Please login to use private mails, adress book and favorite
Private mail
Please login to use private mails, adress book and favorite
Adress book
The page of Moustique  was seen  51 566  times.
51 566 views
Please login to use private mails, adress book and favorite
Favorite

Please login to use private mails, adress book and favorite
In tribute to
Moustique
PINSCHER
Born on :05/05/1997
left us on:12/03/2012
 
 

Log in to post a message, a flower or light a candle
Your username        Your password       


In tribute to Moustique

Il venait avec succès d être opéré d'
un cancer des testicules
il était soud et aveugle du a son âge .
Pour son plus grand malheur. Car il est tombé
D un balcon en vacances en Espagne .
Je m en veux car il a cru rentre dans l appartement
Merci de votre visite .




19 candles

1774 Flowers
left by  rafia
left by rafia
I am hospitalized with SARS COV-2 . Very friendly. Addy. A big THANK YOU for your flowers.
left by  Moustique
left by Moustique
A toi petit cœur ❤😚 tendre pensée
left by  Moustique
left by Moustique
Je pense tjs très fort à toi 16 février 2021
left by  Moustique
left by Moustique
Pour toi petit chéri. Je t aime 15 février 2021
left by  Moustique
left by Moustique
Pour toi mon petit chéri que j aime. 14 février 2021
left by  bouledogue
left by bouledogue
un train remplit d amour roule sur les voies de mes plus belles pensees...tes copains boubous
left by  mouette
left by mouette
pensée a tous vos anges
left by  Moustique
left by Moustique
Je t aime 13 février 2021
left by  Moustique
left by Moustique
Tendre pensée 12 février 2021
left by  Moustique
left by Moustique
Douce pensée 11 février 2021
left by  rustiditbibi
left by rustiditbibi
left by  Moustique
left by Moustique
Tendre pensée 09 février 2021
left by  Moustique
left by Moustique
Tendre pensée 08 février 2021
left by  lysiane
left by lysiane
Tendres pensées ❤
left by  rustiditbibi
left by rustiditbibi
left by  Moustique
left by Moustique
Je t aime 08 février 2021
left by  goulou50
left by goulou50
Douces pensées merveilleux petit ange, merci pour mon petit Kimo ça me touche beaucoup
left by  Moustique
left by Moustique
Tendre pensée 07 février 2021
left by  Moustique
left by Moustique
Tendre pensée 06 février 2021
left by  larrydoudou
left by larrydoudou
Tendres câlins petit coeur


751 messages

left by poutounou on 28/02/2024  
Cette « petite lumière » vient de nos Anges chéris…pour nous apporter un peu de joie… !!!
*
Une petite lumière
*
Qu'est-ce qui ne va pas ce soir ?
T'as l'air abandonné ?
Tu broies encore du noir,
Pourquoi te chagriner ?
*
Cherche dans l' Univers
Espère et tu verras :
Une toute petite lumière,
Qui vient et grandira,
*
De sa flamme invisible
Elle réchauffera ton coeur
Apportant dans ta vie :
Un peu de sa chaleur.
*
Ignore les gens avides qui vivent dans les nuages
Et regarde le soleil qui t'invite au voyage
Pour les yeux d'une biche tu changeras ton destin,
En voyant le printemps fleurir sur ton chemin...
*
Alors encore une fois, tu oseras dire : je t'aime
Et tu trouveras la force qui résout les problèmes
Même si tu as mille raisons de pleurer sur toi-même,
N'oublie pas que les autres ont aussi de la peine
*
Et qu'ils cherchent comme toi :
Cette petite lumière,
Qui vient d'un Univers
Où seul l'amour est LOI !
*
Garde bien cette étincelle,
Au fond de ta mémoire
Il suffira d'y croire.
Pour voir la vie plus belle
*
(Jean-Claude Brinette)

