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En hommage à
Vérone

Il est né le:26/01/2004
Il nous a quittés le:28/01/2015

Ma petite Vérone,

Après le départ de Bandit, nous avons choisi d'adopter très vite un ou une petite malheureuse. Il aurait été tellement content !. Tu es arrivée le 13 septembre 2014. Dès que nous t'avons vu à la SPA, cela a été le coup de foudre. Tes yeux brillants nous ont prouvé que pour toi aussi. Lâchement abandonnée car tu avais 10 ans, de l'arthrose, des tumeurs mammaires...Nous t'avons fait opérer de tes tumeurs et si nous savions que tu ne vivrais pas des années, nous espérions te garder beaucoup plus longtemps. Vérone est partie des suites d'un cancer généralisé qui s'est propagé à une vitesse fulgurante. Nous avons choisi de la faire endormir doucement. Dors en paix ma nonnette (son petit surnom)




1 bougie

337 Fleurs
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999 messages

Déposé par poutounou le 29/05/2024  
Merci, Monsieur Hugo, pour ce très beau poème…Ce sont nos Anges que nous entendons chanter dans l’infini… !!!
*
Printemps
*
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.
*
Victor Hugo,

Déposé par poutounou le 26/05/2024  
Un Ange sûrement !!!
*
Ce soir, à travers le bonheur
*
Ce soir, à travers le bonheur,
Qui donc soupire, qu'est-ce qui pleure ?
Qu'est-ce qui vient palpiter sur mon coeur,
Comme un oiseau blessé ?
*
Est-ce une plainte de la terre,
Est-ce une voix future,
Une voix du passé ?
J'écoute, jusqu'à la souffrance,
Ce son dans le silence.
*
Ile d'oubli, ô Paradis !
Quel cri déchire, cette nuit,
Ta voix qui me berce ?
Quel cri traverse
Ta ceinture de fleurs,
Et ton beau voile d'allégresse ?
*
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907)

Déposé par poutounou le 22/05/2024  
Ô Printemps, fais naître un renouveau suprême au cœur des morts… !!!
*
Prière au printemps
*
Toi qui fleuris ce que tu touches,
Qui, dans les bois, aux vieilles souches
Rends la vigueur,
Le sourire à toutes les bouches,
La vie au coeur ;
*
Qui changes la boue en prairies,
Sèmes d’or et de pierreries
Tous les haillons,
Et jusqu’au seuil des boucheries
Mets des rayons !
*
Ô printemps, alors que tout aime,
Que s’embellit la tombe même,
Verte au dehors,
Fais naître un renouveau suprême
Au coeur des morts !
*
Qu’ils ne soient pas les seuls au monde
Pour qui tu restes inféconde,
Saison d’amour !
Mais fais germer dans leur poussière
L’espoir divin de la lumière
Et du retour !
*
René-François Sully Prudhomme

Déposé par lili2248 le 19/05/2024  
Aux vivants, je suis parti
Au chagrin, je ne reviendrai jamais
Aux fâchés j'ai été trompé
Mais aux heureux je suis en paix
Et aux fidèles je ne suis jamais parti
💞👒💞👒💞👒💞👒💞👒💞👒💞👒💞👒💞👒💞👒💞👒
Je ne peux pas parler, mais je peux écouter
Je ne peux pas être vu, mais je peux être entendu
Alors que vous vous tenez sur un rivage en regardant une belle mer
Quand vous regardez une fleur et admirez sa simplicité
Souviens-toi de moi
💞👒💞👒💞👒💞👒💞👒💞👒💞👒💞👒💞👒💞👒💞👒
Souviens-toi de moi dans ton cœur :
Vos pensées, et vos souvenirs
Des moments que nous avons aimés
Les fois où nous avons pleuré
Les fois où nous nous sommes battus
Les fois où on riait
Car si tu penses toujours à moi, je ne serai jamais parti
💞👒💞
Margaret Mead

Déposé par poutounou le 08/05/2024  
La patte de ton chien, serre-la si fort…
*
La main des dieux, tu peux refuser de la prendre
*
La main des dieux, tu peux refuser de la prendre.
La main du mendiant, tu peux aussi.
Toutes les mains qui frôleront la tienne, tu peux les oublier.
La main de ton ami, ferme les doigts sur elle, et serre-la si fort
que le sang de ton cœur y batte avec le sien au même rythme.
*
Sabine Sicaud, Les poèmes de Sabine Sicaud, 1958 (Recueil posthume)

