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En hommage à
MIQUETTE
Il nous a quittés le:24/12/1985
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3818 Fleurs
Déposé par poutounou La tristesse qui est nĂ©e en moi quand tu nous as quittĂ©s n’a d’égale que la joie d’avoir eu l’occasion de faire partie de ta vie. Chaque pas que je fais est un autre pas vers toi. Déposé par choupinou Une pluie de larmes ne peut rien contre la sĂ©cheresse du coeur... Pas plus que l'eau dans le vin pour en ranimer le bouquet. Jacques PrĂ©vert. bien Ă vous Déposé par poutounou Dans la vie, les choses qui ont le plus de valeur sont celles qui n'ont pas de prix, comme la tendresse, la douceur, les câlins, et l’Amour bien sĂ»r. C’est vous, Anges chĂ©ris, qui n’avez pas de prix… Déposé par NOIXDECOCO Je vous offre un brin de muguet virtuel, il ne manque que le parfum suave, mais pour le reste, il est porteur d'espoir et de chance comme le vrai ! |
956 messages
Déposé par poutounou le 12/09/2016C'est vrai qu'il est bon d'aimer ; aimer un chien, un chat, des oiseaux, un hĂ©risson, " une puce", la musique, les poèmes, celui ou celle qui partage notre vie... Il est simplement bon d'aimer... * Comme il est bon d'aimer * Il suffit d'un mot Pour prendre le monde Au piège de nos rĂŞves. Il suffit d'un geste Pour relever la branche, Pour apaiser le vent. Il suffit d'un sourire Pour endormir la nuit, DĂ©livrer nos visages De leur masque d'ombre. Mais cent milliards de poèmes Ne suffirait pas Pour dire Comme il est bon d'aimer * Jean-Pierre SimĂ©on |
Déposé par poutounou le 06/09/2016Je veux la mĂŞme et je ne la tuerai pas ; promis ! J'en ferai profiter tout le monde... * La Poule aux oeufs d'or * L'avarice perd tout en voulant tout gagner. Je ne veux, pour le tĂ©moigner, Que celui dont la Poule, Ă ce que dit la fable, Pondait tous les jours un oeuf d'or. Il crut que dans son corps elle avait un trĂ©sor. Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable A celles dont les oeufs ne lui rapportaient rien, S'Ă©tant lui-mĂŞme Ă´tĂ© le plus beau de son bien. Belle leçon pour les gens chiches : Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus Qui du soir au matin sont pauvres devenus Pour vouloir trop tĂ´t ĂŞtre riches ? * Jean de La Fontaine Mes poĂ©sies prĂ©fĂ©rĂ©es |
Déposé par poutounou le 02/09/2016Disons « au revoir » au mois d’aoĂ»t….. * Soleil d'aoĂ»t... * Partir sur les sentiers brĂ»lĂ©s, Ă©couter battre la garrigue, Respirer les herbes arrosĂ©es d'un soleil d'aoĂ»t, sous les figues... Fermer les yeux, ouvrir son âme et se gorger des sons d'Ă©tĂ©, Se laisser prendre par le calme, s'approprier l'Ă©ternitĂ©... Vibrer des souffles d'air humide, sentir la vie souterraine, Source d'images translucides, d'une douceur souveraine... Noyer ses yeux dans les couleurs d'une eau limpide, enchanteresse, Glissant sur les grises rondeurs des gorges arides qu'elle caresse... Ecouter craquer sous nos pas les souvenirs des argiles, DĂ©licatement, du bout des doigts, saisir la magie subtile... Se parfumer de la chaleur qui ensorcelle et qui envoĂ»te, L'humble berger, le promeneur, sous le torride soleil d'aoĂ»t... * Blanche Plume |