left by spanky on 26/02/2024  
J'ai si froid.
-----
J'ai si froid,
Malgré ce soleil
Au dessus de moi.
---
Je me sens si seul pourtant,
Je sens ces présences
Mais ne les voient pas?
J'entends vos prières
Je veux y répondre,
Mais ma voix atrocement
Reste muette, comme prisonnière!
Alors que dans ma tête
De l'aube au crépuscule,
Les mots se bousculent,
S'entremêlent s'entrechoquent
comme un manège!
---
J'ai froid,
Malgré ce soleil
Au dessus de moi!
---
J'aimerais tant à nouveau respirer,
Cet air marin que j'ai aimé
Je ne sens plus que l'odeur
Enivrante.
De ces milliers de fleurs
déposées comme une offrande,
Pour un dieu que je suis pas,
Que je ne suis plus!
---
J'ai froid,
Malgré ce soleil
Au dessus de moi!
---
Lui qui m'a tant de fois,
Brûlé la peau!
Fais baissé les yeux
Quand vers le ciel ils se levaient.
Ce ciel que que je ne vois plus!
Combien de rêves m'a t-il offert,
A le contempler!
Combien de voyages,
Au-je pu faire,
Porté par les nuages.
Je ne sais pas, je ne sais plus!
---
J'ai si froid,
Malgré ce soleil
au dessus de moi!
---
J'ai perdu ma vie,
D'avoir trop vécu,
Je l'ai brûlé sans retenue,
Comme un fauve en rage,
Que l'on a mis en cage!
Comme je t'ai aimé ma vie!
Et me voilà gisant,
Jusqu'à la fin des temps
Au cimetière de Lorient
Ou maintenant,
J'ai froid! si froid!!
---
Didier Chanteloup,
Création de Mamie Chanteloup
------

left by poutounou on 25/02/2024  
N’entends-tu pas dans l’infini, battre leurs ailes ?
*
L' envol des anges
*
L'ombre est bleu et la nuit palpite d'ors tremblants
Dans l'azur, on croit voir flotter des voiles blancs
Qui frémissent au souffle onduleux du mystère.
*
Les longs voiles traînants des anges de la terre
Qui montent vers les cieux, sans fin, sans bruit,
en une ascension dont l'essor tremble au clair de lune.
*
N'entends-tu pas dans l'infini, battre leurs ailes ?
Les étoiles, au chant des sphères éternelles,
Palpitent dans le vent de ces ailes rythmées,
*
Qui lentement, parmi les ombres embaumées,
Et le soleil immense et bleu de toutes choses,
Eventent le silence et font pâmer les roses.
*
Fernand Gregh

left by spanky on 24/02/2024  
Votre copain,
-----
Quand vous avez du chagrin
Votre ami ne vous dit rien
Il sait bien que ça ne sert à rien
Quand vous avez du chagrin
----
Quand vous avez de la peine
Il ne vous dit pas qu’il vous aime
Vous savez bien que ça le gêne
Quand vous avez de la peine
Alors il vous écoute
----
Mais vous savez qu’il vous entend
Et qu'il vous regarde
Vous savez qu’il comprend
Car il se met dans un coin
Car ses yeux sont plus malheureux
Que les vôtres
----
Votre copain, votre ami
Qui est plus qu’un ami
Plus qu’un bon copain
Puisque c'est votre chien
------

left by spanky on 22/02/2024  
Texte d'un chien abandonné dans une cage.
-------------
J'ai adopté un Humain Aujourd'hui
Ses yeux ont rencontré les miens alors qu’elle marchait le long du couloir en regardant avec appréhension les différentes cages.
J’ai ressenti immédiatement son manque et j’ai su que je devais l’aider.
J’ai remué ma queue, pas d’une manière trop exubérante pour ne pas l’effrayer.
Quand elle s’est arrêtée devant mon enclos, j’ai masqué à sa vue le petit accident que j’avais eu au fond de ma cage.
Je ne voulais pas qu’elle sache que je n‘étais pas sorti aujourd’hui.
Parfois, les employés du refuge sont tellement débordés et je ne voulais pas qu’elle pense du mal d’eux.
Elle a lu ma fiche d’identité et j’espérais qu’elle ne se serait pas trop triste à cause de mon histoire.
Je n’ai que le futur à envisager et je veux être utile dans la vie de quelqu’un.
Elle s’est mise à genoux et a fait des petits bruits de bisous vers moi.
J’ai frotté mon épaule et le côté de ma tête vers les barreaux afin de la consoler.
Ses doigts m’ont doucement caressé le cou.
Elle semblait désespérément rechercher une compagnie.
Une larme a coulé de sa joue et j’ai levé ma patte pour lui assurer que tout irait bien.
Très vite la porte de ma cage s’est ouverte et son sourire était si radieux que j’ai sauté dans ses bras sans attendre.
Je lui ai promis de prendre soin d’elle, et lui ai promis d’être toujours à ses côtés,
je lui ai promis de faire tout ce que je pourrais afin de voir ce sourire rayonnant et ces yeux pétillants sur son visage.
J’ai eu tellement de chance qu’elle traverse mon couloir, il y en a tellement dehors qui ne sont jamais venus dans ces couloirs.
Tellement à sauver encore.
Au moins j’en aurai sauvé une.
J’ai secouru un être humain aujourd’hui.
------