Déposé par lili2248 le 06/05/2024  
Tu es tout ça, adorable Ange !!!
*
MON ANGE ADORÉ
*
Tu es mon oxygène,
Tu es la joie que je promène,
La force qui brise mes chaînes,
L'indispensable qui coule dans mes veines.
*
Tu es l'objet de mon existence,
L'ange pur de l'innocence,
Mon étoile de bienveillance,
Plus qu'un espoir et plus qu'une chance.
*
Tu es ma mélodie,
La douceur de mes nuits,
Les couleurs de ma vie,
Le bonheur à l'infini.

Déposé par poutounou le 01/05/2024  
Petit brin de Bonheur…
*
Très tôt dans la matinée,
Du pied droit, je me suis levée.
Mes gros sabots aux pieds,
Dans mon jardin, je suis allée,
Pour y cueillir des brins de muguet,
Recouverts de rosée.
*
Tintinnabulez, tintinnabulez !
Jolies clochettes de Mai.
Epandez vos douces senteurs
Jusque dans nos cœurs.
Et déposez dans chaque foyer
Un océan d’amour et d’amitié.
*
Je t’envoie, merveilleux Ange, un beau brin de muguet de mon jardin. Garde-le bien au chaud, tout contre ton cœur, car il porte Bonheur… Amitié, santé et joli brin de muguet à ta famille de cœur aussi…

Déposé par lili2248 le 28/04/2024  
Désolée pour ma petite « absence » du cimetière, due à un petit problème d’ordinateur. Me revoilà… !!!
*
A quel beau songe évanoui dois-je les larmes que je pleure ? A toi mon Ange...
*
Pensée perdue
*
Elle est si douce, la pensée,
Qu'il faut, pour en sentir l'attrait,
D'une vision commencée
S'éveiller tout à coup distrait.
*
Le coeur dépouillé la réclame ;
Il ne la fait point revenir,
Et cependant elle est dans l'âme,
Et l'on mourrait pour la finir.
*
A quoi pensais-je tout à l'heure ?
A quel beau songe évanoui
Dois-je les larmes que je pleure ?
Il m'a laissé tout ébloui.
*
Et ce bonheur d'une seconde,
Nul effort ne me l'a rendu ;
Je n'ai goûté de joie au monde
Qu'en rêve, et mon rêve est perdu.
*
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)

Déposé par poutounou le 28/04/2024  
Les Roses
*
Le Printemps rayonnant, qui fait rire le jour
En montrant son beau front, vermeil comme l’aurore,
Naît, tressaille, fleurit, chante, et dans l’air sonore
Éveille les divins murmures de l’amour.
*
O Sylphes ingénus, vous voilà de retour!
De mille joyaux d’or la forêt se décore,
Et blanche, regardant les corolles éclore,
Titania folâtre au milieu de sa cour,
*
A travers l’éther pur dont elle fait sa proie,
Tandis que la lumière, éclatante de joie,
Frissonne dans la bleue immensité des cieux.
*
Beauté qui nous ravit avec tes molles poses,
Dis, n’est-ce pas qu’il est doux et délicieux
De plonger follement ta bouche dans les roses ?
*
Théodore de Banville,

Déposé par poutounou le 27/04/2024  
Désolée pour ma petite « absence » du cimetière, due à un petit problème d’ordinateur. Me revoilà… !!!
*
A quel beau songe évanoui dois-je les larmes que je pleure ? A toi mon Ange...
*
Pensée perdue
*
Elle est si douce, la pensée,
Qu'il faut, pour en sentir l'attrait,
D'une vision commencée
S'éveiller tout à coup distrait.
*
Le coeur dépouillé la réclame ;
Il ne la fait point revenir,
Et cependant elle est dans l'âme,
Et l'on mourrait pour la finir.
*
A quoi pensais-je tout à l'heure ?
A quel beau songe évanoui
Dois-je les larmes que je pleure ?
Il m'a laissé tout ébloui.
*
Et ce bonheur d'une seconde,
Nul effort ne me l'a rendu ;
Je n'ai goûté de joie au monde
Qu'en rêve, et mon rêve est perdu.
*
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)