Déposé par poutounou le 28/08/2016Quelle jolie poĂ©sie sur l’étĂ© qui s’en va tout doucement… * L'ETE (Les 4 saisons suite : l'Ă©tĂ©) * Un sphinx m'a dit bonjour de ses ailes de velours. La libellule s'envole sur les berges de roseaux, Tandis que l'alouette Ă©grène son chant d'amour RĂ©veillant dame chouette qui bougonne en sursaut. * Maman chevreuil prĂ©sente son fils tout tachetĂ© A la forĂŞt, tandis que le roux martin-pĂŞcheur Donne une leçon d'envol Ă sa dernière couvĂ©e, PerchĂ©e au bord du nid, elle tremble de tout son coeur ! * Dans la plaine irradiĂ©e, le soleil monte au zĂ©nith, Obligeant les animaux Ă chercher de l'ombre DĂ©daignant la mare oĂą les grenouilles vous invitent, A venir les rejoindre dans les belles eaux profondes... * Une chaleur Ă©touffante règne au milieu des terres Quand une brise soudaine prosterne tous les blĂ©s, Un Ă©clair prĂ©cède le grondement du tonnerre. Un orage se prĂ©pare, il faut tout rassembler. * Soleil qui nourrit et fait grandir toutes choses, Complice de nos vacances, tu remplis notre vie, D'instants merveilleux qui changent la vie en rose, Au lieu du quotidien qui trop vite ressurgit. * Les plages sont dĂ©sertes, c'est la fin de l'Ă©tĂ©, Vacanciers et flâneurs sont retournĂ©s en ville : L'âme dĂ©bordant d'espaces, d'air pur, de libertĂ©... Premier amour, premiers baisers tendres et subtils ... * (Jean-Claude Brinette) |
Déposé par ovanek le 26/08/2016đź’– đź’– 30 đź’– đź’– **** Sans toi **** Ce soir, je suis seule pour la première fois Ton absence, trop prĂ©sente me ramène Ă toi Quelle douleur que d’aimer quand l’autre a disparu C’est la fin de l’histoire et le bonheur n’est plus Tu restes sur les photos que j’avais encadrĂ©es Mais dĂ©jĂ Ă mes yeux, tu deviens Ă©tranger Le temps impitoyable continue sa besogne Les moments partagĂ©s et les sĂ©jours passĂ©s Comment ne pas pleurer, comment ne pas souffrir Devant toutes ces annĂ©es devant ces souvenirs Mon cĹ“ur battait pour deux, aujourd’hui il s’endort Mes aiguilles sont bloquĂ©es au cadran de ton dĂ©part Le soleil peut briller mais ma vie reste sombre RescapĂ©e, malheureuse, tapie dans nos dĂ©combres J’erre dans un royaume qui ne m’appartient plus La bataille est finie, les armĂ©es sont vaincues La reine n’a plus de roi, le jeu est terminĂ© Le duel est perdu, tu aurais dĂ» m’emmener On aurait pu ensemble s'engouffrer dans l’oubli Et enfin pour toujours y sceller nos deux vies ** pensĂ©e ** đź’– |
Déposé par poutounou le 24/08/2016Pour tous nos beaux anges qui nous manquent tant… * L'ange envolĂ©. * Poète : François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898) * Mon ange a reployĂ© ses ailes Et dort glacĂ© sous un linceul ; Coulez, Ă´ larmes Ă©ternelles, Car ici-bas je reste seul. * Ă” chère ombre au ciel envolĂ©e, Chaque nuit sous les noirs cyprès Versant des pleurs sur ton blanc mausolĂ©e, Je viens Ă©pancher mes regrets. * Cette douce sĹ“ur de mon âme, Pour charmer mon cĹ“ur attristĂ©, Me parlait encore de sa flamme Sur le seuil de l'Ă©ternitĂ©. * Ă” chère ombre au ciel envolĂ©e, Chaque nuit sous les noirs cyprès Versant des pleurs sur ton blanc mausolĂ©e, Je viens Ă©pancher mes regrets. * Si jusqu'Ă toi, de cette terre S'Ă©lève mon chant dĂ©solĂ©, Sois attentive Ă ma prière En ton beau royaume Ă©toilĂ©. * Ă” chère ombre au ciel envolĂ©e, Chaque nuit sous les noirs cyprès Versant des pleurs sur ton blanc mausolĂ©e, Je viens Ă©pancher mes regrets. |
