En hommage à

Élico
2008 / 2022


En hommage à

Élico
2008 / 2022

Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris
Mail Privé
Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris
Carnet d'adresses
La page de Élico a été vue  7 895  fois.
7 895 vues
Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris
Favoris
Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris


aucune bougie


3 personnes aiment cette page
Connectez vous pour déposer fleurs, bougies et messages

Vous n'êtes pas connecté.

En hommage à
Élico
DOBERMANN
Il est né le:01/09/2008
Il nous a quittés le:13/07/2022

Les six premiers mois de sa vie ont été coup de pied et ceinture, devenu errant dans les rues bretonnes il a été pris en charge par la SPA de Vire, six mois plus tard Élico a été transféré à la SPA d'Hermeray où il y resta 1 an avant que nous tombions sous son charme, et le prendre en F.A pendant 9 mois avant d'intégrer la famille à l'âge de 2 ans, devenu copain avec Saskia il le sera plus avec Lilou qui arrivera de Serbie d'un sauvetage de notre plus jeune fille. Il nous suivra partout en vacances à la mer en Bretagne, à la montagne à la Clusaz en Haute Savoie et en Dordogne pour gouter aux joies de la campagne... Ce grand Bébé au bout de ses 15 ans finira par partir tout seul sur la table du vétérinaire, le jour ou on l'emmenait pour l'endormir. Ce Bébé était devenu mon Pépère, un pépère très fatigué mais qui a fait son grand tour habituel ce même matin dans le jardin, c'était un peu sa façon, de faire ses adieux dans la maison à la mer près de Royan ...
Voilà une page douloureuse se tourne, bon voyage mon Pépère.




0 bougie

22 Fleurs
Seules les fleurs déposées depuis moins d'un an sont visibles
Déposé par coucky
Déposé par coucky
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou



 
250 messages

Déposé par poutounou le 07/12/2022  
Encore faudrait-il que ceux qui font du mal se rendent compte du mal qu’ils font… !!!
*
La brebis et le chien
*
La brebis et le chien, de tous les temps amis,
Se racontaient un jour leur vie infortunée.
Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frémis
Quand je songe aux malheurs de notre destinée.
Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats,
Toujours soumis, tendre et fidèle,
Tu reçois, pour prix de ton zèle,
Des coups et souvent le trépas.
Moi, qui tous les ans les habille,
Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs,
Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille
Assassiné par ces méchants.
Leurs confrères les loups dévorent ce qui reste.
Victimes de ces inhumains,
Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains,
Voilà notre destin funeste !
Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux
Les auteurs de notre misère ?
Va, ma sœur, il vaut encor mieux
Souffrir le mal que de le faire.
*
Jean-Pierre Claris de Florian

Déposé par poutounou le 04/12/2022  
Je crois que nous avons tous et toutes, mamans et papas de cœur, des cuirasses…..à trous !!!
*
Se faire une cuirasse
*
Je ne veux du bonheur
que plaisirs éphémères
et ces joies passagères
que l’on oublie sur l’heure.
*
Me suis fait une cuirasse
et me complais dedans.
J’y conjugue au présent.
Elle ne prend nulle trace
*
J’y conjugue au présent.
Et pourtant sans savoir,
que de choses d’antan
me font mal ! De toutes parts.
*
Me font mal et me blessent.
Mais je les tiens en laisse !
Et dans ma forteresse,
je ne cesse de m’armer !
*
Contre quoi ? Contre tout
dans ma cuirasse à trous
où s’installe comme chez soi
ce dont je ne veux pas !
*
Esther Granek, Je cours après mon ombre, 1981

