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En hommage à
TAMIA
CANICHE
Il est né le:09/08/2002
Il nous a quittés le:18/06/2015
 

aucune bougie


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En hommage à TAMIA

Ma TAMIA, ma canichette adorée.
Le 18 Juin 2015 tu as été endormie pour l'éternité. Tu aurais eu 13 ans le 9 Août. Nous avons toujours tout partagé : tu étais ma confidente, que du bonheur avec toi.
Repose en paix petite TAMIA d'amour au Paradis des Chiens




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Déposé par TILOUBABE
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Douces pensées pour toi gentille petite Tamia.
Déposé par Evalain
Déposé par Evalain
Tendres câlins, doux museau
Déposé par Sissi10
Déposé par Sissi10
doux repos petit ange ! veille bien sur tte ta famille qui te pleure et souffre !mille caresses petit loulou !
Déposé par vacodile
Déposé par vacodile
Doux repos, petit coeur.
Déposé par amour62
Déposé par amour62
repose en paix ma belle
Déposé par monbichon
Déposé par monbichon
elle sera inoubliable et tjrs presente dans votre memoire
Déposé par jackiezr7
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Déposé par dams5959
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Déposé par nanabes
Déposé par nanabes
dors en paix petit ange courage à ta famille qui ne t'oubliera jamais mille calins
Déposé par Biscuit
Déposé par Biscuit
Douces pensées pour Tamia
Déposé par bobonic
Déposé par bobonic
Douces caresses , repose en paix parmis les toutous qui t'acceuillerons certainement avec plaisir.
Déposé par rafia
Déposé par rafia
BIENVENUE au Paradis, tu y trouveras de nombreux amis. Signé : Niagara, Rafia, Punky, Rock..et Paramour..tous westies.
Déposé par lina
Déposé par lina
Tendres pensées et douces caresses cher ange repose en paix
Déposé par Pachkounet
Déposé par Pachkounet
Tout plein de gratouillis pour ce bel ange parti pour le Pays des Canoutoux. Repose en paix, Tamia. Bon courage à ceux qui te pleurent.
Déposé par ovanek
Déposé par ovanek
*** Une grosse pensée pour Toi bel Ange de la part des maîtres de Ovanek dit Max
Déposé par mouette
Déposé par mouette
repose en paix
Déposé par Jacky50
Déposé par Jacky50
Doux repos Tamia
Déposé par bouffie
Déposé par bouffie
tendresse pour toi petite ange sois heureuse au paradis tu es tant aimée
Déposé par ritournel
Déposé par ritournel
un bouquet de calins pour un ange qui brille parmi les étoiles
Déposé par ileauxoiseaux
Déposé par ileauxoiseaux
Repose en paix jolie tamia....


902 messages

Déposé par NathalieB le 26/07/2016  

A CES AMES ENVOLÉES
Ces âmes que tu rappelles,
Mon coeur, ne reviennent pas.
Pourquoi donc s’obstinent-elles,
Hélas ! à rester là-bas ?
Dans les sphères éclatantes,
Dans l’azur et les rayons,
Sont-elles donc plus contentes
Qu’avec nous qui les aimions ?
Nous avions sous les tonnelles
Une maison près Saint-Leu.
Comme les fleurs étaient belles !
Comme le ciel était bleu !
Parmi les feuilles tombées,
Nous courions au bois vermeil ;
Nous cherchions des scarabées
Sur les vieux murs au soleil ;
On riait de ce bon rire
Qu’Éden jadis entendit,
Ayant toujours à se dire
Ce qu’on s’était déjà dit ;
Je contais la Mère l’Oie ;
On était heureux, Dieu sait !
On poussait des cris de joie
Pour un oiseau qui passait.
Victor HUGO

Déposé par NathalieB le 24/07/2016  

Maman, je ne veux plus te voir souvent pleurer.
Sèche tes larmes de douleur et apaise ton coeur,
N'aie plus contre ma mort cette dure rancoeur;
Mon âme est à présent dans la félicité.
De ce karma choisi, abrégeant mon enfance,
J'en acceptais l'épreuve, redoutant ta souffrance;
preuve déchirante pour nos évolutions
Oublies pour ton bonheur, dans notre humble maison,
Le cruel souvenir de ma jeune présence.
Je suis là près de toi, conscient et bien vivant,
Séparé par un voile, dans un tout autre monde
Que la lumière divine éblouit et inonde
Dans l'harmonie, l'amour, nous baignons hors du temps.
Je ne suis plus de chair et tu ne me vois plus.
Bien près de toi pourtant, par mon âme vibrante
Je te ressens fiévreuse, malheureuse et tremblante.
Si tu pouvais comprendre, comme tu serais émue !
Si tu pouvais savoir, comme changerait ta vie !
Mais, tu t'isoles en vain; tu souffres et tu supplies
Et ton chagrin t'égare; tu n'entends pas ma voix
Qui te crie avec force : "Maman écoutes moi,
Je ne t'ai pas quittée, crois-moi, je t'aime encore,
Tu n'es pas séparée de moi que tu adores."
"dans ce monde cruel où tu te désespères,
Saches que mon affection pour toi et pour mon père
Vous entoure tous deux avec force et prière"
Je demande à mon guide si généreux et si droit
De vous influencer pour prier avec moi,
Et d'avoir le courage de supporter l'épreuve
Jusqu'au jour où vos âmes auront enfin la preuve
D'une existence toute autre, mais qui n'est pas la vie
Telle que vous la concevez, mais celle des Esprits
Séparés de leurs corps qui redeviennent poussière.
Nous nous retrouverons et nous serons unis
Ensemble et pour longtemps dans ce monde invisible
Nous serons en osmose dans la joie indicible
La mort n'existe pas, je vous le certifie.
En attendant, sur terre resplendissez d'amour.
Donnez-vous tous la main et faites que chaque jour
Soit bien mis à profit pour évoluer vers Dieu.
La tendresse prodiguée entre vous me console
De m'être désincarné car tel est mon destin.
Ecoute petite mère, mes bien douces paroles,
Ecoute Maman chérie ce message serein
Plus tard, tu connaitras ce monde radieux.
En attendant souris, j'apaise ta souffrance.
Oui, je verse ce baume pour calmer ton chagrin,
Mais c'est la vérité, quoiqu'en pensent certains
Minés par la douleur dans leur triste ignorance
Mais ne veulent pas admettre les lois de survivance
Connues par tant de peuples dits moins évolués
Qui préparent en leur vie leur proche éternité.
Les cycles évolutifs sont lois de l'univers.
Comme succèdent à l'été, l'automne et puis l'hiver
Et le printemps revient et puis tout recommence
Après la vie, la mort et puis la renaissance
Pour gagner par degrés la Divine Lumière.