Déposé par poutounou le 19/08/2016Les caresses des yeux les plus douces, les plus pures, sont celles de nos merveilleux Anges... * Les caresses des yeux * Les caresses des yeux sont les plus adorables ; Elles apportent l'âme aux limites de l'ĂŞtre, Et livrent des secrets autrement ineffables, Dans lesquels seul le fond du coeur peut apparaĂ®tre. * Les baisers les plus purs sont grossiers auprès d'elles ; Leur langage est plus fort que toutes les paroles ; Rien n'exprime que lui les choses immortelles Qui passent par instants dans nos ĂŞtres frivoles. * Lorsque l'âge a vieilli la bouche et le sourire Dont le pli lentement s'est comblĂ© de tristesses, Elles gardent encor leur limpide tendresse ; * Faites pour consoler, enivrer et sĂ©duire, Elles ont les douceurs, les ardeurs et les charmes ! Et quelle autre caresse a traversĂ© des larmes ? * Auguste ANGELLIER (1848-1911) |
Déposé par NathalieB le 17/08/2016 |
Déposé par poutounou le 15/08/2016Les "vieilles personnes" ont souvent raison ! * La guenon, le singe et la noix * Une jeune guenon cueillit Une noix dans sa coque verte ; Elle y porte la dent, fait la grimace... Ah ! Certes, dit-elle, ma mère mentit Quand elle m'assura que les noix Ă©taient bonnes. Puis, croyez aux discours de ces vieilles personnes Qui trompent la jeunesse ! Au diable soit le fruit ! Elle jette la noix. Un singe la ramasse, Vite entre deux cailloux la casse, L'Ă©pluche, la mange, et lui dit : Votre mère eut raison, ma mie : Les noix ont fort bon goĂ»t, mais il faut les ouvrir. Souvenez-vous que, dans la vie, Sans un peu de travail on n'a point de plaisir. * Jean-Pierre Claris de Florian Mes poĂ©sies prĂ©fĂ©rĂ©es |
Déposé par poutounou le 11/08/2016L’espoir….. * L’espoir porte un costume de plumes, Se perche dans l’âme Et inlassablement chante Un air sans paroles ; Mais c’est dans la tempĂŞte Que son chant est le plus doux. * Emilie Dickinsonn |
Déposé par poutounou le 07/08/2016Malheureusement "Merci" est un mot qu'on entend trop rarement ! * Le blaireau sans gĂŞne * Lui offrait-on quelque gâteau ? C’est simple il en rĂ©clamait deux. Devant un cadeau, ce blaireau Faisait la moue, remerciait peu. Partout il se sentait Ă l’aise Se glissant Ă la meilleure place. On le vit devenir obèse Mais toujours faisant la grimace. Un jour chez la Dame Belette Il dit un gros mot incongru ; Alors sa renommĂ©e fut faite : DĂ©sormais nul ne le reçut. MoralitĂ© Soyez polis, soyez courtois Dites bonjour, dites merci On vous recevra avec joie, Et vous aurez beaucoup d’amis * Yvon Danet Mes poĂ©sies prĂ©fĂ©rĂ©es |
Déposé par poutounou le 02/08/2016Très joli texte interprĂ©tĂ© par Maurane et Lara Fabian * Tu Es Mon Autre * Ame ou soeur Jumeau ou frère De rien mais qui es-tu Tu es mon plus grand mystère Mon seul lien contigu Tu m'enrubannes et m'embryonnes Et tu me gardes Ă vue Tu es le seul animal de mon arche perdue * Tu ne parles qu'une langue, aucun mot déçu Celle qui fait de toi mon autre L'ĂŞtre reconnu Il n'y a rien Ă comprendre Et que passe l'intrus Qui n'en pourra rien attendre Car je suis seule Ă les entendre Les silences et quand j'en tremble * Toi, tu es mon autre La force de ma foi Ma faiblesse et ma loi Mon insolence et mon droit Moi, je suis ton autre Si nous n'Ă©tions pas d'ici Nous serions l'infini * Et si l'un de nous deux tombe L'arbre de nos vies Nous gardera loin de l'ombre Entre ciel et fruit Mais jamais trop loin de l'autre Nous serions maudits Tu seras ma dernière seconde Car je suis seule Ă les entendre Les silences et quand j'en tremble * Toi, tu es mon autre La force de ma foi Ma faiblesse et ma loi Mon insolence et mon droit Moi, je suis ton autre Si nous n'Ă©tions pas d'ici Nous serions l'infini * Et si l'un de nous deux tombe |
