|
|
|
Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris |
En hommage à
LABRADORtchado
Il est né le:02/03/2001
Il nous a quittés le:04/01/2016
aucune bougie 1 personne aime cette page |
En hommage à
tchado
0 bougie
|
2827 Fleurs
459 messages
Déposé par poutounou le 19/01/2022Qu'il est beau ce petit poĂšme !!! * La veilleuse du souvenir s'allume au fond de mes pensĂ©es... * Nocturne * Le ciel s'Ă©teint, tout va dormir Je songe Ă des choses passĂ©es ; C'est Ă la fois peine et plaisir. La veilleuse du souvenir S'allume au fond de mes pensĂ©es. * J'entends des pas, j'entends des voix, Des pas furtifs, des voix lointaines C'est peine et plaisir Ă la fois. On dirait le frisson des bois Sur le coeur tremblant des fontaines. * Des formes traversent la nuit, Formes noires et formes blanches... OĂč vont-ils et qui les conduit, Ces passants qui passent sans bruit, Comme la lune entre les branches ? * Le vent d'une ombre m'a frĂŽlĂ©... FantĂŽme d'enfant ou de femme ou de chien ? Sur la veilleuse il a soufflĂ© Quelque chose d'inconsolĂ© S'est mis Ă pleurer dans mon Ăąme. * Anatole LE BRAZ (1859-1926) |
Déposé par poutounou le 16/01/2022Moi j'ai des tas de souvenirs avec une "belle gueule" et j'aime toujours, peut-ĂȘtre diffĂ©remment, mais j'aime toujours.... * Avec Le Temps * Avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va on oublie le visage et l'on oublie la voix le cĆur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller chercher plus loin, faut laisser faire et c'est trĂšs bien * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie l'autre qu'on devinait au dĂ©tour d'un regard entre les mots, entre les lignes et sous le fard d'un serment maquillĂ© qui s'en va faire sa nuit avec le temps tout s'Ă©vanouit * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va mĂȘm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules Ă la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va l'autre Ă qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien l'autre Ă qui l'on donnait du vent et des bijoux pour qui l'on eĂ»t vendu son Ăąme pour quelques sous devant quoi l'on s'traĂźnait comme traĂźnent les chiens avec le temps, va, tout va bien * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va on oublie les passions et l'on oublie les voix qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu et l'on se sent glacĂ© dans un lit de hasard et l'on se sent tout seul peut-ĂȘtre mais peinard et l'on se sent flouĂ© par les annĂ©es perdues Alors vraiment avec le temps on n'aime plus⊠* Il ne faut jamais cesser dâaimer. On peut aimer nâimporte quoi, nâimporte qui ! Cesser dâaimer câest mourir⊠!!! |
Déposé par poutounou le 12/01/2022Il est vrai quâavec nos « trĂ©sors », nous vivons si beau, si fort, que nous en oublions le temps qui passe⊠HĂ©las ! * Extrait de la chanson « Encore un soir » de CĂ©line Dion * Quand on vit trop beau, trop fort, on en oublie le temps qui passe Comme on perd un peu le nord au milieu de trop vastes espaces Ă peine le temps de s'y faire, Ă peine on doit laisser la place Oh si je pouvais * Encore un soir, encore une heure Encore une larme de bonheur Une faveur, comme une fleur Un souffle, une erreur Un peu de nous, un rien de tout Pour tout se dire encore ou bien se taire en regards Juste un report, Ă peine encore, mĂȘme s'il est tard * Y en a tant qui tuent le temps, tant et tant qui le perdent ou le passent Tant qui se mentent, inventent en les rĂȘvant des instants de grĂące Oh je donne ma place au paradis, si l'on m'oublie sur Terre Encore hier * Encore un soir, encore une heure Encore une larme de bonheur Une faveur, comme une fleur Un souffle, une erreur Un peu de nous, un rien du tout Pour tout se dire encore ou bien se taire en regards Juste un report, Ă peine encore, je sais, il est tard |
