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En hommage à
Guizmo
Il est né le:01/08/1999
Il nous a quittés le:15/08/2002
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En hommage à
Guizmo
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297 Fleurs
Déposé par Rafiarock Pr une magnifique🌟 qui rayonne au firmament💫🌝✴🌝✨🌝🌠🌝✨🌝✴🌝 Déposé par choupinou merci pour mon adorable TITUS,les annĂ©es s'Ă©coulent mais lui est toujours si prĂ©sent,douce caresses a votre merveilleux petit amour ,petit ange de douceur, et de doux bisous Déposé par rafia En HOMMAGEđź’–. Pr vsđź’–, le papa/saxophoniste🎶 de tes amis/Westies, joue le Concerto d'Aranjuez🎷Keilwert/Shadow/tĂ©nor |
337 messages
Déposé par poutounou le 21/11/2016Nous aimons vous parler de belles histoires d'adoption sur Yummypets... Aujourd'hui, c'est une histoire très touchante que nous nous apprĂŞtons Ă vous raconter. * Un chat rejetĂ© par tout le monde * Ce pauvre chat qui Ă©tait rejetĂ© de tous car il n'avait pas d'oreilles a fini par ĂŞtre adoptĂ©. * Ce chat blanc s'appelle Otitis. Il a attendu d'ĂŞtre adoptĂ© pendant très longtemps. En effet, personne ne voulait de lui car il ne ressemblait pas aux standards du "chat trop mignon". Jusqu'au jour oĂą une jeune femme l'a rencontrĂ© et est tombĂ©e amoureuse de lui. * Molly Lichtenwalner, une Ă©tudiante, Ă©tait Ă la recherche d'une solution pour lutter contre son anxiĂ©tĂ© : "J'Ă©tais souffrante d'une anxiĂ©tĂ© sĂ©vère Ă cause d'un accident que j'ai eu Ă©tant plus jeune... J'ai dĂ©cidĂ© qu'il Ă©tait temps pour moi d'adopter un animal pour m'aider Ă apaiser cette anxiĂ©tĂ©. Rien ne m'a plus aidĂ© que de câliner des chats..." * Leurs destins se sont croisĂ©s * Molly a grandi dans une ferme, elle Ă©tait entourĂ©e de chats. La jeune fille souhaitait adopter un chat, et non un chaton, avec des besoins spĂ©cifiques. Un chat qui aurait du mal Ă ĂŞtre adoptĂ© en quelque sorte. Lorsqu'elle s'est rendue sur PetFinder, elle a vu ce chat de neuf ans, un peu diffĂ©rent. "Lorsque j'ai vu Otitis, je savais que c'Ă©tait lui". Molly s'est donc immĂ©diatement rendue au refuge pour voir Otitis. Le chat a perdu ses oreilles Ă cause de nombreux kystes. Ses anciens propriĂ©taires n'avaient pas les moyens financiers de le faire soigner. Ses oreilles ont donc dĂ» ĂŞtre retirĂ©es, par consĂ©quent Otitis est maintenant sourd. * Ce handicap ne compte pas pour Molly. "J'Ă©tais la première personne Ă avoir fait la demande pour l'adopter" explique-t-elle. * De l'amour Ă revendre * Un jour après son adoption, Otitis est sorti de sa coquille et n'a plus arrĂŞtĂ© de câliner Molly. Chaque jour, il se blottit contre elle et lui donne de l'affection. Le duo a complètement changĂ© de vie. DĂ©sormais, Molly est moins stressĂ©e et Otitis vit une vie heureuse. * Auriez-vous adoptĂ© Otitis ? |
Déposé par poutounou le 16/11/2016Quelle est la fin de tout ? * Quelle est la fin de tout ? la vie, ou bien la tombe ? Est-ce l'onde oĂą l'on flotte ? est-ce l'ombre oĂą l'on tombe ? De tant de pas croisĂ©s quel est le but lointain ? Le berceau contient-il l'homme ou bien le destin ? Sommes-nous ici-bas, dans nos maux, dans nos joies, Des rois prĂ©destinĂ©s ou de fatales proies ? * Ă” Seigneur, dites-nous, dites-nous, Ă´ Dieu fort, Si vous n'avez crĂ©Ă© l'homme que pour le sort ? Si dĂ©jĂ le calvaire est cachĂ© dans la crèche ? Et si les nids soyeux, dorĂ©s par l'aube fraĂ®che, OĂą la plume naissante Ă©clĂ´t parmi des fleurs, Sont faits pour les oiseaux ou pour les oiseleurs ? * Victor HUGO (1802-1885) |
