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En hommage à
Caïd
Il nous a quittés le:21/06/2006
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201 messages
Déposé par choupinou le 21/07/2020En ce jour anniversaire Oui,CAID tu vis à l'infini mon Ange... * À l'infini * Là-haut, tu es. Là-haut quoiqu'il advienne, ange-soleil d'un miracle à jamais que rien ne sépare de la pure lumière ni du souffle ascendant de notre amour promis * A une autre altitude, tu es là, hors d'atteinte, hors du monde où meurent les âmes et les corps. Tu danses sur l'horizon que je porte en moi pour abolir l'espace et le temps. Tu vis à l'infini. * André Velter Tendres pensées |
Déposé par poutounou le 21/07/2020En ce jour anniversaire * LE SILENCE DES MOTS * Si seulement il existait des mots qui sauraient te raconter, je trouverais les plus beaux ceux qui ne peuvent rien briser. * Je les placerais devant toi sur une tendre mélodie et ils t'exprimeraient ce que moi je n'ai encore jamais dit. * De ta tendresse et de ta douceur ils sont le lien qui nous unit car j'y ai trouvé dans ton coeur un amour infini. * Pourquoi donc cette solitude d'un coeur qui a tant souffert, vient blesser les habitudes comme si elles ne savaient que faire. * Ce matin je pense à toi et les mots dansent devant mes yeux, j'aimerais être contre toi plus un seul mot, rien que nous deux. * Dans le silence de chaque mot il y a tant de paroles et d'amour que tout ce que mon coeur trouve beau, grandit à chaque jour. * (Auteur inconnu) |
Déposé par poutounou le 19/07/2020Si seulement je pouvais revenir te chercher, mon Ange… * Je reviens te chercher (extrait) * Je reviens te chercher Je savais que tu m'attendais Je savais que l'on ne pourrait Se passer l'un de l'autre longtemps Je reviens te chercher Ben tu vois, j'ai pas trop changé Et je vois que de ton côté Tu as bien traversé le temps * Gilbert Bécaud |
Déposé par poutounou le 12/07/2020SOUVENIRS * Voyez partir l’hirondelle, Elle fuit à tire d’aile, Mais revient toujours fidèle, A son nid, Sitôt que des hivers le grand froid est fini *. L’homme, au gré de son envie, Errant promène sa vie Par le souvenir suivie De ces lieux Où sourit son enfance, où dorment ses aïeux *. Et puis, quand il sent que l’âge A glacé son grand courage, Il les regrette et, plus sage, Vient chercher Un tranquille bonheur près de son vieux clocher *. (Rouen, 1869) Guy de Maupassant, Poésie Diverses |
Déposé par poutounou le 05/07/2020Partout, je t'ai vu, bel Ange... * Air vif * J'ai regardé devant moi Dans la foule, je t'ai vu Parmi les blés, je t'ai vu Sous un arbre, je t'ai vu * Au bout de tous mes voyages Au fond de tous mes tourments Au tournant de tous les rires Sortant de l'eau et du feu * L'été, l'hiver je t'ai vu Dans ma maison, je t'ai vu Entre mes bras, je t'ai vu Dans mes rêves, je t'ai vu * Je ne te quitterai plus. * Paul Éluard ("Derniers poèmes d'amour") |
Déposé par poutounou le 28/06/2020Voilà à quoi ressemble l'école au Paradis... * Notre école * Notre école se trouve au ciel. Nous nous asseyons prés des anges. Comme des oiseaux sur les branches. Nos cahiers d'ailleurs ont des ailes. * A midi juste, on y mange, Avec du vin de tourterelle, Des gaufres glacées à l'orange Les assiettes sont en dentelle. * Pas de leçon, pas de devoirs Nous jouons quelque fois, le soir Au loto avec les étoiles. * Jamais nous ne rêvons la nuit Dans notre petit lit de toile L'école est notre paradis. * Maurice Carême ("le moulin de papier" - Nathan) |
Déposé par poutounou le 21/06/2020Quel beau programme ! * FARNIENTE * Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage, J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis, Loin des chemins poudreux, à demeurer assis Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse, Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse. Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi, Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe, Le puceron qui grimpe et se pend au brin d’herbe, La chenille traînant ses anneaux veloutés, La limace baveuse aux sillons argentés, Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole. Ensuite je regarde, amusement frivole, La lumière brisant dans chacun de mes cils, Palissade opposée à ses rayons subtils, Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ; Et lorsque je suis las, je me laisse endormir, Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir, Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette, Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette. * Théophile Gautier, Premières Poésies |
