En hommage à

Doudoune
1998 / 2009


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En hommage à
Doudoune
BERGER-ALLEMAND
Il est né le:30/10/1998
Il nous a quittés le:11/09/2009

Ma fille, mon bébé,
Tu nous manque énormément
On t' aime




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2458 messages

Déposé par tazounette le 30/10/2024  
30 octobre 2024 aujourd'hui c'est ton anniversaire 26 ans
Bon anniversaire ma bébé ma fille mon ange
On t'aime Doudoune

Déposé par poutounou le 30/10/2024  
Très bel écrit de Grand Corps Malade sur les « absents ». Pas mal : « on court après la vie, sachant que la mort est à nos trousses »… !!!
*
Nos absents
*
C'est pas vraiment des fantômes
Mais leur absence est tellement forte
Qu'elle crée en nous une présence
Qui nous rend faible ou nous supporte
C'est ceux qu'on a aimés qui créent un vide presque tangible
Car l'amour qu'on leur donnait est orphelin et cherche une cible
*
Pour certains on le savait, on s'était préparé au pire
Mais d'autres ont disparu d'un seul coup, sans prévenir
On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord
Car la mort a ses raisons que notre raison ignore
*
Alors on s'est regroupé d'un réconfort utopiste
À plusieurs on est plus fort mais on n'est pas moins triste
C'est seul qu'on fait son deuil, car on est seul quand on ressent
On apprivoise la douleur et la présence de nos absents
*
Nos absents sont toujours là, à l'esprit, dans nos souvenirs
Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de sourires
Nos absents nous entourent et resteront à nos côtés
Ils reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien n'était
*
On se rassure face à la souffrance qui nous serre le cou
En se disant que là où ils sont, ils ont sûrement moins mal que nous
Alors on marche, on rit, on chante, mais leur ombre demeure
Dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur
*
Nous, on a des projets, on dessine nos lendemains
On décide du chemin, on regarde l'avenir entre nos mains
Et au cœur de l'action, dans nos victoires ou nos enfers
On imagine de temps en temps que nos absents nous voient faire
*
Chaque vie est un miracle, mais le final est énervant
Je me suis bien renseigné, on n'en sortira pas vivant
Il faut apprendre à l'accepter pour essayer de vieillir heureux
Mais chaque année nos absents sont un petit peu plus nombreux
*
Chaque nouvelle disparition transforme nos cœurs en dentelle
Mais le temps passe et les douleurs vives deviennent pastel
Ce temps qui, pour une fois, est un véritable allié
Chaque heure passée est une pommade, il en faudra des milliers
*
Moi, les morts, les disparus, je n'en parle pas beaucoup
Alors j'écris sur eux, je titille mes sujets tabous
Ce grand mystère qui nous attend, notre ultime point commun à tous
Qui fait qu'on court après la vie, sachant que la mort est à nos trousses
*
C'est pas vraiment des fantômes
Mais leur absence est tellement forte
Qu'elle crée en nous une présence
Qui nous rend faible ou nous supporte
C'est ceux qu'on a aimés qui créent un vide presque infini
Qu'inspirent des textes premier degré
*
Faut dire que la mort manque d'ironie
*
Grand corps malade

Déposé par choupinou le 28/10/2024  
mon coeur est tien et le restera a jamais, tu seras toujours la petita chienne de ma vie celui qui fait briller mes jours, même ce qui sont triste, illumine mes nuits quand tu apparais dans mes rêves bien vivant, notre amour est une danse infinie éternelle, un lien indestructible qui transcende le temps et que la mort n'a pas su et n'a pas pu prendre