Déposé par poutounou le 09/01/2022A quel beau songe Ă©vanoui dois-je les larmes que je pleure ? A toi mon Ange... * PensĂ©e perdue * Elle est si douce, la pensĂ©e, Qu'il faut, pour en sentir l'attrait, D'une vision commencĂ©e S'Ă©veiller tout Ă coup distrait. * Le coeur dĂ©pouillĂ© la rĂ©clame ; Il ne la fait point revenir, Et cependant elle est dans l'Ăąme, Et l'on mourrait pour la finir. * A quoi pensais-je tout Ă l'heure ? A quel beau songe Ă©vanoui Dois-je les larmes que je pleure ? Il m'a laissĂ© tout Ă©bloui. * Et ce bonheur d'une seconde, Nul effort ne me l'a rendu ; Je n'ai goĂ»tĂ© de joie au monde Qu'en rĂȘve, et mon rĂȘve est perdu. * RenĂ©-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) * Un petit coucou Ă Bruno, notre webmaster, qui nous a gentiment souhaitĂ© une bonne annĂ©e 2022 sur le forum. Merci pour tout ce que vous faites, pour nous rendre la « navigation » sur ce merveilleux site, la plus agrĂ©able possible⊠|
Déposé par poutounou le 05/01/2022Tu es tout ça, mon Ange... * Ă mon Ange, * Tu es mon palais, mon soir et mon automne, Et ma voile de soie et mon jardin de lys, Ma cassolette dâor et ma blanche colonne, Mon parc et mon Ă©tang de roseaux et dâiris. * Tu es mes parfums dâambre et de miel, ma palme Mes feuillages, mes chants de cigales dans lâair, Ma neige qui se meurt dâĂȘtre hautaine et calme, Et mes algues et mes paysages de mer. * Et tu es ma cloche au sanglot monotone, Mon Ăźle fraĂźche et ma secourable oasis ⊠Tu es mon palais, mon soir et mon automne, Et ma voile de soie et mon jardin de lys. * RenĂ©e Vivien ("Ă lâheure des mains jointes", Ă©ditions Alphonse Lemerre,1906) |
Déposé par choupinou le 04/01/2022A toi qui me manque J'aimerai que le Paradis soit dotĂ© d'un petit espace, d'une petite vitre, pour pouvoir te voir a nouveau. Je pense a toi aujourd'hui en ce jour anniversaire, J'ai pensĂ©e a toi hier et le jour d'avant. Tu es dans mes pensĂ©es chaque jour ,5 secondes ou plus longtemps; Oui tu es lĂ , je pense a toi en silence, au plus profond de mon Ame. Je mentionne souvent ton prĂ©nom :TCHADO , mon bel Amour. Tout ce que je possĂšde sont les mĂ©moires , un collier, un couffin, un joujou ... et des photos ... dans un cadre ,un album ... C'est ce qui me reste de toi, que je garde prĂ©cieusement ... Dieu t'a ... dans ses bras, moi je t'ai dans mon coeur ... Attend moi et un jour c'est moi qui te serrerai contre moi, Oui comme avant, on se retrouvera ... veille sur moi, Comme Dieu te protĂšge dans son merveilleux jardin d'amour ... |