left by poutounou on 21/02/2024  
Lorsque nous nous réveillerons, nous nous souviendrons de tout l’amour que vous avez pour nous, doux Anges……
*
J’aimerais être l’ange de ton sommeil,
Te protéger jusqu’au réveil.
Tendrement et tout en douceur
Ouvrir les portes de ton cœur.
Et sans faire de bruit
Entrer dans tes rêves les plus enfouis.
Je garderai précieusement la clé
Des plus profondes de tes pensées.
Je dissiperai le brouillard
Qui détruit tous les espoirs.
Et lorsque tu te réveilleras
Tu te souviendras de tout l’amour que j’ai pour toi.

left by spanky on 20/02/2024  
A ma Muse, mon espérant que tu viennes te poser....
-----
A deux doigts,
----
A deux doigts je tape sur le clavier,
Cherchant mes mots, avec la saveur du regret,
Le cœur retient les mots, pour ne plus effrayer,
De son sang qui coule, la couleur pour corriger.
----
A deux doigts de toucher le bonheur,
De prendre ta main pour t'emmener ailleurs,
Loin de tout, vers une vie meilleure,
Là où tout est beau, plein de couleurs.
----
A deux doigts de caresser le rêve,
Que tu sortes de la nuit, dans ton habit d'Eve,
Ton corps que je dessine, du bout des doigts,
Tes courbes et tes lignes, mais je ne les vois.
----
A deux doigts de te prendre dans mes bras,
Pour te montrer, que tu peux compter sur moi,
Sécher tes larmes, pouvoir te rassurer,
Et d'y déposer sur ton front, un tendre baiser.
----
Dans l'étreinte de nos nuits, à deux doigts du plaisir,
L'amour danse, frissonne, mais n'ose se bâtir,
Entre les lignes du désir, une déception s'inscrit,
Les doigts effleurent, mais l'amour se dérobe, s'enfuit.
----
À deux doigts du feu qui réchauffe l'âme,
Mais ton amour fugace, échappe à toute trame,
Si proche du brasier, où la passion s'enflamme,
Mais parfois, l'amour reste une énigme.
----
À deux doigts du vertige, l'attente s'éternise,
Ce jeux de doigts, nouvelle énigme, que le cœur improvise,
De ces nombreux écrits, qui n'ont porté leurs fruits,
Des graines qui n'ont germées, bientôt dans l'oubli.
----
À deux doigts du bonheur, la tristesse persiste, L'amour, doux mirage, parfois nous résiste,
Entre désir et déception, un équilibre fragile, comme des doigts qui effleurent, mais se dérobent, si agiles,
----
À deux doigts de partager notre destin, nos cœurs se frôlent,
Mais dans la valse des émotions, ton cœur s'affole,
Viens, enlacer mes doigts, effaçons le regret,
Sans se mettre de pression, vivre l'instant, se laisser aller.
----
À deux doigts du rêve, réalisons nos songes,
Les promesses éternelles, où l'espérance se prolonge,
On se connait déjà, jusqu'au bout des doigts,
Je ne veux plus être à deux doigts, mais tout partager avec toi.
----
Le Loup Solitaire ..... à deux doigts de toi.
----
Le LoSo .
------

left by colombine67 on 19/02/2024  
Je suis un chien.
Je veux donner et avoir de l’amour.
Je veux vivre.
Je ne suis pas un objet.
Je ne suis pas une pièce de propriété.
S’il vous plait ne me rejetez pas.
S’il vous plait traitez-moi avec gentillesse, amour et respect.
Je vous promets que je vous payerais en retour avec un amour inconditionnel aussi longtemps que je vivrai.
Penny Elms

