celibab  ne souhaite plus recevoir de messages privés Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris
Carnet d'adresses
La page de BLEW 17 ans a été vue  54 976  fois.
54 976 vues
Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris
Favoris
Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris


Aucune fleur

aucune bougie


4 personnes aiment cette page
Connectez vous pour déposer fleurs, bougies et messages

Vous n'êtes pas connecté.

En hommage à
BLEW 17 ans
LABRADOR
Il nous a quittés le:04/03/2016

"Voici Blew, 17 ans. C'est son dernier jour sur terre et nous souhaitions l'envoyer au paradis des toutous avec tout l'amour qu'il mérite"
association happy toutou

voila pourquoi aujourd'hui je t'offre cet hommage BLEW,tes amis happy toutou ont du prendre une terrible décision,et c'est par cette phrase pleine d'amour ci dessus que je m'associe a eux pour te rendre sur ce cimetière l'hommage que tu mérites;
doux repos bel anges,tous nos amours t'y on accueilli.c'est un paradis d'amour aux douces couleurs,il y fait bon vivre petit coeur
celibab ,choupinou.




0 bougie

 
324 messages

Déposé par poutounou le 24/02/2019  
Chacun d’entre nous a son « Tien An Men ». En effet, nous nous sentons tous démunis devant la cruauté dont font preuve certains humains. Mais « nos petits combats valent aussi la peine, même si on ne les voit pas : dénoncer un acte de cruauté, donner à manger à un animal qui a faim, recueillir une boule de poils abandonnée… » Il y a tant à faire et ceux qui sont aux commandes de notre pays font si peu, oui si peu !!! Alors battons nous, dressons nous devant les « chars » pour une vie meilleure, pour une vie plus juste !!!
*
Magnifique chanson de Calogero
*
Tien An Men
*
Quand les yeux ont tout vu et tout subi
Que même les dieux ont perdus de leur magie
Quand les mots ne vous répondent plus
On courbe le dos
Un jour au bout de la rue...
*
Vous mène là
A Tien An Men
A pas baisser les bras
Seul face à soi même
On se voit faire le pas
De donner ses chaînes
Parce qu'on a plus que ça
P't-être que Tien An Men
Est plus près que ce qu'on croit
Que nos guerres quotidiennes
Valent aussi la peine
Mais on ne les voit pas
*
Quand les gestes fléchissent sous le plus fort
Qu'il ne vous reste
Plus qu'à se rendre d'accord
Quand plus rien
N'est à perdre ou à prendre
On ne vous retient
Un jour la fin des méandres...
*
Vous mène là
A Tien An Men
A pas baisser les bras
Seul face à soi même
On se voit faire le pas
De donner ses chaînes
Parce qu'on a plus que ça
Peut-être que Tien An Men
Est plus près que ce qu'on croit
Que nos petits combats
Valent aussi la peine
Mais on ne les voit pas
*
Parce qu'on a encore ça dans les veines
Et pas d'autres choix
Un jour le destin vous emmène
A Tien An Men

Déposé par poutounou le 17/02/2019  
Je vous présente Madame mouton du Paradis blanc…
*
Tricoti, tricota….Madame mouton, tricotez-moi une jolie paire de gants et un bonnet mignon pour promener mon Iron en forêt…
*
Madame mouton tricote
Des manteaux pour ses enfants
Six manteaux, six paires de bottes
Pour ses six petits enfants.
« Cette année la laine est chère « ,
dit Mère-Mouton en bêlant,
six cache-nez, six pull-overs,
ça coûte beaucoup d’argent
et s’il fait froid cet hiver
je tricoterai, mes enfants,
la laine de votre père
et celle de l’oncle Fernand