Déposé par poutounou le 24/04/2024  
Tu es tout ça, adorable Ange !!!
*
MON ANGE ADORÉ
*
Tu es mon oxygène,
Tu es la joie que je promène,
La force qui brise mes chaînes,
L'indispensable qui coule dans mes veines.
*
Tu es l'objet de mon existence,
L'ange pur de l'innocence,
Mon étoile de bienveillance,
Plus qu'un espoir et plus qu'une chance.
*
Tu es ma mélodie,
La douceur de mes nuits,
Les couleurs de ma vie,
Le bonheur à l'infini.
*
- Elodie -

Déposé par poutounou le 14/04/2024  
Sois le bienvenu « Rire du printemps » !
*
Le printemps
*
Te voilà, rire du Printemps !
Les thyrses des lilas fleurissent.
Les amantes qui te chérissent
Délivrent leurs cheveux flottants.
*
Sous les rayons d’or éclatants
Les anciens lierres se flétrissent.
Te voilà, rire du Printemps !
Les thyrses de lilas fleurissent.
*
Couchons-nous au bord des étangs,
Que nos maux amers se guérissent !
Mille espoirs fabuleux nourrissent
Nos coeurs gonflés et palpitants.
Te voilà, rire du Printemps !
*
Théodore de Banville

Déposé par poutounou le 10/04/2024  
Rien ne nous séparera jamais…
*
Abri
*
Dans les lignes de ta patte
Pour me plaire j’y veux voir
Que rien ne nous sépare
Et que nous avons même destin.
*
Dans les lignes de ta patte
Je découvre en cherchant
Les signes bienfaisants
De ce qui me convient.
*
Dans le creux de ta patte
Où ma main se blottit
Je retrouve mon abri
Doux et calme, comme un baume.
*
Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978

Déposé par poutounou le 07/04/2024  
Que c’est beau : « L’âme est immortelle et hier c’est demain »
*
Hier c’est demain…
*
Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses,
Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux,
Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux,
Les chiens, les lauriers et les roses.
*
Il faut fouler aux pieds des fleurs à peine écloses ;
Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux.
Puis le coeur s’aperçoit qu’il est devenu vieux,
Et l’effet qui s’en va nous découvre les causes.
*
De ces biens passagers que l’on goûte à demi,
Le meilleur qui nous reste est un ancien ami.
On se brouille, on se fuit. Qu’un hasard nous rassemble,
*
On s’approche, on sourit, la « patte » touche la main,
Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble,
Que l’âme est immortelle, et qu’hier c’est demain.
*
Alfred de Musset

Déposé par poutounou le 03/04/2024  
Venez, venez vite, hirondelles, repeupler l’azur calme et doux…
*
Avril
*
Lorsqu’un homme n’a pas d’amour,
Rien du printemps ne l’intéresse ;
Il voit même sans allégresse,
Hirondelles, votre retour ;
*
Et, devant vos troupes légères
Qui traversent le ciel du soir,
Il songe que d’aucun espoir
Vous n’êtes pour lui messagères.
*
Chez moi ce spleen a trop duré,
Et quand je voyais dans les nues
Les hirondelles revenues,
Chaque printemps, j’ai bien pleuré.
*
Mais depuis que toute ma vie
A subi ton charme subtil,
Mignonne, aux promesses d’Avril
Je m’abandonne et me confie.
*
Depuis qu’un regard bien-aimé
A fait refleurir tout mon être,
Je vous attends à ma fenêtre,
Chères voyageuses de Mai.
*
Venez, venez vite, hirondelles,
Repeupler l’azur calme et doux,
Car mon désir qui va vers vous
S’accuse de n’avoir pas d’ailes.
*
François Coppée,