Déposé par poutounou le 01/01/2022Coucou mamans et papas de cĆur, * Je trouve le « poĂšme » ci-dessous trĂšs « vrai » ! VoilĂ tout ce quâon devrait dire ou se dire pour lâannĂ©e 2022 Ă venir. Jâaimerais ajouter que je vous souhaite, de tout cĆur, que tous vos « petits » problĂšmes de santĂ© ne soient plus quâun mauvais souvenir. Sans la santĂ©, rien ne va comme il faut⊠!!! Alors, « Bonne SantĂ© » Ă vous tous pour lâannĂ©e Ă venir⊠et je fais un tout gros « poutounou » chaud et sucrĂ© Ă votre ou vos Anges du Paradis blancâŠQuâils continuent de venir nous rendre visite dans nos rĂȘves⊠Ca fait Ă©normĂ©ment de bien⊠!!! * En toute amitiĂ©, * Martine, Rubens et Diesel. Jâajoute Iron, le diablotin, qui est toujours et encore Ă mes cĂŽtĂ©s. * Dire « oui » au bonheur Dire « non » Ă la mauvaise humeur, Dire « peut ĂȘtre » Ă lâavenir, Dire « je ne tâoublie pas » aux souvenirs, Dire « adieu » au stress, Dire « pourquoi pas » Ă la paresse, Dire « jâai compris » aux erreurs, Dire « plus jamais » aux jugements de valeur, Dire « pardon » Ă la peine, Dire « bye bye » Ă la haine, Dire « heureusement que tu es là » Ă lâhumour, Dire « pour toujours » Ă lâamour, Dire « reste là » Ă lâenvie, Dire « je tâaime » Ă la vie ! |
Déposé par poutounou le 30/12/2021Les yeux qu'on ferme voient encore...avec leur Ăąme ! * Les yeux * Bleus ou noirs, tous aimĂ©s, tous beaux, Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ; Ils dorment au fond des tombeaux Et le soleil se lĂšve encore. * Les nuits plus douces que les jours Ont enchantĂ© des yeux sans nombre ; Les Ă©toiles brillent toujours Et les yeux se sont remplis d'ombre. * Oh ! qu'ils aient perdu le regard, Non, non, cela n'est pas possible ! Ils se sont tournĂ©s quelque part Vers ce qu'on nomme l'invisible ; * Et comme les astres penchants, Nous quittent, mais au ciel demeurent, Les prunelles ont leurs couchants, Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent : * Bleus ou noirs, tous aimĂ©s, tous beaux, Ouverts Ă quelque immense aurore, De l'autre cĂŽtĂ© des tombeaux Les yeux qu'on ferme voient encore. * RenĂ©-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) |
Déposé par poutounou le 25/12/2021Quels sont les GROS CAILLOUX de notre vie ? Avant tout : aimer, aimer fort et donner, donner beaucoup. Mais « aimer » câest dĂ©jĂ donner⊠!!! On ne donne pas que de lâargent, on peut donner de la joie, de son temps, de lâAmour bien sĂ»r, de la tendresse, beaucoup de tendresse, etc⊠Câest tellement bon de donner et ça fait tellement de bien. On se sent tellement mieux aprĂšs avoir donné⊠En ce 25 dĂ©cembre, jour de NoĂ«l, une petite pensĂ©e pour tous ceux qui luttent pour leur survie, ceux qui ont faim, ceux qui sont seuls et tristes, ceux qui ne savent pas ce quâest un « cadeau » de NoĂ«l ou autre...Je nâoublie pas nos amis les bĂȘtes, qui nâont rien demandĂ© Ă personne et se retrouvent maltraitĂ©s, abandonnĂ©s ou pire⊠Il y a tant de malheureux sur cette terre et il y a tant Ă faireâŠPar oĂč commencer ??? Peut-ĂȘtre par nous poser les bonnes questions, du style « Quels sont les gros cailloux de notre vie ? »⊠* Gros cailloux * Un jour, un vieux professeur de l'Ecole Nationale d'Administration Publique (ENAP) fut engagĂ© pour donner une formation sur la planification efficace de son temps Ă un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-amĂ©ricaines. Ce cours constituait l'un des cinq ateliers de leur journĂ©e de formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour "passer sa matiĂšre". Debout, devant ce groupe d'Ă©lite (qui Ă©tait prĂȘt Ă noter tout ce que