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En hommage à
gribouille
Il est né le:15/05/2015
Il nous a quittés le:09/05/2016
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En hommage à
gribouille
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1117 Fleurs
Déposé par mumubert tendres pensées pour ton anniversaire au pays de l'arc en ciel. Plein de douces caresses pour toi petit Ange. Déposé par choupinou avec tendresse et amour petit ange Gribouille en ce jour de ton anniversaire, toutes mes pensées vont vers toi petit coeur 💖💖💖💖⭐⭐⭐😪😪🌹 Déposé par Pachkounet Pour un inoubliable trésor, niché dans le coeur de ton Papa... Mille bisouxx et tendres câlins, Gribouille. |
367 messages
Déposé par poutounou le 09/05/2023Que c'est beau !!! Quelques vers en ce jour anniversaire… * N'écris pas... * N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre. Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau. J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre, Et frapper à mon cœur, c'est frapper au tombeau. N'écris pas ! * N'écris pas. N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes Ne demande qu'à Dieu... qu'à toi, si je t'aimais ! Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes, C'est entendre le ciel sans y monter jamais. N'écris pas ! ... * Marceline Desbordes-Valmore |
Déposé par poutounou le 19/04/2023L’Ecureuil, le Chien et le Renard * Un gentil écureuil était le camarade, Le tendre ami d’un beau danois. Un jour qu’ils voyageaient comme Oreste et Pylade, La nuit les surprit dans un bois. * En ce lieu point d’auberge ; ils eurent de la peine À trouver où se bien coucher. Enfin le chien se mit dans le creux d’un vieux chêne, Et l’écureuil plus haut grimpa pour se nicher. * Vers minuit, c’est l’heure des crimes, Longtemps après que nos amis En se disant bonsoir se furent endormis, Voici qu’un vieux renard affamé de victimes Arrive au pied de l’arbre, et, levant le museau, Voit l’écureuil sur un rameau. * Il le mange des yeux, humecte de sa langue Ses lèvres qui, de sang, brûlent de s’abreuver ; Mais jusqu’ à l’écureuil il ne peut arriver : Il faut donc par une harangue L’engager à descendre ; et voici son discours : * Ami, pardonnez, je vous prie, Si, de votre sommeil, j’ose troubler le cours, Mais le pieux transport dont mon âme est remplie Ne peut se contenir ; je suis votre cousin germain. Votre mère était soeur de feu mon digne père. Cet honnête homme, hélas ! à son heure dernière, M’a tant recommandé de chercher son neveu Pour lui donner moitié du peu Qu’il m’a laissé de bien ! * Venez donc, mon cher frère, Venez, par un embrassement, Combler le doux plaisir que mon âme ressent. Si je pouvais monter jusqu’aux lieux où vous êtes, Oh ! J’y serais déjà, soyez-en bien certain. * Les écureuils ne sont pas bêtes, Et le mien était fort malin ; Il reconnaît le patelin, Et répond d’un ton doux : je meurs d’impatience De vous embrasser, mon cousin ; * Je descends : mais, pour mieux lier la connaissance, Je veux vous présenter mon plus fidèle ami, Un parent qui prit soin de nourrir mon enfance… Il dort dans ce trou-là : frappez un peu ; je pense Que vous serez charmé de le connaître aussi. * Aussitôt maître renard frappe, Croyant en manger deux. Mais le fidèle chien S’élance de l’arbre, le happe, Et vous l’étrangle bel et bien. * Ceci prouve deux points : d’abord, qu’il est utile Dans la douce amitié de placer son bonheur, Puis, qu’avec de l’esprit il est souvent facile, Au piège qu’il nous tend, de surprendre un trompeur. * Jean-Pierre Claris de Florian |
Déposé par poutounou le 16/04/2023Une impression d’inachevé… * On peut se dire que l’irrémédiable Avec le temps peut réunir l’oubli Avec l’amour pour vous retenir Juste laisser un peu d’espérance A peine murmuré sous un silence Mais il y a l’inacceptable Qui vient tout bousculer Une erreur de là-haut Qu’on n’a pas demandé * Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné * Et vous laisse comme une impression Une impression d’inachevé * On peut se dire que l’inconcevable peut arriver Un jour sans faire de bruit Tout bouleverser Sans vous prévenir, même s’y attendre * Parce que quoi qu’on fasse On sait le mur au bout de l’impasse * Mais il y a l’inacceptable Qui vient tout bousculer Une erreur de là-haut Qu’on n’a pas demandé * Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné * Et vous laisse comme une injustice Une injustice inacceptable * Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné * Et vous laisse comme une impression Une impression d’inachevé… » * Comédie musicale – Les Dix Commandements |