Déposé par poutounou le 23/07/2016  
Attention les neurones !!!
*
C'EST L'HISTOIRE DE...
*
C'est l'histoire de quatre individus: Chacun, Quelqu'un, Quiconque et Personne.  Un travail important devait être fait, et on avait demandé à Chacun de s'en occuper.  Chacun était assuré que Quelqu'un allait le faire.  Quiconque aurait pu s'en occuper, mais Personne ne l'a fait.  Quelqu'un s'est emporté parce qu'il considérait que ce travail était la responsabilité de Chacun.  Chacun croyait que Quiconque pouvait le faire, mais Personne ne s'était rendu compte que Chacun ne le ferait pas.  À la fin, Chacun blâmait Quelqu'un du fait que Personne n'avait fait ce que Quiconque aurait dû faire...
*
(Lamartine)

Déposé par NathalieB le 23/07/2016  

Je t'offre un jardin
Un jardin mi-clos...
Où, de bonne heure,
Mille et une fleurs
Fraîchement éveillées,
Pointent leur petit nez,
Étirent leurs pétales assoiffés
Et s'enivrent de rosée...
A ta santé!
Un jardin-party...
Où les bourdons gavés,
Aux pistils bien adossés,
Cuvent avant de s'envoler.
Où les papillons excités
S'amusent à te maquiller
De leurs ailes poudrées.
Un jardin rangé...
Où les oiseaux alignés
Cessent soudain de chanter
Pour t'entendre marcher.
Où les fleurs endimanchées
Ne rêvent que de caresser
La plante de tes pieds.

Déposé par NathalieB le 22/07/2016  
Apparition
Je vis un ange blanc qui passait sur ma tête ;
Son vol éblouissant apaisait la tempête,
Et faisait taire au loin la mer pleine de bruit.
- Qu'est-ce que tu viens faire, ange, dans cette nuit ?
Lui dis-je. - Il répondit : - je viens prendre ton âme. -
Et j'eus peur, car je vis que c'était une femme ;
Et je lui dis, tremblant et lui tendant les bras :
- Que me restera-t-il ? car tu t'envoleras. -
Il ne répondit pas ; le ciel que l'ombre assiège
S'éteignait ... - Si tu prends mon âme, m'écriai-je,
Où l'emporteras-tu ? montre-moi dans quel lieu.
Il se taisait toujours. - Ô passant du ciel bleu,
Es-tu la mort ? lui dis-je, ou bien es-tu la vie ? -
Et la nuit augmentait sur mon âme ravie,
Et l'ange devint noir, et dit : - Je suis l'amour.
Mais son front sombre était plus charmant que le jour,
Et je voyais, dans l'ombre où brillaient ses prunelles,
Les astres à travers les plumes de ses ailes.
Victor Hugo
Les contemplations

Déposé par NathalieB le 21/07/2016  

Un chien reste aux côtés de son maître, que celui-ci soit riche ou pauvre, en bonne santé ou malade, pourvu qu'il soit auprès de lui.
Il dormira sur le sol froid quand les vents glacials souffleront et que la neige tombera avec force.
Il embrassera la main qui n'a pas de nourriture à lui offrir, léchera les plaies et les blessures causées par la rudesse de ce monde.
Il veillera sur le sommeil d'un pauvre comme si ce dernier était un prince.
Quand les ami(es) font défaut, le chien LUI reste fidèle. Lorsque la richesse s'envole et que la réputation s'effrite, son amour demeure aussi immuable que la trajectoire du soleil à travers le ciel.
Si le sort fait de son maître un proscrit en ce monde, sans ami(es) ni maison, il ne demande pas de plus grand privilège que celui de l'accompagner pour le protéger et se battre contre ses ennemis.
Et quand vient le dernier moment, que la mort étreint son maître et que le corps de celui-ci est abandonné dans la terre froide, peu importe si tous les amis poursuivent leur route, on trouvera le noble chien là, sur la tombe, la tête entre ses pattes, les yeux tristes mais vigilants, fidèle et loyal jusque dans la mort !!!!

