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En hommage à
MIQUETTE
Il nous a quittés le:24/12/1985
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3833 Fleurs
Déposé par Pachkounet Mille bisouxx pour ce triste anniversaire. Ce soir, tu seras parmi les anges et dans le coeur de ceux qui t'aiment... Joyeux NoĂ«l, Miquette. Déposé par choupinou dans ce bouquet reprĂ©sentant mon coeur,se trouve pleins de tendresses et de câlins pour toi petit ange Miquette en cette triste journĂ©e de ton anniversaire d'envol Déposé par viana67 Dur de perdre un ami le jour de NoĂ«l. Douces pensĂ©es Ă Miquette et Ă ceux qui l'aiment |
959 messages
Déposé par poutounou le 09/06/2024Au jardin de mon coeur... * Au jardin de mon coeur Vous y trouverez Un petit coin cachĂ© Une oasis charmante Un chapeau de paille oubliĂ© Sur le petit banc... Un cahier d'Ă©colière Une plume d'oiseau Pour graver mes mystères Et, la complainte des mots... * Au jardin de mon coeur Vous y dĂ©couvrirez Une cabane d'enfant... Quelques nids pour l'oiseau... Un bassin de pierre Un colibri enivrĂ© Du muguet en grelots Et, une coupe de rosĂ©e... * Au jardin de mon coeur Vous y croiserez Le geai bleu et la tourterelle La sittelle et l'hirondelle Le bourdon et l'abeille Dansant la gigue du printemps... Au jardin de mon coeur Je vous y attendrai En soupirant... L'air du temps prĂ©sent ! * © Jovette Mimeault (1952-2003) |
Déposé par poutounou le 05/06/2024Comme c’est joliment dit : Bonjour « Messieurs les bourgeons« … * Bonjour * Comme un diable au fond de sa boĂ®te, le bourgeon s'est tenu cachĂ©... mais dans sa prison trop Ă©troite il baille et voudrait respirer. Il entend des chants, des bruits d'ailes, il a soif de grand jour et d'air... il voudrait savoir les nouvelles, il fait craquer son corset vert. Puis, d'un geste brusque, il dĂ©chire son habit Ă©troit et trop court "enfin, se dit-il, je respire, je vis, je suis libre... bonjour !" * Paul Geraldy |
Déposé par poutounou le 02/06/2024Toi c’est Toi, Ă jamais en moi… !!! * Toi Esther Granek * Toi c’est un mot Toi c’est une voix Toi c’est tes yeux et c’est ma joie * Toi c’est si beau Toi c’est pour moi Toi c’est bien lĂ et je n’y crois * Toi c’est soleil Toi c’est printemps Toi c’est merveille de chaque instant * Toi c’est prĂ©sent Toi c’est bonheur Toi c’est arc-en-ciel dans mon cĹ“ur * Toi c’est distant… Toi c’est changeant… Toi c’est rĂŞvant et esquivant… * Toi c’est pensant… Toi c’est taisant… Toi c’est tristesse qui me prend… * Toi c’est fini. Fini ? Pourquoi ? Toi c’est le vide dans mes bras… Toi c’est mon soleil qui s’en va… Et moi, je reste, pleurant tout bas. * Esther Granek, Ballades et rĂ©flexions Ă ma façon, 1978 |
