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En hommage à
Calypso dit tigros ou minou
Il nous a quittés le:30/12/2018
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280 messages
Déposé par poutounou le 19/01/2022Qu'il est beau ce petit poème !!! * La veilleuse du souvenir s'allume au fond de mes pensées... * Nocturne * Le ciel s'éteint, tout va dormir Je songe à des choses passées ; C'est à la fois peine et plaisir. La veilleuse du souvenir S'allume au fond de mes pensées. * J'entends des pas, j'entends des voix, Des pas furtifs, des voix lointaines C'est peine et plaisir à la fois. On dirait le frisson des bois Sur le coeur tremblant des fontaines. * Des formes traversent la nuit, Formes noires et formes blanches... Où vont-ils et qui les conduit, Ces passants qui passent sans bruit, Comme la lune entre les branches ? * Le vent d'une ombre m'a frôlé... Fantôme d'enfant ou de femme ou de chien ? Sur la veilleuse il a soufflé Quelque chose d'inconsolé S'est mis à pleurer dans mon âme. * Anatole LE BRAZ (1859-1926) |
Déposé par poutounou le 16/01/2022Moi j'ai des tas de souvenirs avec une "belle gueule" et j'aime toujours, peut-être différemment, mais j'aime toujours.... * Avec Le Temps * Avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va on oublie le visage et l'on oublie la voix le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie l'autre qu'on devinait au détour d'un regard entre les mots, entre les lignes et sous le fard d'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit avec le temps tout s'évanouit * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules à la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va l'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien l'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens avec le temps, va, tout va bien * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va on oublie les passions et l'on oublie les voix qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid * avec le temps... avec le temps, va, tout s'en va et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu et l'on se sent glacé dans un lit de hasard et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard et l'on se sent floué par les années perdues Alors vraiment avec le temps on n'aime plus… * Il ne faut jamais cesser d’aimer. On peut aimer n’importe quoi, n’importe qui ! Cesser d’aimer c’est mourir… !!! |
Déposé par poutounou le 12/01/2022Il est vrai qu’avec nos « trésors », nous vivons si beau, si fort, que nous en oublions le temps qui passe… Hélas ! * Extrait de la chanson « Encore un soir » de Céline Dion * Quand on vit trop beau, trop fort, on en oublie le temps qui passe Comme on perd un peu le nord au milieu de trop vastes espaces À peine le temps de s'y faire, à peine on doit laisser la place Oh si je pouvais * Encore un soir, encore une heure Encore une larme de bonheur Une faveur, comme une fleur Un souffle, une erreur Un peu de nous, un rien de tout Pour tout se dire encore ou bien se taire en regards Juste un report, à peine encore, même s'il est tard * Y en a tant qui tuent le temps, tant et tant qui le perdent ou le passent Tant qui se mentent, inventent en les rêvant des instants de grâce Oh je donne ma place au paradis, si l'on m'oublie sur Terre Encore hier * Encore un soir, encore une heure Encore une larme de bonheur Une faveur, comme une fleur Un souffle, une erreur Un peu de nous, un rien du tout Pour tout se dire encore ou bien se taire en regards Juste un report, à peine encore, je sais, il est tard |
Déposé par poutounou le 09/01/2022A quel beau songe évanoui dois-je les larmes que je pleure ? A toi mon Ange... * Pensée perdue * Elle est si douce, la pensée, Qu'il faut, pour en sentir l'attrait, D'une vision commencée S'éveiller tout à coup distrait. * Le coeur dépouillé la réclame ; Il ne la fait point revenir, Et cependant elle est dans l'âme, Et l'on mourrait pour la finir. * A quoi pensais-je tout à l'heure ? A quel beau songe évanoui Dois-je les larmes que je pleure ? Il m'a laissé tout ébloui. * Et ce bonheur d'une seconde, Nul effort ne me l'a rendu ; Je n'ai goûté de joie au monde Qu'en rêve, et mon rêve est perdu. * René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) * Un petit coucou à Bruno, notre webmaster, qui nous a gentiment souhaité une bonne année 2022 sur le forum. Merci pour tout ce que vous faites, pour nous rendre la « navigation » sur ce merveilleux site, la plus agréable possible… |