Déposé par poutounou le 30/11/2022  
Il y en a des tas de jolies demoiselles au Paradis et de très beaux gamins aussi. Mais ils sont tous beaux et belles parce qu’ils et elles ont une âme tout ce qu’il y a de plus noble. Je ne savais pas ce qu’était la « métempsychose » ! C’est la réincarnation de l’âme après la mort dans un corps humain, dans celui d’un animal ou dans un végétal. On en apprend tous les jours… !!! Je suis sûre que Rubens, le Sage, était un moine ou un Dalaï-lama dans une vie antérieure et Iron un étalon fougueux… !!!
*
Sur une petite chienne
*
Moi qui suis partisan de la métempsychose,
Je soupçonne très fort que Coquette, autrefois,
Était une marquise à l'agaçant minois,
Et rien que son aspect confirmerait la chose.
*
Observez sa figure et son geste et sa pose,
De quel air grande dame on saute aux bons endroits,
Comme aux places d'honneur on sent qu'on a des droits,
Et comme on porte au cou son nœud de ruban rose !
*
Si l'on prônait jadis notre beau petit nez,
Notre œillade assassine et nos traits chiffonnés,
Et notre pied charmant, le plus mignon du globe,
*
Notre queue aujourd'hui n'est pas moins belle à voir,
Ou notre fine patte, ou notre museau noir,
Ou le long poil soyeux qui forme notre robe.
*
Amédée Pommier

Déposé par poutounou le 27/11/2022  
Que c’est beau : « Les cendres de mes larmes témoignent des flammes de la peine qui me ronge… »
*
Pour un défunt
*
Dans ma mémoire
tu vis encore
et je sens palpiter en moi
ton petit corps
J’avais creusé de mes mains
un coin de terre
où désormais tu reposes
mon bel amour canin
Comment, privé de ta présence,
éteindre mon chagrin ?
Comment ne plus entendre
tes petits aboiements
maintenant noyés
dans l’inexorable silence ?
Je pleure, je pleure
les cendres de mes larmes
témoignent des flammes
de la peine qui me ronge
Je dois rendre les armes
et consentir au songe
que tu es devenu
*
Kamal Zerdoumi, 2022

Déposé par poutounou le 23/11/2022  
Que c’est beau : « déracinée de toi, j’ai froid, j’ai froid… »
*
Sans toi…(extrait, légèrement modifié)
*
Sans toi
J’ai essayé de m’étourdir
De courir les plaisirs
Sans toi, sans toi
Mais c’était juste
Des confettis dans mes cheveux
J’avais les yeux
Remplis de larmes
*
Et je reste plantée là
Déracinée de toi
J’ai froid, j’ai froid
J’ai froid de ne plus me pencher sur ton doux museau
Je suis un saule inconsolable
*
J’ai des milliers de feuilles pour t’écrire
Te parler de ma vie sans toi
Te dire, te dire
Te dire des choses qui voudront dire toujours
J’ai besoin de toi
Si loin de moi
Irremplaçable

Déposé par poutounou le 20/11/2022  
Pauvre Médor ! Heureusement que les chiens ne sont pas rancuniers…
*
Le chien de chasse
*
Médor est un vrai chien de race,
Des mieux nés et des mieux appris ;
Il n'a pas d'égal, soit qu'il chasse
Lièvre ou lapin, caille ou perdrix.
Le maître aussi jamais ne va battre les plaines,
Fouiller ses bois et ses garennes,
Qu'à le suivre Médor n'ait été convié ;
Et pourtant, au retour, lorsque le maître dîne
Du gibier dont Médor a fourni sa cuisine,
À la cour, sans égard, Médor est renvoyé.
*
En plus d'un cas la chose ainsi se passe.
Au dévouement ce sort est parfois destiné ;
Et tel qu'on invitait à l'heure de la chasse,
S'est vu chassé de même à l'heure du dîner.
*
Antoine-Vincent Arnault

Déposé par poutounou le 16/11/2022  
C’est tout à fait vrai : les chiens ne connaissent pas l’ingratitude. Ils sont éternellement reconnaissants du bien que nous leur faisons : une caresse = une léchouille ou la truffe froide dans le cou… !!!
*
Les amis à deux pieds
*
« Je préfère un bon cœur à tout l'esprit du monde,
Et d'amis à deux pieds je me passe fort bien, »
Disait certain monsieur qui vit avec son chien
Dans une retraite profonde.
« Je n'ai pas d'autre ami que lui,
Humains ; et s'il tient aujourd'hui
La place qu'en mon cœur longtemps vous occupâtes
C'est qu'il ne m'est pas démontré
Que l'on ait aussi rencontré
L'ingratitude à quatre pattes. »
*
Antoine-Vincent Arnault