Déposé par poutounou le 28/07/2016GuidĂ©s par les yeux de nos Anges, « Etres de lumière« …. * Puisque l'aube grandit... * Puisque l'aube grandit, puisque voici l'aurore, Puisque, après m'avoir fui longtemps, l'espoir veut bien Revoler devers moi qui l'appelle et l'implore, Puisque tout ce bonheur veut bien ĂŞtre le mien, * C'en est fait Ă prĂ©sent des funestes pensĂ©es, C'en est fait des mauvais rĂŞves, ah ! c'en est fait Surtout de l'ironie et des lèvres pincĂ©es Et des mots oĂą l'esprit sans l'âme triomphait. * Arrière aussi les poings crispĂ©s et la colère A propos des mĂ©chants et des sots rencontrĂ©s; Arrière la rancune abominable ! arrière L'oubli qu'on cherche en des breuvages exĂ©crĂ©s ! * Car je veux, maintenant qu'un ĂŠtre de lumière A dans ma nuit profonde Ă©mis cette clartĂ© D'une amour Ă la fois immortelle et première, De par la grâce, le sourire et la bontĂ©, * Je veux, guidĂ© par vous, beaux yeux aux flammes douces, Par toi conduit, Ă´ « patte » oĂą tremblera ma main, Marcher droit, que ce soit par des sentiers de mousses Ou que rocs et cailloux encombrent le chemin ; * Oui, je veux marcher droit et calme dans la Vie, Vers le but oĂą le sort dirigera mes pas, Sans violence, sans remords et sans envie : Ce sera le devoir heureux et gais combats. * Et comme, pour bercer les lenteurs de la route, Je chanterai des airs ingĂ©nus, je me dis Qu'elle m'Ă©coutera sans dĂ©plaisir sans doute ; Et vraiment je ne veux pas d'autre Paradis. * Paul Verlaine, La bonne chanson |
Déposé par choupinou le 27/07/2016C'est avec simplicitĂ© que je vous dit en mon non et ceux de mes petits coeur un grand merci;merci pour Oscar et pour Miss partis tous deux a 3 jours d'interval,me laissant dans une tristesse infinie;vos pensĂ©es,fleurs et messages lors de leur anniversaire et vos visite très souvent pour eux me touche beaucoup et sont d'une grande dĂ©licatesse,mes petits anges vous en sont reconnaissant tout comme moi. Merci. Nos amours ne sont pas oubliĂ©s et ils ne le seront jamais...ILS VIVENT DANS NOS COEUR POUR L'ETERNITE; Ils nous attendent et nous les retrouverons., |
Déposé par poutounou le 23/07/2016Attention les neurones !!! * C'EST L'HISTOIRE DE... * C'est l'histoire de quatre individus: Chacun, Quelqu'un, Quiconque et Personne. Un travail important devait ĂŞtre fait, et on avait demandĂ© Ă Chacun de s'en occuper. Chacun Ă©tait assurĂ© que Quelqu'un allait le faire. Quiconque aurait pu s'en occuper, mais Personne ne l'a fait. Quelqu'un s'est emportĂ© parce qu'il considĂ©rait que ce travail Ă©tait la responsabilitĂ© de Chacun. Chacun croyait que Quiconque pouvait le faire, mais Personne ne s'Ă©tait rendu compte que Chacun ne le ferait pas. À la fin, Chacun blâmait Quelqu'un du fait que Personne n'avait fait ce que Quiconque aurait dĂ» faire... * (Lamartine) |
Déposé par NOIXDECOCO le 20/07/2016Tu ne verras plus ma petite patte Ă ta fenĂŞtre Et mes yeux grands ouverts Quand je voulais sortir Tu ne m’entendras plus Tapotant doucement Avec mes coussinets sur la vitre Je suis parti dans le ciel J’ai disparu Tu regardes ma corbeille Ma petite patte n’est plus lĂ Le soleil est parti de ta maison C’est bientĂ´t la morne saison On Ă©tait bien dans notre maison De Gilbert G |