Déposé par poutounou le 12/04/2023Que c’est beau : « Et je ne sais plus tant je t’aime lequel de nous deux est absent » * Le front aux vitres * Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Ciel dont j’ai dépassé la nuit Plaines toutes petites dans mes mains ouvertes Dans leur double horizon inerte indifférent Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Je te cherche par delà l’attente Par delà moi même Et je ne sais plus tant je t’aime Lequel de nous deux est absent. * Poème de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard |
Déposé par poutounou le 12/09/2021Jolie petite poésie pour toi, bel ange * J’ai de toi une image Qui ne vit qu’en mon cœur. Là, tes traits sont si purs Que tu n’as aucun âge. Là, tu peux me parler Sans remuer les lèvres, Tu peux me regarder Sans ouvrir les paupières. Et lorsque le malheur M’attend sur le chemin, Je le sais par ton cœur Qui bat contre le mien. * Maurice Carême |
Déposé par poutounou le 05/09/2021"Les saisons passent, il faut apprendre, avec elles, à renaître de nos cendres..." Ce sont nos anges qui soufflent les brûlures de nos « fièvres ». * Mais la vie... (Maurane et Lara Fabian) * Tout le monde rêve d'un idéal Un Eden, un bonheur fatal Mais la vie... Mais la vie... Tout le monde voudrait le soleil Nos pensées tournées vers le ciel Mais la vie... * Les saisons passent Il faut apprendre Avec elles à renaître De nos cendres Le jour se lève La vie avance * Même quand tout s'éteint Sur nos chagrins Il reste encore Une braise, une flamme qui dort Un peu de vent Sur nos tourments Et tout repart Tout s'allume sur un autre espoir * Moi aussi, j'ai consumé des peines Attisé des blessures anciennes Mais la vie... Mais la vie... Moi aussi, je suis tombée de haut Du saut de l'ange au fond de l'eau Mais la vie... * Mais qui nous sauve Qui nous relève Et qui souffle les brûlures De nos fièvres Une étincelle Dans le silence * Mais quand tout s'éteint Sur nos chagrins, Il reste encore Une braise, une flamme qui dort Un peu de vent Sur nos tourments Et tout repart Tout s'allume sur un autre espoir * Le jour se lève La vie avance Avec elle Retrouvons l'éclat d'une espérance... * Avec elle Essayons de lui donner un sens Un sens. * Même quand tout s'éteint Sur nos chagrins Il reste encore Une braise, une flamme qui dort Un peu de vent Sur nos tourments Et tout repart Tout s'allume sur un autre espoir. Tout s'allume sur un autre espoir. |
Déposé par poutounou le 29/08/2021Très jolie chanson de Jean-Louis Aubert dédiée à nos tendres Anges... * Il manque un temps à ma vie Il manque un temps, j'ai compris Il me manque toi Mon alter ego * Tu es parti mon ami Tu m'as laissé seul ici Mais partout tu me suis Mon alter ego * Où tu es J'irai te chercher Où tu vis Je saurai te trouver Où tu te caches Laisse-moi deviner * Dans mon coeur rien ne change T'es toujours là, mon ange * Il manque ton rire à l'ennui Il manque ta flamme à ma nuit C'est pas du « je » Mon alter ego * Où tu es J'irai te chercher Où tu vis Je saurai te trouver Où tu te caches Laisse-moi deviner T'es sûrement baie des anges Sûrement là-bas, mon ange Sûrement là-bas Sûrement là-bas * Où tu es J'irai te chercher Où tu vis Je saurai te trouver Où que tu sois Je voudrais que tu saches Dans mon coeur rien ne change T'es toujours là, mon ange * Il manque un temps à ma vie Il manque ton rire, je m'ennuie Il me manque toi, mon ami |
Déposé par poutounou le 22/08/2021Dans ton regard * Quand je plonge mon regard dans le tien, j’y vois : De la gentillesse tout plein, De la droiture à revendre, De la générosité, en veux-tu en voilà, Et de l’amour, une bonne tonne d’amour. Voilà ce que je vois dans tes yeux, bel Ange Et c’est tellement beau et tellement rare, Que j’adore plonger dans ton regard. |
Déposé par poutounou le 15/08/2021Extrait de la chanson "Immortelle" de Lara Fabian. Quelles belles paroles !!! * Immortelle * Si perdue dans le ciel Ne me restait qu'une aile Tu serais celle-là * Si traînant dans mes ruines Ne brillait rien qu'un fil Tu serais celui-là * Si oubliée des dieux J'échouais vers une île Tu serais celle-là * Si même l'inutile Restait le seuil fragile Je franchirais le pas * Immortelle, immortelle J'ai le sentiment d'être celle Qui survivra à tout ce mal Je meurs de toi |