Déposé par poutounou le 11/11/2016Très belle histoire et tellement vraie ! * L'aveugle et le paralytique * Aidons-nous mutuellement, La charge des malheurs en sera plus lĂ©gère ; Le bien que l'on fait Ă son frère Pour le mal que l'on souffre est un soulagement. Confucius l'a dit ; suivons tous sa doctrine. Pour la persuader aux peuples de la Chine, Il leur contait le trait suivant. * Dans une ville de l'Asie Il existait deux malheureux, L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux. Ils demandaient au Ciel de terminer leur vie ; Mais leurs cris Ă©taient superflus, Ils ne pouvaient mourir. Notre paralytique, CouchĂ© sur un grabat dans la place publique, Souffrait sans ĂŞtre plaint : il en souffrait bien plus. L'aveugle, Ă qui tout pouvait nuire, Etait sans guide, sans soutien, Sans avoir mĂŞme un pauvre chien Pour l'aimer et pour le conduire. Un certain jour, il arriva Que l'aveugle Ă tâtons, au dĂ©tour d'une rue, Près du malade se trouva ; Il entendit ses cris, son âme en fut Ă©mue. Il n'est tel que les malheureux Pour se plaindre les uns les autres. " J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vĂ´tres : Unissons-les, mon frère, ils seront moins affreux. - HĂ©las ! dit le perclus, vous ignorez, mon frère, Que je ne puis faire un seul pas ; Vous-mĂŞme vous n'y voyez pas : A quoi nous servirait d'unir notre misère ? - A quoi ? rĂ©pond l'aveugle ; Ă©coutez. A nous deux Nous possĂ©dons le bien Ă chacun nĂ©cessaire : J'ai des jambes, et vous des yeux. Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide : Vos yeux dirigeront mes pas mal assurĂ©s ; Mes jambes, Ă leur tour, iront oĂą vous voudrez. Ainsi, sans que jamais notre amitiĂ© dĂ©cide Qui de nous deux remplit le plus utile emploi, Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi. " * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 06/11/2016Moi j'adore la vĂ©ritĂ© : ça peut faire mal sur le coup, mais on peut "construire" dessus ; les bases sont solides. Par contre, on ne peut rien construire sur ce qui n'est pas "vrai". * La fable et la vĂ©ritĂ© * La vĂ©ritĂ©, toute nue, Sortit un jour de son puits. Ses attraits par le temps Ă©taient un peu dĂ©truits ; Jeune et vieux fuyaient Ă sa vue. La pauvre vĂ©ritĂ© restait lĂ morfondue, Sans trouver un asile oĂą pouvoir habiter. A ses yeux vient se prĂ©senter La fable, richement vĂŞtue, Portant plumes et diamants, La plupart faux, mais très brillants. Eh ! Vous voilĂ ! Bon jour, dit-elle : Que faites-vous ici seule sur un chemin ? La vĂ©ritĂ© rĂ©pond : vous le voyez, je gĂŞle ; Aux passants je demande en vain De me donner une retraite, Je leur fais peur Ă tous : hĂ©las ! Je le vois bien, Vieille femme n'obtient plus rien. Vous ĂŞtes pourtant ma cadette, Dit la fable, et, sans vanitĂ©, Partout je suis fort bien reçue : Mais aussi, dame vĂ©ritĂ©, Pourquoi vous montrer toute nue ? Cela n'est pas adroit : tenez, arrangeons-nous ; Qu'un mĂŞme intĂ©rĂŞt nous rassemble : Venez sous mon manteau, nous marcherons ensemble. Chez le sage, Ă cause de vous, Je ne serai point rebutĂ©e ; A cause de moi, chez les fous Vous ne serez point maltraitĂ©e : Servant, par ce moyen, chacun selon son goĂ»t, Grâce Ă votre raison, et grâce Ă ma folie, Vous