Déposé par poutounou le 19/07/2016Faire une âme moins triste….. * Écoutez la chanson bien douce * Écoutez la chanson bien douce Qui ne pleure que pour vous plaire. Elle est discrète, elle est lĂ©gère : Un frisson d'eau sur de la mousse ! * La voix vous fut connue (et chère?), Mais Ă prĂ©sent elle est voilĂ©e Comme une veuve dĂ©solĂ©e, Pourtant comme elle encore fière, * Et dans les longs plis de son voile Qui palpite aux brises d'automne, Cache et montre au coeur qui s'Ă©tonne La vĂ©ritĂ© comme une Ă©toile. * Elle dit, la voix reconnue, Que la bontĂ© c'est notre vie, Que de la haine et de l'envie Rien ne reste, la mort venue. * Elle parle aussi de la gloire D'ĂŞtre simple sans plus attendre, Et de noces d'or et du tendre bonheur D'une paix sans victoire. * Accueillez la voix qui persiste Dans son naĂŻf Ă©pithalame. Allez, rien n'est meilleur Ă l'âme Que de faire une âme moins triste ! * Elle est en peine et de passage, L'âme qui souffre sans colère, Et comme sa morale est claire !... Écoutez la chanson bien sage. * Paul Verlaine, Sagesse |
Déposé par poutounou le 15/07/2016La tĂ©lĂ©pathie entre animaux et humains j'y crois ! Sinon comment expliquer que votre chien attende derrière la barrière ou derrière la fenĂŞtre, alors que vous ĂŞtes encore loin de votre maison, oĂą qu'il tremble dans la voiture lorsque vous vous rendez chez le vĂ©to ??? * Il Ă©tait neuf heures du soir. HervĂ©, son dĂ®ner achevĂ©, lisait tranquillement au coin de la cheminĂ©e oĂą crĂ©pitait un joyeux feu de bois. Tout semblait calme. La nuit, dehors, imposait le poids de son silence aux bruits de la vie. Lucky, lui, vadrouillait dans les parages. Rituellement, Ă la tombĂ©e du jour, il se payait une promenade vespĂ©rale et digestive, levant ici un campagnol Ă la recherche d'insectes, effarouchant lĂ un lapin sorti du terrier. Et, soudain, HervĂ© perçut, mentalement mais distinctement, les appels de dĂ©sespoir de son chien. Aucun son, pourtant, ne passait les murs Ă©pais de la maison... - Bon, j'ai rĂŞvĂ©, se dit-il. Et il reprit sa lecture. Mais les appels se renouvelaient, devenaient pressants... Il se leva, enfila son manteau et sortit. Sans se poser l'ombre d'une question, il se dirigea droit vers le bois qui, Ă deux cents mètres, profilait sur le ciel la masse plus sombre de ses arbres. - J'Ă©tais, me dit-il, comme guidĂ© par un fil invisible et je marchais sans hĂ©sitation dans une direction qui m'Ă©tait imposĂ©e. Il pĂ©nĂ©tra profondĂ©ment dans le bois et, dix minutes plus tard, les aboiements plaintifs de Lucky lui parvinrent pour la première fois. Il le trouva enfin. Le chien avait posĂ© la patte sur un piège Ă mâchoire et, ne pouvant s'en dĂ©gager, il appelait son ami Ă son secours... HervĂ© rĂ©ussit Ă le libĂ©rer et les blessures que le piège avait occasionnĂ©es cicatrisèrent vite. Mais un fait s'imposait : c'est bien par la tĂ©lĂ©pathie que Lucky avait alertĂ© HervĂ© Grosjean. |
Déposé par poutounou le 11/07/2016Encore une histoire qui nous dĂ©montre Ă quel point ils sont "indispensables", nos amours Ă 4 pattes.... * PĂ©trus, un vĂ©ritable chien hĂ©ros Nous avons vĂ©cu, l'automne dernier, un moment difficile qui, sans la prĂ©sence de notre Fox PĂ©trus aurait pu ĂŞtre dramatique, voire mĂŞme catastrophique. Dans la nuit du 6 au 7 octobre, nous sommes profondĂ©ment endormis. PĂ©trus aboie, cela lui arrive rarement : il est respectueux du sommeil de ses maĂ®tres et s'il se manifeste c'est qu'il y a quelque chose : prĂ©sence de chats sur son territoire, passage et ou stationnement prolongĂ© de vĂ©hicules devant la maison, bruits inhabituels... * Cette nuit -lĂ donc PĂ©trus aboie. Comme chaque fois que cela se produit, je lui ordonne, depuis la chambre, de se coucher et de se taire, et les choses en restent lĂ . Mais cette nuit-lĂ il n'obĂ©it pas et il continue Ă donner de la voix, moi Ă lui ordonner de se taire et de se coucher ; cependant il se manifeste d'une manière tellement impĂ©rieuse et inhabituelle que je me