Déposé par poutounou le 29/05/2024Merci, Monsieur Hugo, pour ce très beau poème…Ce sont nos Anges que nous entendons chanter dans l’infini… !!! * Printemps * Voici donc les longs jours, lumière, amour, dĂ©lire ! Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire, Mai fleuri, juin brĂ»lant, tous les beaux mois amis ! Les peupliers, au bord des fleuves endormis, Se courbent mollement comme de grandes palmes ; L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ; Il semble que tout rit, et que les arbres verts Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers. Le jour naĂ®t couronnĂ© d’une aube fraĂ®che et tendre ; Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre, A travers l’ombre immense et sous le ciel bĂ©ni, Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini. * Victor Hugo, |
Déposé par poutounou le 26/05/2024Un Ange sĂ»rement !!! * Ce soir, Ă travers le bonheur * Ce soir, Ă travers le bonheur, Qui donc soupire, qu'est-ce qui pleure ? Qu'est-ce qui vient palpiter sur mon coeur, Comme un oiseau blessĂ© ? * Est-ce une plainte de la terre, Est-ce une voix future, Une voix du passĂ© ? J'Ă©coute, jusqu'Ă la souffrance, Ce son dans le silence. * Ile d'oubli, Ă´ Paradis ! Quel cri dĂ©chire, cette nuit, Ta voix qui me berce ? Quel cri traverse Ta ceinture de fleurs, Et ton beau voile d'allĂ©gresse ? * Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) |
Déposé par poutounou le 22/05/2024Ă” Printemps, fais naĂ®tre un renouveau suprĂŞme au cĹ“ur des morts… !!! * Prière au printemps * Toi qui fleuris ce que tu touches, Qui, dans les bois, aux vieilles souches Rends la vigueur, Le sourire Ă toutes les bouches, La vie au coeur ; * Qui changes la boue en prairies, Sèmes d’or et de pierreries Tous les haillons, Et jusqu’au seuil des boucheries Mets des rayons ! * Ă” printemps, alors que tout aime, Que s’embellit la tombe mĂŞme, Verte au dehors, Fais naĂ®tre un renouveau suprĂŞme Au coeur des morts ! * Qu’ils ne soient pas les seuls au monde Pour qui tu restes infĂ©conde, Saison d’amour ! Mais fais germer dans leur poussière L’espoir divin de la lumière Et du retour ! * RenĂ©-François Sully Prudhomme |
Déposé par lili2248 le 19/05/2024Aux vivants, je suis parti Au chagrin, je ne reviendrai jamais Aux fâchĂ©s j'ai Ă©tĂ© trompĂ© Mais aux heureux je suis en paix Et aux fidèles je ne suis jamais parti đź’žđź‘’đź’žđź‘’đź’žđź‘’đź’žđź‘’đź’žđź‘’đź’žđź‘’đź’žđź‘’đź’žđź‘’đź’žđź‘’đź’žđź‘’đź’žđź‘’ Je ne peux pas parler, mais je peux Ă©couter Je ne peux pas ĂŞtre vu, mais je peux ĂŞtre entendu Alors que vous vous tenez sur un rivage en regardant une belle mer Quand vous regardez une fleur et admirez sa simplicitĂ© Souviens-toi de moi đź’žđź‘’đź’žđź‘’đź’žđź‘’đź’žđź‘’đź’žđź‘’đź’žđź‘’đź’žđź‘’đź’žđź‘’đź’žđź‘’đź’žđź‘’đź’žđź‘’ Souviens-toi de moi dans ton cĹ“ur : Vos pensĂ©es, et vos souvenirs Des moments que nous avons aimĂ©s Les fois oĂą nous avons pleurĂ© Les fois oĂą nous nous sommes battus Les fois oĂą on riait Car si tu penses toujours Ă moi, je ne serai jamais parti đź’žđź‘’đź’ž Margaret Mead |
Déposé par poutounou le 08/05/2024La patte de ton chien, serre-la si fort… * La main des dieux, tu peux refuser de la prendre * La main des dieux, tu peux refuser de la prendre. La main du mendiant, tu peux aussi. Toutes les mains qui frĂ´leront la tienne, tu peux les oublier. La main de ton ami, ferme les doigts sur elle, et serre-la si fort que le sang de ton cĹ“ur y batte avec le sien au mĂŞme rythme. * Sabine Sicaud, Les poèmes de Sabine Sicaud, 1958 (Recueil posthume) |