verrez, ma soeur, que partout Nous passerons de compagnie. * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 30/10/2016Joli poème pour la Toussaint… * Les chrysanthèmes_ * O ! Fleur pâle ornement des images d’automne Sans parfum qui nous grise, aussi sans voluptĂ© Quand je te vois t’ouvrir, la gaietĂ© m’abandonne Mais tu souris toujours sous le ciel attristĂ©. * Tu fleuris quand tout meurt dans la nature entière. Quand d’un feuillage d’or les arbres sont parĂ©s Tu fleuris quand la rose Ă son heure dernière Effeuille tristement ses pĂ©tales fanĂ©s. * Dans les jardins en deuil ta frileuse parure Jette une note gaie et sur les tapis d’or Par l’automne Ă©tendus, tes rameaux de verdure Font croire que l’hiver est loin de nous encor. * Sur les tombeaux glacĂ©s tu remplaces les roses Quand chaque fleur se fane au baiser des brouillards Tu figures partout et dans les chambres roses Et dans les grands salons et sur les corbillards. * N’es-tu pas, par ta grâce et par ta modestie, La fleur qui plaĂ®t aux yeux parmi toutes les fleurs. Puisqu’au sein de la mort tu fais briller la vie Comme un rayon d’espoir brille au sein des douleurs. |
Déposé par choupinou le 26/10/2016Quand je rĂŞve de toi, moi je rĂŞve d’amour Et quand je pense è toi je pense Ă nos beaux jours J’avance pas Ă pas vers cet oubli de nous Qui me blesse dĂ©jĂ car l’amour est si doux. Ce sont tous ces instants qui me parlent de nous Qui partent au fil du temps rĂ©duisant l’amour fou Ă€ ce petit espoir que tu te souviendras De notre belle histoire d'amour tu te rappelleras. Je n'ai que ton amours celui qui me hante Restera pour toujours ce bonheur qui m’enchante Bien du temps est passĂ©, elle ne s’est pas Ă©teinte La passion enflammĂ©e, celle de nos Ă©treintes. Le temps est cruautĂ© il Ă©teint nos bonheurs On veut toujours aimer,ton coeur endormi fait mon malheur Le temps se fait bourreau des rĂŞves de chacun Il nous met au repos dans nos derniers matins. Oui, je refuserai cette triste contrainte Qui Ă©puise la flamme et deviens ma complainte Dans notre âme en Ă©veil elle brĂ»lera toujours Mais le corps en sommeil vibre bien moins d’amour. L’éternel assassin ce temps qui nous domine Ne nous donne plus rien que des rĂŞves inutiles Et nous nous effaçons sans pourtant oublier Notre seul horizon, continuer Ă aimer. Par : RĂ©gina Augusto. |
Déposé par poutounou le 24/10/2016Le voyage * Partir avant le jour, Ă tâtons, sans voir goutte, Sans songer seulement Ă demander sa route ; Aller de chute en chute, et, se traĂ®nant ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu'Ă près de midi ; Voir sur sa tĂŞte alors s'amasser les nuages, Dans un sable mouvant prĂ©cipiter ses pas, Courir, en essuyant orages sur orages, Vers un but incertain oĂą l'on n'arrive pas ; DĂ©trempĂ© vers le soir, chercher une retraite, Arriver haletant, se coucher, s'endormir : On appelle cela naĂ®tre, vivre et mourir. La volontĂ© de Dieu soit faite ! * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 19/10/2016Certains jours, on se dit que le monde est rempli de haine, puis certaines fois, on Ă©coute des histoires comme celle de Alaa qui redonnent espoir. Cet homme a sauvĂ© 200 chats. Un immense respect Ă lui... * Des dizaines de chats abandonnĂ©s * Mohammad Alaa Aljaleel vit Ă Alep en Syrie. Vous savez tout comme moi Ă quel point ce pays est dĂ©vastĂ© par la guerre et la violence. De