Déposé par poutounou le 08/08/2021Enivrons-nous de souvenirs de nos chers Anges disparus !!! * Petit conseil de Monsieur Baudelaire, à consommer avec modération si l‘on choisit le vin….. * Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie, de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous. Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : "Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise." * Baudelaire: Petits poèmes en prose, XXXIII (1869) |
Déposé par poutounou le 01/08/2021C’est vrai ! Ca fait beaucoup de bien de voir un message, une fleur, un poème sur la « tombe » de son Ange. Tout comme ça fait énormément plaisir d’en déposer un ou une sur les « tombes » des autres petits canailloux ou canaillousses… * Les p’tits riens * Un p’tit rien, ça coûte rien, Un p’tit rien, ça fait du bien. C’est un sourire qu’on peut offrir, Un coup de pouce pour l’avenir. Les p’tits mots de tous les jours : Ca va, merci, bonjour… Peuvent être gorgés d’Amour. Toutes ces marques de confiance, C’est du soleil en abondance. Si tu leur donnes tout leur sens, Les p’tits gestes qui viennent du cœur, Un clin d’œil, une fleur, C’est la recette du bonheur. |
Déposé par poutounou le 25/07/2021Et si c’était vrai !!! * Je marchais dans une ruelle du Tibet, lorsqu’un vieillard à la longue barbe blanche, m’a fait signe d’entrer dans sa boutique. Il m’a tendu une paire de gants que j’ai aussitôt enfilés. Puis il a noué un joli foulard doré autour de mon cou. Tout à coup, mes bras et mon cou se sont allongés. Ils sont allés en direction du ciel, ont traversé les nuages, sont passés à côté du soleil, des étoiles, pour arriver à « Magicland «, où tu vis à présent, mon Ange, avec tous tes copains et copines. J’ai ôté les gants et j’ai pris ta petite tête entre mes mains. Je t’ai couvert d’énormes bisous. Mille et une caresses et léchouilles plus tard, la magie n’opérant plus, je suis repartie de chez toi, les mains pleines d’amour et le coeur heureux. Dieu que c’était bon de te retrouver, mon Trésor… La prochaine fois, je demanderai au vieillard tibétain de me chausser de bottes magiques, pour pouvoir me promener à tes côtés dans ton si merveilleux Paradis blanc. A bientôt ma truffe d’amour !!! |
Déposé par poutounou le 18/07/2021Petit poème pour tous les « jolis coeurs » du Paradis blanc… * Trop beau ton Paradis… * Un petit nuage flotte dans le ciel ; En tombent de jolies gouttelettes dorées. Et hop, j’en ai plein les yeux… Oh mais c’est magique ! C’est toi que je vois mon Trésor ! Tu cours là-haut dans les herbes folles, Entouré d’autres « jolis coeurs » à 4 pattes, Et dans les airs, ça virevolte d’oiseaux de toutes les couleurs. C’est plein de lacs, de rivières avec une eau si belle, si limpide… C’est plein de forêts, de champs et de fleurs… L’air y est si doux, si pur, si sain… Qu’il est beau ton Paradis, trop beau ! Où trouver l’échelle pour monter là-haut ? Dis-moi mon Ange…où ? |
Déposé par poutounou le 11/07/2021Il était une fois….. * Il était une fois un chien Qui cherchait une main. Une main chaude et douce, Qui le caresserait de la tête aux reins. * Partout il chercha cette main. De l’aube à l’aurore, du soir au matin, Sur tous les chemins ; Mais nulle part de douce main. * Il tomba dans le chagrin. Mille larmes coulaient de ses yeux de chien. Il pleura et pleura longtemps, Mais rien, toujours pas de douce main. * « Médor, Médor »… Réveille-toi mon chien ! Un frisson le parcourut de la tête aux reins… La voilà la douce main qui fait tant de bien. * Plus de larmes, plus de chagrin. Ce n’était qu’un mauvais rêve ; Un vilain rêve de chien… Tout est bien qui finit bien. |
Déposé par poutounou le 04/07/2021Quand la tristesse est là, laissons couler les larmes…. * PIERROT * Une larme coule sur son visage Son nez renifle doucement Dans ses yeux passe un nuage Qui pleure désespérément La larme continue de glisser Sur sa peau lisse et parfumée Elle laisse sur son visage Comme l’écume sur la plage Une trainée de gouttelettes Qui vont sécher au gré du vent La larme continue de glisser Tout doucement sans faire de bruit Elle atteint le coin de ses lèvres Que c’est doux, que c’est salé Il a envie de l’embrasser Elle vient de son coeur après tout Et il caresse son visage Mais ne trouve de son passage Qu’une peau sèche et veloutée Une larme est morte au vent d’été. * Anonyme * Une pensée pour Marc (lecmarc) qui se bat courageusement avec Philou, qui a son petit Coeur de terrien bien fatigué…Encore une larme qui coule… |