Déposé par NathalieB le 19/07/2016  

L’abandon.
Voilà, c’était enfin l’été, pour l’occasion mes maîtres avaient décidé de partir en vacances.
J’avais trop hâte d’y être, d’autant plus que le soleil était au rendez-vous.
Cela faisait maintenant plusieurs heures que nous roulions en voiture.
Pour m’occuper, je regardais joyeusement, le paysage défiler devant mes yeux.
Curieusement, après un certain temps, le véhicule s’arrêta.
Mes maîtres descendirent, pour ensuite me mettre mon beau collier et ma belle laisse.
Je crois bien avoir compris leur intention.
Nous allions sûrement faire une petite balade, pour nous dégourdir les jambes.
J’étais super content, j’avais vraiment besoin de sortir.
Après seulement quelques minutes de marche, mes maîtres m’avaient attaché à un arbre.
Je ne savais pas pourquoi ils avaient fait ça.
Il devait bien y avoir une raison.
C’est alors que je les vis me tourner le dos.
Ils partirent alors, sans me jeter un dernier regard.
Vu leur réaction, ils allaient sûrement revenir.
Peut-être étaient-ils même partis chercher de quoi faire un pique-nique ?
Ce serait super !
J’adorais les pique-niques.
Cela faisait maintenant deux heures que j’attendais leur retour.
J’étais certain que mes maîtres allaient bientôt revenir.
Oui ! J’en étais sûr.
Je ne savais plus, depuis combien de temps je les attendais !
Le soleil était presque de l’autre côté du ciel.
Ils étaient longs à revenir.
Se seraient-ils perdus ?
Le soleil allait presque s’éteindre, laissant bientôt place à la nuit.
Je commençais vraiment à m’inquiéter.
Je restais ainsi assis, fixant l’horizon, attendant leur retour.
Alors que la nuit était bercée par les étoiles et mes inquiétudes, je réussis quand même à dormir.
Néanmoins, je me réveillai très tôt pour guetter l’arrivée de mes maîtres.
La fin et la soif commençaient fortement à se faire ressentir.
En plus, il faisait très chaud.
Je ne comprenais pas ce qui se passait.
Je n’avais toujours aucun signe, venant d’eux.
Pourtant, je les attendais gentiment.
Soudainement, j’eus une idée de génie. Et si je mangeais ma laisse ?
Je pourrais ainsi la rompre et les chercher moi-même.
Si ça se trouve, ils s’étaient vraiment perdus en chemin.
J’espérais vraiment que mes maîtres allaient bien !
Bref, chose dite, chose faite.
J’avais déchiré rapidement ma laisse, par chance elle était en cuir.
Elle ne valait rien face à mes crocs.
Je sentais qu’elle allait bientôt se briser.
Malheureusement, la nuit commençait à tomber alors que je n’avais pas fini.
Je devrais donc attendre demain pour terminer mon œuvre.
Heureusement, le matin réapparut rapidement.
Encore une fois, je n’avais pas vraiment réussi à bien dormir.
Je voulais vraiment rentrer chez moi !
Dormir dans mon panier...
En plus, j’étais mort d’inquiétude pour mes maîtres.
C’est qu’alors que les oreilles dressées, je humais l’air.
Je venais de sentir une odeur.
Une odeur humaine !
J’espérais que ce soient mes maîtres !
Dans le doute, j’avais décidé d’aboyer.
Après un petit moment, je vis une silhouette, se dessiner au loin.
Super !
C’était une dame avec un chien !
Elle allait peut-être pouvoir m’aider.
Cette dame aux cheveux grisonnants était une personne très gentille.
Elle m’avait donné, sans aucune hésitation, des biscuits et de l’eau.
J’avais bu et mangé tout ce que l’on m’avait offert.
J’avais appris de « Sam », le caniche, que cette humaine s’appelait Katie.
Sam m’avait aussi demandé, « pourquoi es-tu accroché ? »
Je n’avais pas pu lui répondre.
Malheureusement, après quelques minutes Sam était parti avec sa maîtresse Katie.
Plus tard, je les avais revus avec une voiture rouge.
La dame avait voulu que je monte dedans.
Mais je ne savais pas si j’avais le droit de le faire, mes maîtres ne m’avaient rien dit.
Cependant, j’avais encore tellement faim, que j’avais décidé de suivre Sam.
Mes maîtres me retrouveraient sûrement, ils étaient intelligents.
Katie, dans la voiture, m’avait donné de nouveau de la nourriture.
Elle m’avait dit qu’elle allait « m’emmener dans une fourrière ».
C’est quoi, une fourrière ?
Et pourquoi avait-elle un air si triste ?
Après quelques minutes, la voiture s’était arrêtée, j’étais donc descendu du véhicule.
J’étais maintenant devant un immense bâtiment gris.
Celui-ci sentait l’odeur de la tristesse.
J’avais peur !
J’essayai de me débattre pour ne pas rentrer dedans.
Mais plusieurs personnes m’y forcèrent.
À l’intérieur, il faisait sombre et ça sentait l’odeur de plusieurs animaux.
Katie est partie, et Sam aussi.
J’étais maintenant seul.
J’avais peur, vraiment très peur.
Je voulais rentrer rapidement chez moi.
Par la suite, on m’obligea à monter sur une table blanche.
Elle sentait l’odeur d’autres chiens.
Puis d’un coup, plusieurs humains regardèrent mon corps, mes dents et mon poids.
Que cherchaient-ils ?
Serais-je chez le vétérinaire ?
Si c’était le cas, mes maîtres allaient peut-être revenir !
Si, ça se trouve, ils étaient juste derrière cette porte, m’attendant simplement.
Hélas, ils ne vinrent pas.
Pourtant j’avais regardé attentivement cette porte, j’avais même remué joyeusement la queue.
Quelques minutes plus tard, une personne m’avait fait descendre de la table.
Puis elle m’avait conduit vers une autre porte.
Derrière, j’avais entendu d’autres chiens et des chats.
Leurs paroles étaient pleines de tristesse.
Où étais-je ?
On m’avait ensuite conduit dans un couloir et mis dans une pièce.
Les murs étaient remplacés par des barreaux de métal.
On m’avait ensuite apporté de l’eau et de la nourriture.
Aussitôt, j’avais aboyé en signe de détresse, mais ils ne m’avaient pas écouté.
Le sol était dur et froid.
J’avais peur.
Où étaient mes maîtres ?
Après quelques minutes de réflexion, je crois que l’on m’avait enlevé.
Je devais donc m’enfuir de ce lieu !
Mes maîtres devaient sûrement s’inquiéter.
J’avais d’abord essayé de manger les barreaux.
Mais ça n’avait pas marché, j’avais juste eu mal aux dents.
J’avais aussi essayé de creuser le sol.
Mais maintenant mes coussinets me faisaient mal.
L’odeur, le bruit...
Tout était insupportable ici.
Comme je n’arrivais à rien, je décidai de dormir.
Peut-être que c’était un simple cauchemar.
Si ça se trouve, demain, je serais dans mon panier au chaud, avec ma famille.
Pourtant...
Même en sachant cela.
J’avais pleuré cette nuit-là.
Le lendemain, un nouvel humain avec de la nourriture apparut.
J’avais tenté de le faire déguerpir en grognant contre lui.
Mais il n’était pas parti.
J’avais quand même tenté de fuir en essayant de passer entre la porte et l’humain.
Mais quelque chose m’en empêcha.
C’était la voix d’un vieux chien : « tu ferais mieux de ne rien tenter. »
Surpris, je me tournai vers cette voix.
Elle venait d’un colley.
Il était allongé au sol dans une cage à côté.
Il avait l’air fatigué et vieux.
Je lui répondis de « s’occuper de ses affaires. »
Puis quand je me retournai, l’humain était déjà parti.
Un peu énervé, je demandai à ce chien « de quoi tu te mêles ? ».
Alors que j’allais bientôt m’enfuir.
C’est là que j’appris ma véritable situation.
D’une voix calme et triste, il me répondit :
« Ça ne sert à rien, tu es maintenant un chien abandonné ».
Abandonné ?! Que voulait dire ce mot ?
Il m’a alors expliqué que mes maîtres ne viendraient jamais.
Qu’ils m’avaient abandonné, car j’étais sûrement une gêne pour eux.
Devant cette révélation, je reculai, les yeux tristes.
Hélas, aucune larme ne tomba de mes yeux, je pleurais juste en silence.
Seul...
J’étais seul maintenant.
Plus personne ne serait là pour moi.
Mais pourquoi ?
Pourquoi m’avoir abandonné ?
Alors que j’étais gentil, joueur, obéissant, et surtout un bon gardien.
Pourquoi !
Je me repliai sur moi-même, murmurant quelques mots.
Le vieux colley m’interpella alors : « mon nom est Alban, quand tu auras repris tes esprits, viens me
parler. »
Je l’écoutais d’une oreille.
Puis je décidai de dormir seul avec ma tristesse.
Quand je me réveillai, l’humain du matin était là, remplissant les bols de nourriture.
Il repartit ensuite sans rien dire.
Devant cette nourriture, je me décidai à manger, car je n’avais rien pris depuis hier.
Je remarquai enfin les alentours.
Il y avait ainsi plein de cages, avec différentes races d’animaux.
Je pouvais voir des chats, des chiens, des furets, et même des lapins.
Comme moi, ils étaient abattus.
« Alors, ça va le jeune ? »
Je me retournai, voyant Alban, il était assis et il me fixait gentiment.
Je répondis que « non ».
Il me demanda alors mon nom.
Je répondis fièrement « Filou ».
Puis, je me rappelai que c’étaient mes maîtres, qui m’avaient appelé ainsi.
Devant mon air abattu, Alban continua de parler.
M’expliquant où j’étais !
J’appris que ce bâtiment s’appelait « fourrière ».
Un lieu où allaient les animaux abandonnés.
Dégoûté par ces propos, j’entendis Alban me demander mon âge.