Déposé par poutounou le 27/10/2024  
Chanson de Jean-Jacques Lafon, légèrement revisitée
*
Ode à nos anges !
*
Ils voient
*
Ils vivent heureux, au clair d'un rêve,
Qui va plus loin que nos regards.
A l'heure où le matin se lève
Et ensoleille les miroirs,
Ils s'en vont caresser les roses,
Au milieu des parfums de pluie.
S’ils ont les paupières closes,
C'est pour mieux respirer la vie.
*
Ils voient plus loin qu'avec les yeux,
Sans la lumière de Dieu,
Les vraies couleurs du monde.
Ils voient, plus vrai qu'un arc-en-ciel,
L'amour que nous avons pour eux.
*
Quand ils effleurent nos visages,
Je sais qu'ils lisent du bout de leur truffe,
Tous les secrets, les paysages,
Qui dorment au plus profond de nous.
Et même si, dans les rues, nous les guidons,
C'est toujours eux qui nous rassurent,
Lorsque nous marchons au bord du vide,
Ou que nous nous cognons à des murs
*
Ils voient plus loin qu'avec les yeux,
Sans la lumière de Dieu,
Les vraies couleurs du monde.
Ils voient plus vrai qu'un arc-en-ciel,
L'amour que nous avons pour eux.
*
Ils voient plus vrai qu'avec les yeux,
L'amour que nous avons pour eux.

Déposé par choupinou le 23/10/2024  
je ne peux plus te serrer dans mes bras
je ne peux plus t'appeler
je n'entends plus ton jappement.
mais tu sais...
mon coeur ne cesse de te parler
de penser à toi chaque instant souvenir
tous les jours depuis que tu es parti
beaucoup trop loin tout la haut
pour que je ne puisse te suivre
même si parfois j'aurai voulu de rejoindre.
c'est dans mon coeur, oui,
que tu vis encore constamment
que tu me regarde encore avec tes yeux si doux
que tu me donnes ton amour a l'infini...
c'est là, ou tu ne cesseras jamais d'exister
c'est là qu'aujourd'hui je t'ai retrouve
c'est là que nous vivons encore a deux
dans le battement de celui ci, ou remue ta petite queue
je t'aime éternellement

Déposé par poutounou le 23/10/2024  
Extrait de la "chanson sans paroles" de Jacques Brel (un peu revisitée)
*
Chanson Sans Paroles
*
J'aurais aimé mon bel Ange
T'écrire une chanson
Sur cette mélodie
Rencontrée une nuit
J'aurais aimé mon bel Ange
Rien qu'au point d'Alençon
T'écrire un long poème
T'écrire un long " je t'aime "
*
Je t'aurais dit " amour "
Je t'aurais dit " toujours "
Mais de mille façons
Mais par mille détours
Je t'aurais dit " partons "
Je t'aurais dit " aimons"
Aimons de jour en jour
De saisons en saisons
*
Mais le temps que s’allume l’idée sur le papier
Le temps de prendre une plume
Le temps de la tailler
Le temps de me dire : « comment vais-je l’écrire »
Et le temps est venu
Où tu n’es plus…

Déposé par choupinou le 22/10/2024  
C'est souvent l'absence de l'être aimé qui nous montre à quel point on l'aime. C'est comme si une partie de nous n'était plus là; c'est un mélange de nostalgie, de tristesse, de mal être qui nous envahit le coeur avec ce manque récurrent de l'autre faisant que nous ne sommes plus tout à fait les mêmes.

Déposé par goulou50 le 20/10/2024  
Sans toi, mes nuits
Sont remplies de pluie
Mais de penser à toi
Me comble de joie
Tu es mon étoile,
Tu illumines mes nuits
Tu lèves le voile
Sur le chemin de ma vie
Toi l'être d'amour
Tu as donné sans retour
Un cadeau merveilleux
Oh combien si précieux
Je t'aime plus que tout

Déposé par poutounou le 20/10/2024  
Que c’est drôle, point d’exclamation !!!
*
Ponctuation
*
Un point d'interrogation
Comment ? Une question ?
Et un point d'exclamation
Oh ! Quelle émotion !
Sur mon écritoire,
J'invente une histoire,
J'aligne les mots
Avec mon stylo.
Puis trois points de suspension,
Hé hé hésitation ...
Je rajoute une virgule
Et regarde la pendule.
Quand j'ai tout écrit,
Alors je relis.
L'histoire est jolie,
Un point c'est fini.
*
Daniel Coulon.

