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En hommage à
DOBERMANNRay
Il est né le:03/05/2000
Il nous a quittés le:27/10/2010
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254 Fleurs
1137 messages
Déposé par poutounou le 23/03/2022Ô Printemps, fais naître un renouveau suprême au cœur des morts… !!! * Prière au printemps * Toi qui fleuris ce que tu touches, Qui, dans les bois, aux vieilles souches Rends la vigueur, Le sourire à toutes les bouches, La vie au coeur ; * Qui changes la boue en prairies, Sèmes d’or et de pierreries Tous les haillons, Et jusqu’au seuil des boucheries Mets des rayons ! * Ô printemps, alors que tout aime, Que s’embellit la tombe même, Verte au dehors, Fais naître un renouveau suprême Au coeur des morts ! * Qu’ils ne soient pas les seuls au monde Pour qui tu restes inféconde, Saison d’amour ! Mais fais germer dans leur poussière L’espoir divin de la lumière Et du retour ! * René-François Sully Prudhomme |
Déposé par poutounou le 20/03/2022Je vous fais partager un extrait d'une chanson de Jacques Brel que j'adore. J'ai essayé, tant bien que mal, de la réécrire à la sauce "4 pattes". Que Monsieur Brel me pardonne d’avoir « détourné » sa magnifique chanson ! * La chanson des vieux "amants" ( chien et maître) * Bien sûr, nous eûmes des orages ! Tant d'ans d'amour, c'est l'amour fol. Tu n'as pas toujours été sage, Je t'ai grondé de temps en temps Et chaque meuble se souvient De tes "tendres" griffes de chien, De tes crocs et de tes "strissettes". T'écoutais quand tu l'voulais bien, Tu m'faisais ta p'tite moue de chien, Et tous les jours c'était la fête. * Oh mon amour Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour De l'aube claire jusqu'à la fin du jour Je t'aime encore, tu sais je t'aime... |
Déposé par poutounou le 16/03/2022Que c’est bien dit : « elle crie dans le silence ». Nous en avons « crié » des larmes quand vous êtes partis, doux Anges… * UNE LARME * Soudain elle surgit venue des profondeurs, sa valeur est inestimable tant elle est vraie. Plus riche qu'un trésor, elle perle au gré du moment, scintillante de vérité et pourtant si indéchiffrable qu'aucun n'eut pensé de la comprendre. Merveille qu'elle est, elle s'écoule vivement pour laisser fuir l'autre qui la suit. Rempli de joie ou de mélancolie, seul l'être qui la laisse filer peut la comprendre car elle crie dans le silence. * Où il y a une larme, il y a un coeur. |
Déposé par celibab le 14/03/2022merci infiniment de vos douces pensées pour Hatchi, en ce jour du 08/03/2022, et pour ses amis tous autant fidèle ,mais aussi avec beaucoup de retard pour les anniversaires de tous ces pauvres petits coeurs certain d'entre eux, mal aimés, abandonnés ou martyrisés, et malheureusement pour beaucoup jusqu'à la mort; merci Pour " Pourquoi tant de méchanceté "(19/02) Pour "tous les loups massacrés" victimes d'une bien triste légende et de contes (02/02) Pour "Isis" (01/02) Pour " Cyrano" (14/02) Pour "Hommage à de pauvres petits chiots" (12/12) De la haut, dans le magnifique jardin, ils vous en sont reconnaissant, ils ont trouvé enfin l'amour que nous leur apportons chacun de notre façon, et pour cela ils veillerons a jamais sur nous tous, leurs nouveaux amis, qu'ils n'ont pas eu la chance d'avoir de leur vivant. et merci pour tous ces autres petits anges d'amour, dont ce n'est pas leur anniversaire, mais que nous chouchoutons sur cette page, et sur vos pages pour beaucoup d'entre vous. Ils le méritent tellement... 😪🌈🐾✨💖🙏🏻🌺 choupinou&celibab |