Déposé par poutounou le 01/04/2024  
C’est un peu long à lire, mais quel joli conte que celui-ci !!! Bon lundi de Pâques à vous tous… Ah oui, je veux la même poule !!!
*
Le secret des oeufs de paques
*
Il était une fois un petit pays tranquille où, lorsque le printemps s'annonçait, les gens, dans chaque village, organisaient un grand marché. Ils enfilaient leur costume de fête et s'installaient sur la place principale pour vendre ce qu'ils avaient produit de meilleur ou de plus beau :
des couronnes de brioche ou de pain doré,
des oeufs,
des outils de bois sculpté,
des ceintures de cuir ...
La nature elle-même participait à l'événement. Les pommiers s'habillaient de blanc, les papillons défroissaient leurs ailes et les fleurs leurs pétales.
Un jour, au centre d'un de ces villages, comme d'habitude à cette époque, des fermières comparaient les oeufs de leur poulailler. C'était à qui aurait les plus gros, les plus ronds ou les plus blancs.
Seule une vieille femme se taisait. Elle ne possédait pour toute fortune qu'une petite poule maigrichonne qui ne lui avait donné que trois petits oeufs pas plus gros que des billes.
*
La vieille femme soupirait :
Je suis pauvre, ma poulette, que je t'ai mal nourrie et que tes oeufs sont tout juste bons à offrir aux enfants pour jouer aux billes.
Comme il faut cependant que je vende quelque chose afin de gagner quelques sous, c'est toi que je vais être obligée de mettre à l'étalage...
*
A ces mots, la petite poule se mit à crier :
Pitié, ma bonne dame ! Je ne veux pas finir rôtie. Si vous me gardez, je vous promets de pondre l'année prochaine les oeufs les plus extraordinaires !
*
La vieille femme n'en crut rien, mais elle se laissa attendrir et rentra chez elle avec sa poulette. Une année passa. Et la vieille femme, de plus en plus pauvre, n'avait que quelques poignées de riz à donner à sa petite poule en guise de nourriture.
Le jour du marché approchait et la petite bête dépérissait. Elle comprit qu'elle ne pouvait pondre des oeufs plus gros que ceux de l'an passé et , désespérée, elle alla se cacher dans un champ pour se lamenter :
Que vais-je devenir si je ne suis pas capable de donner à ma maîtresse que trois petits oeufs tout juste bons à offrir aux enfants pour jouer aux billes ? Cette fois, elle sera forcée de me vendre, et je finirai dans l'assiette d'un gros fermier !
Tout à sa peine, elle ne se rendit pas compte que les fleurs et les papillons l'écoutaient
Nous ne laisseront pas faire cela ! chuchotèrent-ils.
A la nuit tombée, les fleurs se couchèrent sur le sol, formant une sorte de litière multicolore au creux de laquelle se blottit la petite poule. Puis les papillons étendirent leurs ailes sur elle comme une couverture bruissante et bariolée.
Au matin, lorsqu'elle se réveilla, la poulette se sentit fraîche, dispose, et même si ragaillardie qu'elle se mit à chanter et pondit une demi-douzaine d'oeufs.
Et ces oeufs-là n'étaient pas ordinaires ! Ils n'étaient toujours pas bien gros, mais ils possédaient toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Et même, à y regarder de près, on pouvait voir sur leur coquille de très jolis dessins comme on peut en admirer sur les ailes des papillons.
Toute heureuse, la petite poule courut chercher sa maîtresse. Celle-ci examina les oeufs un par un avant de les ranger dans son tablier :
Tu as tenu ta promesse. Ce sont bien les oeufs les plus extraordinaires que l'on puisse voir ! J'ai eu raison de ne pas te vendre !
*
Le jour du marché, les oeufs de la vieille femme attirèrent les curieux. On se bouscula pour les acheter et la pauvre fermière récolta plus de pièces d'argent qu'elle n'en avait jamais eues dans sa vie.
Depuis ce jour, chaque année, dans ce petit village, puis dans tout le pays, et même dans les contrées voisines, les gens essayèrent de copier les oeufs de la vieille dame en peignant et décorant les leurs. Mais ils ne réussirent jamais à les égaler en couleurs et en délicatesse, car la petite poule, les fleurs des champs et les papillons gardèrent bien leur secret.
C'est ainsi que, chaque année, lorsque s'annonce le printemps, on prit dans ce petit pays et ensuite dans le monde entier l'habitude de décorer les oeufs ....