Déposé par poutounou le 05/01/2022Tu es tout ça, mon Ange... * À mon Ange, * Tu es mon palais, mon soir et mon automne, Et ma voile de soie et mon jardin de lys, Ma cassolette d’or et ma blanche colonne, Mon parc et mon étang de roseaux et d’iris. * Tu es mes parfums d’ambre et de miel, ma palme Mes feuillages, mes chants de cigales dans l’air, Ma neige qui se meurt d’être hautaine et calme, Et mes algues et mes paysages de mer. * Et tu es ma cloche au sanglot monotone, Mon île fraîche et ma secourable oasis … Tu es mon palais, mon soir et mon automne, Et ma voile de soie et mon jardin de lys. * Renée Vivien ("À l’heure des mains jointes", éditions Alphonse Lemerre,1906) |
Déposé par poutounou le 01/01/2022Coucou mamans et papas de cœur, * Je trouve le « poème » ci-dessous très « vrai » ! Voilà tout ce qu’on devrait dire ou se dire pour l’année 2022 à venir. J’aimerais ajouter que je vous souhaite, de tout cœur, que tous vos « petits » problèmes de santé ne soient plus qu’un mauvais souvenir. Sans la santé, rien ne va comme il faut… !!! Alors, « Bonne Santé » à vous tous pour l’année à venir… et je fais un tout gros « poutounou » chaud et sucré à votre ou vos Anges du Paradis blanc…Qu’ils continuent de venir nous rendre visite dans nos rêves… Ca fait énormément de bien… !!! * En toute amitié, * Martine, Rubens et Diesel. J’ajoute Iron, le diablotin, qui est toujours et encore à mes côtés. * Dire « oui » au bonheur Dire « non » à la mauvaise humeur, Dire « peut être » à l’avenir, Dire « je ne t’oublie pas » aux souvenirs, Dire « adieu » au stress, Dire « pourquoi pas » à la paresse, Dire « j’ai compris » aux erreurs, Dire « plus jamais » aux jugements de valeur, Dire « pardon » à la peine, Dire « bye bye » à la haine, Dire « heureusement que tu es là » à l’humour, Dire « pour toujours » à l’amour, Dire « reste là » à l’envie, Dire « je t’aime » à la vie ! |
Déposé par poutounou le 30/12/2021Les yeux qu'on ferme voient encore...avec leur âme ! * Les yeux * Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ; Ils dorment au fond des tombeaux Et le soleil se lève encore. * Les nuits plus douces que les jours Ont enchanté des yeux sans nombre ; Les étoiles brillent toujours Et les yeux se sont remplis d'ombre. * Oh ! qu'ils aient perdu le regard, Non, non, cela n'est pas possible ! Ils se sont tournés quelque part Vers ce qu'on nomme l'invisible ; * Et comme les astres penchants, Nous quittent, mais au ciel demeurent, Les prunelles ont leurs couchants, Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent : * Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Ouverts à quelque immense aurore, De l'autre côté des tombeaux Les yeux qu'on ferme voient encore. * René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) |
Déposé par poutounou le 25/12/2021Quels sont les GROS CAILLOUX de notre vie ? Avant tout : aimer, aimer fort et donner, donner beaucoup. Mais « aimer » c’est déjà donner… !!! On ne donne pas que de l’argent, on peut donner de la joie, de son temps, de l’Amour bien sûr, de la tendresse, beaucoup de tendresse, etc… C’est tellement bon de donner et ça fait tellement de bien. On se sent tellement mieux après avoir donné… En ce 25 décembre, jour de Noël, une petite pensée pour tous ceux qui luttent pour leur survie, ceux qui ont faim, ceux qui sont seuls et tristes, ceux qui ne savent pas ce qu’est un « cadeau » de Noël ou autre...Je n’oublie pas nos amis les bêtes, qui n’ont rien demandé à personne et se retrouvent maltraités, abandonnés ou pire… Il y a tant de malheureux sur cette terre et il y a tant à faire…Par où commencer ??? Peut-être par nous poser les bonnes questions, du style « Quels sont les gros cailloux de notre vie ? »… * Gros cailloux * Un jour, un vieux professeur de l'Ecole Nationale d'Administration Publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours constituait l'un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour "passer sa matière". Debout, devant ce groupe d'élite (qui était prêt à noter tout ce que l'expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience". De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot Mason d'un galon (pot de verre de plus de quatre litres) qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Tous répondirent : "Oui". Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?". Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot. Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L'un d'eux répondit : "Probablement pas ! ". "Bien ! " répondit le vieux prof. Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent : "Non !". "Bien !" répondit le vieux prof. Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda "Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ?". Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit : "Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire". "Non" répondit le vieux prof. "Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite". Il y eu un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos. Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux dans votre vie ?". "Votre santé ?", "Votre famille ?", "Vos ami(e)s ?", "Réaliser vos rêves ?", "Faire ce que vous aimez ?", "Apprendre ?", "Défendre une cause ?", "Relaxer ?", "Prendre le temps... ?", "Ou... toute autre chose ?". "Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir... sa vie. Si l'on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie. Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question : "Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ?" Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie)". D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle. * Anonyme |
Déposé par poutounou le 23/12/2021Le manifeste de la gentillesse * Face à l'indifférence, au manque de respect et au cynisme, nous possédons sans le savoir l'arme la plus efficace qui soit : notre coeur. La gentillesse n'est pas un renoncement, une démission ou une soumission, c'est un choix traduit par des petits gestes qui rendent la vie plus agréable. La gentillesse est une intelligence et elle est contagieuse. Agissons ensemble chaque jour pour un monde plus humain. * POUR En finir avec le chacun pour soi Refuser le cynisme ambiant Déjouer l'agressivité quotidienne Dire non à l'indifférence Choisir d'être plus attentif aux autres Mettre de l'harmonie dans mes relations Etre altruiste et bienveillant * JE CHOISIS DE CONSTRUIRE CHAQUE JOUR, AVEC DES MILLIERS D'AUTRES, UN MONDE PLUS HUMAIN |
Déposé par poutounou le 19/12/2021C'est beau le silence mon Ange ! Il te dira combien je t'aime... * Le silence ... (extrait) * Silence ... silence ... Sur les cimes, dans les vallées, Sur la neige immaculée, Dans les parcs, dans les plaines ... Le monde retient son haleine. * Les ruisseaux ne murmurent plus Comme dans les caves, Comme dans les vignes C'est le silence, c'est le silence * Le ciel se tait ... Le vent se tait Comme si c'était un jour d'été ... C'est le silence, c'est le silence Mais ceci n'est Qu'une apparence! ... Interroge-le ! Est-il muet ? Ecoute-le bien Entends-le bien * Il te dira combien je t'aime * Sous ma poitrine mon coeur se tait De nostalgie et d'espérance ... Dans le bonheur, dans la souffrance Le mot sublime est le silence, C'est le silence, c'est le silence, C'est l'ivresse de l'espérance ! ... * Kamuran Aali Bedir Khan ("La Lyre kurde" - Librairie Saint-Germain-des-Prés, 1973) |
Déposé par poutounou le 12/12/2021Un magnifique lac comme au Paradis blanc.... * J'ai pour toi un lac * J'ai pour toi un lac quelque part au monde Un beau lac tout bleu Comme un œil ouvert sur la nuit profonde Un cristal frileux Qui tremble à ton nom comme tremble feuille À brise d'automne et chanson d'hiver S'y mire le temps, s'y meurent et s'y cueillent Mes jours à l'endroit, mes nuits à l'envers. * J'ai pour toi, très loin Une promenade sur un sable doux Des milliers de pas sans bruits, sans parade Vers on ne sait où Et les doigts du vent des saisons entières Y ont dessiné comme sur nos fronts Les vagues du jour fendues des croisières Des beaux naufragés que nous y ferons. * J'ai pour toi défait Mais refait sans cesse les mille châteaux D'un nuage ami qui pour mon Ange Se ferait bateau Se ferait pommier, se ferait couronne Se ferait panier plein de fruits vermeils Et moi je serai celui qui te donne La Terre et la Lune avec le soleil. * J'ai pour toi l'amour quelque part au monde Ne le laisse pas se perdre à la ronde. * Gilles Vigneault |