Je lui répondis alors : « deux ans ».
Il soupira : « tu as de la chance ».
Surpris devant son propos, je lui demandai « pourquoi ? ».
Il m’expliqua alors le terme de « l’adoption ».
Un chien pouvait avoir une deuxième chance, surtout s’il était très jeune.
Ce qui n’était pas le cas d’Alban, qui avait bientôt neuf ans.
De plus, il avait été sauvé une fois, mais il avait été à nouveau abandonné.
Bref, à cause de son âge, il avait peu de chances de trouver une nouvelle famille.
Devant sa réaction, je l’encourageai, lui disant qu’il avait encore une chance.
Il me répondit alors avec un soupir triste, suivi d’un « tu es gentil ».
Hélas, notre conversation s’arrêta vite, car un humain arrivait.
Il prit plusieurs chiens avec lui, moi y compris.
Ils étaient tous heureux, remuant la queue.
Curieux, je leur demandai « pourquoi cette agitation ? »
Comme seule réponse, je n’eus que le mot « balade ».
Un terme, que je connaissais bien.
Bref, nous étions plusieurs à marcher dehors avec une laisse.
Mais ça n’avait rien d’une promenade individuelle.
Celle qui était normalement faite avec un maître aimant.
En ce lieu, elle avait plus le goût de l’obligation, car l’humain avec nous n’avait pas l’air satisfait.
Par la suite, la journée passa, mais je ne vis pas Alban de l’après-midi.
Il fut ramené seulement vers le début de la soirée.
Le lendemain, le même homme se présenta avec des gamelles.
De nouveau, je me nourrissais d’une pâtée infecte, mise dans une gamelle sale.
Je levai la truffe de mon repas de mendiant, pour inspecter les alentours.
Les autres animaux avaient l’air plus excités et anxieux que la dernière fois.
Comme s’ils attendaient un danger.
Curieux, je me tournai vers Alban, cherchant une réponse.
Mais Alban avait l’air désespéré, voire angoissé.
Assis, il fixait le couloir en attente de quelque chose.
Quand d’un coup, un humain apparut avec un labrador tenu en laisse.
Devant ce spectacle, les jeunes chiens remuaient la queue, alors que les plus vieux se couchèrent
avec un air triste.
Ainsi, les plus âgées avaient l’air de savoir une chose que les nouveaux, comme moi, ignoraient.
La première chose que je pensai en voyant la laisse, était que nous allions faire une nouvelle balade.
Mais la réaction des aînées me fit comprendre que ce n’était pas le cas.
C’est alors que je vis l’homme prendre la porte noire au fond du couloir.
Quand il l’ouvrit, le labrador se raidit, puis il rabaissa sa queue.
Je compris alors son geste.
L’odeur qui se dégageait de cette pièce était horrible.
Ça sentait la Mort !
Le labrador s’engouffra dans la salle, et la porte se referma.
Puis, les cages se turent, remplissant la salle d’un silence de mort.
C’était le signe que chacun d’entre nous avait senti l’odeur de ce lieu.
De nouveau, je me tournai vers Alban, lui demandant ce qui allait arriver à ce chien.
Alban tourna son visage vers moi, les yeux pleins de larmes.
Il articula alors cet unique mot : « Euthanasier ».
Ne connaissant pas la signification de cette parole, je le questionnai.
Il me répondit tristement « l’humain nous abandonne, puis, si nous dépassons la date de la
deuxième chance, il nous pique, pour nous tuer ».
« Derrière cette porte, il y a la mort ».
Devant cette révélation, mon poil se hérissa de frayeur.
L’homme, cet être, qui nous avait apprivoisés à partir du Loup, pouvait nous jeter, mais aussi nous
tuer.
Même nous, entre chiens, tuer aussi simplement était impossible.
Même pendant nos combats, pour savoir, qui serait soumis ou dominé, nous faisions attention de ne
tuer personne.
En face de cette réalité, je m’allongeai, tremblant comme une feuille.
Voilà à quoi était réduite ma vie.
J’avais aimé, on m’avait abandonné et j’allais sûrement mourir comme un vulgaire sac de viande.
Je gémissais alors de tristesse.
Pourquoi moi ?!
Pourquoi devais-je mourir ainsi ?
Juste derrière une porte, dans une salle crasseuse...
Non, je ne voulais pas d’un tel destin.
Je devais fuir...
Alban m’adressa alors la parole, sûrement, car il avait vu ma détresse.
« Ne t’inquiète pas, tu peux éviter ça ».
Je relevai alors la tête, et lui demandai « comment ? ».
« Fais-toi adopter par une famille. Tu es jeune, tu peux avoir cette chance ».
Oui !
Peut-être avais-je une chance d’avoir une nouvelle vie ?
Mais comment se faire adopter ?
Et qu’en était-il des autres animaux qui se trouvaient dans cette fourrière ?
Allaient-ils mourir aussi simplement ?
Sûrement !
Inquiet, je me tournai vers Alban, lui demandant comment, je pourrais être adopté.
Il me répondit dans un ton neutre « qu’il fallait avoir quelque chose que les autres n’ont pas ».
Bref, il fallait se différencier des autres, être unique, comme avoir un air doux, ou être intelligent.
Ou pire encore avoir un pelage au motif rare et peu répandu.
Ainsi, les critères pour survivre n’étaient pas d’être une créature vivante comme un chat ou un
chien.
Ni être gentil, délicat ou fidèle.
Non !
Il fallait être un objet rare, comme on pouvait en trouver dans une brocante.
J’avais donc peu de chances d’être choisi.
Pourtant, Alban n’arrêtait pas de dire que « mon jeune âge était un atout ».
À ce moment, je ne le pris pas au sérieux, croyant que j’étais au bord du gouffre.
Pourtant, il existait sûrement pire que moi.
Mais je n’avais pas encore remarqué qu’autour de ma personne vivaient des cadavres sur pattes.
Je passais donc, le reste de la journée à me poser diverses questions sur ma condition de chien.
Recherchant une échappatoire.
Fallait-il mieux mourir, et ne plus vivre une telle vie ?
Ou se battre et croire en une existence meilleure, mais en ayant toujours la peur de revenir dans une
fourrière ?
À combien, un humain, évaluait-il ma vie ?
Et comment le faisait-il ?
Grâce à mon pelage ? À mon âge ? Ou à mon prix ?
Je ne savais que penser.
Je m’endormis donc tard le soir, fixant d’un air triste mes congénères tassés dans des cages de plus
en plus petites.
Un des seuls avantages, ou chances, que j’avais eu, était une cage rien que pour moi.
Mais pour combien de temps ?
Le lendemain, je revis l’homme aux croquettes.
Cette fois, je ne me levai pas.
Je regardai juste autour de moi.
C’est alors que je vis la porte noire s’ouvrir.
Un humain sortait de la salle, poussant un chariot de sacs poubelles sombres.
Reniflant l’air, je pus rapidement identifier le contenu des sacs.
Ça sentait la mort, l’urine et surtout l’odeur d’un labrador et d’un autre chien.
Bref, j’avais devant moi un cercueil sur roulettes.
Celui-ci traversait le couloir, comme pour nous rappeler que la mort était juste là, qu’elle attendait
seulement.
Du coin de l’œil, je vis l’intérieur de la salle à la porte ébène.
Dedans, il y avait une table, et d’autres plus petites qui étaient disposées contre les murs.
Le sol et les murs étaient recouverts de carrelage blanc.
On pouvait aussi contempler une grosse bonbonne, détenant un produit inconnu.
Mais, je vis surtout, des outils de torture posés sur une table en Inox.
Il semblait y avoir une seringue, des aiguilles et des sortes de petits couteaux.
Il y avait même des sangles, qui devaient servir à attacher quelque chose.
Mais le plus sinistre était de voir une chaîne argentée qui pendait, celle-ci était attachée à la table au
centre de la pièce.
Et cette laisse d’un jour bougeait de gauche à droite.
Comme pour indiquer qu’un être vivant était là, il y a peu.
Hélas, je ne pus en voir plus, car la porte se referma aussitôt.
Comme si cette salle avait honte d’être remplie d’horreur.
Maintenant, la seule chose restante était le silence.
Les animaux, à la vue du chariot, s’étaient tus.
Saluant, ainsi, la vie de ces chiens, qui s’étaient sacrifiés pour une quelconque raison.
Étaient-ils malades ? Vieux ? Ou encore trop jeunes ?
Je ne savais pas...
Du moins, je n’avais pas envie de savoir.
Car quelque part, je croyais savoir pourquoi on les avait recouverts d’une bâche noire.
Peut-être...
Oui !
Peut-être, n’avaient-ils pas eu, simplement, la chance d’être adoptés ?
Peut-être étaient-ils de trop dans ce monde, qui détenait énormément d’humains ?
Un jour, je serais sûrement à la place de ce chien.
Ou alors, j’aurais cette minuscule chance, d’avoir un nouveau foyer.
Mais personne ne pouvait le savoir.
Et au fond de moi je sentais que cette chance ne serait pas pour moi.
Dans cette fourrière vivaient différentes races d’animaux, qui pouvaient aussi bien m’empêcher
d’avoir l’occasion d’être adoptées.
Quelque part, j’avais envie de saisir cette chance, de la voler.
Ainsi, je devenais égoïste...
Moi, un chien...
Je venais à envier et à désirer la vie des autres.
N’était-ce pas pathétique ?
Alors, que je vivais sans connaître la définition des mots « fourrière » et « abandon » !
Je crois que je devenais le pire des animaux dans ce bas monde.
Mais dans cette cage froide et sombre, je n’avais pas le choix.
Je devais survivre !"