Déposé par poutounou le 10/02/2019  
Quelle belle déclaration !!!
*
Démunie
*
Pourquoi n'ai-je pas conservé
Tes « sourires » précieux
Et préservé l'ombre
Que tu jetais sur nos routes ?
*
Pourquoi n'ai-je pas mis de côté
Tes regards d'ambre et d'or,
Fortune fabuleuse pour plus tard
Quand je serai à court de tendresse ?
*
J'ai gaspillé tes caresses
Je n'ai aucun disque de tes pas
L'orage a éparpillé tes étreintes
Et détruit les silos remplis de léchouilles.
Le dernier son de ta voix
S'est perdu dans le sable
Et je dessine en vain ton profil
Dans le givre de ma fenêtre.
*
Claire Goll

Déposé par poutounou le 03/02/2019  
Vous êtes à jamais dans nos cœurs et nous vous aimerons toujours, magnifiques Anges…
*
Soupir
*
Ne jamais le voir ni l'entendre,
Ne jamais tout haut le nommer,
Mais, fidèle, toujours l'attendre,
Toujours l'aimer.
*
Ouvrir les bras et, las d'attendre,
Sur le néant les refermer,
Mais encor, toujours les lui tendre,
Toujours l'aimer.
*
Ah ! Ne pouvoir que les lui tendre,
Et dans les pleurs se consumer,
Mais ces pleurs toujours les répandre,
Toujours l'aimer.
*
Ne jamais le voir ni l'entendre,
Ne jamais tout haut le nommer,
Mais d'un amour toujours plus tendre
Toujours l'aimer.
*
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)

Déposé par poutounou le 27/01/2019  
A quel beau songe évanoui dois-je les larmes que je pleure ? A toi mon Ange...
*
Pensée perdue
*
Elle est si douce, la pensée,
Qu'il faut, pour en sentir l'attrait,
D'une vision commencée
S'éveiller tout à coup distrait.
*
Le coeur dépouillé la réclame ;
Il ne la fait point revenir,
Et cependant elle est dans l'âme,
Et l'on mourrait pour la finir.
*
A quoi pensais-je tout à l'heure ?
A quel beau songe évanoui
Dois-je les larmes que je pleure ?
Il m'a laissé tout ébloui.
*
Et ce bonheur d'une seconde,
Nul effort ne me l'a rendu ;
Je n'ai goûté de joie au monde
Qu'en rêve, et mon rêve est perdu.
*
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)

Déposé par Biscuit le 26/01/2019  

Nuit de neige
La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri qui hurle au coin d’un bois.
Plus de chansons dans l’air, sous nos pieds plus de chaumes.
L’hiver s’est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l’horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.
La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu’elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre,
Et, voyant tout désert, s’empresse à nous quitter.
Et froids tombent sur nous les rayons qu’elle darde,
Fantastiques lueurs qu’elle s’en va semant ;
Et la neige s’éclaire au loin, sinistrement,
Aux étranges reflets de la clarté blafarde.
Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n’ayant plus l’asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.
Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur oeil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu’au jour la nuit qui ne vient pas.
Guy de Maupassant (1850-1893)

Déposé par poutounou le 20/01/2019  
Encore deux, trois mois et le plus dur sera passé. Printemps reviens nous vite !!!
*
Hé oui, je sais bien qu’il fait froid,
Que le ciel est tout de travers;
Je sais que ni la primevère
Ni l’agneau ne sont encor là.
La terre tourne ; il reviendra,
Le printemps, sur son cheval vert.
Que ferait le bois sans pivert,
Le petit jardin sans lilas ?
Oui, tout passe, même l’hiver,
Je le sais par mon petit doigt
Que je garde toujours en l’air…
*
Maurice Carême

Déposé par poutounou le 13/01/2019  
Qu'il est beau ce petit poème !!!
*
La veilleuse du souvenir s'allume au fond de mes pensées...
*
Nocturne
*
Le ciel s'éteint, tout va dormir
Je songe à des choses passées ;
C'est à la fois peine et plaisir.
La veilleuse du souvenir
S'allume au fond de mes pensées.
*
J'entends des pas, j'entends des voix,
Des pas furtifs, des voix lointaines
C'est peine et plaisir à la fois.
On dirait le frisson des bois
Sur le coeur tremblant des fontaines.
*
Des formes traversent la nuit,
Formes noires et formes blanches...
Où vont-ils et qui les conduit,
Ces passants qui passent sans bruit,
Comme la lune entre les branches ?
*
Le vent d'une ombre m'a frôlé...
Fantôme d'enfant ou de femme ou de chien ?
Sur la veilleuse il a soufflé
Quelque chose d'inconsolé
S'est mis à pleurer dans mon âme.
*
Anatole LE BRAZ (1859-1926)