vois obligĂ©e de me lever. *ArrivĂ©e dans l'entrĂ©e, je trouve notre chien qui m'ignore et qui cherche Ă sortir, je lui intime l'ordre de se coucher, il persiste dans sa demande de sortie. Avec le recul aujourd'hui, je rĂ©alise que j'aurais dĂ» commencer Ă m'inquiĂ©ter. Mais dans les brumes du sommeil, je n'ai pensĂ© qu'Ă faire taire PĂ©trus pour retrouver mon lit au plus tĂ´t. J'ai donc pris mon chien sous le bras et l'ai ramenĂ© autoritairement dans la cuisine dans son panier, et c'est Ă ce moment que j'ai compris le pourquoi des aboiements de PĂ©trus : par la fenĂŞtre de la cuisine, j'ai vu notre garage en flammes. * Le temps de rĂ©veiller mon mari, d'appeler les pompiers, d'aller confier PĂ©trus aux voisins et dĂ©jĂ les flammes dĂ©passaient le toit. Le seul Ă©lĂ©ment qui a souffert de l'incendie est le garage ; il est attenant Ă la maison par un auvent, celle-ci a juste eu les façades noircies. La chaleur y Ă©tait telle que les murs ont Ă©clatĂ©. Il y avait Ă l'intĂ©rieur deux bouteilles de gaz qui, Dieu merci, n'ont pas explosĂ©. * Tout ce qui se trouvait dans le garage a Ă©tĂ© totalement dĂ©truit : 2 voitures, salon de jardin, tondeuse, machinerie piscine, etc. Tout le monde est d'accord pour dire que nous devons beaucoup Ă PĂ©trus. Sans lui, la maison aurait Ă©tĂ© gravement endommagĂ©e, nos bouteilles de gaz auraient pu provoquer des dĂ©gâts dans tout le quartier et serions-nous aujourd'hui lĂ pour le raconter ? Comme disait Marie, la fille d'amis, après qu'on lui ait racontĂ© ces Ă©vĂ©nements: « On devrait tous avoir un chien ». Et j'ajouterai : un Fox ! Depuis PĂ©trus a retrouvĂ© ses habitudes : Farniente sur le canapĂ©, chasse aux lĂ©zards, piscine avec les jeunes. |
Déposé par poutounou le 07/07/2016Petit poème sur "l'habitude" qui nous aide Ă poursuivre notre chemin malgrĂ© les durs moments de la vie... * L'habitude * La tranquille habitude aux mains silencieuses Panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures ; Elle met sur nos coeurs ses bandelettes sĂ»res Et leur verse sans fin ses huiles oublieuses ; * Les plus nobles chagrins, qui voudraient se dĂ©fendre, DĂ©sireux de durer pour l'amour qu'ils contiennent, Sentent le besoin cher et dont ils s'entretiennent Devenir, malgrĂ© eux, moins farouche et plus tendre ; * Et, chaque jour, les mains endormeuses et douces, Les insensibles mains de la lente Habitude, Resserrent un peu plus l'Ă©trange quiĂ©tude OĂą le mal assoupi se soumet et s'Ă©mousse ; * Et du mĂŞme toucher dont elle endort la peine, Du mĂŞme frĂ´lement dĂ©licat qui repasse Toujours, elle dĂ©lustre, elle Ă©teint, elle efface, Comme un reflet, dans un miroir, sous une haleine, * Les gestes, le sourire et le visage mĂŞme Dont la prĂ©sence Ă©tait divine et meurtrière ; Ils pâlissent couverts d'une fine poussière ; La source des regrets devient voilĂ©e et blĂŞme. * A chaque heure apaisant la souffrance amollie, Otant de leur Ă©clat aux voluptĂ©s perdues, Elle rapproche ainsi de ses mains assidues, Le passĂ© du prĂ©sent, et les rĂ©concilie ; * La douleur s'amoindrit pour de moindres dĂ©lices ; La blessure adoucie et calme se referme ; Et les hauts dĂ©sespoirs, qui se voulaient sans terme, Se sentent lentement changĂ©s en cicatrices ; * Et celui qui chĂ©rit sa sombre inquiĂ©tude. Qui verserait des pleurs sur sa douleur dissoute, Plus que tous les tourments et les cris vous redoute, Silencieuses mains de la lente Habitude. * Auguste ANGELLIER (1848-1911) |
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