Déposé par poutounou le 19/07/2016  
Faire une âme moins triste…..
*
Écoutez la chanson bien douce
*
Écoutez la chanson bien douce
Qui ne pleure que pour vous plaire.
Elle est discrète, elle est légère :
Un frisson d'eau sur de la mousse !
*
La voix vous fut connue (et chère?),
Mais à présent elle est voilée
Comme une veuve désolée,
Pourtant comme elle encore fière,
*
Et dans les longs plis de son voile
Qui palpite aux brises d'automne,
Cache et montre au coeur qui s'étonne
La vérité comme une étoile.
*
Elle dit, la voix reconnue,
Que la bonté c'est notre vie,
Que de la haine et de l'envie
Rien ne reste, la mort venue.
*
Elle parle aussi de la gloire
D'être simple sans plus attendre,
Et de noces d'or et du tendre bonheur
D'une paix sans victoire.
*
Accueillez la voix qui persiste
Dans son naïf épithalame.
Allez, rien n'est meilleur à l'âme
Que de faire une âme moins triste !
*
Elle est en peine et de passage,
L'âme qui souffre sans colère,
Et comme sa morale est claire !...
Écoutez la chanson bien sage.
*
Paul Verlaine, Sagesse

Déposé par NathalieB le 18/07/2016  

" Prière du chien "
Seigneur,
je veille.
Si je n'étais pas là,
qui garderait leur maison ?
Qui leur serait fidèle ?
Il n'y a que vous et moi
pour comprendre
ce qu'est la fidélité.
Ils me disent "bon chien ! brave chien !"
Des mots....
Moi je prends leurs caresses
Et les vieux os qu'ils me jettent.
Et j'ai l'air content !
Ils croient tellement me faire plaisir !
Je prends aussi les coups de pieds
quand ils arrivent !
Tout cela n'a pas d'importance
Moi je veille !
Seigneur,
Ne permettez pas que je meure
avant que pour eux
Tout danger soit écarté !
Ainsi soit il.

Déposé par Galinette3 le 17/07/2016  
LES MAINS PROPRES
🐶
O Grand Esprit,
Dont j'entends la voix dans le vent,
Et dont le souffle donne la vie au monde,
Ecoute-moi !
Puissent mes pas me porter dans la beauté,
Puissent mes yeux toujours voir
Le coucher du soleil rouge et pourpre .
Puissent mes mains respecter les choses
que tu as créées
Et mes oreilles être attentives à ta voix .
Que je puisse apprendre les leçons
que tu as cachées
dans chaque feuille et chaque pierre .
Je cherche la force, pas pour être plus grand
que mon frère, mais pour combattre
mon pire ennemi : moi-même .
Pour que je puisse toujours venir vers toi
les mains propres et le regard franc .
Pour qu'au crépuscule de la vie,
comme le soleil qui se couche,
je puisse venir vers toi sans honte .
🐶
Un indien d'Amérique