l'expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons rĂ©aliser une expĂ©rience". De dessous la table qui le sĂ©parait de ses Ă©lĂšves, le vieux prof sortit un immense pot Mason d'un galon (pot de verre de plus de quatre litres) qu'il posa dĂ©licatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux Ă peu prĂšs gros comme des balles de tennis et les plaça dĂ©licatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses Ă©lĂšves et leur demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Tous rĂ©pondirent : "Oui". Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?". Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un rĂ©cipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa lĂ©gĂšrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrĂšrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot. Le vieux prof leva Ă nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Cette fois, ses brillants Ă©lĂšves commençaient Ă comprendre son manĂšge. L'un d'eux rĂ©pondit : "Probablement pas ! ". "Bien ! " rĂ©pondit le vieux prof. Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudiĂšre de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Cette fois, sans hĂ©siter et en choeur, les brillants Ă©lĂšves rĂ©pondirent : "Non !". "Bien !" rĂ©pondit le vieux prof. Et comme s'y attendaient ses prestigieux Ă©lĂšves, il prit le pichet d'eau qui Ă©tait sur la table et remplit le pot jusqu'Ă ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda "Quelle grande vĂ©ritĂ© nous dĂ©montre cette expĂ©rience ?". Pas fou, le plus audacieux des Ă©lĂšves, songeant au sujet de ce cours, rĂ©pondit : "Cela dĂ©montre que mĂȘme lorsque l'on croit que notre agenda est complĂštement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses Ă faire". "Non" rĂ©pondit le vieux prof. "Ce n'est pas cela. La grande vĂ©ritĂ© que nous dĂ©montre cette expĂ©rience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite". Il y eu un profond silence, chacun prenant conscience de l'Ă©vidence de ces propos. Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux dans votre vie ?". "Votre santĂ© ?", "Votre famille ?", "Vos ami(e)s ?", "RĂ©aliser vos rĂȘves ?", "Faire ce que vous aimez ?", "Apprendre ?", "DĂ©fendre une cause ?", "Relaxer ?", "Prendre le temps... ?", "Ou... toute autre chose ?". "Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas rĂ©ussir... sa vie. Si l'on donne prioritĂ© aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps prĂ©cieux Ă consacrer aux Ă©lĂ©ments importants de sa vie. Alors, n'oubliez pas de vous poser Ă vous-mĂȘme la question : "Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ?" Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie)". D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle. * Anonyme |
Déposé par poutounou le 23/12/2021Le manifeste de la gentillesse * Face Ă l'indiffĂ©rence, au manque de respect et au cynisme, nous possĂ©dons sans le savoir l'arme la plus efficace qui soit : notre coeur. La gentillesse n'est pas un renoncement, une dĂ©mission ou une soumission, c'est un choix traduit par des petits gestes qui rendent la vie plus agrĂ©able. La gentillesse est une intelligence et elle est contagieuse. Agissons ensemble chaque jour pour un monde plus humain. * POUR En finir avec le chacun pour soi Refuser le cynisme ambiant DĂ©jouer l'agressivitĂ© quotidienne Dire non Ă l'indiffĂ©rence Choisir d'ĂȘtre plus attentif aux autres Mettre de l'harmonie dans mes relations Etre altruiste et bienveillant * JE CHOISIS DE CONSTRUIRE CHAQUE JOUR, AVEC DES MILLIERS D'AUTRES, UN MONDE PLUS HUMAIN |