left by spanky on 18/02/2024  
JE SUIS UN MÉDECIN,
-----
JE NE SUIS PAS UN TUEUR.
-----
Docteur, puis-je amener le chien pour faire cette seringue, celle-là pour l'endormir ?
mais qu'est-ce qu’il a le chien ?
il est vieux
mais est-ce qu'il prend des médicaments ?
il y a un an il a pris de la cortisone mais maintenant il bouge à peine
et pendant cette année pas de visite et pas de traitement davantage ?
Docteur, il a 15 ans !!!
Lorsque vous adoptez un chien, vous devez prêter serment comme dans les mariages : dans les bons ou les mauvais moments.
Eh bien, avec moi, ils tombent mal, je suis un médecin pas un tueur.
Je ne veux pas dire par là que je suis contre l'euthanasie, je suis souvent contraint de la pratiquer,
mais seulement pour supprimer des souffrances inutiles là où il n'y a aucun espoir raisonnable de guérison.!!!
Rappelons brièvement les cas dans lesquels la loi autorise l'euthanasie :
1) danger pour l'homme, par exemple agression grave et documentée, maladies telles que la rage, etc.
2) état de souffrance sévère
3) impossibilité de guérison dans la maladie qui cause de la souffrance !!!
Il est clair que la vieillesse N'EST PAS une maladie et que la réticence à dépenser de l'argent pour le traitement n'est pas une cause juste... ???
mais quel genre d'enseignement donnez-vous à vos enfants ,?
Que la personne âgée avec le premier problème se jette dans un hospice ?
Que la miséricorde est une perte de temps ?
Que plus tôt les grands-parents meurent, mieux c'est ?
Il y a quelque temps un gars m'a appelé:
"Docteur, j'ai un chien atteint d'un cancer du sein, j'aimerais savoir combien ça coûte d'opérer et combien coûte l'euthanasie alors que je puisse choisir".
Par décence je n'écris pas ce que j'ai répondu, les enfants peuvent lire.
Une autre fois un type est venu à la clinique le 31 juillet (date très suspecte !) "Docteur, je devrais tuer ce chien car il boit et urine tout le temps
et ma femme est toujours en train de sécher et elle n'en peut plus"
"regardez, il pourrait simplement être diabétique, en 5 minutes je pourrais trouver une thérapie pour le ramener à la normale "
" est-ce que vous l'abattez ou dois-je l'amener à quelqu'un d'autre ? "
Voilà le problème, il y a toujours quelqu'un d'autre qui met de beaux billets de 100 euros dans sa poche et lave la conscience du client...
mais c'est tant mieux pour vous... mais il était vieux.... il serait mort de toute façon...
La vie doit être respectée, on ne peut pas être si dénué d'éthique.
C'est de nous, vétérinaires, que doivent commencer ces apports qui aident les gens à respecter les animaux,
le respect de la vie aide aussi à avoir de meilleures relations entre nous, les humains.
La vitesse de la parabole de la vie de nos amis à quatre pattes est une merveilleuse métaphore qui nous aide à faire face à notre fin de vie,
la vieillesse et son acceptation est un merveilleux terrain d'entraînement dans lequel le respect se renforce.
La vie mérite le respect et le respect est la dernière arme qui reste contre le cynisme.
Je veux gagner moins mais continue de parler au petit idéaliste qui est encore en moi.
------
Docteur
Vincenzo Minuto

left by poutounou on 18/02/2024  
Mais de toi je n’implore, Ange, que tes prières,
Ange plein de bonheur, de joie et de lumières.
*
A nos Anges…
*
Poète : Charles Baudelaire (1821-1867)
Recueil : Les fleurs du mal (1857)
*.
Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse,
La honte, les remords, les sanglots, les ennuis,
Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits
Qui compriment le coeur comme un papier qu'on froisse ?
Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse ?
*
Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine,
Les poings crispés dans l'ombre et les larmes de fiel,
Quand la Vengeance bat son infernal rappel,
Et de nos facultés se fait le capitaine ?
Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine ?
*
Ange plein de santé, connaissez-vous les Fièvres,
Qui, le long des grands murs de l'hospice blafard,
Comme des exilés, s'en vont d'un pied traînard,
Cherchant le soleil rare et remuant les lèvres ?
Ange plein de santé, connaissez-vous les Fièvres ?
*
Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides,
Et la peur de vieillir, et ce hideux tourment
De lire la secrète horreur du dévouement
Dans des yeux où longtemps burent nos yeux avides ?
Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides ?
*
Ange plein de bonheur, de joie et de lumières,
David mourant aurait demandé la santé
Aux émanations de ton corps enchanté ;
Mais de toi je n'implore, ange, que tes prières,
Ange plein de bonheur, de joie et de lumières !
*
Charles Baudelaire.