Déposé par NathalieB le 17/07/2016  

Chien…
Tu es si noble!
Ta médecine nous enseigne
À aller jusqu’au bout de nous-mêmes
Avec fidélité, patience et sincérité.
Tous les Indiens du Sud-Ouest et des Plaines avaient des chiens. Ces nobles animaux lançaient le cri d’alarme devant un danger imminent. Ils aidaient aussi à la chasse et gardaient leurs maîtres au chaud pendant les longues soirées d’hiver. Puisqu’il existe plusieurs espèces de chiens, les premiers chiens des Indiens étaient habituellement à demi sauvages. Toutefois, l’état sauvage ne les détournait pas de la fidélité innée à leurs maîtres.
Tout au long de l’histoire, on a considéré le Chien comme le serviteur de l’humanité. Les porteurs de la médecine du Chien se dévouent habituellement de quelque façon au service des autres ou à celui de l’humanité. Ce sont des bénévoles, des philanthropes, des infirmières, des conseillers, des prêtres ou des soldats.
Le Chien, c’est le soldat de service, gardien vigilant des loges de la tribu contre les attaques surprises. La médecine du Chien allie la tendre délicatesse du meilleur ami à l’énergie protectrice mi-sauvage, liée aux exigences territoriales. Comme Anubis, le chien-chacal qui protège l’Égypte, le chien monte la garde. À travers l’histoire, le Chien a été à la fois gardien des enfers, des secrets anciens, des trésors cachés et des bébés – pendant que les mères préparaient les repas ou travaillaient aux champs. Fidèle à sa nature, cet animal mérite la confiance qu’on lui accorde.
En étudiant la médecine du Chien, vous découvrirez peut-être de doux souvenirs personnels reliés à un chien que vous avez aimé. Cela vous poussera peut-être à mieux examiner le message que ce fidèle gardien veut transmettre : approfondissez votre sens du service aux autres. L’espèce canine est vraiment orientée vers le service ; la fidélité de ces animaux passe outre aux mauvais traitements reçus. Même quand le Chien a été victime de cris ou de coups, il continue à aimer la personne qui l’a maltraité, non pas par stupidité mais plutôt par compréhension : une compréhension profonde et compatissante des défauts des humains. II semble bien qu’au coeur de tout chien réside un esprit de tolérance qui ne cherche qu’à servir.
Par ailleurs, il peut se trouver des chiens chez qui les mauvais traitements ont étouffé toute trace de fidélité. Ils tremblent et se lamentent au moindre signe de désapprobation, mais ce n’est pas là leur nature véritable. Quelques espèces de chiens ont même été entraînés à être brutaux et méchants. Dans un esprit de service, ces espèces ont répondu aux désirs agressifs de leurs maîtres. Ils sont victimes d’une altération de leur mémoire génétique où le service prend un tout autre sens parce qu’il est relié à l’approbation de leurs maîtres.
La médecine du Chien nous demande de considérer combien aisément notre besoin d’approbation peut dénaturer l’esprit de notre fidélité. Si vous avez tiré la carte du Chien, plusieurs questions se posent selon la situation qui vous a poussé à tirer les cartes.
1) Récemment, ai-je oublié que je devais d’abord respecter ma vérité personnelle ?
2) Est-il possible que les commérages et l’opinion des autres aient diminué ma fidélité à un certain ami ou à un certain groupe ?
3) Ai-je rejeté ou ignoré quelqu’un qui tente d’être un ami fidèle ?
4) Ai-je été fidèle et sincère face à mes buts ?
À L’ENVERS :
En position contraire, le Chien vous rappelle peut-être que vous êtes devenu trop critique,voire même méchant et que c’est dû aux gens que vous fréquentez. L’aspect contraire de cette médecine peut aussi vouloir dire qu’il est temps de cesser de trembler de peur et qu’il vaut mieux maintenant vous attaquer à tout ce qui mine votre confiance. La clé du succès, c’est de vous rendre compte que l’ennemi est à l’intérieur de vous : il s’agit de formes-pensées qui vous disent que vous n’êtes pas digne de fidélité – soit envers vous-même, soit envers les autres. Vous voudrez peut-être examiner les schémas d’infidélité dans votre vie. Par exemple, rapportez-vous les potins ? Évitez-vous de prendre la parole pour faire taire ou rectifier les propos de quelqu’un qui propage des rumeurs ? Faites-vous des farces qui abaissent les autres ? Refusez-vous de rendre des services ? Ces comportements sont caractéristiques de la peur, particulièrement d’une peur commune aux humains de la famille des bipèdes : la peur de ne pas faire partie du groupe ou de ne pas être approuvé.
Réappropriez-vous le pouvoir d’être fidèle à vous-même et à vos vérités. Devenez comme le Chien – votre meilleur ami.

Déposé par poutounou le 15/07/2016  
La télépathie entre animaux et humains j'y crois ! Sinon comment expliquer que votre chien attende derrière la barrière ou derrière la fenêtre, alors que vous êtes encore loin de votre maison, où qu'il tremble dans la voiture lorsque vous vous rendez chez le véto ???
*
Il était neuf heures du soir. Hervé, son dîner achevé, lisait tranquillement au coin de la cheminée où crépitait un joyeux feu de bois. Tout semblait calme. La nuit, dehors, imposait le poids de son silence aux bruits de la vie. Lucky, lui, vadrouillait dans les parages. Rituellement, à la tombée du jour, il se payait une promenade vespérale et digestive, levant ici un campagnol à la recherche d'insectes, effarouchant là un lapin sorti du terrier. Et, soudain, Hervé perçut, mentalement mais distinctement, les appels de désespoir de son chien. Aucun son, pourtant, ne passait les murs épais de la maison...
- Bon, j'ai rêvé, se dit-il. Et il reprit sa lecture.
Mais les appels se renouvelaient, devenaient pressants... Il se leva, enfila son manteau et sortit. Sans se poser l'ombre d'une question, il se dirigea droit vers le bois qui, à deux cents mètres, profilait sur le ciel la masse plus sombre de ses arbres.
- J'étais, me dit-il, comme guidé par un fil invisible et je marchais sans hésitation dans une direction qui m'était imposée.
Il pénétra profondément dans le bois et, dix minutes plus tard, les aboiements plaintifs de Lucky lui parvinrent pour la première fois. Il le trouva enfin. Le chien avait posé la patte sur un piège à mâchoire et, ne pouvant s'en dégager, il appelait son ami à son secours...
Hervé réussit à le libérer et les blessures que le piège avait occasionnées cicatrisèrent vite. Mais un fait s'imposait : c'est bien par la télépathie que Lucky avait alerté Hervé Grosjean.

Déposé par NathalieB le 14/07/2016  

Tu es arrivé un jour
Dehors il faisait déjà noir
Blotti au fond d’un panier
Encore tout effrayé
De ne plus sentir ta mère
Je t’ai pris contre moi
Tu tremblais encore d’effroi
Mon cœur s’est rempli d’amour
J’ai su que je t’aimerai toujours
Que tu allais être pour moi un être à part
Depuis ce jour tu ne me quittes plus
Ma solitude est révolue
Devant derrière ou à côté
Je me sens protégée
Tu n’es jamais bien loin
Çà fait des années
Que tu me suis comme mon ombre
Tu n’as plus la force de marcher
Dans tes yeux se profilent l’ombre
Du regret de me quitter
Je ne t’oublierai jamais
Tu as su réveiller mon cœur
Qui ne voulait plus aimer
Tu m’as donné tant d’amour
on se retrouvera un jour

Déposé par NathalieB le 13/07/2016  

Le BÂTARD et le CLOCHARD.
Je suis un beau « bâtard » qui fête ses deux ans,
Et je vis dans la rue depuis pas mal de temps.
Je n’ai pas choisi, tout petit il m’a pris à ma mère,
Et depuis, je suis là, le compagnon de sa misère.
Tous les jours, tous les deux, on fait la manche,
Du matin du lundi, jusqu’au soir du Dimanche.
C’est pour quelques Euros, car il faut bien manger,
Un peu pour lui, beaucoup pour moi, faut l’avouer.
Toujours poli, toujours gentil, au coin de ce trottoir,
Nous venons tard le matin, et repartons tôt le soir.
Elle est longue l’attente, aux pieds de tous ces gens,
Qui jettent un dur regard, à ces gueux, ces mendiants.
Il me tient dans ses bras, tendrement il me caresse,
Baissant les yeux, honteux, devant tant de détresse,
Condamnés que nous sommes à vivre de la quête,
Nous savons que pour nous ce n’est jamais la fête.
Nous sommes heureux pourtant, nous nous aimons,
D’un Amour sain, d’un Amour pur, de la passion.
Nous ne possédons rien, et ne sommes pas jaloux
De voir ce qui se passe, ici, partout autour de nous.
Il est un homme, je suis un chien, drôle de couple,
Mais nous partageons tout, et la vie est plus souple,
Que pour ceux qui pensent au succès, et à la réussite,
Prêts à se battre ou se haïr… pour réussir plus vite.
Alors, gens de bonnes manières, responsables civils,
Qui faites les beaux jours des villages et des villes,
N’enlevez jamais à cet homme, nommé « Le Clochard »,
Ce vilain chien, son seul Ami, bien qu’il fût un «bâtard».