Déposé par poutounou le 16/10/2024  
Ce qu'il faut pour être heureux
*
Il faut penser ; sans quoi l'homme devient,
Malgré son âme, un vrai cheval de somme.
Il faut aimer ; c'est ce qui nous soutient ;
Sans rien aimer il est triste d'être homme.
*
Il faut avoir douce société,
Des gens savants, instruits, sans suffisance,
Et de plaisirs grande variété,
Sans quoi les jours sont plus longs qu'on ne pense.
*
Il faut avoir un ami, qu'en tout temps,
Pour son bonheur, on écoute, on consulte,
Qui puisse rendre à notre âme en tumulte,
Les maux moins vifs et les plaisirs plus grands.
*
Il faut, le soir, un souper délectable
Où l'on soit libre, où l'on goûte à propos,
Les mets exquis, les bons vins, les bons mots
Et sans être ivre, il faut sortir de table.
*
Il faut, la nuit, tenir entre deux draps
Le tendre objet que notre coeur adore,
Le caresser, s'endormir dans ses bras,
Et le matin, recommencer encore.
*
Voltaire

Déposé par choupinou le 15/10/2024  
Sans toi à mes cotés, sans ton amour et tes câlins, sans ta présence qui me transporte dans la tristesse me reste les instants vécus, beaux souvenirs qui font sourire et à la foi qui fond mal dans ma mémoire comme une éternité. Sans ta fidèle amitié si douce que tu m'offrais, illuminée ma vie, sans ton regard si doux qui m'ouvre les portes de la tendresse, même si les nuits sont belles avec leur cortège d'étoiles scintillantes, sa lune mélancolique et ses silences qui transportent entre deux monde cet amour, même si le jour invite à toutes les fantaisies, je ne suis rien qu'une ombre qui rode, tremblante, dans le jardin vide, la maison déserte de ma triste mélancolie. Sans toi, mon ange je ne suis qu'un arbre sans feuilles, une fleur sans pétales, une source sans eaux, une vallée désolée, une reine sans royaume, un poème sans commencement ni fin.

Déposé par tazounette le 13/10/2024  
181 mois de manque de toi
181 mois de torture
181 mois ........
On t'aime pour toujours
Ma fille Ma bébé mon ange mon étoile

Déposé par poutounou le 13/10/2024  
Oh oui, des bons marrons rôtis dans la cendre avec un délicieux vin chaud à la cannelle ! Quelle régalade…Je m’en lèche les “babines”!!!
*
L'automne
*
On voit tout le temps, en automne
Quelque chose qui vous étonne,
C'est une branche tout à coup,
Qui s'effeuille dans votre cou ;
C'est un petit arbre tout rouge,
Un, d'une autre couleur encor,
Et puis partout, ces feuilles d'or
Qui tombent sans que rien ne bouge.
Nous aimons bien cette saison,
Mais la nuit si tôt va descendre !
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons dans la cendre.
*
Lucie Delarue-Mardrus

Déposé par choupinou le 10/10/2024  
Moi, je ne tourne pas les pages, je déteste cette expression simpliste, je n'oublie rien, je ne zappe pas, je ne renouvelle pas ma vie comme si rien avant n'avait existé. Elle est un fil continu que je tisse, je ne gomme pas mes chiens tant aimés, je suis faite de tous mes souvenirs, de mes amours, je suis un patchwork vivant de moments de vie, je suis faite d'eux, pour eux, et chacun d'entre eux mon construite ou meurtrie, sans le vouloir. Je ne tourne pas les pages, je leur écris, je leur parle pour que vive toujours et éternellement dans mon coeur, mes petits anges ainsi ils continue de vivre à jamais et puissamment en moi et dans ma mémoire, ils l'ont tellement mérité...Je leur le dois...