Déposé par poutounou le 19/12/2021C'est beau le silence mon Ange ! Il te dira combien je t'aime... * Le silence ... (extrait) * Silence ... silence ... Sur les cimes, dans les vallĂ©es, Sur la neige immaculĂ©e, Dans les parcs, dans les plaines ... Le monde retient son haleine. * Les ruisseaux ne murmurent plus Comme dans les caves, Comme dans les vignes C'est le silence, c'est le silence * Le ciel se tait ... Le vent se tait Comme si c'Ă©tait un jour d'Ă©tĂ© ... C'est le silence, c'est le silence Mais ceci n'est Qu'une apparence! ... Interroge-le ! Est-il muet ? Ecoute-le bien Entends-le bien * Il te dira combien je t'aime * Sous ma poitrine mon coeur se tait De nostalgie et d'espĂ©rance ... Dans le bonheur, dans la souffrance Le mot sublime est le silence, C'est le silence, c'est le silence, C'est l'ivresse de l'espĂ©rance ! ... * Kamuran Aali Bedir Khan ("La Lyre kurde" - Librairie Saint-Germain-des-PrĂ©s, 1973) |
Déposé par poutounou le 12/12/2021Un magnifique lac comme au Paradis blanc.... * J'ai pour toi un lac * J'ai pour toi un lac quelque part au monde Un beau lac tout bleu Comme un Ćil ouvert sur la nuit profonde Un cristal frileux Qui tremble Ă ton nom comme tremble feuille Ă brise d'automne et chanson d'hiver S'y mire le temps, s'y meurent et s'y cueillent Mes jours Ă l'endroit, mes nuits Ă l'envers. * J'ai pour toi, trĂšs loin Une promenade sur un sable doux Des milliers de pas sans bruits, sans parade Vers on ne sait oĂč Et les doigts du vent des saisons entiĂšres Y ont dessinĂ© comme sur nos fronts Les vagues du jour fendues des croisiĂšres Des beaux naufragĂ©s que nous y ferons. * J'ai pour toi dĂ©fait Mais refait sans cesse les mille chĂąteaux D'un nuage ami qui pour mon Ange Se ferait bateau Se ferait pommier, se ferait couronne Se ferait panier plein de fruits vermeils Et moi je serai celui qui te donne La Terre et la Lune avec le soleil. * J'ai pour toi l'amour quelque part au monde Ne le laisse pas se perdre Ă la ronde. * Gilles Vigneault |
Déposé par poutounou le 05/12/2021Vous ĂȘtes notre lumiĂšre, doux Anges, et vous Ă©clairez notre chemin de vie⊠* Tout en haut des cimes * Tout en haut des cimes, Vivent nos espoirs, RĂ©side notre optimisme, Se trouve la lumiĂšre. * Tout en haut des cimes, Comme des nuages de passage, Notre vie traverse cet abĂźme, Ă la recherche de la lumiĂšre. * Tout en haut des cimes, Nos yeux sây tournent, Pour prier, pour espĂ©rer, Pour chercher la lumiĂšre. * Tout en haut des cimes, Il nous faut y atteindre, Sans jamais douter dây parvenir, Lâombre mĂȘme de la lumiĂšre. * Et quand les montagnes, Sâen iront comme des nuages, Et quand les montagnes, Laisseront passer la lumiĂšre. * Enfin, nous y serons parvenus, Tout en haut des cimes. * Nashmia Noormohamed, 2015 |