Déposé par NathalieB le 12/07/2016  

Maman, je ne veux plus te voir souvent pleurer.
Sèche tes larmes de douleur et apaise ton coeur,
N'aie plus contre ma mort cette dure rancoeur;
Mon âme est à présent dans la félicité.
De ce karma choisi, abrégeant mon enfance,
J'en acceptais l'épreuve, redoutant ta souffrance;
preuve déchirante pour nos évolutions
Oublies pour ton bonheur, dans notre humble maison,
Le cruel souvenir de ma jeune présence.
Je suis là près de toi, conscient et bien vivant,
Séparé par un voile, dans un tout autre monde
Que la lumière divine éblouit et inonde
Dans l'harmonie, l'amour, nous baignons hors du temps.
Je ne suis plus de chair et tu ne me vois plus.
Bien près de toi pourtant, par mon âme vibrante
Je te ressens fiévreuse, malheureuse et tremblante.
Si tu pouvais comprendre, comme tu serais émue !
Si tu pouvais savoir, comme changerait ta vie !
Mais, tu t'isoles en vain; tu souffres et tu supplies
Et ton chagrin t'égare; tu n'entends pas ma voix
Qui te crie avec force : "Maman écoutes moi,
Je ne t'ai pas quittée, crois-moi, je t'aime encore,
Tu n'es pas séparée de moi que tu adores."
"dans ce monde cruel où tu te désespères,
Saches que mon affection pour toi et pour mon père
Vous entoure tous deux avec force et prière"
Je demande à mon guide si généreux et si droit
De vous influencer pour prier avec moi,
Et d'avoir le courage de supporter l'épreuve
Jusqu'au jour où vos âmes auront enfin la preuve
D'une existence toute autre, mais qui n'est pas la vie
Telle que vous la concevez, mais celle des Esprits
Séparés de leurs corps qui redeviennent poussière.
Nous nous retrouverons et nous serons unis
Ensemble et pour longtemps dans ce monde invisible
Nous serons en osmose dans la joie indicible
La mort n'existe pas, je vous le certifie.
En attendant, sur terre resplendissez d'amour.
Donnez-vous tous la main et faites que chaque jour
Soit bien mis à profit pour évoluer vers Dieu.
La tendresse prodiguée entre vous me console
De m'être désincarné car tel est mon destin.
Ecoute petite mère, mes bien douces paroles,
Ecoute Maman chérie ce message serein
Plus tard, tu connaitras ce monde radieux.
En attendant souris, j'apaise ta souffrance.
Oui, je verse ce baume pour calmer ton chagrin,
Mais c'est la vérité, quoiqu'en pensent certains
Minés par la douleur dans leur triste ignorance
Mais ne veulent pas admettre les lois de survivance
Connues par tant de peuples dits moins évolués
Qui préparent en leur vie leur proche éternité.
Les cycles évolutifs sont lois de l'univers.
Comme succèdent à l'été, l'automne et puis l'hiver
Et le printemps revient et puis tout recommence
Après la vie, la mort et puis la renaissance
Pour gagner par degrés la Divine Lumière.

Déposé par NathalieB le 11/07/2016  

Si je suis le (la) premier (ère) à décéder.
Que le deuil n`obscurcisse pas longtemps ton ciel.
Que ton chagrin soit courageux mais discret.
Il y a eu un changement mais pas un départ.
La mort fait partie de la vie.
Et les défunts ne cessent de vivre dans les vivants.
Toutes les richesses cueillies au cours de notre voyage.
Les moments de partage, les mystères explorés ensemble.
Les strates d`intimité sans cesse accumulées.
Ce qui nous a fait rire ou pleurer, ou chanter.
La joie de la neige sous le soleil et l`éclosion du printemps.
Le savoir…
Chacun donnant et chacun recevant.
Autant de fleurs qui ne flétrissent pas.
Pas plus que les arbres ne tombent et ne s`écroulent.
Que même les pierres…
Car même les pierres, ne peuvent résister au vent et à la pluie.
Et avec le temps, même les cimes de la montagne majestueuse.
Sont réduites à du sable.
Ce que nous étions, nous le sommes encore.
Ce que nous avions, nous l`avons encore.
Tout notre passé conjoint demeure impérissablement présent.
Alors, quand tu marcheras dans les bois.
Comme nous l`avons déjà fait ensemble.
Tu chercheras en vain la tache de mon ombre à tes côtés.
Et tu t`arrêteras au sommet de la colline.
Comme nous l`avons toujours fait, pour contempler la plaine.
Et tu remarqueras quelque chose, tout en cherchant.
Comme d`habitude, ma main qui n`est plus là.
Et si tu te sens envahie par le chagrin.
Ne bouge pas, ferme les yeux, écoute mes pas dans ton cœur.
Je ne t`ai pas quitté, je marche tout simplement dans ton cœur !