Déposé par poutounou le 14/06/2020Et si nos anges descendaient nous faire un petit coucou ! * L'ange de l'étoile du matin * L'ange de l'étoile du matin Descendit en son jardin Et s'approchant d'Elle : * " Viens, lui dit-il, je te montrerai Les beaux vallons et les bois secrets Où vivent encore, en d'autres rêves, Les esprits subtils De la terre. " * Elle étendit le bras, et rit, Regardant entre ses cils L'ange en flamme dans le soleil, Et le suivit en silence. * Et l'ange, tandis qu'ils allaient Vers les ombreux bosquets, L'enlaçait, et posait Dans ses clairs cheveux plus longs que ses ailes, Des fleurs qu'il cueillait Aux branches au-dessus d'Elle. * Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) |
Déposé par choupinou le 07/06/2020Le ciel a une petite ouverture dans les nuages qui se referme immédiatement après que l'esprit,l'âme soit en sécurité a l'intérieur.C'est un endroit magique ou les terres sont garnies d'abondantes herbes émeraude. Dans ce lieu,les esprits,les âmes jouent à des jeux merveilleux Les descriptions qui me sont données par les animaux de cet autre côté de l'Arc-en-ciel sont en général magnifiques et similaires a ces représentations. Il y règne toujours une lumière iridescente. S'y trouve ce qui pourrait ressembler a des prés,des champs,des fleurs,des lacs et des ruisseaux,tous de couleurs chatoyantes,indescriptibles sur terre. Parfois y résonnent des sons merveilleux et surtout s'y diffusent des senteurs extraordinairement parfumées. Aussi la palette des couleurs est-t'elle fastueuse. Le plus étonnant c'est que les mélodies,les couleurs et les bouquets d'arômes vibrent et sont vivants,pensent et communiquent. C'est impossible à décrire,c'est indicible car cela ne fait pas partie de ce que l'être humain connaît. Tout est plus vaste aussi,multidimentionnel. Il y a pas de notion de place ou d'endroit,mais plutôt d'état d'âme. Les animaux ne semblent pas attachés à un lieu,ils vont et viennent ou ils veulent,là ou ils mettent leurs pensées. Parfois il me semble voir des endroits physiques plus géographiques et d'autres fois rien,juste de la lumière. Les animaux semblent toujours heureux,en bonne santé,jouant. C'est comme si ils étaient véritablement eux mêmes et, sachant qui ils sont,retournent à leur véritable identité. Les Médecins du Ciel mon dit un jour que tout âme a une identité et un nom. Ici,dans mes aperçus de l'Au-delà ,je n'ai pas entendu de nom,mais j'ai pu sentir que les animaux sont vraiment eux mêmes. Cette identité n,est pas nécessairement pareille à celle que nous avons connue dans leur dernière existence. Ils m'apparaissent sous cette forme pour que je puisse les reconnaître. Ici le monde du temporaire n'est plus,ainsi que toute les peurs et les croyances qui y sont liées. Dans cet état,ils sont souvent entourés d'autres animaux et parfois de personnes. Souvent,j'ai aperçu des groupes,comme des troupeaux de chevaux. Il y alors une unité incroyable, comme si le groupe était Un et pensait comme Un,alors qu'il y a des individus. C'est comme les fils qui tissent une même toile. Il est difficile de capter l'étendue de leur dimension car ils se manifestent a moi de façon toujours un peu éthérée. Le plus spectaculaire de tout,c'est l'amour,la compassion et le non jugement que je ressens quand je me connecte à eux. EXTRAIT tiré du livre : "Les Animaux...Leur chemin vers l'autre monde" de LAILA DEL MONTE Cet amour qui vibre existe à l'intérieur des animaux et indépendamment d'eux,il rayonne autour d'eux et en tout. Ce que nous ressentons si fort pour notre animal sur terre n'est qu'une faible lueur de l'Amour qu'il y a là- bas. |