Déposé par poutounou le 06/01/2019  
Ta Main ou ta patte (extrait)
*
Tu sais que j'ai du mal,
Encore à parler de toi,
Il parait que c'est normal,
Il n'y a pas de règles dans ces jeux là.
*
Tu sais j'ai la voix qui se serre
Quand je te croise dans les photos,
Tu sais j'ai le cœur qui se perd,
Je crois qu'il te pense un peu trop.
*
C'est comme ça,
C'est comme ça.
*
J'aurais aimé tenir ta patte,
Un peu plus longtemps...
J'aurais aimé tenir ta patte,
Un peu plus longtemps...
J'aurais aimé que mon chagrin,
Ne dure qu'un instant.
Et tu sais j'espère au moins,
Que tu m'entends.
Que tu m'attends...
*
Grégoire

Déposé par poutounou le 30/12/2018  
Une bonne et heureuse Année 2019 ! Que tous vos voeux se réalisent, que vous gardiez la santé, bien sûr. Une douce pensée à nos Anges qui nous protègent de là-haut... Je vous envoie à tous et toutes une tonne de poutounoux sucrés au miel...
*
Bonne année, bonne santé 2019
*
À tous ceux que la vie n'a pas épargné,
À tous ceux qui en 2018 ont tout perdu,
Je me joins à vous sans aucune retenue,
Que 2019 vous apporte ce dont vous rêvez.
*
À ces personnes qui vivent des tragédies,
Je vous adresse toute ma sympathie :
Une vie reste une vie, belle ou maudite,
Mais toute vie vaut la peine d'être écrite.
*
Mes pensées s'envolent vers les plus démunis,
Frappés injustement par l'infamie.
Un amour sans frontières, sans barrières :
Que l'égoïsme soit banni à tout jamais,
Une bonne année à tous ceux que j'ai oublié.
*
Mes meilleurs vœux vous souhaitant,
En ce jour 2019 premier du nouvel an ;
À toutes et à tous : Bonheur, Amour, Santé,
Que ces mots pour vous soient exaucés.
*
Maxalexis

Déposé par Biscuit le 30/12/2018  
Quand arrive le Nouvel An
Il faut avoir le cœur espérant
Quand arrive le Jour de
l'An
Il faut cultiver l'espoir en tout temps
L'avenir appartient à ceux qui espèrent
La vie est un chemin fait de mystères
Chaque jour est une page à remplir de lumière
Chaque journée est une occasion de se réinventer
Tel est l'enseignement de ce poème
de bonne année
Soyez heureux et pleins de bonne volonté
Croyez-en vous, en votre
destinée
Votre bonheur se trouve entre vos mains
A vous d'y croire et d'avancer sur
votre chemin
Chemin de paix, de bonne santé et d'amour serein
Marcher vers soi et
respecter autrui
Telle est la recette d'une année réussie
Meilleurs vœux de bonheur
à toi qui me lit
Que cette année nouvelle soit des plus jolies
Amitié sincère ,

Déposé par poutounou le 23/12/2018  
Un Joyeux Noël à tous les Anges et Angelettes et à tous les papas et mamans de coeur...
*
Noël.
*
Le ciel est noir, la terre est blanche ;
— Cloches, carillonnez gaîment ! —
Jésus est né ; — la Vierge penche
Sur lui son visage charmant.
*
Pas de courtines festonnées
Pour préserver l'enfant du froid ;
Rien que les toiles d'araignées
Qui pendent des poutres du toit.
*
Il tremble sur la paille fraîche,
Ce cher petit enfant Jésus,
Et pour l'échauffer dans sa crèche
L'âne et le bœuf soufflent dessus.
*
La neige au chaume coud ses franges,
Mais sur le toit s'ouvre le ciel
Et, tout en blanc, le chœur des anges
Chante aux bergers : « Noël ! Noël ! »
*
Théophile Gautier
(1811 - 1872)