Déposé par poutounou le 31/03/2024  
Matin de Pâques
*
Dig, ding, don ! Dig, ding, don !
Sonnez matines, Frères Jacques !
Dig, ding, don ! Dig, ding, don !
Sonnez le carillon de Pâques !
Dig, ding, don ! Dig, ding, don !
Cloches, clochettes et bourdons,
Par ce matin clair et sonore,
La poulette jaune picore
Un grain d’or par-là, un grain par ci,
Et se promène sans souci.
*
Fais-nous vite un œuf ma poulette,
A la coquille blanche et nette,
Ou plutôt… Tiens ! Oui c’est cela,
Fais-nous un œuf en chocolat.
*
Daniel Roth
*
Je souhaite à tous les anges du Paradis blanc ainsi qu'à leur famille de coeur de Joyeuses fêtes de Pâques avec plein de chocolat et d'oeufs multicolores, miam, miam, slurp....Hier ils ont tous fêté Pâques dans la grande prairie avec des mets tous plus succulents les uns que les autres. Qu'il fait bon vivre dans ce "Paradis blanc" où tout n'est qu'Amour et où il n'y a pas de place pour la méchanceté, la torture, l'abandon et toutes ces "choses" si négatives que l'on trouve sur terre...
*
Je souhaite également, à tous les membres du cimetière virtuel, une bonne santé, car c'est le plus important : sans la santé rien ne va....alors "Super santé" à vous tous...
*
Amicalement,
*
Martine

Déposé par poutounou le 27/03/2024  

QUARTIER LIBRE
*
J'ai mis mon képi dans la cage
et je suis sorti avec l'oiseau sur la tête.
Alors,
on ne salue plus ?
a demandé le commandant.
Non,
a répondu l'oiseau.
Ah bon !
excusez-moi, je croyais qu'on saluait,
a dit le commandant.
Vous êtes tout excusé, tout le monde peut se tromper
a dit l'oiseau.
*
Jacques Prévert - Paroles

Déposé par poutounou le 24/03/2024  
CHANSON DES ESCARGOTS
QUI VONT A L'ENTERREMENT
*
A l'enterrement d'une feuille morte
Deux escargots s'en vont
Ils ont la coquille noire
Du crêpe autour des cornes
Ils s'en vont dans le soir
Un très beau soir d'automne
Hélas quand ils arrivent
C'est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes ressuscitées
Et les deux escargots
Sont très désappointés
Mais voilà le soleil
Le soleil qui leur dit
Prenez, prenez la peine
La peine de vous asseoir
Prenez un verre de bière
Si le coeur vous en dit
Prenez si ça vous plaît
L'autocar pour Paris
Il partira ce soir
Vous verrez du pays
Mais ne prenez pas le deuil
C'est moi qui vous le dis
Ça noircit le blanc de l’œil
Et puis ça enlaidit
Les histoires de cercueil
C'est triste et pas joli
Reprenez vos couleurs
Les couleurs de la vie
Alors toutes les bêtes
Les arbres et les plantes
Se mettent à chanter
A chanter à tue-tête
La vraie chanson vivante
La chanson de l'été
Et tout le monde de boire
Tout le monde de trinquer
C'est un très joli soir
Un joli soir d'été
Et les deux escargots
S'en retournent chez eux
Ils s'en vont très émus
Ils s'en vont très heureux
Comme ils ont beaucoup bu
Ils titubent un p'tit peu
Mais là-haut dans le ciel
La lune veille sur eux.
*
Jacques Prévert

Déposé par poutounou le 13/03/2024  
Voilà à quoi ressemble l'école au Paradis...
*
Notre école
*
Notre école se trouve au ciel.
Nous nous asseyons près des anges.
Comme des oiseaux sur les branches.
Nos cahiers d'ailleurs ont des ailes.
*
A midi juste, on y mange,
Avec du vin de tourterelle,
Des gaufres glacées à l'orange
Les assiettes sont en dentelle.
*
Pas de leçon, pas de devoirs
Nous jouons quelque fois, le soir
Au loto avec les étoiles.
*
Jamais nous ne rêvons la nuit
Dans notre petit lit de toile
L'école est notre paradis.
*
Maurice Carême ("le moulin de papier" - Nathan)




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Vérone avec Roméo, parti le 27/06/19
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