Déposé par poutounou le 13/03/2022Et non ! La vie c’est pas toujours comme marcher sur du velours… !!! C’est des clous, des planches abimées, des trous, et des fois il fait noir et on n’y voit rien… mais il faut continuer car ça en vaut la peine : il y a tellement de beaux moments, de belles rencontres, comme celles avec nos Amours de chien, qui nous font oublier pour un temps la dureté de la vie… * LA MÈRE À SON FILS * C'est moi qui te le dis, petit, La vie, c'est pas comme marcher sur du velours, C'est un escalier qu'il faut grimper. Y'a des clous qui dépassent, Et des planches abîmées, Et des bouts où y'a même pas de plancher : Des trous. Et tout ce temps-là, On n'arrête pas de grimper, De changer de palier, De tourner les coins. Même que des fois y'a pas de lumière Et qu'on n'y voit rien. Alors, petit, te retourne pas, Va pas redescendre l'escalier. C'est assez dur, fais pas exprès, Va pas dégringoler maintenant Parce que moi, je continue, J'ai pas fini de grimper. Et c'est moi qui te le dis, La vie, c'est pas comme marcher sur du velours. * (Auteur inconnu) |
Déposé par poutounou le 09/03/2022La patte de ton chien, serre-la si fort… * La main des dieux, tu peux refuser de la prendre * La main des dieux, tu peux refuser de la prendre. La main du mendiant, tu peux aussi. Toutes les mains qui frôleront la tienne, tu peux les oublier. La main de ton ami, ferme les doigts sur elle, et serre-la si fort que le sang de ton cœur y batte avec le sien au même rythme. * Sabine Sicaud, Les poèmes de Sabine Sicaud, 1958 (Recueil posthume) |
Déposé par poutounou le 06/03/2022Si vous avez des bleus à l’âme, regardez ce curieux nuage… !!! * Les bleus à l'âme * Si vous avez des bleus à l'âme et les yeux pleins de poussière d'avoir perdu un être cher, pensez à une vive flamme. * Rien ne gommera son souvenir et les images de sa vie, ses rires tellement jolis et vos partages de délires. * Regardez ce curieux nuage ondulant là-haut dans le ciel, si léger et surnaturel, il vous envoie un doux message. * Ne sanglotez pas car on vous voit, souriez de tout votre cœur, avec plus d'amour et de ferveur, soufflez un baiser du bout des doigts. * Vous sentirez sitôt de l'émoi causé par ce tendre câlin déposé sur le pieux chemin de cet ange entré dans l'au-delà. |
Déposé par poutounou le 05/03/2022C’est vrai : c’est un petit mot tout simple, mais qui signifie tant à mes yeux. Alors MERCI pour les fleurs, les poèmes, les messages, les bougies, vos petits mots réconfortants… Ces dates anniversaires, même après quelques années, nous rappellent ces moments « douloureux » que l’on voudrait oublier à tout jamais. C’est comme si tout s’était passé hier : c’est le décès, l’absence et ce grand vide qui s’installent dans notre cœur, dans notre âme, dans notre tête, et nous rendent mélancoliques, sans parler des torrents de larmes que nous avons versées. Ca fait quand même moins mal après un certain temps, parce que la vie a repris ses droits, le dessus comme on dit. Mais ces jours, ces dates fatidiques sont là et l’on n’y peut rien. On se souvient, on n’en finit pas de se souvenir, et la douleur, qu’on pensait oubliée, remonte lentement à la surface. Tout ce qu’on pensait enfoui, bien enfoui, tout au fond de la mémoire, nous revient en pleine figure et ça fait mal, ça fait encore mal, malgré le poids des années. Heureusement que nous savons qu’ils sont bien là où ils sont à présent, dans leur merveilleux Paradis blanc. Ca nous met un peu de baume au cœur. Elles nous attendent, là-haut, nos belles petites « canailles » adorées. Il y a quelque chose après la mort, une autre vie et, comme nous le disons tous et toutes si souvent, nous finirons par les retrouver dans ce merveilleux monde