Déposé par poutounou le 16/12/2018  
C'est beau le silence mon Ange ! Il te dira combien je t'aime...
*
Le silence ... (extrait)
*
Silence ... silence ...
Sur les cimes, dans les vallées,
Sur la neige immaculée,
Dans les parcs, dans les plaines ...
Le monde retient son haleine.
*
Les ruisseaux ne murmurent plus
Comme dans les caves,
Comme dans les vignes
C'est le silence, c'est le silence
*
Le ciel se tait ...
Le vent se tait
Comme si c'était un jour d'été ...
C'est le silence, c'est le silence
Mais ceci n'est
Qu'une apparence! ...
Interroge-le !
Est-il muet ?
Ecoute-le bien
Entends-le bien
*
Il te dira combien je t'aime
*
Sous ma poitrine mon coeur se tait
De nostalgie et d'espérance ...
Dans le bonheur, dans la souffrance
Le mot sublime est le silence,
C'est le silence, c'est le silence,
C'est l'ivresse de l'espérance ! ...
*
Kamuran Aali Bedir Khan ("La Lyre kurde" - Librairie Saint-Germain-des-Prés, 1973)

Déposé par poutounou le 09/12/2018  
Nos anges aux pattes pleines d'étoiles blanches...
*
Étranges fleurs
*
L'automne met dans les lilas
D'étranges fleurs que nul ne voit,
*
Des fleurs aux tons si transparents
Qu'il faut avoir gardé longtemps
Son âme de petit enfant
Pour les voir le long des sentiers
*
Et pour pouvoir les assembler
En un seul bouquet de clarté
Comme font, à l'aube, les anges
Les pattes pleines d'étoiles blanches...
*
Maurice Carême

Déposé par poutounou le 02/12/2018  
Il arrive au Paradis...là où se trouvent nos Anges...
*
L'île des rêves
*
Il a mis le veston du père,
Les chaussures de la maman
Et le pantalon du grand frère
Il nage dans ses vêtements.
*
Il nage, il nage à perdre haleine.
Il croise des poissons volants,
Des thons, des dauphins, des baleines...
Que de monde, dans l'océan!
*
Écume blanche et coquillages,
Il nage depuis si longtemps
Qu'il aborde enfin au rivage
Du pays des rêves d'enfants (et d'animaux...).
*
Jacques Charpentreau

Déposé par Cupidon le 28/11/2018  
Autant j'ai aimé la vie que nous avons eue et toutes ces fois où nous avons joué,
Autant j'étais si fatigué que j'ai compris que mon temps sur terre était terminé .
J'ai entrevu une image merveilleuse d'un endroit qui est sans chagrin
Où nous nous retrouvons tous pour y passer l'éternité .
J'ai vu le plus beau des arcs-en-ciel et, de l'autre côté, il y avait d'immenses prairies verdoyantes .
Courant à travers prés, aussi loin que mes yeux pouvaient voir, des animaux de toutes sortes resplendissaient de santé !
Mon vieux corps fatigué était à nouveau jeune et guéri,
E t j'ai voulu courir avec eux, mais j'avais oublié de faire quelque chose .
Je voulais venir vers toi et te dire que je suis bien, que cet endroit est vraiment merveilleux .
Une lueur transperça la nuit,
C'était la lueur de milliers de bougies qui luisaient brillantes, fortes et puissantes,
Et j'ai compris qu'elle venait de ton amour cette lueur dorée .
Même si nous ne pouvons plus être ensemble comme avant,
Nous sommes toujours reliés par un fil invisible .
Chaque fois que tu le souhaites tu peux me retrouver, car nous ne sommes jamais éloignés,
Regardes au delà de l'arc-en-ciel et écoutes avec ton coeur .