Déposé par poutounou le 28/11/2021Il y a tant de beaux mots dans la langue françaiseâŠ..et il y a aussi les beaux petits noms que nous donnons Ă nos anges⊠* Les mots qui font vivre * Il y a des mots qui font vivre Et ce sont des mots innocents Le mot chaleur et le mot confiance Amour, justice et le mot libertĂ© Le mot enfant et le mot gentillesse Et certains noms de fleurs et Certains noms de fruits Le mot courage et le mot dĂ©couvrir Et le mot frĂšre et le mot camarade Et certains noms de pays, de villages Et certains noms de femmes et d'amis. * Paul Eluard ( 1895-1952) |
Déposé par poutounou le 21/11/2021Je te donnerai...mon bel Ange ! Avec mon coeur quâil faudra prĂšs du tien garder... * Le prĂ©sent * Si tu veux je te donnerai Mon matin, mon matin gai Avec tous mes clairs cheveux Que tu aimes ; Mes yeux verts Et dorĂ©s. Si tu veux, Je te donnerai tout le bruit Qui se fait Quand le matin s'Ă©veille Au soleil Et l'eau qui coule Dans la fontaine Tout auprĂšs ! Et puis encor le soir qui viendra vite Le soir de mon Ăąme triste Ă pleurer Et mes mains toutes petites Avec mon coeur qu'il faudra prĂšs du tien Garder. * Marie Laurencin ("PoĂšmes" - Bernouard Ă©diteur, 1926) |
Déposé par poutounou le 14/11/2021Dans la vie il y a plein de « petits riens » qui nous font tant de bienâŠ.. * DES PETITS RIENS * Les petits riens qui font les grands moments Qui vont qui viennent, quand ils ont le temps Les atomes de vie qu'on attrape en rĂȘvant * Ces petits riens ont tous quelque chose Quelque chose en commun qui nous mĂ©tamorphose Ces Ă©clairs de vie qui courent entre les choses * Saurions-nous les retrouver ? Voudrais-tu les partager ? Ces moments de vĂ©ritĂ© * Les petits dĂ©tails qui ne paient pas de mine Les petits bouts de gestes qui soudain illuminent Un souffle entre les mots, un rire qui culmine * Ces petits riens qui font nos grands moments Ils vont ils viennent ils prennent tout leur temps Et plus on les dĂ©sire, plus on les attend. * Boris |
Déposé par poutounou le 07/11/2021Que c'est beau ! NâĂ©cris pas mon AngeâŠnâĂ©cris pas !!! * N'Ă©cris pas * N'Ă©cris pas, je suis triste, et je voudrais m'Ă©teindre Les beaux Ă©tĂ©s sans toi, c'est la nuit sans flambeau J'ai refermĂ© mes bras qui ne peuvent t'atteindre, Et frapper Ă mon coeur, c'est frapper au tombeau N'Ă©cris pas ! * N'Ă©cris pas, n'apprenons qu'Ă mourir Ă nous-mĂȘmes Ne demande qu'Ă Dieu ... qu'Ă toi, si je t'aimais ! Au fond de ton absence Ă©couter que tu m'aimes, C'est entendre le ciel sans y monter jamais N'Ă©cris pas ! * N'Ă©cris pas, je te crains ; j'ai peur de ma mĂ©moire; Elle a gardĂ© ta voix qui m'appelle souvent Ne montre pas l'eau vive Ă qui ne peut la boire Une chĂšre Ă©criture est un portrait vivant N'Ă©cris pas ! * Marceline Desbordes-Valmore ("PoĂ©sies inĂ©dites") |
Déposé par poutounou le 31/10/2021Souffrons en silence ! * Vous parler ? * Vous parler ? Non. Je ne peux pas. Je prĂ©fĂšre souffrir comme une plante, Comme l'oiseau qui ne dit rien sur le tilleul. Ils attendent. C'est bien. Puisqu'ils ne sont pas las d'attendre, J'attendrai, de cette mĂȘme attente. * Ils souffrent seuls. On doit apprendre Ă souffrir seul. Je ne veux pas d'indiffĂ©rents prĂȘts Ă sourire Ni d'amis gĂ©missants. Que nul ne vienne. * La plante ne dit rien. L'oiseau se tait. Que dire ? Cette douleur est seule au monde, quoi qu'on veuille. Elle n'est pas celle des autres, c'est la mienne. * Une feuille a son mal qu'ignore l'autre feuille, Et le mal de l'oiseau, l'autre oiseau n'en sait rien. * On ne sait pas. On ne sait pas. Qui se ressemble ? Et se ressemblĂąt-on, qu'importe. Il me convient De n'entendre ce soir nulle parole vaine. * J'attends, comme le font derriĂšre la fenĂȘtre Le vieil arbre sans geste et le pinson muet ... Une goutte d'eau pure, un peu de vent, qui sait ? Qu'attendent-ils ? Nous l'attendrons ensemble. Le soleil leur a dit qu'il reviendrait, peut-ĂȘtre ... * Sabine Sicaud ("Douleur, je vous dĂ©teste" et "Les PoĂšmes de Sabine Sicaud" - Ă©ditions Stock, 1958) |