qu’est le leur maintenant… Merci encore, un grand et amical Merci… * C’est un petit mot tout simple Mais qui pèse lourd. Si mes lèvres l’expriment avec douceur C’est qu’il prend naissance au fond de mon cœur. Un grand Merci, un petit Merci, Peu importe sa taille Il n’a pas de dimension… Que ce soit dans la joie ou dans la tristesse, C’est un signe de reconnaissance Qui ne connait pas l’indifférence. Merci ! Un petit mot qui fait du bien quand on le prononce ; Un petit mot gracieux qui calme et réjouit. Merci ! Merci ! Merci de m’avoir permis de vous dire : * « MERCI » ! |
Déposé par poutounou le 02/03/2022Oui, doux Anges, emmenez-nous derrière le miroir de l’autre côté… * Viens je t'emmène * France Gall * Toi qui as posé les yeux sur moi Toi qui me parle pour que j'aie moins froid Je te donne tout ce que j'ai à moi La clé d'un monde qui n'existe pas * Viens, je t'emmène Où les étoiles retrouvent la lune en secret Viens, je t'emmène Où le soleil le soir va se reposer J'ai tellement fermé les yeux J'ai tellement rêvé Que j'y suis arrivée * Viens, je t'emmène Où les rivières vont boire et vont se cacher Viens, je t'emmène Où les nuages tristes vont s'amuser J'ai tellement fermé les yeux J'ai tellement rêvé Que j'y suis arrivée * Plus loin, plus loin Plus loin que la baie de Yen Thaî Plus loin, plus loin Plus loin que la mer de corail * Viens, je t'emmène Derrière le miroir de l'autre côté Viens, je t'emmène Au pays du vent, au pays des fées J'ai tellement fermé les yeux J'ai tellement rêvé Que j'y suis arrivée… |
Déposé par choupinou le 01/03/2022Je suis si petit, si petit, Que bien trop souvent, on m'oublie. Ami avec le monde entier, Partout, je voudrais m'envoler. Mon nom vous couvre de baisers, Doux compagnon du verbe : aimer. Encore et toujours, si petit Que bien trop souvent, on m'oublie. Je fais déjà partie de vous, Sublime atout d'un rendez-vous. Vite ! vite vous rattraper, Pour vous offrir mon doux secret. Aux petits et grands d'aujourd'hui, À toi l'ami ! à vous aussi ! Si fragile et si plein de vie, Mon nom est simplement MERCI. C'est avec pleins de tendresse que je vous le dis, a vous qui comme nous connaissez cette peine, Du fond du coeur : un franc et merveilleux MERCI. MERCI pour notre belle et gentille Nina, notre petite Ninette qui nous manque tellement choupinou et pouilledamour |
Déposé par poutounou le 27/02/2022Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et tu es là, auprès de moi… !!! * QU'UN VOILE * Il n'y a qu'un voile, qu'un voile qui nous sépare. Il y a un souffle qui nous unit, celui des âmes, si doux, si fin, si persistant, "Je suis là, au-delà du savoir, du visible, de l'audible" dit la voix. "Il n'y a que ce voile qui nous sépare et tu me sens parfois". Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et je suis là, auprès de toi ; tu m'entends rire, discourir de ce qui était. Désormais c'est un trésor au fond de toi. Il n'y a qu'un voile si fin pourtant si infranchissable, impénétrable car nul ne sait ce qui est au-delà. Nul ne doit savoir, on n'en revient pas, c'est l'éblouissant interdit. Mais, pour les cœurs, la frontière n'existe pas, l'amour brûle ce voile si tenu et retrouve le feu de l'éternel. L'amour ne craint l'éblouissement mais s'en nourrit constamment. |