Déposé par poutounou le 13/11/2022  
Petit poème charmant…et les chiens nous déclament des vers et chantent « La marseillaise » en canon… ! Que c’est drôle !!!
*
La clé des champs
*
On a perdu la clé des champs !
Les arbres, libres, se promènent,
Le chêne marche en trébuchant,
Le sapin boit à la fontaine.
*
Les buissons jouent à chat perché,
Les vaches dans les airs s'envolent,
La rivière monte au clocher
Et les collines cabriolent.
*
J'ai retrouvé la clé des champs
Volée par la pie qui jacasse.
Et ce soir au soleil couchant
J'aurai tout remis à sa place.
*
Jacques Charpentreau

Déposé par poutounou le 09/11/2022  
Que c’est beau : « Mais, voici que se sont ouverts les grands bras de la lumière » !!!
*
Le ciel est à moi
*
J’étais sans vie et sans voix
Sans espérance et sans joie
Presque rendu au bout de mon temps
Mais, voici que se sont ouverts
Les grands bras de la lumière
Et voilà que je pars vers l’univers
Je pars, je pars
Je monte, je monte
Je vole
Le ciel est à moi
Je parle aux étoiles
Je plane de soleil en soleil
Je vole, je vole,
Je brille, je brille,
Je vis
Le ciel est à moi
L’infini est bleu
Bleu et doux et bon et merveilleux !
*
J’étais sans vie et sans voix
L’âme pleine de « pourquoi »
Perdu dans les silences et dans le mots
Quelle est la raison des choses
Des galaxies et des roses ?
On le sait quand on sait
Que tout est beau. Je pars, je pars
Je monte, je monte
Je vole
Le ciel est à moi
Je parle aux étoiles
Je plane de soleil en soleil
Je vole, je vole,
Je brille, je brille,
Je vis
Le ciel est à moi
L’infini est bleu
Bleu et doux et bon et merveilleux !
*
J’étais sans vie et sans voix
Sans espérance et sans joie
Presque rendu au bout de mon temps
Mais, voici que se sont ouverts
Les grands bras de la lumière
Et voilà que je pars vers l’univers !
*
Chanson du film « Le papillon bleu », interprétée par Marie-Hélène Thibert

Déposé par poutounou le 06/11/2022  
Nous avons tous une petite histoire de ce genre à raconter : la langue du chien qui console, qui caresse et qui guérit. Combien de fois ai-je posé ma tête contre celle de Rubens. J’avais un chagrin, une douleur… Les larmes coulaient et d’un coup de langue douce et chaude mon « doux cœur » balayait ce qui me faisait souffrir. Ils sont comme ça nos Anges : ils donnent et donnent plein d’Amour sans compter, sans calcul, sans tricherie… !!!
*
La langue du chien
*
On ne supporte qu'à moitié
Le poids des misères humaines,
Quand le ciel accorde à nos peines
Les tendres soins de l'amitié.
Près de ce chien voyez son maître :
Blessé par le poignard d'un traître,
Dans sa douleur comme il sourit
À l'infatigable tendresse
De la langue qui le caresse
Et tout à la fois le guérit !
*
Antoine-Vincent Arnault