Déposé par colombine67 le 10/10/2024  
J'ai sauvé un humain aujourd'hui.
.
Ses yeux rencontrèrent les miens alors qu'elle marchait dans le couloir, scrutant avec appréhension les chenils. J'ai immédiatement ressenti son besoin et je savais que je devais l'aider. J’ai remué la queue, sans trop d’exubérance, pour qu’elle n’ait pas peur.
.
Alors qu'elle s'arrêtait à mon chenil, je lui ai bloqué la vue à cause d'un petit accident que j'ai eu au fond de ma cage. Je ne voulais pas qu’elle sache que je n’avais pas marché aujourd’hui. Parfois, les gardiens du refuge sont trop occupés et je ne voulais pas qu’elle ait une mauvaise opinion d’eux.
.
En lisant ma carte de chenil, j’espérais qu’elle ne se sentirait pas triste de mon passé. Je n’ai que l’avenir à espérer et je veux faire une différence dans la vie de quelqu’un.
.
Elle s'est mise à genoux et m'a fait de petits bruits de baisers. J'ai poussé ma tête contre les barreaux pour la réconforter. Des doigts doux caressèrent mon cou ; elle avait désespérément besoin de compagnie. Une larme tomba sur sa joue et je levai la patte pour lui assurer que tout irait bien.
.
Bientôt, la porte de mon chenil s'est ouverte et son sourire était si éclatant que j'ai immédiatement sauté dans ses bras.
.
Je promets de la garder en sécurité.
Je promets d'être toujours à ses côtés.
Je promets de faire tout ce que je peux pour voir ce sourire radieux et cette étincelle dans ses yeux.
.
J'ai tellement de chance qu'elle soit venue dans mon couloir. Il y en a tellement d’autres qui n’ont pas parcouru les couloirs. Il y en a tellement d’autres à sauver. Au moins, je pourrais en sauver un.
.
J'ai sauvé un humain aujourd'hui. Par Janine Allen.

Déposé par poutounou le 09/10/2024  
Il arrive au Paradis...là où se trouvent nos Anges...
*
L'île des rêves
*
Il a mis le veston du père,
Les chaussures de la maman
Et le pantalon du grand frère
Il nage dans ses vêtements.
*
Il nage, il nage à perdre haleine.
Il croise des poissons volants,
Des thons, des dauphins, des baleines...
Que de monde, dans l'océan !
*
Écume blanche et coquillages,
Il nage depuis si longtemps
Qu'il aborde enfin au rivage
Du pays des rêves d'enfants (et d'animaux...).
*
Jacques Charpentreau

Déposé par colombine67 le 09/10/2024  
"La légende du pont de l’arc en ciel"
"Il y a là-bas un pont qui connecte le ciel et la terre, on l'appelle le Pont de l'Arc-en-ciel"
Dans cette partie du Paradis existe un endroit nommé Pont de l'Arc-en-ciel.
Lorsque meurt un animal de compagnie, il se rend dans ce pays qui connecte le Ciel avec la Terre.
On y retrouve là-bas, prairies ondoyantes, paisibles collines et vallées luxuriantes et tous les amis à quatre pattes qui y sont réunis peuvent y courir et s'amuser ensemble.
Ils peuvent enfin y creuser tous les trous qu'ils désirent, courir dans de jolies plates-bandes, se rouler dans de généreux marais, bref toutes les interdictions terrestres n'y font plus loi.
Dans cette contrée lointaine abonde eau, nourriture et soleil, et tous nos amis y sont confortables et bien au chaud, à moins que l'on ne décide d'aller courir un peu dans les hautes montagnes coiffées de neiges éternelles.
Ceux qui étaient malades ou trop vieux ont recouvré ici santé et vigueur; ceux qui étaient blessés ou infirmes sont devenus sains et forts, ceux qui étaient abandonnés, négligés ou maltraités ont enfin trouvé chaleur et réconfort.
Les animaux sont heureux et en paix, mais pour un grand nombre d'entre eux, il manque quelque chose de précieux à leur cœur.
Ils ont perdu quelqu'un de très spécial qu'ils aimeraient tellement avoir de nouveau à leurs côtés.
Des jours de bonheur se coulent donc doucement dans d'interminables jeux et courses folles à l'intérieur de cette grande meute pacifique.
Mais un jour, arrivera le temps ou l'un d'eux s'arrêtera soudainement, tous ses sens se tiendront aux aguets.
Ses yeux perçants miroiteront de mille feux, ses oreilles attentives se dresseront tels des miradors, son corps frénétique palpitera de toutes parts.
L'élu commencera à courir hors du groupe, volant au-dessus des verts pâturages, traversant les larges rivières, ses pattes le portant de plus en plus vite, de plus en plus haut.
Ça y est, vous le voyez courir vers vous dans ce point de lumière au bout du tunnel... en toute fidélité votre chien vous a repéré entre tous et il est venu à cette ultime rencontre.
Vous souriez !
Enfin, vous vous retrouvez ensemble, ses joyeux bisous d'antan pleuvant de partout sur votre visage, vos mains pouvant à nouveau caresser son cou, son flanc, sa tête, vous pouvez enfin plonger votre regard dans les yeux confiants et aimants de votre chien.
Plus rien ne pourra dorénavant vous séparer, vous serez à jamais réunis.
Ainsi vous traverserez ensemble le Pont de l'Arc-en-ciel..."