Déposé par poutounou le 24/10/2021Une pensĂ©e Ă©mue pour Marc qui vient de âperdreâ son petit Philou adorĂ©. Une fleur, un message, une bougie ou un poĂšme lui ferait le plus grand bien⊠De tout Coeur avec vous dans ces moments trĂšs difficiles, trĂšs douloureuses, Marc⊠* Jâai trouvĂ© mon Paradis avec toi mon Ange !!! * Mon Paradis * Quelque part, dans ce monde, je cherchais le Paradis. * En quĂȘte dâune Ăźle dĂ©serte, dâune planĂšte inconnue, Dâune terre vierge, encore inexplorĂ©e et nue, Dâun petit coin dâunivers, hors du temps, hors dâici. * Quelque part, dans ce monde, je cherchais le Paradis. * Je voulais un peu de paix, pour mon cĆur fatiguĂ©. Je voulais fuir les querelles et tout recommencer, Sur la terre originelle, renaĂźtre de lâoubli. * Quelque part, dans ce monde, je cherchais le Paradis. * Quitter cette vie insensĂ©e, rejoindre le ciel. Je lâimagine aussi pur que sa couleur pastelle, Vestige de beautĂ© dâune nature si meurtrie. * Quelque part, dans ce monde, je cherchais le Paradis. * Comme une lueur dâespoir apaisant la souffrance, Et quand bien mĂȘme un mensonge, pour nier lâĂ©vidence, Dâavoir la peur pour compagne dâune vie sans rĂ©pit. * Quelque part, dans ce monde, je cherchais le Paradis. * Et mes yeux, troublĂ©s de larmes, ont croisĂ© ton regard, Et mon destin, soudain, sâest jouĂ© au grĂ© du hasard. Câest lĂ , aux frontiĂšres de ton cĆur, quâalors jâai compris. * Quelque part, dans ce monde, je cherchais le Paradis. * Mais il nâexiste ni asile, ni mythe fantastique. Il nây a que lâAmour pour faire le monde magnifique. Et ton Amour pour moi a donnĂ© sens Ă ma vie. * Quelque part, dans ce monde, jâai trouvĂ© mon Paradis. |
Déposé par poutounou le 17/10/2021Quel magnifique mot : la « tolĂ©rance ». Soyons tolĂ©rants les uns envers les autres. Profitons de notre beau cimetiĂšre virtuel pour nous envoyer des fleurs, de beaux messages, des poĂšmes et des bougies... * L'arbre de la tolĂ©rance * Pour toi, bel Ange⊠* Quels mots veux-tu que j'apprivoise pour toi aujourd'hui ? Pendre, prendre, prĂ©tendre Ils sont bien trop enferrĂ©s aux boulets de la vanitĂ© * PrĂ©valoir, pouvoir, avoir Ceux-ci vivent leur deuil Au fond des prisons d'orgueil * Imposer, condamner, spĂ©culer Tous sont opprimĂ©s Dans les Ă©taux de la cupiditĂ© * Pour toi j'apprivoiserai plutĂŽt les mots Ecouter, respecter, partager Et si c'est leur prĂ©fĂ©rence Je leur offrirai les fleurs de la tolĂ©rance * Pour toi, j'apprivoiserai plutĂŽt les mots Apprendre, comprendre, entendre Et si c'est leur volontĂ© Je leur offrirai les branches de l'humilitĂ© * Pour toi, j'apprivoiserai surtout les mots S'ouvrir, sourire, offrir Et si c'est pour toujours Je leur offrirai l'arbre d'amour * Notre tolĂ©rance pour les autres nous conduit forcĂ©ment Ă tolĂ©rer nos propres fantaisies. Citation de George Sand ; Ćuvre : Flaminio, ThĂ©Ăątre - 1854. |
L'Album photo contient 5 photos