Déposé par poutounou le 02/11/2022  
En ce jour de la fête des morts, nous pensons fort à ceux qui sont partis vers d’autres cieux, humains ou animaux. « Il n’y a pas de mort, il n’y a que des métamorphoses… ».
*
Vivre et croire
*
Vivre et croire,
c’est aussi accepter que la vie contienne la mort
et que la mort contienne la vie.
C’est savoir, au plus profond de soi,
qu’en fait, rien ne meurt jamais. Il n’y a pas de mort,
il n’y a que des métamorphoses.
*
Tu ne nous as pas quittés
Mais tu t’en es allé au pays de la Vie,
Là où les fleurs
Plus jamais ne se fanent,
*
Là où le temps
Ne sait plus rien de nous, ignorant les rides et les soirs,
Là où c’est toujours matin,
Là où c’est toujours serein.
*
Tu as quitté nos ombres,
Nos souffrances et nos peines.
Tu as pris de l’avance
Au pays de la Vie.
*
Je fleurirai mon cœur
En souvenir de toi,
Là où tu vis en moi,
Là où je vis pour toi.
*
Et je vivrai deux fois…
*
Par Père André Marie

Déposé par poutounou le 30/10/2022  
Merci Monsieur Hugo pour cette petite poésie toute mignonne… !!!
*
La tombe dit à la rose
*
La tombe dit à la rose :
– Des pleurs dont l’aube t’arrose
Que fais-tu, fleur des amours ?
La rose dit à la tombe :
– Que fais-tu de ce qui tombe
Dans ton gouffre ouvert toujours ?
*
La rose dit : – Tombeau sombre,
De ces pleurs je fais dans l’ombre
Un parfum d’ambre et de miel.
La tombe dit : – Fleur plaintive,
De chaque âme qui m’arrive
Je fais un ange du ciel !
*
Victor Hugo

Déposé par poutounou le 26/10/2022  
Cette jolie petite histoire m’a fait verser une larme…Un simple geste d’Amour qui ne coûte rien qu’un peu d’encre et fait tant de bien… !!! Nos Anges aussi nous font plein de « wouf » tous les jours et on les garde précieusement dans notre cœur…
*
En avril dernier, Mary et Roberto Westbrook ont dû dire adieu à Moe, leur fidèle beagle âgé de 13 ans. Mais pour Luke, un garçonnet de 3 ans et demi, la perte de son compagnon de jeu a été plus difficile à comprendre… La famille a donc décidé d’écrire des lettres au chien en les envoyant au « Paradis des chiens » afin de prendre de ses nouvelles.
*
« On ne pouvait pas leurrer notre fils : nous allions régulièrement mettre les lettres dans notre boîte aux lettres », indique Mary Westbrook à la presse. « Le soir, quand notre fils dormait, j’allais rechercher le courrier avant que le facteur ne l’emporte. »
*
« Je te « wouf » Luke ! »
Mais un jour, Mary a oublié de récupérer la lettre. « Je pensais que la lettre allait être jetée par le facteur ou qu’on allait se moquer de nous », dit-elle. Elle ne s’attendait certainement pas à trouver une réponse à ce courrier dans sa boîte aux lettres le lendemain.
*
Signée de la patte de Moe, la carte disait :
*
« Je suis au paradis des chiens. Je joue toute la journée et je suis heureux. Merci d’être mon ami. Je te « wouf » Luke ! »
*
Le garçonnet était aux anges après avoir reçu ce mot. Ses parents sont émus. « La gentillesse de cet inconnu m’a bouleversée », ajoute la mère du petit bonhomme.
*
« C’est juste de l’amour »
*
Après avoir raconté cette magnifique histoire aux médias locaux, The Virginian-Pilot a réussi à retrouver l’auteur de cette lettre touchante. Il s’agit en fait d’une employée de la poste, Zina Owens.
*
La jeune femme, âgée de 25 ans, dit n’avoir écouté que son cœur : « Il y avait un enfant qui avait perdu son chien, et chaque fois que l’on perd quelqu’un ou quelque chose qu’on aime, cela fait mal. Cette lettre m’a touchée, je voulais y répondre. C’est juste de l’amour. »