nombreuses personnes ont quittĂ© la ville dans l'espoir d'obtenir des jours meilleurs. Pour Alaa, ce n'est pas si simple. Il ne peut se rĂ©signer Ă quitter la ville tout en sachant Ă quel point de nombreuses vies dĂ©pendent de lui. * Alaa s'est occupĂ© de quelques chiens et de plus de 170 chats. Tous ces chats sont devenus errants suite aux nombreux dĂ©parts des habitants d'Alep. C'est tout naturellement que ces chats se sont tournĂ©s vers Alaa qui les a nourris et soignĂ©s pendant tout ce temps. * Alaa, le sauveur des chats * Les bonnes actions de Alaa se sont rĂ©pandues dans la ville. Lorsque des familles souhaitaient quitter le pays, elles dĂ©posaient systĂ©matiquement leur chat dans les mains de Alaa dans l'espoir qu'il le prenne en charge. * Une jeune fille qui avait Ă©levĂ© son chat depuis toujours l'a laissĂ© Ă Alaa. Ses parents souhaitaient quitter la ville, et il Ă©tait impossible d'emmener le chat. La jeune fille pria Alaa de lui envoyer des photos de son chat. Alaa, touchĂ© par la petite fille, lui promit de lui envoyer des photos autant que possible. "Vous pensez que je pourrai rĂ©cupĂ©rer mon chat quand je reviendrai ?" pleure la petite fille. * Le groupe de chats qui Ă©tait d'une vingtaine a donc grossi jusqu'Ă atteindre les 100 chats. Dans le but de trouver une maison pour tous ces chats, Alaa a fondĂ© un sanctuaire nommĂ© Il Gattoro d'Aleppo. * Cet homme est clairement le sauveur de ces chats. Il risque sa vie chaque jour sous les bombardements pour s'occuper de sa nouvelle famille. * Pour Alaa, aimer les gens c'est aussi aimer tous les ĂŞtres vivants. Et les animaux en font partie intĂ©grante. C'est pourquoi il se donne tant de mal Ă les aider. Comme il l'explique dans son interview pour la BBC, les bombardements et la guerre sont son quotidien, alors il fait tout son possible pour aider ces chats et se procurer un peu de bonheur. |
Déposé par poutounou le 14/10/2016C'est vrai qu'on a tendance Ă voir la couleur qui sait nous plaire... * L'habit d'Arlequin * Vous connaissez ce quai nommĂ© de la Ferraille, OĂą l'on vend des oiseaux, des hommes et des fleurs. A mes fables souvent c'est lĂ que je travaille ; J'y vois des animaux, et j'observe leurs moeurs. Un jour de mardi gras j'Ă©tais Ă la fenĂŞtre D'un oiseleur de mes amis, Quand sur le quai je vis paraĂ®tre Un petit arlequin leste, bien fait, bien mis, Qui, la batte Ă la main, d'une grâce lĂ©gère, Courait après un masque en habit de bergère. Le peuple applaudissait par des ris, par des cris. Tout près de moi, dans une cage, Trois oiseaux Ă©trangers, de diffĂ©rent plumage, Perruche, cardinal, serin, Regardaient aussi l'arlequin. La perruche disait : " J'aime peu son visage, Mais son charmant habit n'eut jamais son Ă©gal. Il est d'un si beau vert ! - Vert ! dit le cardinal ; Vous n'y voyez donc pas, ma chère ? L'habit est rouge assurĂ©ment : VoilĂ ce qui le rend charmant. - Oh ! pour celui-lĂ , mon compère, RĂ©pondit le serin, vous n'avez pas raison, Car l'habit est jaune-citron ; Et c'est ce jaune-lĂ qui fait tout son mĂ©rite. - Il est vert. - Il est jaune. - Il est rouge morbleu ! " Interrompt chacun avec feu ; Et dĂ©jĂ le trio s'irrite. " Amis, apaisez-vous, leur crie un bon pivert ; L'habit est jaune, rouge et vert. Cela vous surprend fort ; voici tout le mystère : Ainsi que bien des gens d'esprit et de savoir, Mais qui d'un seul cĂ´tĂ© regardent