Accueille aujourd'hui ta fille Cheyenne.
Je n'ai plus de courage...

S'il y a une chose à laquelle tu tiens par-dessus tout, n'essaie pas de la retenir.
Sécotine, la plume grise qu'on a trouvé ce soir sur la table veut-elle dire qu'on doit être en Paix avec la décision qu'on va devoir prendre pour ta fille?

On ne guérit jamais de ce qu’il nous manque, on s’y adapte, on se raconte d’autres vérités. On cohabite avec soi-même, avec la nostalgie de la vie.
Margaret Mazzantini- (Venir au monde)

"L'éternité existe, elle est dans la mémoire et le cœur de ceux qui nous ont aimés."
Sarah Clain (-Origami blues-)

"C'est étrange comme les déchirures s'inscrivent dans les chairs. Il suffit d'un rien pour rouvrir les plaies et nous replonger dans des abîmes de détresse que l'on croyait oubliés."
Julien Sandrel (-Vers le soleil-)

"On a des mots pour dire une peine légère, Mais les grandes douleurs ne savent que se taire."
Sénèque

" Tu crois que certaines de tes blessures sont cicatrisées ...
Puis un jour il te suffit d'une photo ou de quelques mots pour te prouver qu'en fait il y en a au moins une qui a toujours été ouverte ... "

Je pense souvent à toi ....
Ce n'est un secret pour personne....
Tu es en moi, loin de moi...

Une grande absence ne s'efface pas, mais elle cesse de saigner, elle cicatrise. Elle vous devient une présence endormie très fidèle, qu'on apprend à emporter avec soi à travers sa vie, à travers ses autres peines et même, à travers ses joies.
Fanny Deschamp,
La Bougainvillée.

"Quand on porte un chagrin, il faut le porter loin pour le laisser un peu s’égrener sur la route." Maurice Magre

"De la souffrance vient la sensibilité dont naît l’intelligence..
Tout le monde parle de savoir-vivre, mais personne du savoir-souffrir..
Ce qui importe ce n’est pas le poids qui t'accable, c’est comment tu te courbes pour ne pas casser..
Ce n’est pas le bruit qui t’abasourdit, c’est comment tu écoutes les murmures du monde..
Ce n’est pas la force du vent qui t'emporte, c’est comment tu hisses tes voiles..
Ce n’est pas la hauteur des vagues qui te frappent, c’est comment tu t’y laves..
Ce n’est pas l’absence de lumière qui t'entoure,
c’est comment tu chantes dans le noir..
Ce n’est pas ce que tu perds, c’est comment tu ouvres ton coeur pour la suite..
Ce n’est pas la quantité de larmes que tu verses, c’est comment tu souris en pleurant..
Ce qui importe, ce n’est pas l’intensité du feu que tu traverses..
C’est comment tu danses dans les flammes.."
Stephan Schillinger.

Douce Sécotine j'aimerais te dire combien je te remercie d'avoir mis au monde il y a 14ans Charly un grand merci aussi à Patricia de nous l'avoir confié ! Dans quelques jours cela fera un an qu'il nous a quitté pour un long voyage dont il ne reviendra plus, il manque terriblement à notre vie si tu le rencontres dis lui qu'on l'aime très fort !
Tendres pensées à vous
Monique

"je perds à la fois le fil de mon poème - Et celui de ma vie et la joie et la voix...
Parce que j'ai voulu te redire Je t'aime
Et que ce mot fait mal quand il est dit sans toi."
L.Aragon (-Le Crève-coeur : 20 ans après -)

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💔 Vivre et croire
c’est aussi accepter que la vie contient la mort
et que la mort contient la vie.
C’est savoir, au plus profond de soi,
qu’en fait, rien ne meurt jamais.
Il n’y a pas de mort,
il n’y a que des métamorphoses.
Tu ne nous a pas quittés
Mais tu t’en es allé au pays de la Vie,
Là où les fleurs
Jamais ne se fanent,
Là où le temps
Ne sait plus rien de nous.
Ignorant les rides et les soirs,
Là où c’est toujours matin,
Là où c’est toujours serein.
Tu as quitté nos ombres,
Nos souffrances et nos peines.
Tu as pris de l’avance
Au pays de la Vie.
Je fleurirai mon cœur
En souvenir de toi,
Là où tu vis en moi,
Là où je vis pour toi.
Et je vivrai deux fois…
💕
Père André Marie

Je voudrais vous écrire mille pages pour vous dire combien j'ai aimé ce chien. Pour que le monde entier sache qu'il a existé, pour qu'il vive dans la légende aussi longtemps qu'il ne sera pas oublié. Mais pour écrire mille pages, il me faudrait jusque demain et je n'ai pas l'impression que demain existe encore, sans mon chien. Alors j'écris tout de suite, autant de mots qu'il m'en vient, vite, tout pour lui, avant que le vide ne déferle...
Parfois, je lui en ai voulu. J'aurais tant aimé qu'il ne vieillisse pas, qu'il reste cette ombre de mon histoire, cette âme puissante, toujours présente, mon immuable ami. Mais les contes de fées se terminent tous un jour, même les rois meurent. Mon chien est venu quérir par sa vieillesse, un dernier impôt. J'ai longtemps récolté son amour et il était temps d'en rendre en retour. Je l'ai regardé vieillir, et puis je l'ai regardé mourir, parce que c'était le prix de mon amour. Ma dime.
Il n'y a pas un vide, il y en a mille. Il y a un vide sur son coussin, et dans le canapé. Il y a une gamelle en trop et un câlin dans ma main, à la forme de ses oreilles, qui ne servira plus pour personne. Il y aura un vide quand il neigera et que je ne le verrai pas sauter dans les flocons, et un autre à chaque orage, quand je n'aurai plus à le rassurer. Il y a un vide qui ne se comblera ni par l'amour des quatre chiens qui restent, ni par les bras de la moitié humaine de ma vie, ni même par le temps qui passe. Et l'oubli m'est interdit.
Je ne suis pas triste : je suis arrêtée. Je ne me souviens plus, je crois, comment on vit quand on n'a pas des yeux d'ambre posé sur votre nuque, quand on n'a pas un museau noir pour vous bousculer d'un coup de truffe. Je sais le faire, ne me dites pas que je m'habituerai.
J'en ai porté, des morts, je sais bien que tout passe. Mais jamais je n'avais eu la chance d'emmêler mon histoire si longtemps et si fort avec celle d'un roi.
(Elrina O'Brien, pour Billy, le chien qui avait les yeux oranges)