Déposé par poutounou le 23/02/2022Celui qui perd sa vie, un jour la retrouvera… * Il restera de toi… * Il restera de toi ce que tu as donné Au lieu de le garder dans des coffres rouillés. Il restera de toi, de ton jardin secret, Une fleur oubliée qui ne s'est pas fanée. * Ce que tu as donné En d'autres fleurira. Celui qui perd sa vie Un jour la retrouvera. * Il restera de toi ce que tu as offert Entre tes bras ouverts un matin au soleil. Il restera de toi ce que tu as perdu, Que tu as attendu plus loin que tes réveils. * Ce que tu as souffert En d'autres revivra. Celui qui perd sa vie Un jour la retrouvera. * Il restera de toi une larme tombée, Un sourire germé sur les yeux de ton cœur. Il restera de toi ce que tu as semé, Que tu as partagé aux mendiants du bonheur. * Ce que tu as semé En d'autres germera. Celui qui perd sa vie Un jour la retrouvera. * Michel Scouarnec |
Déposé par poutounou le 20/02/2022Des nuages au Paradis ! Oui, mais de gentils nuages...Ils ont de la chance ! Ils vont voir comment c’est là-haut… !!! * Les nuages * Trois petits nuages S’en venaient de Paris, Mais oui, mais oui. Mon Dieu, qu’ils étaient jolis ! Derrière eux le vent riait. Allez, allez ! Et claque, claque son fouet. Le premier nuage Etait léger comme un duvet. Le second petit nuage Avait de beaux cheveux frisés. Passant trop près du soleil, Le pauvre petit dernier S’y était brûlé le nez. Tant pis, tant pis Ils ne pouvaient pas s’arrêter Pensez ! Trois petits nuages S’en allaient au Paradis ! * Nous aussi nous avons de « beaux petits nuages » pour « personnaliser » les pages de nos jolis cœurs, ainsi que des fleurs, un soleil entre autres… Merci à Bruno pour tout le mal qu’il se donne… |
Déposé par poutounou le 16/02/2022Ecrivons un peu de poésie pour nos très chers Anges… !!! * A vos plumes ! * A ceux qui n'osent point ou qui ont peur, Ceux pour qui écrire semble paralysie, Rêvez en votre esprit d'un nom comme le bonheur. Osez le dessiner avec des mots çà et là jaillis. Suivez votre inspiration, sans être jugés et avoir peur... Taillez ces mots comme s'ils étaient cueillis Ils s'ouvriront alors comme de belles fleurs. Caressez-les, gourmands, tels des fruits confits, Humectez les un peu de votre coeur Et ce qui vous semblait granit deviendra transcrit. Usez de votre gomme pour rectifier l'erreur, Rêvez d'être publiés sans être érudits... Souriez ainsi d'avoir écrit un peu de poésie... |
Déposé par poutounou le 13/02/2022C'est vrai qu'il est bon d'aimer ; aimer un chien, un chat, des oiseaux, la musique, les poèmes, celui ou celle qui partage notre vie et nos Anges bien sûr... Il est simplement bon d'aimer... !!! * Comme il est bon d'aimer * Il suffit d'un mot Pour prendre le monde Au piège de nos rêves. Il suffit d'un geste Pour relever la branche, Pour apaiser le vent. Il suffit d'un sourire Pour endormir la nuit, Délivrer nos visages De leur masque d'ombre. Mais cent milliards de poèmes Ne suffirait pas Pour dire Comme il est bon d'aimer * Jean-Pierre Siméon |
Déposé par poutounou le 09/02/2022Je brille sur tous les yeux en pleurs qu’aucun sommeil n’atteint. * Une voix du ciel * Je suis l'astre des nuits. Je brille, pâle et blanche, Sur la feuille qui tremble au sommet d'une branche, Sur le ruisseau qui dort, sur les lacs, bien plus beaux Quand mes voiles d'argent s'étendent sur leurs eaux. Mes rayons vont chercher les fleurs que je préfère, Et font monter au ciel les parfums de la terre ; Je donne la rosée au rameau desséché, Que l'ardeur du soleil a, sur le sol, penché. Sitôt que je parais, tout se tait et repose, L'homme quitte les champs, et l'abeille la rose : Plus de bruit dans les airs, plus de chant dans les bois ; Devant mon doux regard nul n'élève sa voix, De la terre ou du ciel aucun son ne s'élance, J'arrive avec la nuit, et je règne en silence ! Je cache mes rayons quand le cri des hiboux Vient troubler mon repos et mon calme si doux. * Je suis l'astre des nuits ; je brille, pâle et blanche, Sur le cœur attristé, sur le front qui se penche, Sur tout ce qui gémit, sur tout ce qui se plaint, Sur tous les yeux en pleurs qu'aucun sommeil n'atteint. |