une affaire, Chacun de vous ne veut y voir Que la couleur qui sait lui plaire. " * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par ovanek le 09/10/2016đź’– đź’– 9 đź’– đź’– **** Ne soit pas Triste **** Ce que tu vois aujourd'hui, ce n'est pas moi. Ce n'est qu'une enveloppe qui m'a Ă©tĂ© prĂŞtĂ©e, Le temps d'une vie terrestre. Elle m'a permis de te connaĂ®tre et de t'aimer Ă ma façon. Mon vrai moi, l'Ă‚me que je suis, Vient de traverser une nouvelle Ă©tape vers l'accomplissement de soi. Ne sois pas triste, sois heureux (se) pour moi. LĂ oĂą je suis, la lumière et l'Amour m'enivrent puisque, En plus de nager dans un OcĂ©an d'Amour limpide, J'ai emportĂ© avec moi celui que tu m'as Si gentiment et inconditionnellement offert ! J'aimais la Vie, tu le sais bien. La mort physique, ce n'est pas la mort de l'Ă‚me ! Ce que j'avais Ă apprendre ou Ă faire Dans cette vie-ci est accompli. Je n'emporte que de bons souvenirs car, Un Ă©vĂ©nement triste ou encore un obstacle, Dans mon ancien monde, Est un privilège, c'est une occasion de grandir Qui est offerte, une occasion d'Ă©voluer Un peu plus Ă chaque fois. S'il y a quelque chose que tu aurais aimĂ© me dire, Il n'est pas trop tard. Je suis maintenant "conscience" Je peux, par le fait mĂŞme, percevoir tes pensĂ©es Et tes vibrations les plus pures. Ce soir ou mĂŞme ici, installe-toi dans un coin calme, Entre en toi, Ouvre ton cĹ“ur et perçois mon image Au centre d'un radieux soleil. Sens son incommensurable chaleur qui t'apaise et t'irradie. C'est Ă ce moment-lĂ que je t'enverrai d'ici, Tout l'Amour Ă l'Ă©tat cristallin Qu'il t'est humainement possible de recevoir ! N'oublie pas que c'est ici, en toi, Que tu pourras toujours reprendre contact. MĂŞme si, parfois, tu ne me percevais pas, Sois certain(e) que j'y serai tout de mĂŞme !! Ta vie continue, La mienne aussi… Rendez-vous dans une autre dimension, Au moment opportun. Je t'y accueillerai PensĂ©e đź’– |
Déposé par poutounou le 09/10/2016Et oui ! Le bien et le mal nous sont rendus. C'est vrai aussi pour ceux qui font du mal Ă nos amis les bĂŞtes... * L'enfant et le miroir * Un enfant Ă©levĂ© dans un pauvre village Revint chez ses parents, et fut surpris d'y voir Un miroir. D'abord il aima son image ; Et puis, par un travers bien digne d'un enfant, Et mĂŞme d'un ĂŞtre plus grand, Il veut outrager ce qu'il aime, Lui fait une grimace, et le miroir la rend. Alors son dĂ©pit est extrĂŞme ; Il lui montre un poing menaçant, Il se voit menacĂ© de mĂŞme. Notre marmot fâchĂ© s'en vient, en frĂ©missant, Battre cette image insolente ; Il se fait mal aux mains. Sa colère en augmente ; Et, furieux, au dĂ©sespoir, Le voilĂ devant ce miroir, Criant, pleurant, frappant la glace. Sa mère, qui survient, le console, l'embrasse, Tarit ses pleurs, et doucement lui dit : N'as-tu pas commencĂ© par faire la grimace A ce mĂ©chant enfant qui cause ton dĂ©pit ? - Oui. - Regarde Ă prĂ©sent : tu souris, il sourit ; Tu tends vers lui les bras, il te les tend de mĂŞme ; Tu n'es plus en colère, il ne se fâche plus : De la sociĂ©tĂ© tu vois ici l'emblĂŞme ; Le bien, le mal, nous sont rendus. * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 05/10/2016La brebis et le chien * La brebis et le chien, de tous les temps amis, Se racontaient un jour leur vie infortunĂ©e. Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frĂ©mis Quand je songe aux malheurs de notre destinĂ©e. Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats, Toujours soumis, tendre et fidèle, Tu reçois, pour prix de ton zèle, Des coups et souvent le trĂ©pas. Moi, qui tous les ans les habille, Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs, Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille AssassinĂ© par ces mĂ©chants. Leurs confrères les loups dĂ©vorent ce qui reste. Victimes de ces inhumains, Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains, VoilĂ notre destin funeste ! Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux Les auteurs de notre misère ? Va, ma soeur, il vaut encor mieux Souffrir le mal que de le faire. * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 30/09/2016Voici Octobre qui s'en vient Ă grands pas avec les jours qui raccourcissent encore... * Matin d'Octobre * C'est l'heure exquise et matinale Que rougit un soleil soudain. A travers la brume automnale Tombent les feuilles du jardin. * Leur chute est lente. On peut les suivre Du regard en reconnaissant Le chĂŞne Ă sa feuille de cuivre, L'Ă©rable Ă sa feuille de sang. * Les dernières, les plus rouillĂ©es, Tombent des branches dĂ©pouillĂ©es : Mais ce n'est pas l'hiver encor. * Une blonde lumière arrose la nature Et, dans l'air tout rose, On croirait qu'il neige de l'or. |
Déposé par poutounou le 25/09/2016Automne en forĂŞt * Un Ă©cureuil sur la bruyère Se lave avec de la lumière Une feuille morte descend Doucement portĂ©e par le vent Et le vent balance la feuille Juste au-dessus de l'Ă©cureuil Le vent attend pour la poser LĂ©gèrement sur la bruyère Que l'Ă©cureuil soit remontĂ© Sur le chĂŞne de la clairière OĂą il aime se balancer Comme une feuille de lumière. * Maurice CarĂŞme (1899-1978) |
Déposé par poutounou le 20/09/2016Chers amis des animaux, * Laissez-moi vous raconter l’histoire d’AĂŻna. * Quand nous l'avons secourue, elle Ă©tait très maigre, avait deux terribles tumeurs et une patte fracturĂ©e. Son Ă©tat de fragilitĂ© ne permettait aucune intervention chirurgicale. Nous lui avons donc laissĂ© le temps de se refaire une santé… * Une fois ses forces retrouvĂ©es, AĂŻna a pu subir une opĂ©ration. Notre vĂ©tĂ©rinaire l’a stĂ©rilisĂ©e, lui a retirĂ© ses tumeurs et l’a amputĂ©e de sa patte qu’il Ă©tait malheureusement impossible de sauver. * Aujourd'hui AĂŻna se remet doucement, grâce Ă sa bravoure exemplaire et au soutien sans faille de notre Ă©quipe. On peut dire que cette gentille chienne porte bien son nom... AĂŻna signifie « vie » en malgache ! * AĂŻna est une championne, elle n’abandonne pas. * Et nous non plus… |
Déposé par poutounou le 15/09/2016La vie est faite de "charmantes fleurs" mais aussi d'Ă©pines et de cailloux... * La Mort et la Vie * Si la mort est le but, pourquoi donc sur les routes Est-il dans les buissons de si charmantes fleurs ? Et lorsqu'au vent d'automne elles s'envolent toutes, Pourquoi les voir partir d'un oeil momifiĂ© de pleurs ? * Si la vie est le but, pourquoi donc sur les routes Tant de pierres dans l'herbe et d'Ă©pines aux fleurs, Que, pendant le voyage, hĂ©las ! nous devons toutes Tacher de notre sang et mouiller de nos pleurs ? * Louise-AngĂ©lique BERTIN (1805-1863) |