On a tous une date, un moment à partir duquel on aimerait réécrire l'histoire. Pour moi, c'était à la fin de l'été, lorsque les feuilles commencent à peine à dorer et que l'on peut encore profiter de belles journées ensoleillées, comme un goût d'été qui s'en va, un parfum d'été indien pour pouvoir encore profiter avant la fraîcheur des jours qui raccourcissent. Tant d'années après, il m'arrive d'avoir les larmes aux yeux en y pensant, de ressentir le froid comme ancré dans ma chair, de rester le regard vide, perdu dans la voiture qui me conduisait à elle. On m'a proposé de l'embrasser une dernière fois. Mes genoux ont fléchi, incapables de me porter. J'entends encore les paroles du vétérinaire, arrachant mon coeur sans aucune pitié. Dans le couloir qui me conduisait à elle, j'ai supplié pour un miracle, j'étais prête à négocier ma vie contre la sienne. Au fond de moi je ne croyais pas que cela arriverait même si j'avais compris. Je ne pouvais pas pleurer, j'espérais me réveiller, la prendre dans mes bras et partir. Au lieu de cela, c'est elle qui partait... J'ai déposé un baiser sur cette joue innocente que j'aimais plus que tout et j'ai crié, "Endormez là. Endormez là vite!!!"... J'aurais voulu disparaître, arrêter le temps. Je suis restée là, impuissante, en la regardant partir. Depuis j'essaie d'avancer mais elle me manque. La période des fêtes est particulière, Alors je me dis qu'elle est là, qu'elle sera toujours là, jusqu'à mon dernier souffle je parlerai d'elle et la ferai vivre peu importe comment. Rien ne pourra l'empêcher, le temps qui passe nous rapproche un peu plus jusqu'à nous réunir à jamais.

Tu es quelque part
Il existe un monde pour les âmes pures,celles qui sont pleurées par des gens qui les ont aimées. Ce monde on ne peut l'imaginer, je sais seulement qu'il n'y a ni souffrance ni séparation. Il ne ressemble en rien à notre vie sur cette terre. On ne peut l'imaginer car nous ne sommes que des humains. Tu es près de moi, en moi. Tu es quelque part, ailleurs, tu n'étais pas ce corps inerte de poupée désarticulée, ce n'était pas toi. J'en étais persuadée en te disant au revoir. On se retrouvera, mon coeur le sent et cela me suffit pour patienter. En attendant, je te porte avec amour dans tout ce que je vis, même si là où tu es, c'est magique, à l'image de la fée que tu as été.
Je t'aime ma douce 💝

La vie est faite de "charmantes fleurs" mais aussi d'épines et de cailloux...
*
La Mort et la Vie
*
Si la mort est le but, pourquoi donc sur les routes
Est-il dans les buissons de si charmantes fleurs ?
Et lorsqu'au vent d'automne elles s'envolent toutes,
Pourquoi les voir partir d'un oeil momifié de pleurs ?
*
Si la vie est le but, pourquoi donc sur les routes
Tant de pierres dans l'herbe et d'épines aux fleurs,
Que, pendant le voyage, hélas ! nous devons toutes
Tacher de notre sang et mouiller de nos pleurs ?
*
Louise-Angélique BERTIN (1805-1863)

Je lève les yeux
Et regarde le ciel,
Je cherche dans le bleu
Un rayon de soleil
Qui m’indiquerait
Que tu es par là,
De l’autre côté
De la vie d’ici-bas.
Je te cherche toujours
Mais ne te trouve pas,
Au pays de l’amour
T’y trouves-tu déjà ?
Je veux te chercher
Toujours et encore,
Pour te retrouver
Et t’aimer bien plus fort.
J’ai gravi la montagne
Pour être plus près de toi,
Mis une photo de toi.
Où peux-tu bien être ?
Le vent t’a emportée,
Sans rien laisser paraître
J’ai le coeur trop serré.
Au département vie
Du pays de la mort,
Est-ce là que tu vis ?
Est-ce là que tu dors ?
Est-ce là que tu es
Dans ce triste décor ?
Réponds moi, s’il te plait,
Fais moi un signe fort.
Et je lève les yeux
Et regarde le ciel.
Ce ciel bien trop bleu
Quand brille le soleil.
Mais qu’est-ce ce nuage
Qui vient et passe déjà ?
Etait-ce un mirage?
Un signe de toi?
Je voudrais le croire,
Je le crois déjà.
Je voudrais te voir
Mais ne te vois pas.
Je chercherais encore,
Encore et toujours....
Antoine Chiappetta

Quel drôle de goût
depuis que tu es loin.
Je te dois mon plus beau chagrin...