Déposé par poutounou le 05/12/2021Vous êtes notre lumière, doux Anges, et vous éclairez notre chemin de vie… * Tout en haut des cimes * Tout en haut des cimes, Vivent nos espoirs, Réside notre optimisme, Se trouve la lumière. * Tout en haut des cimes, Comme des nuages de passage, Notre vie traverse cet abîme, À la recherche de la lumière. * Tout en haut des cimes, Nos yeux s’y tournent, Pour prier, pour espérer, Pour chercher la lumière. * Tout en haut des cimes, Il nous faut y atteindre, Sans jamais douter d’y parvenir, L’ombre même de la lumière. * Et quand les montagnes, S’en iront comme des nuages, Et quand les montagnes, Laisseront passer la lumière. * Enfin, nous y serons parvenus, Tout en haut des cimes. * Nashmia Noormohamed, 2015 |
Déposé par poutounou le 28/11/2021Il y a tant de beaux mots dans la langue française…..et il y a aussi les beaux petits noms que nous donnons à nos anges… * Les mots qui font vivre * Il y a des mots qui font vivre Et ce sont des mots innocents Le mot chaleur et le mot confiance Amour, justice et le mot liberté Le mot enfant et le mot gentillesse Et certains noms de fleurs et Certains noms de fruits Le mot courage et le mot découvrir Et le mot frère et le mot camarade Et certains noms de pays, de villages Et certains noms de femmes et d'amis. * Paul Eluard ( 1895-1952) |
Déposé par poutounou le 21/11/2021Je te donnerai...mon bel Ange ! Avec mon coeur qu’il faudra près du tien garder... * Le présent * Si tu veux je te donnerai Mon matin, mon matin gai Avec tous mes clairs cheveux Que tu aimes ; Mes yeux verts Et dorés. Si tu veux, Je te donnerai tout le bruit Qui se fait Quand le matin s'éveille Au soleil Et l'eau qui coule Dans la fontaine Tout auprès ! Et puis encor le soir qui viendra vite Le soir de mon âme triste À pleurer Et mes mains toutes petites Avec mon coeur qu'il faudra près du tien Garder. * Marie Laurencin ("Poèmes" - Bernouard éditeur, 1926) |
Déposé par poutounou le 14/11/2021Dans la vie il y a plein de « petits riens » qui nous font tant de bien….. * DES PETITS RIENS * Les petits riens qui font les grands moments Qui vont qui viennent, quand ils ont le temps Les atomes de vie qu'on attrape en rêvant * Ces petits riens ont tous quelque chose Quelque chose en commun qui nous métamorphose Ces éclairs de vie qui courent entre les choses * Saurions-nous les retrouver ? Voudrais-tu les partager ? Ces moments de vérité * Les petits détails qui ne paient pas de mine Les petits bouts de gestes qui soudain illuminent Un souffle entre les mots, un rire qui culmine * Ces petits riens qui font nos grands moments Ils vont ils viennent ils prennent tout leur temps Et plus on les désire, plus on les attend. * Boris |
Déposé par poutounou le 07/11/2021Que c'est beau ! N’écris pas mon Ange…n’écris pas !!! * N'écris pas * N'écris pas, je suis triste, et je voudrais m'éteindre Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre, Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tombeau N'écris pas ! * N'écris pas, n'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes Ne demande qu'à Dieu ... qu'à toi, si je t'aimais ! Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes, C'est entendre le ciel sans y monter jamais N'écris pas ! * N'écris pas, je te crains ; j'ai peur de ma mémoire; Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire Une chère écriture est un portrait vivant N'écris pas ! * Marceline Desbordes-Valmore ("Poésies inédites") |
