais "juste oui" et changeais de sujet. Je suis passé du statut de "ton chien" à "seulement un chien", et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville, et vous allez déménager dans un appartement qui n'autorise pas d'animaux familiers. Tu as fait le bon choix pour ta "famille", mais il y eut un temps où j'étais ta seule famille. J'étais excité par la promenade en voiture jusqu'à ce que nous arrivions au refuge pour animaux. Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli la paperasserie et tu as dit: "Je sais que vous trouverez une bonne maison pour lui". Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé. Ils comprennent la réalité qui fait face à un chien entre deux âges, même un avec "des papiers". Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon col et il criait "Non, Papa! s'il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien!" Et je me suis inquiété pour lui, quelles leçons lui avez-vous apprises à l'instant, au sujet de l'amitié et la loyauté, au sujet de l'amour et de la responsabilité, et au sujet du respect pour toute vie? Tu m'as donné un « au revoir caresse » sur la tête, tu as évité mes yeux, et tu as refusé de prendre mon collier avec vous. Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement au sujet de votre départ il y a de cela plusieurs mois, et rien fait pour me trouver une autre bonne maison. Elles ont secoué leurs têtes et ont dit "Comment est-ce possible?" Ils sont aussi attentifs à nous ici dans le refuge que leurs programmes chargés ne le leur permettent. Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l'appétit il y a plusieurs jours. Au début, chaque fois que quelqu'un passait près de ma cage, je me dépêchais en espérant que c'était toi, que tu avais changé d'avis, que c'était juste un mauvais rêve. ou j'espérais tout au moins que ça soit quelqu'un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver. Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l'attention, je me suis retiré dans un coin de la cage et ai attendu. J'ai entendu ses pas quand elle s'approchait de moi en fin de journée, et je piétinais le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée. Une pièce heureusement tranquille. Elle m'a placé sur la table et a frotté mes oreilles, et m'a dit de ne pas m'inquiéter. Mon cœur battait d'anticipation à ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement. Le « prisonnier de l'amour » avait survécu à travers les jours. Comme c'est dans ma nature, je me suis plus inquiété qu'elle. Le fardeau qu'elle porte pèse lourdement sur elle, et je le sais, de la même manière que je connais votre humeur chaque jour. Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue. J'ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d'années. Elle a glissé l'aiguille hypodermique habilement dans ma veine. Quand j'ai senti le dard et les liquides se répandre à travers mon corps, je me suis assoupi, l'ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré "Comment as-tu pu?" Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage, elle a dit "je suis si désolée". Elle m'a étreint, et m'a expliqué précipitamment que c'était son travail de s'assurer que j'aille à une meilleure place où je ne serais pas ignoré ou abusé ou abandonné, ou aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, une place remplie d'amour et de lumière très différente de cet endroit. Et avec mes dernières énergies, j'ai essayé de me transporter jusqu'à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon "Comment as-tu pu?" n'était pas dirigé contre elle. C'était à toi, mon maître bien-aimé, que je pensais. Je penserai à toi et t'attendrai à jamais. Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant de loyauté. ©Jim Willis 2001 |