Déposé par choupinou le 14/09/2016Que les Ă©toiles Ă©loignent notre tristesse que les fleurs remplissent notre coeur de beautĂ© que l'espoir essuie nos larmes a jamais que le silence nous rende fort. pensĂ©e AmĂ©rindienne. mais que le souvenir de ce passĂ© si fragile a notre âme ,notre amour pour nos petits anges ne s'Ă©teigne a jamais,que la lueur de cette flamme brille pour toujours dans notre chair meurtri, afin d'y apporter un peu de lumière ,de sĂ©rĂ©nitĂ© et apaise notre douleur,afin que leur sommeil soit en paix.... |
Déposé par poutounou le 11/09/2016C'est vrai qu'il est bon d'aimer ; aimer un chien, un chat, des oiseaux, un hĂ©risson, " une puce", la musique, les poèmes, celui ou celle qui partage notre vie... Il est simplement bon d'aimer... * Comme il est bon d'aimer * Il suffit d'un mot Pour prendre le monde Au piège de nos rĂŞves. Il suffit d'un geste Pour relever la branche, Pour apaiser le vent. Il suffit d'un sourire Pour endormir la nuit, DĂ©livrer nos visages De leur masque d'ombre. Mais cent milliards de poèmes Ne suffirait pas Pour dire Comme il est bon d'aimer * Jean-Pierre SimĂ©on |
Déposé par poutounou le 28/08/2016Quelle jolie poĂ©sie sur l’étĂ© qui s’en va tout doucement… * L'ETE (Les 4 saisons suite : l'Ă©tĂ©) * Un sphinx m'a dit bonjour de ses ailes de velours. La libellule s'envole sur les berges de roseaux, Tandis que l'alouette Ă©grène son chant d'amour RĂ©veillant dame chouette qui bougonne en sursaut. * Maman chevreuil prĂ©sente son fils tout tachetĂ© A la forĂŞt, tandis que le roux martin-pĂŞcheur Donne une leçon d'envol Ă sa dernière couvĂ©e, PerchĂ©e au bord du nid, elle tremble de tout son coeur ! * Dans la plaine irradiĂ©e, le soleil monte au zĂ©nith, Obligeant les animaux Ă chercher de l'ombre DĂ©daignant la mare oĂą les grenouilles vous invitent, A venir les rejoindre dans les belles eaux profondes... * Une chaleur Ă©touffante règne au milieu des terres Quand une brise soudaine prosterne tous les blĂ©s, Un Ă©clair prĂ©cède le grondement du tonnerre. Un orage se prĂ©pare, il faut tout rassembler. * Soleil qui nourrit et fait grandir toutes choses, Complice de nos vacances, tu remplis notre vie, D'instants merveilleux qui changent la vie en rose, Au lieu du quotidien qui trop vite ressurgit. * Les plages sont dĂ©sertes, c'est la fin de l'Ă©tĂ©, Vacanciers et flâneurs sont retournĂ©s en ville : L'âme dĂ©bordant d'espaces, d'air pur, de libertĂ©... Premier amour, premiers baisers tendres et subtils ... * (Jean-Claude Brinette) |
Déposé par poutounou le 24/08/2016Pour tous nos beaux anges qui nous manquent tant… * L'ange envolĂ©. * Poète : François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898) * Mon ange a reployĂ© ses ailes Et dort glacĂ© sous un linceul ; Coulez, Ă´ larmes Ă©ternelles, Car ici-bas je reste seul. * Ă” chère ombre au ciel envolĂ©e, Chaque nuit sous les noirs cyprès Versant des pleurs sur ton blanc mausolĂ©e, Je viens Ă©pancher mes regrets. * Cette douce sĹ“ur de mon âme, Pour charmer mon cĹ“ur attristĂ©, Me parlait encore de sa flamme Sur le seuil de l'Ă©ternitĂ©. * Ă” chère ombre au ciel envolĂ©e, Chaque nuit sous les noirs cyprès Versant des pleurs sur ton blanc mausolĂ©e, Je viens Ă©pancher mes regrets. * Si jusqu'Ă toi, de cette terre S'Ă©lève mon chant dĂ©solĂ©, Sois attentive Ă ma prière En ton beau royaume Ă©toilĂ©. * Ă” chère ombre au ciel envolĂ©e, Chaque nuit sous les noirs cyprès Versant des pleurs sur ton blanc mausolĂ©e, Je viens Ă©pancher mes regrets. |
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