Déposé par poutounou le 23/10/2022  
Petite poésie rigolote en ce dimanche d’automne…
*
Chien-chien à sa mémère
*
Qu’est-ce que c’est ?
Qu’est-ce qu’on me met ?
De quoi j’ai l’air ?
Un bonnet,
Un manteau en mohair,
Des gants
À mes pattes de devant,
Des genouillères
Et des chaussons
À celles de derrière.
*
Non mais !
Quelle idée
Vous avez,
Vous les mémères
À chien-chien !
*
C’est peut-être l’hiver,
Mais je n’ai pas froid !
Je me porte bien.
J’ai mes poils à moi.
Alors s’il vous plaît,
Laissez mon derrière
À l’air !
*
de Jean-Pierre Andrevon

Déposé par poutounou le 19/10/2022  
Quelles jolies « paroles » de Monsieur Jean Ferrat, ce grand poète, en hommage à son chien Oural. C’est sûr qu’au Paradis des chiens ils nous attendent, leur long museau à la « fenêtre »…
*
Oural Ouralou
*
C'est dans l'aube chère à Verlaine
Que tu courais notre domaine
Humant l'air des quatre saisons
Odeurs de thym et de bruyère
Sous tes pattes fraîches légères
S'élevaient comme une oraison
Berger des landes familières
Tu vivais digne et solitaire
Animal doué de raison
J'écris ce jour anniversaire
Où tu reposes sous la terre
A deux pas de notre maison
*
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
*
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
*
On voit souvent des souveraines
A la place des rois qui règnent
Rien qu'en posant leurs yeux dessus
Il faut se méfier du paraître
De nous deux qui était le maître
Nous ne l'avons jamais bien su
Tu vécus la vie parisienne
La nuit sur les quais de la Seine
Les music-halls et les tournées
Et cette vie qui fut la mienne
Il me semble que tu l'entraînes
A la semelle de tes souliers
*
Hourrah Oural Ouralou
Oural Ouralou
*
Hourrah Oural Ouralou
Oural Ouralou
*
Jour après jour il faut l'admettre
Voir ceux qu'on aime disparaître
C'est ce qui fait vieillir trop tôt
Au paradis des chiens peut-être
Ton long museau à la fenêtre
Tu nous accueilleras bientôt
Au triple galop caracole
Je vois tes pattes qui s'envolent
Chevauchant l'herbe et les nuées
Le vent siffle dans ton pelage
*
Vole vole mon loup sauvage
Comme au temps des vertes années
*
Hourrah Oural Ouralou
Oural Ouralou
*
Hourrah Oural Ouralou
Oural Ouralou
*
Jean Ferrat

Déposé par poutounou le 16/10/2022  
Qui nous surveille ??? Notre Ange peut-être !!!
*
Quelqu'un
*
De l'autre côté du miroir
Quelqu'un nous épie
Quelqu'un compte nos fils d'argent
un à un.
Quelqu'un regarde se serrer
l'épervier des rides
Quelqu'un nous garde
Quelqu'un nous emporte
Quelqu'un ouvre et ferme des portes
à l'envers.
Quelqu'un nous oublie
Quelqu'un vend de l'espoir
Quelqu'un au visage blanc
ou doré
de l'autre côté du miroir
sur le tain de la nuit.
Quelqu'un, quelqu'un, quelqu'un mais qui ?
*
Armand Lanoux ("La tulipe orageuse " Seghers 1959)

Déposé par poutounou le 12/10/2022  
Oh oui, des bons marrons rôtis dans la cendre avec un délicieux vin chaud à la cannelle ! Quelle régalade…Je m’en lèche les “babines”!!!
*
L'automne
*
On voit tout le temps, en automne
Quelque chose qui vous étonne,
C'est une branche tout à coup,
Qui s'effeuille dans votre cou ;
C'est un petit arbre tout rouge,
Un, d'une autre couleur encor,
Et puis partout, ces feuilles d'or
Qui tombent sans que rien ne bouge.
Nous aimons bien cette saison,
Mais la nuit si tôt va descendre !
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons dans la cendre.
*
Lucie Delarue-Mardrus