Déposé par colombine67 le 26/01/2015voici un texte qui compte pour les hommes ainsi que pour les animaux il faut toujours prendre le temps de dire ce qu'on ressent l'un pour l'autre chez un animal tu le lis dans le regard ***************************************** PRENDRE LE TEMPS DE DIRE Un jour, un enseignant demanda à ses étudiants d'écrire les noms des autres étudiants dans la classe sur deux feuilles de papier et de laisser un espace entre chaque nom. Puis, il leur dit de penser à la chose la plus agréable qu'ils pourraient dire de chacun de leurs camarades et de le noter. Cela a pris le reste du cours pour finir cette tâche, et chaque étudiant quitta la salle en remettant ses feuilles à l'enseignant. Ce samedi-là, l'enseignant nota le nom de chaque étudiant sur une feuille individuelle pour chacun, et inscrivit ce que tout le monde avait dit de chacun. Le lundi, il a donné à chaque étudiant sa liste respective. Avant longtemps, la classe entière souriait. « Vraiment? » qu'il entendit chuchoté. « Je ne savais pas que j'avais autant d'importance pour qui que ce soit! » et, « Je ne savais pas que les autres m'aimaient autant.» fut la plupart des commentaires. Personne n'a plus jamais parlé de ces papiers dans la classe à nouveau. Il n'a jamais su s'ils en avaient discutés après la classe ou avec leurs parents, mais peu importe. L'exercice était arrivé à son but. Les étudiants étaient contents l'un de l'autre. Ce groupe d'étudiants termina finalement l'année. Quelques années plus tard, un des étudiants fut tué au Viêt-nam et l'enseignant assista aux funérailles de cet étudiant spécial. Il n'avait jamais vu un homme dans un cercueil militaire avant. Il avait l'air si élégant, si mature. L'église fut remplie par ses amis. Un à un, ceux qui l'avaient aimé sont allés pour une dernière fois voir le cercueil. L'enseignant fut le dernier à y aller. Comme il se tenait là, un des soldats qui était porteur du cercueil, est venu vers lui. Il lui demanda : « Étiez-vous l'enseignant de math de Marc? » Il hocha la tête en signe de « oui. » Alors il lui dit: « Marc m'a beaucoup parlé de vous. » Après les funérailles, la plupart des anciens camarades de classe de Marc sont allés déjeuner ensemble. Les parents de Marc étaient là , attendant de parler avec son enseignant de toute évidence. « Nous voulons vous montrer quelque chose, » dit son père en sortant un portefeuille de sa poche. « Ils ont trouvé ça sur Marc quand il a été tué. Nous avons pensé que vous pourriez le reconnaître ». En ouvrant le portefeuille, il a soigneusement enlevé deux morceaux de papier qui avaient évidemment été collés, pliés et repliés plusieurs fois. L'enseignant a su sans même regarder que les papiers étaient ceux où il avait énuméré toutes les bonnes choses que chacun des camarades de Marc avait dit de lui. « Merci beaucoup pour avoir fait cela, » dit la mère de Marc.« Comme vous pouvez le voir, Marc l'a gardé précieusement. » Tous les anciens camarades de classe de Marc ont commencé à se rassembler autour de l'enseignant. Charlie (l'enseignant) sourit d'une façon plutôt gênée et dit, « J'ai toujours ma liste dans le tiroir du haut de mon bureau à la maison. » La femme de Chuck (un ancien étudiant) dit : « Chuck m'a demandé de mettre le sien dans notre album de mariage. « J'ai le mien aussi, » dit Marilyne. « Il est dans mon journal intime. » Alors Vicky, une autre camarade de classe, prit son livre de poche, en sortit son fragile morceau de papier contenant la liste et le montra au groupe. Puis elle dit : « Je porte ceci avec moi tout le temps » et sans battre de l'oeil, elle poursuivit: « Je pense que nous avons tous gardé notre liste. » C'est à ce moment que l'enseignant s'est finalement assis et s'est mis à pleurer. Il a pleuré pour Marc et pour tous ses amis qui ne le reverraient plus jamais. La quantité de gens dans la société est si grande que nous oublions que cette vie se terminera un jour. Et nous ne savons pas quand le jour viendra. Alors, s'il vous plaît, dites aux gens que vous aimez et dont vous vous souciez, qu'ils sont spéciaux et importants. Dites-leur avant qu'il ne soit trop tard... Souvenez-vous que vous récoltez ce que vous semez, PUISSE CE JOUR ÊTRE AUSSI SPÉCIAL QUE VOUS L'ÊTES! |