Déposé par poutounou le 06/02/2022Cette « petite lumière » vient de nos Anges chéris…pour nous apporter un peu de joie… !!! * Une petite lumière * Qu'est-ce qui ne va pas ce soir ? T'as l'air abandonné ? Tu broies encore du noir, Pourquoi te chagriner ? * Cherche dans l' Univers Espère et tu verras : Une toute petite lumière, Qui vient et grandira, * De sa flamme invisible Elle réchauffera ton coeur Apportant dans ta vie : Un peu de sa chaleur. * Ignore les gens avides qui vivent dans les nuages Et regarde le soleil qui t'invite au voyage Pour les yeux d'une biche tu changeras ton destin, En voyant le printemps fleurir sur ton chemin... * Alors encore une fois, tu oseras dire : je t'aime Et tu trouveras la force qui résout les problèmes Même si tu as mille raisons de pleurer sur toi-même, N'oublie pas que les autres ont aussi de la peine * Et qu'ils cherchent comme toi : Cette petite lumière, Qui vient d'un Univers Où seul l'amour est LOI ! * Garde bien cette étincelle, Au fond de ta mémoire Il suffira d'y croire. Pour voir la vie plus belle * (Jean-Claude Brinette) |
Déposé par poutounou le 02/02/2022Moi je leur mets des graines et du gras et de l’eau aux pauvres petits cœurs qui sont dehors par ce froid… * Toc ! Toc ! ouvrez-moi ! * Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi ! Ayez pitié d’une mésange. Puis-je venir dans votre grange ? Dans le verger, il fait si froid. * Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi ! La neige recouvre la terre ; Je suis seule et n’ai plus de mère. Il fait si chaud sous votre toit. * Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi ! Je me contenterai des miettes Qui resteront dans vos assiettes. Comme on doit être bien chez soi ! * Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi ! Je serai toujours propre et sage, Mais ne me mettez pas en cage ; Il est si triste, cet endroit. * Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi ! Je ne serai pas une ingrate ; Je chanterai une sonate, Pour vous, au printemps, dans le bois. * Gérard Illberg |
Déposé par poutounou le 30/01/2022Encore deux, trois mois et le plus dur sera passé. Printemps reviens nous vite !!! * Le printemps reviendra * Hé oui, je sais bien qu’il fait froid, Que le ciel est tout de travers; Je sais que ni la primevère Ni l’agneau ne sont encor là. La terre tourne ; il reviendra, Le printemps, sur son cheval vert. Que ferait le bois sans pivert, Le petit jardin sans lilas ? Oui, tout passe, même l’hiver, Je le sais par mon petit doigt Que je garde toujours en l’air… * Maurice Carême |
Déposé par poutounou le 26/01/2022Quand on regarde dans le dictionnaire la signification du mot « Spleen », il est écrit : vague à l’âme, mélancolie… !!! C’est tellement ce que nous ressentons, parfois ou souvent, lorsque nous pensons à vous, doux Anges, partis pour d’autres cieux…Ce merveilleux poème « mélancolique », on le doit à un génie du « Spleen », Monsieur Baudelaire…C’est vrai que c’est triste, mais c’est tellement beau en même temps… !!! Et cela ne nous empêche pas de penser que nos Anges sont heureux, là où ils sont à présent… * Spleen... * Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; * Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris ; * Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, * Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. * Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. * Charles BAUDELAIRE (1821-1867) |