Déposé par poutounou le 27/06/2021Que c'est beau ! "On a dans l'âme une tendresse où tremblent toutes les douleurs..." * Rosées * Je rêve, et la pâle rosée Dans les plaines perle sans bruit, Sur le duvet des fleurs posée Par la main fraîche de la nuit. * D'où viennent ces tremblantes gouttes ? Il ne pleut pas, le temps est clair ; C'est qu'avant de se former, toutes, Elles étaient déjà dans l'air. * D'où viennent mes pleurs ? Toute flamme, Ce soir, est douce au fond des cieux ; C'est que je les avais dans l'âme Avant de les sentir aux yeux. * On a dans l'âme une tendresse Où tremblent toutes les douleurs, Et c'est parfois une caresse Qui trouble, et fait germer les pleurs * René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) |
Déposé par poutounou le 20/06/2021Oh oui, rêvons !!! Rêvons de nos Anges...!!! * L'Important * - C'est quoi, l'Important ? - L'Important, c'est d'accrocher des rires Aux branches sèches de la vie… * - C'est quoi, la Vie ? - La Vie, c'est chercher son étoile Dans le fouillis du ciel… * - C'est quoi, le Ciel ? - Le Ciel, c'est ce qu'on ne peut voir Qu'en fermant les yeux… * - C'est quoi, les Yeux ? - Les Yeux, ce sont des forges vives où s'embrasent les rêves… * - C'est quoi, les Rêves ? - Les Rêves…. * C'est ce qui est important… * Robert Gélis ("En faisant des galipoètes" - Anthologie de Poche - Éditions Magnard, 1983) |
Déposé par poutounou le 13/06/2021Ne sommes-nous vraiment personne ou rien ? * Le tombeau de Monsieur Monsieur * Dans un silence épais Monsieur et Monsieur parlent c'est comme si Personne avec Rien dialoguait. * L'un dit : Quand vient la mort pour chacun d'entre nous c'est comme si personne n'avait jamais été. Aussitôt disparu qui vous dit que je fus ? * - Monsieur, répond Monsieur, plus loin que vous j'irai : aujourd'hui ou jamais je ne sais si j'étais. Le temps marche si vite qu'au moment où je parle (indicatif-présent) je ne suis déjà plus ce que j'étais avant. Si je parle au passé ce n'est pas même assez il faudrait je le sens l'indicatif-néant. * - C'est vrai, reprend Monsieur, sur ce mode inconnu je conterai ma vie notre vie à tous deux : À nous les souvenirs ! Nous ne sommes pas nés nous n'avons pas grandi nous n'avons pas rêvé nous n'avons pas dormi nous n'avons pas mangé nous n'avons pas aimé. * Nous ne sommes personne et rien n'est arrivé. * Jean Tardieu ("Monsieur monsieur" Gallimard 1951) |
Déposé par poutounou le 06/06/2021Magnifique petite histoire... * L’enfant et l’étoile * Un astre luit au ciel et dans l’eau se reflète. Un homme qui passait dit à l’enfant-poète : « Toi qui rêves avec des roses dans les mains Et qui chantes, docile au hasard des chemins, Tes vains bonheurs et ta chimérique souffrance, Dis, entre nous et toi, quelle est la différence ? — Voici, répond l’enfant. Levez la tête un peu ; Voyez-vous cette étoile, au lointain du soir bleu ? — Sans doute ! — Fermez l’oeil. La voyez-vous, l’étoile ? — Non, certes. » Alors l’enfant pour qui tout se dévoile Dit en baissant son front doucement soucieux : « Moi, je la vois encor quand j’ai fermé les yeux. » * Catulle Mendès (1841-1909) |
Déposé par poutounou le 30/05/2021Très belle chanson du poète Yves Duteil. Des fois on souffre tellement, qu'on aimerait bien pouvoir se réfugier dans un merveilleux rêve... * Il y a des jours où, quand le jour se lève, On voudrait rentrer tout au fond d'un rêve Et puis, soudain, lorsque le clocher sonne, Il y a des jours où l'on n'est plus personne. * Alors, on ferme les yeux un instant. Quand on les rouvre, tout est comme avant. Les gens vous voient et leur regard s'étonne. Il y a des jours où l'on n'est plus personne. * Ouvrir son cœur à tous les vents qui passent, Et, qu'un matin, tous les chagrins s'effacent Pour oublier, dans le bonheur qu'on donne, Qu'il y a des jours où l'on n'est plus personne, * Qu'il y a des jours où, quand le jour se lève, Ou voudrait rentrer tout au fond des rêves Et s'endormir lorsque le clocher sonne. Il y a des jours où l'on n'est plus personne. * Yves Duteil |