left by spanky on 16/02/2024  
Les animaux vivent sur terre au même titre que les humains.
----------
Ils sont dotés d'une âme comme nous et ressentent les choses bien mieux que nous.
Ils n'ont pas de préjugés, ils sont saint d'esprit.
Ils sont bien trop maltraités sur la terre, alors qu'ils sont remplis d'amour pour nous.
Ils ne demandent qu'à partager cet amour.
Ils ressentent vos joies, vos peines.
Ils comprennent tout de façon télépathique.
Ils se branchent sur vous et lisent vos pensées.
Les animaux envoient continuellement de l'amour sans compter.
Ils montrent une grande évolution et nous nous croyons supérieur à eux,
Alors qu'ils pourraient nous donnez une belle leçon d'amour.
Ils sont d'une grande sincérités contrairement à l'homme, qui par son égo, se croit supérieur.
------

left by spanky on 14/02/2024  
CURLING, CHIEN ABANDONNÉ,
---------
Bien des gens sont passés sans même me regarder,
Depuis que je suis prisonnier dans ce refuge pour chiens abandonnés,
Maintenant, mes jours sont comptés.
----
Je vais mourir. Dans ma tête de chien, il y a tant de souvenirs,
Je vous aimais d’un amour inconditionnel,
Pourtant, vous avez été cruels,
----
Sept années de bonheur. Je n’étais encore qu’un bébé,
Lorsque que vous m’avez adopté,
Cadeau de Noël pour vos enfants que j’aimais tant.
----
Par un beau jour de Juillet, vous m’avez jeté par la portière,
Comme un vulgaire jouet usagé dont on veut se débarrasser,
Je me suis traîné sur le bord de cette autoroute, en vous regardant vous éloigner.
----
J’ai marché longtemps avec ma patte cassée,
Gémissant de douleur et le cœur brisé par tant de cruauté,
Je ne suis plus qu’un pauvre chien sans collier.
----
Quand la nuit envahit ma cage, je rêve que je vais vous revoir,
Que tout cela n’est qu’un cauchemar, lorsque le jour se lève,
J’ouvre mes yeux remplis d’espoir, mais il n’y a que le grillage noir.
----
Vous avez eu tort, mais je vous aime encore.
Quand vous rentrerez, je serai mort,
N’ayez pas de remords, je n’étais qu’un chien,
Qui veillait sur vous comme un ange gardien.
-------
Patricia FOURNIER-DHERVILLEZ

left by poutounou on 14/02/2024  
Mêlez l’hymne de tous les anges aux chansons de tous les oiseaux…
*
Mes poèmes ! soyez des fleuves !
Allez en vous élargissant !
Désaltérez dans les épreuves
Les coeurs saignants, les âmes veuves,
Celui qui monte ou qui descend.
*
Que l'aigle plonge, loin des fanges,
Son bec de lumière en vos eaux !
Et dans vos murmures étranges
Mêlez l'hymne de tous les anges
Aux chansons de tous les oiseaux !
*
Victor Hugo

left by spanky on 12/02/2024  
Une des toutes premières chansons écrites et composée par Barbara en 1962
-----------
Dis quand reviendras-tu ?
-------
Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
Voilà combien de temps que tu es reparti ?
Tu m'as dit : "Cette fois, c'est le dernier voyage.
Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage"...
Tu m'as dit : "Au printemps, je serai de retour.
Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour,
nous irons voir ensemble les jardins refleurir
et déambulerons dans les rues de Paris"
----
Mais dis, quand reviendras-tu ?
Dis, au moins le sais-tu
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère...
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus !
----
Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà ;
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois.
A voir Paris si beau en cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis, je rêve et je frissonne.
Je tangue et je chavire, et comme la rengaine
Je vais, je viens, je vire, je tourne et je me traîne...
Ton image me hante, je te parle tout bas...
J'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi...
----
Dis, quand reviendras-tu ?
Dis, au moins le sais-tu
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère...
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus !
----
J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours,
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour,
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs.
Je reprendrai la route, le monde m'émerveille,
J'irai me réchauffer à un autre soleil,
Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin,
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins.
----
Dis, quand reviendras-tu ?
Dis, au moins le sais-tu
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère...
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus !
----
BARBARA