Déposé par poutounou le 25/01/2015Le printemps reviendra * Hé oui, je sais bien qu’il fait froid, Que le ciel est tout de travers; Je sais que ni la primevère Ni l’agneau ne sont encor là. La terre tourne ; il reviendra, Le printemps, sur son cheval vert. Que ferait le bois sans pivert, Le petit jardin sans lilas ? Oui, tout passe, même l’hiver, Je le sais par mon petit doigt Que je garde toujours en l’air… * Maurice Carême * Qu’il se dépêche un peu ! Y en a marre d’avoir froid… |
Déposé par colombine67 le 25/01/2015Tu m'as donné tant de bonheur Sans rien vouloir en retour Mais voila qu'est venu l'heure Où tu nous quitte pour toujours Tu m'as offert les plus beau moments de ma vie Et maintenant te voila partie pour de bon Dans mon coeur, tous nos bon souvenirs resterons Ne l'oublie jamais à quel point je t'aime |
Déposé par ovanek le 24/01/2015❤ Mon Chien Je t’aurais tout donné mon bébé Mais mon âme-sœur s’en est allée Ainsi sont les mystères de la vie Ami, je suis là et toi tu es parti Je garde en moi nos pensées et souvenirs Ces moments de joie et d’intenses plaisirs Je ne sais comment continuer mon bébé Sans toi l’amour de ma vie à mes côtés Pensée ❤ |
Déposé par colombine67 le 24/01/2015J'ai fais une place pour Toi dans ma chambre Pour que tu veilles sur moi la nuit Que tu rayonne en mon coeur, mon âme Et qu'à Tes côtés je grandisse. J'ai fais une place pour Toi dans ma maison Dans toutes les pièces, même le sous-sol Pour que Tu inspires mes chansons Et qu'à Ta vue je me console. J'ai fais une place pour Toi dans ma vie Pour m'aider à porter ma croix Ainsi croire que le soleil luit Et renforcer tous les jours ma foi. J'ai fais une place pour Toi dans mon coeur Pour apprendre de Ton vécu Ne plus jamais connaître la peur Car tu m'as toujours secouru. |
Déposé par ovanek le 23/01/2015❤ **** Je t'aime maman de cœur **** Je ne suis plus là, laisse-moi partir car j'ai tellement de choses à faire et à voir Ne pleure pas en pensant à moi, soi reconnaissante pour les belles années passées pendant lesquelles je t'ai donné tout mon amour Tu ne peux pas imaginer le bonheur que tu m'as apporté Je te remercie pour l'amour que tu m'as démontré Tous nos souvenirs, ta tendresse, ton amour, ta gentillesse je les ai emporté avec moi Maintenant il est temps pour moi de voyager seul Pendant un long moment tu auras du chagrin La confiance t'apportera réconfort et soutien Nous ne serons séparés que pour quelque temps Laisse les souvenirs apaiser ta douleur Je ne suis pas loin et la vie continue Si tu as un besoin, appelle-moi Et je viendrai Même si tu ne peux pas me voir ou me caresser Je serais là Et si tu écoutes ton cœur tu sentiras clairement la douceur de l'amour que je t'apporterai Quand il sera temps pour toi de partir je serais là pour t'accueillir sur le pont de l'arc-en-ciel Je t'aimerai éternellement Pensée ❤ En ce jour Je t'envoie un nuage de bonheur Par une pluie de tendresse descendant d'un ciel plein d'étoiles d'amour et de sagesse Pour te dire encore je pense à toi sans cesse Pensée ❤ |