Déposé par poutounou le 11/07/2016  
Encore une histoire qui nous démontre à quel point ils sont "indispensables", nos amours à 4 pattes....
*
Pétrus, un véritable chien héros
Nous avons vécu, l'automne dernier, un moment difficile qui, sans la présence de notre Fox Pétrus aurait pu être dramatique, voire même catastrophique. Dans la nuit du 6 au 7 octobre, nous sommes profondément endormis. Pétrus aboie, cela lui arrive rarement : il est respectueux du sommeil de ses maîtres et s'il se manifeste c'est qu'il y a quelque chose : présence de chats sur son territoire, passage et ou stationnement prolongé de véhicules devant la maison, bruits inhabituels...
*
Cette nuit -là donc Pétrus aboie. Comme chaque fois que cela se produit, je lui ordonne, depuis la chambre, de se coucher et de se taire, et les choses en restent là. Mais cette nuit-là il n'obéit pas et il continue à donner de la voix, moi à lui ordonner de se taire et de se coucher ; cependant il se manifeste d'une manière tellement impérieuse et inhabituelle que je me vois obligée de me lever.
*Arrivée dans l'entrée, je trouve notre chien qui m'ignore et qui cherche à sortir, je lui intime l'ordre de se coucher, il persiste dans sa demande de sortie. Avec le recul aujourd'hui, je réalise que j'aurais dû commencer à m'inquiéter. Mais dans les brumes du sommeil, je n'ai pensé qu'à faire taire Pétrus pour retrouver mon lit au plus tôt.
J'ai donc pris mon chien sous le bras et l'ai ramené autoritairement dans la cuisine dans son panier, et c'est à ce moment que j'ai compris le pourquoi des aboiements de Pétrus : par la fenêtre de la cuisine, j'ai vu notre garage en flammes.
*
Le temps de réveiller mon mari, d'appeler les pompiers, d'aller confier Pétrus aux voisins et déjà les flammes dépassaient le toit.
Le seul élément qui a souffert de l'incendie est le garage ; il est attenant à la maison par un auvent, celle-ci a juste eu les façades noircies. La chaleur y était telle que les murs ont éclaté. Il y avait à l'intérieur deux bouteilles de gaz qui, Dieu merci, n'ont pas explosé.
*
Tout ce qui se trouvait dans le garage a été totalement détruit : 2 voitures, salon de jardin, tondeuse, machinerie piscine, etc. Tout le monde est d'accord pour dire que nous devons beaucoup à Pétrus.
Sans lui, la maison aurait été gravement endommagée, nos bouteilles de gaz auraient pu provoquer des dégâts dans tout le quartier et serions-nous aujourd'hui là pour le raconter ? Comme disait Marie, la fille d'amis, après qu'on lui ait raconté ces événements: « On devrait tous avoir un chien ».
Et j'ajouterai : un Fox ! Depuis Pétrus a retrouvé ses habitudes : Farniente sur le canapé, chasse aux lézards, piscine avec les jeunes.

Déposé par NathalieB le 09/07/2016  

La mort d’un chien
Victor Hugo
Un groupe tout à l'heure était là sur la grève,
Regardant quelque chose à terre. - Un chien qui crève !
M'ont crié des enfants ; voilà tout ce que c'est. -
Et j'ai vu sous leurs pieds un vieux chien qui gisait.
L'océan lui jetait l'écume de ses lames.
- Voilà trois jours qu'il est ainsi, disaient des femmes,
On a beau lui parler, il n'ouvre pas les yeux.
- Son maître est un marin absent, disait un vieux.
Un pilote, passant la tête à sa fenêtre,
A repris : - Ce chien meurt de ne plus voir son maître.
Justement le bateau vient d'entrer dans le port ;
Le maître va venir, mais le chien sera mort.
- Je me suis arrêté près de la triste bête,
Qui, sourde, ne bougeant ni le corps ni la tête,
Les yeux fermés, semblait morte sur le pavé.
Comme le soir tombait, le maître est arrivé,
Vieux lui-même ; et, hâtant son pas que l'âge casse,
A murmuré le nom de son chien à voix basse.
Alors, rouvrant ses yeux pleins d'ombre, exténué,
Le chien a regardé son maître, a remué
Une dernière fois sa pauvre vieille queue,
Puis est mort.
C'était l'heure où, sous la voûte bleue,
Comme un flambeau qui sort d'un gouffre, Vénus luit ;
Et j'ai dit : D'où vient l'astre ? où va le chien ? ô nuit !

Déposé par NathalieB le 08/07/2016  

LE PARADIS DE NOS ANGES
Regardez, mais regardez donc là haut ! Oui levez les yeux !,
Ne le voyez-vous pas ce Paradis de nos Chers Animaux ?
Là ! Au-dessus de ce nuage dont la forme est un chien
Et à côté de celui-ci dont la forme est un chat !
Il est là ce Paradis !
Et puis si votre regard se coule vers la droite,
Il y a le coin des rongeurs :
Regardez, mais regardez donc !
Laissez aller maintenant votre regard vers la gauche :
Là est le coin des chevaux, des ânes.
Vous le voyez n'est-ce-pas ?!
Dans le ciel si bleu, au-dessus de nos têtes
Ils sont là, Ils vivent ailleurs en pleine santé,
Dans de grands prés verts bien fleuris
Où coule la Source du Paradis, et,
Quand vient la nuit Ils allument pour nous
Les étoiles afin que nous ayons nous aussi
Cette lumière qui les entoure.
Le Paradis des Animaux : il est là !
Vous le voyez n'est-ce-pas ?

Déposé par poutounou le 07/07/2016  
Petit poème sur "l'habitude" qui nous aide à poursuivre notre chemin malgré les durs moments de la vie...
*
L'habitude
*
La tranquille habitude aux mains silencieuses
Panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures ;
Elle met sur nos coeurs ses bandelettes sûres
Et leur verse sans fin ses huiles oublieuses ;
*
Les plus nobles chagrins, qui voudraient se défendre,
Désireux de durer pour l'amour qu'ils contiennent,
Sentent le besoin cher et dont ils s'entretiennent
Devenir, malgré eux, moins farouche et plus tendre ;
*
Et, chaque jour, les mains endormeuses et douces,
Les insensibles mains de la lente Habitude,
Resserrent un peu plus l'étrange quiétude
Où le mal assoupi se soumet et s'émousse ;
*
Et du même toucher dont elle endort la peine,
Du même frôlement délicat qui repasse
Toujours, elle délustre, elle éteint, elle efface,
Comme un reflet, dans un miroir, sous une haleine,
*
Les gestes, le sourire et le visage même
Dont la présence était divine et meurtrière ;
Ils pâlissent couverts d'une fine poussière ;
La source des regrets devient voilée et blême.
*
A chaque heure apaisant la souffrance amollie,
Otant de leur éclat aux voluptés perdues,
Elle rapproche ainsi de ses mains assidues,
Le passé du présent, et les réconcilie ;
*
La douleur s'amoindrit pour de moindres délices ;
La blessure adoucie et calme se referme ;
Et les hauts désespoirs, qui se voulaient sans terme,
Se sentent lentement changés en cicatrices ;
*
Et celui qui chérit sa sombre inquiétude.
Qui verserait des pleurs sur sa douleur dissoute,
Plus que tous les tourments et les cris vous redoute,
Silencieuses mains de la lente Habitude.
*
Auguste ANGELLIER (1848-1911)




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"tes 2 petites soeurs"
tu ne les as pas connues - photo du 03/08/2016
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LOUNA et LAURIE
tes 2 petites soeurs arrivées cet automne
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nos deux Amours. Toutes deux hélas réunies !
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Merci à Nathalie
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Merci à Nathalie
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Merci à Nathalie
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Merci à Nathalie
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je pose, c'est moi la star !
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je fais la sieste !
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NOEL 2011
j'ai mis mon petit noeud rouge
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je monte la garde !
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je fais encore la sieste
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"les rois" - 01/2013
j'ai même eu droit à des miettes de galette !
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toujours sur le lit de mes maîtres !
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sur le lit de mes maîtres ! j'adore !
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sur les genoux de mon maître, je domine la situation !
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En 2007
je suis coquette !
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