left by poutounou on 11/02/2024  
Enivrons-nous de souvenirs de nos chers Anges disparus !!!
*
Petit conseil de Monsieur Baudelaire, à consommer avec modération si l‘on choisit le vin…..
*
Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie, de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous. Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : "Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise."
*
Baudelaire: Petits poèmes en prose, XXXIII (1869)

left by spanky on 10/02/2024  
L’Écureuil, le Chien et le Renard
--------
Un gentil écureuil était le camarade,
Le tendre ami d'un beau danois.
Un jour qu' ils voyageaient comme Oreste et Pylade,
La nuit les surprit dans un bois.
En ce lieu point d' auberge ; ils eurent de la peine
À trouver où se bien coucher.
Enfin le chien se mit dans le creux d' un vieux chêne,
Et l' écureuil plus haut grimpa pour se nicher.
Vers minuit, c'est l' heure des crimes,
Longtemps après que nos amis
En se disant bonsoir se furent endormis,
Voici qu'un vieux renard affamé de victimes
Arrive au pied de l' arbre, et, levant le museau,
Voit l' écureuil sur un rameau.
Il le mange des yeux, humecte de sa langue
Ses lèvres qui, de sang, brûlent de s'abreuver ;
Mais jusqu' à l' écureuil il ne peut arriver :
Il faut donc par une harangue
L'engager à descendre ; et voici son discours :
Ami, pardonnez, je vous prie,
Si, de votre sommeil, j'ose troubler le cours,
Mais le pieux transport dont mon âme est remplie
Ne peut se contenir ; je suis votre cousin germain.
Votre mère était soeur de feu mon digne père.
Cet honnête homme, hélas ! à son heure dernière,
M'a tant recommandé de chercher son neveu
Pour lui donner moitié du peu
Qu' il m'a laissé de bien !
Venez donc, mon cher frère,
Venez, par un embrassement,
Combler le doux plaisir que mon âme ressent.
Si je pouvais monter jusqu'aux lieux où vous êtes,
Oh ! J'y serais déjà, soyez-en bien certain.
Les écureuils ne sont pas bêtes,
Et le mien était fort malin ;
Il reconnaît le patelin,
Et répond d'un ton doux : je meurs d' impatience
De vous embrasser, mon cousin ;
Je descends : mais, pour mieux lier la connaissance,
Je veux vous présenter mon plus fidèle ami,
Un parent qui prit soin de nourrir mon enfance...
Il dort dans ce trou-là : frappez un peu ; je pense
Que vous serez charmé de le connaître aussi.
Aussitôt maître renard frappe,
Croyant en manger deux. Mais le fidèle chien
S'élance de l' arbre, le happe,
Et vous l'étrangle bel et bien.
Ceci prouve deux points : d'abord, qu' il est utile
Dans la douce amitié de placer son bonheur,
Puis, qu'avec de l' esprit il est souvent facile,
Au piège qu'il nous tend, de surprendre un trompeur.
-----
de Jean-Pierre Claris de Florian.
---------

left by colombine67 on 09/02/2024  
Pourquoi aimer les animaux?
Parce qu'ils vous donnent tout, sans rien demander.
Parce que contre le pouvoir de l'homme armé,
ils sont sans défense.
Parce qu'ils sont des enfants éternels,
Parce qu'ils ne savent pas ce qu'est la haine ou la guerre.
Parce qu'ils ne connaissent pas l'argent et qu'ils se consolent
seulement avec un endroit pour échapper au froid.
Parce qu'ils se font comprendre sans dire un mot,
Parce que leur regard est aussi pur que leur âme.
Parce qu'ils ne connaissent ni envie ni rancune,
Parce que le pardon est encore naturel en eux.
Parce qu'ils savent aimer avec loyauté et fidélité.
Parce qu'ils vivent sans avoir une maison luxueuse.
C'est pourquoi ils n'achètent pas l'amour,
ils attendent juste ça
Et parce qu'ils sont nos compagnons,
amis éternels, que rien ne pourra séparer.
Parce qu'ils sont vivants.
Pour ceci et mille autres choses, ils méritent notre amour.
Si nous apprenions à les aimer comme ils le méritent,
nous serions très proches de Dieu
Mère Teresa.