Déposé par poutounou le 07/06/2020Oh le joli mois de juin !!! * Juin * Les prés ont une odeur d’herbe verte et mouillée, Un frais soleil pénètre en l’épaisseur des bois, Toute chose étincelle, et la jeune feuillée Et les nids palpitants s’éveillent à la fois. * Les cours d’eau diligents aux pentes des collines Ruissellent, clairs et gais, sur la mousse et le thym ; Ils chantent au milieu des buissons d’aubépines Avec le vent rieur et l’oiseau du matin. * Les gazons sont tout pleins de voix harmonieuses, L’aube fait un tapis de perles aux sentiers, Et l’abeille, quittant les prochaines yeuses, Suspend son aile d’or aux pâles églantiers. * Sous les saules ployants la vache lente et belle Paît dans l’herbe abondante au bord des tièdes eaux ; La joug n’a point encor courbé son cou rebelle, Une rose vapeur emplit ses blonds naseaux. * Et par delà le fleuve aux deux rives fleuries Qui vers l’horizon bleu coule à travers les prés, Le taureau mugissant, roi fougueux des prairies, Hume l’air qui l’enivre, et bat ses flancs pourprés. * La Terre rit, confuse, à la vierge pareille Qui d’un premier baiser frémit languissamment, Et son oeil est humide et sa joue est vermeille, Et son âme a senti les lèvres de l’amant. * O rougeur, volupté de la Terre ravie ! Frissonnements des bois, souffles mystérieux ! Parfumez bien le coeur qui va goûter la vie, Trempez-le dans la paix et la fraîcheur des cieux ! * Assez tôt, tout baignés de larmes printanières, Par essaims éperdus ses songes envolés Iront brûler leur aile aux ardentes lumières Des étés sans ombrage et des désirs troublés. * Alors inclinez-lui vos coupes de rosée, O fleurs de son Printemps, Aube de ses beaux jours ! Et verse un flot de pourpre en son âme épuisée, Soleil, divin Soleil de ses jeunes amours ! * Charles Leconte de Lisle, |
Déposé par poutounou le 31/05/2020N’entendez-vous pas, dans l’infini, battre les ailes de nos Anges ? * L’ombre est bleue et la nuit palpite d’ors tremblants Dans l’azur, on croit voir flotter des voiles blancs Qui frémissent au souffle onduleux du mystère * Les longs voiles traînants des anges de la terre Qui montent vers les cieux, sans fin, sans bruit, En une ascension dont l’essor tremble au clair de lune * N’entends-tu pas dans l’infini, battre leurs ailes ? Les étoiles, au chant des sphères éternelles, Palpitent dans le vent de ces ailes rythmées, * Qui lentement, parmi les ombres embaumées, Et le soleil immense et bleu de toutes choses, Eventent le silence et font pâmer les roses. * Fernand Gregh |
Déposé par poutounou le 24/05/2020Un Ange parfois joue aux billes… * Ah ! que de merveilles scintillent Lorsque danse une goutte d'eau ! Un ange parfois joue aux billes, Une étoile tombe au ruisseau. On ne sait jamais quel manteau De fée courant dans les jonquilles On peut coudre avec une aiguille En rêvant derrière un carreau. * Maurice Carême |
Déposé par poutounou le 21/05/2020Petit problème pour Dimanche et Lundi – Excuses !!! * N’entends-tu pas dans l’infini, battre leurs ailes ? * L' envol des anges * L'ombre est bleu et la nuit palpite d'ors tremblants Dans l'azur, on croit voir flotter des voiles blancs Qui frémissent au souffle onduleux du mystère. * Les longs voiles traînants des anges de la terre Qui montent vers les cieux, sans fin, sans bruit, en une ascension dont l'essor tremble au clair de lune. * N'entends-tu pas dans l'infini, battre leurs ailes ? Les étoiles, au chant des sphères éternelles, Palpitent dans le vent de ces ailes rythmées, * Qui lentement, parmi les ombres embaumées, Et le soleil immense et bleu de toutes choses, Eventent le silence et font pâmer les roses. * Fernand Gregh |
Déposé par poutounou le 09/05/2020Homme ! Ne crains rien ! La nature sait le grand secret et sourit… * Printemps * Tout est lumière, tout est joie. L'araignée au pied diligent Attache aux tulipes de soie Les rondes dentelles d'argent. La frissonnante libellule Mire les globes de ses yeux Dans l'étang splendide où pullule Tout un monde mystérieux. La rose semble, rajeunie, S'accoupler au bouton vermeil L'oiseau chante plein d'harmonie Dans les rameaux pleins de soleil. Sous les bois, où tout bruit s'émousse, Le faon craintif joue en rêvant ; Dans les verts écrins de la mousse, Luit le scarabée, or vivant. La lune au jour est tiède et pâle Comme un joyeux convalescent ; Tendre, elle ouvre ses yeux d'opale D'où la douceur du ciel descend ! Tout vit et se pose avec grâce, Le rayon sur le seuil ouvert, L'ombre qui fuit sur l'eau qui passe, Le ciel bleu sur le coteau vert ! La plaine brille, heureuse et pure ; Le bois jase ; l'herbe fleurit. Homme ! ne crains rien ! la nature Sait le grand secret, et sourit *. Victor Hugo |