Déposé par poutounou le 31/10/2021Souffrons en silence ! * Vous parler ? * Vous parler ? Non. Je ne peux pas. Je préfère souffrir comme une plante, Comme l'oiseau qui ne dit rien sur le tilleul. Ils attendent. C'est bien. Puisqu'ils ne sont pas las d'attendre, J'attendrai, de cette même attente. * Ils souffrent seuls. On doit apprendre à souffrir seul. Je ne veux pas d'indifférents prêts à sourire Ni d'amis gémissants. Que nul ne vienne. * La plante ne dit rien. L'oiseau se tait. Que dire ? Cette douleur est seule au monde, quoi qu'on veuille. Elle n'est pas celle des autres, c'est la mienne. * Une feuille a son mal qu'ignore l'autre feuille, Et le mal de l'oiseau, l'autre oiseau n'en sait rien. * On ne sait pas. On ne sait pas. Qui se ressemble ? Et se ressemblât-on, qu'importe. Il me convient De n'entendre ce soir nulle parole vaine. * J'attends, comme le font derrière la fenêtre Le vieil arbre sans geste et le pinson muet ... Une goutte d'eau pure, un peu de vent, qui sait ? Qu'attendent-ils ? Nous l'attendrons ensemble. Le soleil leur a dit qu'il reviendrait, peut-être ... * Sabine Sicaud ("Douleur, je vous déteste" et "Les Poèmes de Sabine Sicaud" - éditions Stock, 1958) |
Déposé par poutounou le 24/10/2021Une pensée émue pour Marc qui vient de “perdre” son petit Philou adoré. Une fleur, un message, une bougie ou un poème lui ferait le plus grand bien… De tout Coeur avec vous dans ces moments très difficiles, très douloureuses, Marc… * J’ai trouvé mon Paradis avec toi mon Ange !!! * Mon Paradis * Quelque part, dans ce monde, je cherchais le Paradis. * En quête d’une île déserte, d’une planète inconnue, D’une terre vierge, encore inexplorée et nue, D’un petit coin d’univers, hors du temps, hors d’ici. * Quelque part, dans ce monde, je cherchais le Paradis. * Je voulais un peu de paix, pour mon cœur fatigué. Je voulais fuir les querelles et tout recommencer, Sur la terre originelle, renaître de l’oubli. * Quelque part, dans ce monde, je cherchais le Paradis. * Quitter cette vie insensée, rejoindre le ciel. Je l’imagine aussi pur que sa couleur pastelle, Vestige de beauté d’une nature si meurtrie. * Quelque part, dans ce monde, je cherchais le Paradis. * Comme une lueur d’espoir apaisant la souffrance, Et quand bien même un mensonge, pour nier l’évidence, D’avoir la peur pour compagne d’une vie sans répit. * Quelque part, dans ce monde, je cherchais le Paradis. * Et mes yeux, troublés de larmes, ont croisé ton regard, Et mon destin, soudain, s’est joué au gré du hasard. C’est là, aux frontières de ton cœur, qu’alors j’ai compris. * Quelque part, dans ce monde, je cherchais le Paradis. * Mais il n’existe ni asile, ni mythe fantastique. Il n’y a que l’Amour pour faire le monde magnifique. Et ton Amour pour moi a donné sens à ma vie. * Quelque part, dans ce monde, j’ai trouvé mon Paradis. |
Déposé par poutounou le 17/10/2021Quel magnifique mot : la « tolérance ». Soyons tolérants les uns envers les autres. Profitons de notre beau cimetière virtuel pour nous envoyer des fleurs, de beaux messages, des poèmes et des bougies... * L'arbre de la tolérance * Pour toi, bel Ange… * Quels mots veux-tu que j'apprivoise pour toi aujourd'hui ? Pendre, prendre, prétendre Ils sont bien trop enferrés aux boulets de la vanité * Prévaloir, pouvoir, avoir Ceux-ci vivent leur deuil Au fond des prisons d'orgueil * Imposer, condamner, spéculer Tous sont opprimés Dans les étaux de la cupidité * Pour toi j'apprivoiserai plutôt les mots Ecouter, respecter, partager Et si c'est leur préférence Je leur offrirai les fleurs de la tolérance * Pour toi, j'apprivoiserai plutôt les mots Apprendre, comprendre, entendre Et si c'est leur volonté Je leur offrirai les branches de l'humilité * Pour toi, j'apprivoiserai surtout les mots S'ouvrir, sourire, offrir Et si c'est pour toujours Je leur offrirai l'arbre d'amour * Notre tolérance pour les autres nous conduit forcément à tolérer nos propres fantaisies. Citation de George Sand ; Œuvre : Flaminio, Théâtre - 1854. |
Déposé par poutounou le 10/10/2021Coucou mamans et papas de coeur, * J’ai une bonne nouvelle !!! J’ai trouvé l’échelle, l’échelle magique pour monter là-haut ; là-haut dans le Paradis blanc. Elle traverse les nuages, passe à côté du soleil et des étoiles et vous vous retrouverez avec votre ange à « gambader » dans les jolies allées de « Toutouland ». Cette échelle ne se trouve pas très loin ; elle est juste là en vous, dans votre cœur et votre âme. Il vous suffit de fermer les yeux un instant, de penser très fort à votre ange, l’échelle se dressera et vous pourrez serrer votre trésor, votre « petit cœur » tout fort contre vous. Essayez ! Vous verrez, ça marche… Bon dimanche ! |
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