Déposé par colombine67 le 23/01/2015 L'AMI FIDÈLE Quand l'homme est seul, sur son chemin Et dans la vie, dans ce monde, seul, Pris de vertige, son cœur a faim, Alors il aime son épagneul Son chien fidèle, son "bon", "vieux", chien. Quand l'homme est sourd, s'il n'entend plus La vie, les cœurs, dans ce monde sourd, S'il n'entend plus l'écho des rues, Alors il aime son chien balourd, Qui vient lécher ses chants déchus. Si l'homme aveugle sentait les yeux Du chien qui guide ses pauvres pas Il y verrait un cœur joyeux Et deux soleils... Même sans cela, Ce chien, il l'aime, puisqu'ils sont "deux". Si l'homme muet pouvait châtier Sa déchirure et ses malheurs, Il chanterait son amitié A son chien vrai, son seul bonheur, Son grand ami plein de pitié. .... L'homme trop déchu, n'a pas crié ! ... Son chien, racé ou bien bâtard, Lèche son cœur, fruit oublié, Et ces caresses effacent le noir Qui tache l'âme de sa vie broyée. Par les lumières de ces yeux, bons, Levés vers lui, pleins d'amitié, Soumis, fidèles, l'homme vit les sons, La vie, la vue, pleins de pitié, De son " seul", mais... chaud compagnon. |
Déposé par monkillou le 23/01/2015Sally, Je voulais te mettre un beau bouquet mais j'ai l'impression que le post ne sera pas inscrit en entier en-dessous. Du coup, je préfère opter pour le message... le voici: Il y a 2 mois, on passait sur ton profil ma belle Sally et aujourd'hui c'est au tour de Chin pour sa 12ème année de disparition! Euh, disparus, NON, pas vraiment car vous vivez à 4 au creux du coeur de votre maman... Je te couvre de caresses ma jolie et sois heureuse avec ta belle famille mais aussi tes amis! |
Déposé par colombine67 le 21/01/2015Donner c’est la plus belle des choses, donner ce qu’on a de meilleur en soi, donner son rire, sa joie de vivre, sa gaieté, son dynamisme, sa gentillesse, sa tendresse, sa douceur, son écoute, sa compréhension. On a tant de belles couleurs en soi qu’on peut offrir à l’autre, il suffit de tendre la main, de sourire, de dire un mot qui s’envole gracieusement vers l’autre et dépose sur son cœur un arc en ciel, une fleur, une petite lumière, un soleil, une étoile… Recevoir…. Quelle chose délicieuse ! Notre cœur se met à chanter, à danser et on est heureux. La vie devient belle et on se met à danser ! Donner et recevoir sont des mots inséparables, de vrais amis qui ne marchent pas l’un sans l’autre. Il faut le savoir et ne pas l’oublier…. |
Déposé par choupinou le 20/01/2015Je suis sortie ce soir, seule, sous l'ombre troublée, à travers la pluie du miroir, aux larmes de mes pensées. Pour attraper un peu de toi, je n'avais plus qu'à me cacher, sous ce parapluie noir d'émoi et laisser les gouttes m'inonder. C'était pas il y à demain... C'était pas, il y des mois... Le temps est une traine de toi, qui oublie la pluie sans fin. Il transporte les rivières. Transforme les torrents d'hier. Déverse ses larmes aux abois, qui dégoulinent à soif de toi. Sur l'horizon blême, au ciel sans but même. Cachée sous l'ombrelle, j'écoute la pluie ruisselle. C'était pas il y a des heures... C'était pas il a des siècles... Le temps de toi qui passe, me traine tant qu'il me glace. Sur mes joues de chagrin, il pleut de toi sans fin. J'entends pleurer la pluie, en silence dans la nuit. Je n'avais plus qu'à me fondre, sous cette ondée de tristesse. Me décomposer et me confondre, en pluie de larmes caresse. Myriam Ghibaudo, |