Déposé par poutounou le 25/11/2018  
Tout Amour se survit....
*
Je te l'ai dit...
*
Je te l'ai dit pour les nuages
Je te l'ai dit pour l'arbre de la mer
Pour chaque vague, pour les oiseaux dans les feuilles
Pour les cailloux du bruit
Pour les mains familières
Pour l'oeil qui devient visage ou paysage
Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
Pour toute la nuit bue
Pour la grille des routes
Pour la fenêtre ouverte, pour un front découvert
Je te l'ai dit pour tes pensées pour tes paroles
Toute caresse, toute confiance se survivent.
*
Paul Éluard

Déposé par poutounou le 18/11/2018  
Sourions de tout notre cœur et soufflons un baiser du bout des doigts vers le ciel…!!!
*
Les bleus à l'âme
*
Si vous avez des bleus à l'âme
et les yeux pleins de poussière
d'avoir perdu un être cher,
pensez à une vive flamme.
*
Rien ne gommera son souvenir
et les images de sa vie,
ses rires tellement jolis
et vos partages de délires.
*
Regardez ce curieux nuage
ondulant là-haut dans le ciel,
si léger et surnaturel,
il vous envoie un doux message.
*
Ne sanglotez pas car on vous voit,
souriez de tout votre cœur,
avec plus d'amour et de ferveur,
soufflez un baiser du bout des doigts.
*
Vous sentirez sitôt de l'émoi
causé par ce tendre câlin
déposé sur le pieux chemin
de cet ange entré dans l'au-delà.

Déposé par poutounou le 11/11/2018  
Ton souvenir aussi se creuse plus avant, mon doux Ange...
*
La Grand-mère
*
Voici trois ans qu'est morte ma grand'mère,
La bonne femme, et, quand on l'enterra,
Parents, amis, tout le monde pleura
D'une douleur bien vraie et bien amère.
*
Moi seul j'errais dans la maison, surpris
Plus que chagrin ; et, comme j'étais proche
De son cercueil, quelqu'un me fit reproche
De voir cela sans larmes et sans cris.
*
Douleur bruyante est bien vite passée :
Depuis trois ans, d'autres émotions,
Des biens, des maux, des révolutions,
Ont dans les murs sa mémoire effacée.
*
Moi seul j'y songe, et la pleure souvent ;
Depuis trois ans, par le temps prenant force,
Ainsi qu'un nom gravé dans une écorce,
Son souvenir se creuse plus avant !
*
Gérard de Nerval ("Odelettes", 1832)

Déposé par poutounou le 04/11/2018  
Souffrons en silence !
*
Vous parler ?
*
Vous parler ? Non. Je ne peux pas.
Je préfère souffrir comme une plante,
Comme l'oiseau qui ne dit rien sur le tilleul.
Ils attendent. C'est bien. Puisqu'ils ne sont pas las d'attendre,
J'attendrai, de cette même attente.
*
Ils souffrent seuls. On doit apprendre à souffrir seul.
Je ne veux pas d'indifférents prêts à sourire
Ni d'amis gémissants. Que nul ne vienne.
*
La plante ne dit rien. L'oiseau se tait. Que dire?
Cette douleur est seule au monde, quoi qu'on veuille.
Elle n'est pas celle des autres, c'est la mienne.
*
Une feuille a son mal qu'ignore l'autre feuille,
Et le mal de l'oiseau, l'autre oiseau n'en sait rien.
*
On ne sait pas. On ne sait pas. Qui se ressemble?
Et se ressemblât-on, qu'importe. Il me convient
De n'entendre ce soir nulle parole vaine.
*
J'attends, comme le font derrière la fenêtre
Le vieil arbre sans geste et le pinson muet ...
Une goutte d'eau pure, un peu de vent, qui sait ?
Qu'attendent-ils ? Nous l'attendrons ensemble.
Le soleil leur a dit qu'il reviendrait, peut-être ...
*
Sabine Sicaud ("Douleur, je vous déteste" et "Les Poèmes de Sabine Sicaud" - éditions Stock, 1958)



Retourner en haut