left by spanky on 08/02/2024  
Aujourd'hui nous rendons hommage à Andy, ancien pensionnaire du refuge
adopté par Gérard notre bénévole et Christine à qui nous souhaitons beaucoup de courage.
--------------
Voici quelques mots de Gérard :
Quel vide ce matin !!! Je n'ai pas ton petit aboiement pour me dire qu'il est l'heure de se lever.
Tu ne viens pas chercher ton petit morceau de croûte de pain au petit déjeuner.
Tu ne vas pas près du lit où Christine t'attend.
Je fais notre promenade quotidienne, tu n'es pas à mes côtés mais tu es dans ma tête.
En rentrant, tu ne t'installe pas à ta place habituelle pour surveiller les allées et venues de la rue.
Tu nous as brutalement quittés dans la nuit de samedi à dimanche.
La maladie qui t'avait miné en 2021 et que tu avais vaillamment vaincue a repris le dessus pour t'anéantir.
Terminées toutes ces habitudes qui avaient rythmé depuis ce jour d'août 2014, date d'arrivée chez nous
après un court séjour dans le box n° 7 du refuge de Vermelles où j'avais craqué dès que je t'avais vu :
ton accueil lorsque nous revenions à la maison dans laquelle tu n'as jamais fait aucun dégât,
tes aboiements quand tu entendais le gravier du parking à l'arrivée de quelqu'un,
tes courses folles dans la pelouse entre les deux barrières lorsque passait un chien dans la rue,
tes jeux avec ton ballon ou ta corde, ta façon de surveiller la confection des ta gamelle le midi,
ton attente devant l'armoire à "bonbons chiens", les promenades quotidiennes par n'importe quel temps,
tes espiègleries (subtiliser une chaussure, un bâton,... avec lesquels tu nous regardais d'un air narquois),
tes visites chez le véto que tu n'aimais pas (c'était sportif pour te maintenir sur la table), nos vacances, .....
Tu nous a donné 10 ans de bonheur.
Adieu compagnon fidèle, notre meilleur ami.
Tu vas rejoindre Rick, Lady et Roxy.