Déposé par colombine67 le 20/01/2015Crois-tu que le monde peut changer ? Un guide dit à son élève : Lorsque l’ombre du tournant, de la colère et de la révolte te recouvre l’esprit, avance vers elle, va dans son épicentre. Il l’invite à entrée dans un tunnel et à aller découvrir ce qu’il y a à l’autre extrémité. Dans ce tunnel, une paix intérieure et extérieure se fait ressentir. Ensemble, ils traversent un tunnel de couleur rouge, bleu et jaune où la joie d’un retour à la maison se fait ressentir dans l’âme de l’élève. Le guide demande à l’élève de s’asseoir sur un banc, et s’assit face à lui. Il attend un moment en silence. Et dit à l’élève : Crois-tu que le monde peut changer ? L’élève ne sachant pas quoi répondre reste silencieux. Il répète sans aucune émotion : Crois-tu que le monde peut changer ? En ayant envie de pleurer, l’élève lui fait non de la tête. Et lui répond qu’il ne peut pas savoir. Le guide reprend : Sais-tu que le monde peut changer ? Complètement déstabilisée, l’élève lui dit : cela me paraît impossible, A cet instant, il avait le sentiment de perdre son plus beau rêve. Aimerais-tu que le monde change ? L’élève ne sait et n’ose toujours pas lui répondre. Il est invité à se lever et à continuer le chemin. Le guide s’arrête et ramasse la graine d’un arbre, la met dans le creux de sa main de laquelle émane une lumière et demande à l’élève de regarder la graine. L’élève constate que la graine est lumineuse elle aussi, elle respire, un coeur bat en elle, elle est vivante. En même temps sur les murs apparaissent deux images en face à face. A gauche, l’image d’un très vieil arbre datant du début de la végétation terrestre à l’opposé un arbre minuscule et lumineux tous deux sont très beaux. Le guide me laisse contempler les deux images et dit à l’élève en montrant le plus vieil arbre : Cet arbre a changé. La graine que je tiens dans la main est la vie de chacun d’eux. Pour chacun, il s’agit de même graine. Ce qui était grand est devenu petit. Le monde peut changer, lorsque la source de son cœur ne sera plus tarie pas le désespoir, lorsque de son cœur ruissellera l’humilité. Comme cet arbre immense s’est transformé, et est devenu petit, l’homme devra se transformer et devenir petit, non pas petit de l’âme et du cœur, mais petit dans son orgueil et son égoïsme. De la graine qu’il tenait dans la main, sortit un bel arbre feuillu, il était petit mais ressemblait à un grand chêne vert, l’élève avait l’impression que l’arbre était très vieux et très grand, pourtant il le tenait dans la main. (L’élève était très grand par rapport au chêne, pourtant le chêne était plus grand que lui) Le guide lui dit alors : Rappelle-toi, de l’infiniment petit, naît l’infiniment grand, de l’atome est née la vie, de la poussière est née la matière. L’environnement s’illumina d’un soleil très doux. Il continua : sans la lumière, sans la foi, il n’y a pas de vie possible, il n’y a pas d’évolution possible. Crois-tu que le monde peut changer ? L’élève n’ose pas lui dire oui et je reste silencieux. Il lui montre un petit tas de cendre qu’il tient dans la main et lui dit : Cela était une forêt, et en silence, il souffle sur les cendres afin qu’elles se dispersent dans l’espace. Il montre sa main vide à l’élève et lui dit : Que vois-tu ? L’élève lui répond qu’il ne voit rien. Il lui montre alors un grain de poussière et lui dit : De cette poussière renaîtra l’arbre, de l’arbre renaîtra la forêt, de la forêt renaître la terre, de la terre renaîtra l’homme. Que chaque homme se place à l’état de poussière. Crois-tu que le monde va changer ? Si l’homme comprend que d’un grain de poussière peut renaître une forêt, il prendra soin de tout ce qui plus petit autour de lui. Face, au plus petit, il se fera encore plus petit, jusqu’à s’oublier lui-même. Le monde alors renaîtra. De l’infiniment grand, naîtra l’infiniment humble, de l’infiniment humble naîtra l’espoir de l’homme et la vie terrestre. Il reprend « Crois-tu que le monde peut changer ? » Il l’invite alors à repartir et lui demande de méditer sur tout ce qu’il a entendu. Et lui fait signe en lui disant de « toujours se placer dans une position d’humilité » De toujours rester petit. Pour devenir grand. |
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