Déposé par poutounou le 03/05/2020Pluie de Printemps * Pluie de Printemps tombe du ciel parfumée au Soleil qui vient pointer son nez Les plantes sourient à la lueur du jour Et viennent offrir leur coeur à ces gouttes semées * Pluie de printemps, plus belle que l’Automne Vient rafraîchir les coeurs, vient inonder les coeurs Et bientôt donne tout ce qu’attend la Nature L’Eau si précieuse et pure pour tout recommencer * Elodie Santos, 2009 |
Déposé par poutounou le 26/04/2020Un peu de Théophile Gautier… * Au printemps * Regardez les branches Comme elles sont blanches ! Il neige des fleurs. Riant dans la pluie, Le soleil essuie Les saules en pleurs Et le ciel reflète, Dans la violette Ses pures couleurs... La mouche ouvre l'aile Et la demoiselle Aux prunelles d'or, Au corset de guêpe Dépliant son crêpe, A repris l'essor. Le goujon frétille Un printemps encore ! * Théophile Gautier |
Déposé par poutounou le 19/04/2020Venez, venez vite, hirondelles, repeupler l’azur calme et doux… * Avril * Lorsqu’un homme n’a pas d’amour, Rien du printemps ne l’intéresse ; Il voit même sans allégresse, Hirondelles, votre retour ; * Et, devant vos troupes légères Qui traversent le ciel du soir, Il songe que d’aucun espoir Vous n’êtes pour lui messagères. * Chez moi ce spleen a trop duré, Et quand je voyais dans les nues Les hirondelles revenues, Chaque printemps, j’ai bien pleuré. * Mais depuis que toute ma vie A subi ton charme subtil, Mignonne, aux promesses d’Avril Je m’abandonne et me confie. * Depuis qu’un regard bien-aimé A fait refleurir tout mon être, Je vous attends à ma fenêtre, Chères voyageuses de Mai. * Venez, venez vite, hirondelles, Repeupler l’azur calme et doux, Car mon désir qui va vers vous S’accuse de n’avoir pas d’ailes. * François Coppée, |
Déposé par poutounou le 12/04/2020Joyeuses Pâques à vous tous et toutes avec plein de chocolats. Mium, miam, miam… * Joyeuses Pâques ! * En cette belle saison, Le soleil fait danser Ses doux rayons, Et le vent aime chanter Une tendre chanson... C'est le grand réveil Miraculeux de la nature, Qui émerveille par la beauté De sa verdure, La pureté d'un ciel d'azur, Et qui est un appel A une vie nouvelle ! |
Déposé par poutounou le 05/04/2020Joli chardonneret, tu es venu me dire que l’amour est devant… * Oiseau de Printemps * Joli Chardonneret, tu es sorti de l’ombre Posé sur la rembarde pour venir me chanter Une ode à la Nature, au Soleil, au Printemps Tu es venu me dire que l’Amour est devant * Saute, vrille, vole Et mange toutes les graines que je t’ai données Reviens sur mon balcon, recommence ton chant Qui m’envahit toute entière Ces matins des beaux jours * Joli Chardonneret je te veux sur ma route dans ma jolie campagne au pied de mon balcon * Elodie Santos, 2009 |
Déposé par poutounou le 29/03/2020J’entends au loin la voix du chien qui gronde et veille... * Nuit de printemps * Le ciel est pur, la lune est sans nuage : Déjà la nuit au calice des fleurs Verse la perle et l’ambre de ses pleurs ; Aucun zéphyr n’agite le feuillage. Sous un berceau, tranquillement assis, Où le lilas flotte et pend sur ma tête, Je sens couler mes pensers rafraîchis Dans les parfums que la nature apprête. Des bois dont l’ombre, en ces prés blanchissants, Avec lenteur se dessine et repose, Deux rossignols, jaloux de leurs accents, Vont tour à tour réveiller le printemps Qui sommeillait sous ces touffes de rose. Mélodieux, solitaire Ségrais, Jusqu’à mon cœur vous portez votre paix ! Des prés aussi traversant le silence, J’entends au loin, vers ce riant séjour, La voix du chien qui gronde et veille autour De l’humble toit qu’habite l’innocence. Mais quoi ! déjà, belle nuit, je te perds ! Parmi les cieux à l’aurore entrouverts, Phébé n’a plus que des clartés mourantes, Et le zéphyr, en rasant le verger, De l’orient, avec un bruit léger, Se vient poser sur ces tiges tremblantes. * François-René de Chateaubriand, |
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