left by colombine67 on 08/02/2024  
Entre quatre murs.
Je suis né entre quatre murs.
Une petite pièce calme, sombre et tiède.
Ma mère, mes frères et sœurs.
L’odeur sucrée du lait.
Je dormais, je mangeais.
Ma mère me léchait le ventre pour que je fasse mes besoins.
J’ignorais la peur et l’ennui, je n’étais que sensations et réflexes.
C’était mon petit univers.
Petit à petit, cet univers ne m’a plus suffi.
J’avais la bougeotte, l’envie de découvrir le monde.
Le deux-pattes qui s’occupait de nous venait
souvent accompagné d’autres bipèdes,
qui nous parlaient, nous touchaient,
nous examinaient sous toutes les coutures.
Une nouvelle émotion qui m’était inconnue jusqu’à présent
commençait à pointer le bout de son museau : la peur.
Mais elle disparaissait bien vite sous l’influence
de ma curiosité insatiable de chiot.
Je finissais par me laisser manipuler avec plaisir par les deux-pattes.
Et puis un jour, une famille de quatre bipèdes m’a emmené avec elle.
Je me souviens avoir beaucoup pleuré.
Je n’avais jamais quitté ma mère et ma fratrie.
Heureusement, toute cette nouveauté à laquelle j’étais
confronté m’a fait rapidement oublier mon angoisse :
ces odeurs inédites, ces bruits inconnus,
la lumière qui défilait à travers les vitres de cette drôle de petite pièce vrombissante,
c’était inquiétant mais tellement stimulant !
Peut-être que ces bipèdes m’emmenaient vers une nouvelle vie
faite d’exploration et d’aventures excitantes.
J’étais un canidé, et tout mon corps réclamait de l’action,
de l’action et encore de l’action.
On m’a installé entre quatre murs.
C’était beaucoup plus grand que là où j’étais né.
Il y avait même quatre murs dehors au-dessus
desquels régnait un grand ciel bleu.
J’avais toujours connu un toit sur ma tête,
et j’étais un peu effrayé par cette immensité.
Mais j’ai vite appris à m’amuser dans cet espace.
À creuser le sol, à apprivoiser chaque brin d’herbe
et chaque insecte rampant ou volant.
À l’intérieur, j’étais bien installé : un endroit au chaud,
mes bipèdes pour me tenir compagnie et s’occuper de moi.
Je crois bien que j’allais être heureux dans cette nouvelle vie.
Mes deux-pattes étaient gentils, même s’ils
ne parvenaient pas toujours à me comprendre.
Et puis, je ne les voyais pas beaucoup :
ils partaient le matin et rentraient le soir.
Je rêvais qu’ils m’emmènent avec eux.
La maison était spacieuse, le jardin était vaste.
Mais je commençais à y éprouver un sentiment
qui me mettait profondément mal à l’aise : l’ennui.
Je connaissais ma maison par cœur,
et mon jardin sur le bout des griffes
Aucune odeur nouvelle, aucun congénère à renifler
ni lieu nouveau à explorer ne venait stimuler mon esprit aventureux.
La souffrance, invisible aux yeux de mes humains,
commençait à s’insinuer en moi.
J’ai vécu entre quatre murs.
Je pensais que le monde était plus vaste.
J’ai compris qu’il s’arrêtait à la maison
et au jardin de mes deux-pattes.
Mes bipèdes me nourrissait , me caressait,
j’avais même le droit de me coucher contre eux quand
ils regardaient cette drôle de boîte à images tous les soirs.
Mais ils semblaient insensibles à ma douleur.
Pourtant, je me léchais les pattes, sans cesse.
J’aboyais beaucoup, au moindre bruit,
parce que c’était la seule mission que pouvait m’offrir ma prison dorée.
Je creusais beaucoup dans le jardin,
pour trouver de nouvelles odeurs sous le sol.
Mes deux pattes se fâchaient, mais mon
besoin d’activité grondait lui aussi.
Il menaçait d’exploser et il n’y a que par le chaos
que j’arrivais à évacuer ma frustration.
Je suis mort entre quatre murs.
J’ai vécu, que dis-je, j’ai subi quinze ans de vie.
Quinze ans d’amour et quinze ans d’ennui.
J’étais l’un des animaux les plus actifs de la création,
j’étais un prédateur, un chasseur, un explorateur.
Mon corps et mon âme réclamaient à grands cris
une vie faite d’action et de découvertes.
Mais on m’a enfermé dans une cage.
Une grande cage, avec des barreaux en or massif.
Ma mort a été à l’image de ma vie :
je me suis endormi pour toujours sur un coussin moelleux,
dans le confort d’un salon.
Mon histoire est loin d’être unique :
elle est la même que celle de nombreux membres de mon espèce.
Amis bipèdes, ne projetez pas sur nous la vie que vous rêveriez d’avoir :
nous n’avons pas envie de passer notre vie entre quatre murs.
Nous ne connaissons ni Netflix, ni Facebook,
ni le bonheur de lire un bon livre.
Nos réseaux sociaux se trouvent au-dehors,
au travers des odeurs laissées par les chiens du quartier.
Notre lecture préférée, c’est la trace qu’un écureuil
a laissée en escaladant un tronc d’arbre.
Notre série préférée, c’est notre promenade du soir au parc à vos côtés.
Notre place n’est pas entre quatre murs, mais aux quatre vents.
Et je crois bien, humains, que vous êtes en train
d’oublier que c’est aussi le cas de la vôtre.
Elsa Weiss / Cynopolis

left by poutounou on 07/02/2024  
LE MOQUEUR MOQUE
*
Un escargot
se croyant beau, se croyant gros,
se moquait d'une coccinelle.
Elle était mince, elle était frêle
Vraiment, avait-on jamais vu
Un insecte aussi menu !
Vint à passer une hirondelle
qui s'esbaudit du limaçon.
- Quel brimborion ! s'écria-t-elle,
C'est le plus maigre du canton
Vint à passer un caneton.
- Cette hirondelle est minuscule,
voyez sa taille ridicule
dit-il d'un ton méprisant.
Or, un faisan aperçut le canard et secoua la tête :
- Quelle est cette minime bête ?
au corps si drôlement bâti ?
On n'a jamais vu plus petit
Un aigle qui planait, leur jeta ces paroles
- Êtes-vous fous ? Êtes-vous folles ?
Qui se moque du précédent
sera moqué par le suivant.
Celui qui d'un autre se moque
à propos de son bec, à propos de sa coque,
de sa taille ou de son caquet,
risque à son tour d'être moqué.
*
Et oui, soyons humbles !



Top of page