Déposé par poutounou le 09/10/2022  
Toi c’est Toi, à jamais en moi… !!!
*
Toi
Esther Granek
*
Toi c’est un mot
Toi c’est une voix
Toi c’est tes yeux et c’est ma joie
*
Toi c’est si beau
Toi c’est pour moi
Toi c’est bien là et je n’y crois
*
Toi c’est soleil
Toi c’est printemps
Toi c’est merveille de chaque instant
*
Toi c’est présent
Toi c’est bonheur
Toi c’est arc-en-ciel dans mon cœur
*
Toi c’est distant…
Toi c’est changeant…
Toi c’est rêvant et esquivant…
*
Toi c’est pensant…
Toi c’est taisant…
Toi c’est tristesse qui me prend…
*
Toi c’est fini.
Fini ? Pourquoi ?
Toi c’est le vide dans mes bras…
Toi c’est mon soleil qui s’en va…
Et moi, je reste, pleurant tout bas.
*
Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978

Déposé par poutounou le 05/10/2022  
Que c’est bien écrit : « toutes les larmes sont figées, quelque chose y pleure toujours. »
*
Les pleurs
*
Poète : René-François Sully Prudhomme (1839-1907)
*
Recueil : Les solitudes (1869).
*
J'aime les grottes où la torche
Ensanglante une épaisse nuit,
Où l'écho fait, de porche en porche,
Un grand soupir du moindre bruit.
*
Les stalactites à la voûte
Pendent en pleurs pétrifiés
Dont l'humidité, goutte à goutte,
Tombe lentement à mes pieds.
*
Il me semble qu'en ces ténèbres
Règne une douloureuse paix ;
Et devant ces longs pleurs funèbres
Suspendus sans sécher jamais,
*
Je pense aux âmes affligées
Où dorment d'anciennes amours :
Toutes les larmes sont figées,
Quelque chose y pleure toujours.
*
René-François Sully Prudhomme.

Déposé par poutounou le 02/10/2022  
On ne dit pas assez souvent « je t’aime » ! On devrait le dire sans cesse, le matin, l’après-midi, le soir, la nuit…à son compagnon ou sa compagne, à ses amis (es), à son chien bien sûr ou, tout simplement, à ceux que nous aimons… !!!
*
Je t’aime
*
Aucun jour je ne me suis dit
Que tu pouvais être mortel.
Tu ressembles au Paradis,
À tout ce qu'on croit éternel !
Mais, ce soir, j'ai senti, dans l'air
Humide d'un parc triste et blême,
La terreuse odeur des asters
Et du languissant chrysanthème...
Quoi ! tu peux mourir ! et je t'aime !
*
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles




L'Album photo contient 53 photos
Highslide JS

T'es fatiguant Élico, trop c'est trop...
Highslide JS
moi aussi je t'aime
Highslide JS

je sais que tu m'aimes ma Saskine
Highslide JS

Bronzette à Conflans près de la Seine
Highslide JS

toujours en vacances, ça c'est chouette...
Highslide JS

Les premiers jeux à la maison...
Highslide JS

Je t'en ai fait des câlins, mais pas assez à mon goût...
Highslide JS

Vive la joie de vivre...
Highslide JS

super bon ce canapé...
Highslide JS

Ooooh les p'tits roupillons sont très agréables...
Highslide JS

Balade près de la SPA d'Hermeray avant mon adoption, Saskia me soutient.
Highslide JS

Saskia a peur d'être oubliée, mais non c'est loin d'être le cas... C'est notre grand bébé..;
Highslide JS

je m'y sent bien, et en plus on m'adore....
Highslide JS

Mes premiers jours chez mes nouveaux maitres....
Highslide JS

à la montagne comme comme à la mer toujours ensemble
Highslide JS

on souffle un peu...
Highslide JS

ça donne....
Highslide JS

les jeux de mer sont à l"honneur...
Highslide JS

Petite pause pour mieux repartir
Highslide JS

les deux amoureux sur les plages bretonnes
Retourner en haut