Déposé par choupinou le 08/10/2024  
Certains disent que l'amour est une rivière, d'autres une chanson triste. Certains disent qu'il est partout autour de nous. cela nous conduit à regarder le ciel. Certains disent que c'est un rire sous la pluie mais nous savons tous que l'amour, c'est la douleur

Déposé par colombine67 le 08/10/2024  
Les 10 commandements du chien
1. Ne me laisse pas longtemps tout seul. Mon espérance de vie n'est que de 10 à 15 ans. Et je souffrirai dès que je serai séparé de toi. Ne l'oublie pas quand tu m'adopteras !
2. Sois patient. Laisse-moi le temps de comprendre ce que tu attends de moi.
3. Accorde-moi ta confiance. Pour que je me sente bien, c'est très important que tu me fasses confiance.
4. Ne te fâche pas contre moi trop longtemps. Et si tu me punis, ne m'enferme pas. Toi, tu as ton travail, tes loisirs, tes amis... Moi, je n'ai que toi.
5. Parle-moi de temps en temps. Même si je ne comprends pas chaque mot, j'en comprends le sens général grâce aux intonations de ta voix.
6. N'oublie pas que quelle que soit la façon dont tu me traites, je ne l'oublierai jamais.
7. Souviens-toi avant de me frapper : je peux facilement te broyer les os de la main d'un coup de dents. Mais j'ai fait le choix de ne pas te mordre.
8. Avant de me gronder parce que je suis peu coopératif, têtu ou fainéant, demande-toi si tout va bien. Peut-être que j'ai mangé quelque chose de mauvais ou que je suis resté au soleil trop longtemps. Ou encore, peut-être que mon coeur vieillit et devient faible.
9. Prends soin de moi quand je serai vieux. Eh oui, toi aussi, tu vas vieillir.
10. Soutiens-moi dans les moments difficiles. Ne dis jamais : "je ne peux pas supporter de le voir comme ça". "Que cela se produise pendant mon absence". Les choses sont plus faciles pour moi quand tu es là. Et surtout, souviens-toi que je t'aime.
Voilà, vous connaissez les 10 commandements du chien :-)

Déposé par poutounou le 06/10/2024  
L’automne est là !!! Il faut commencer à se couvrir un peu plus… Brrrrr...
*
L'automne
*
Voici venu le froid radieux d’octobre :
Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;
Mais la maison a l'air sévère, ce matin,
Et le laisse dehors qui sanglote au jardin.
*
Comme toutes les voix de l'été se sont tues !
Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ?
Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois
Que la bise grelotte et que l'eau même a froid.
*
Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
Elles voudraient aller où les oiseaux s'envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin
Elles iront mourir sur les étangs demain.
*
Le silence est léger et calme ; par minute
Le vent passe au travers comme un joueur de flûte,
Et puis tout redevient encor silencieux,
Et l'Amour qui jouait sous la bonté des cieux
*
S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe
Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes,
Et la vieille maison qu'il va transfigurer
Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)




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