Déposé par poutounou le 01/05/2024Petit brin de Bonheur… * Très tĂ´t dans la matinĂ©e, Du pied droit, je me suis levĂ©e. Mes gros sabots aux pieds, Dans mon jardin, je suis allĂ©e, Pour y cueillir des brins de muguet, Recouverts de rosĂ©e. * Tintinnabulez, tintinnabulez ! Jolies clochettes de Mai. Epandez vos douces senteurs Jusque dans nos cĹ“urs. Et dĂ©posez dans chaque foyer Un ocĂ©an d’amour et d’amitiĂ©. * Je t’envoie, merveilleux Ange, un beau brin de muguet de mon jardin. Garde-le bien au chaud, tout contre ton cĹ“ur, car il porte Bonheur… AmitiĂ©, santĂ© et joli brin de muguet Ă ta famille de cĹ“ur aussi… |
Déposé par lili2248 le 28/04/2024DĂ©solĂ©e pour ma petite « absence » du cimetière, due Ă un petit problème d’ordinateur. Me revoilà … !!! * A quel beau songe Ă©vanoui dois-je les larmes que je pleure ? A toi mon Ange... * PensĂ©e perdue * Elle est si douce, la pensĂ©e, Qu'il faut, pour en sentir l'attrait, D'une vision commencĂ©e S'Ă©veiller tout Ă coup distrait. * Le coeur dĂ©pouillĂ© la rĂ©clame ; Il ne la fait point revenir, Et cependant elle est dans l'âme, Et l'on mourrait pour la finir. * A quoi pensais-je tout Ă l'heure ? A quel beau songe Ă©vanoui Dois-je les larmes que je pleure ? Il m'a laissĂ© tout Ă©bloui. * Et ce bonheur d'une seconde, Nul effort ne me l'a rendu ; Je n'ai goĂ»tĂ© de joie au monde Qu'en rĂŞve, et mon rĂŞve est perdu. * RenĂ©-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) |
Déposé par poutounou le 28/04/2024Les Roses * Le Printemps rayonnant, qui fait rire le jour En montrant son beau front, vermeil comme l’aurore, NaĂ®t, tressaille, fleurit, chante, et dans l’air sonore Éveille les divins murmures de l’amour. * O Sylphes ingĂ©nus, vous voilĂ de retour! De mille joyaux d’or la forĂŞt se dĂ©core, Et blanche, regardant les corolles Ă©clore, Titania folâtre au milieu de sa cour, * A travers l’éther pur dont elle fait sa proie, Tandis que la lumière, Ă©clatante de joie, Frissonne dans la bleue immensitĂ© des cieux. * BeautĂ© qui nous ravit avec tes molles poses, Dis, n’est-ce pas qu’il est doux et dĂ©licieux De plonger follement ta bouche dans les roses ? * ThĂ©odore de Banville, |
Déposé par poutounou le 27/04/2024DĂ©solĂ©e pour ma petite « absence » du cimetière, due Ă un petit problème d’ordinateur. Me revoilà … !!! * A quel beau songe Ă©vanoui dois-je les larmes que je pleure ? A toi mon Ange... * PensĂ©e perdue * Elle est si douce, la pensĂ©e, Qu'il faut, pour en sentir l'attrait, D'une vision commencĂ©e S'Ă©veiller tout Ă coup distrait. * Le coeur dĂ©pouillĂ© la rĂ©clame ; Il ne la fait point revenir, Et cependant elle est dans l'âme, Et l'on mourrait pour la finir. * A quoi pensais-je tout Ă l'heure ? A quel beau songe Ă©vanoui Dois-je les larmes que je pleure ? Il m'a laissĂ© tout Ă©bloui. * Et ce bonheur d'une seconde, Nul effort ne me l'a rendu ; Je n'ai goĂ»tĂ© de joie au monde Qu'en rĂŞve, et mon rĂŞve est perdu. * RenĂ©-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) |
Déposé par poutounou le 24/04/2024Tu es tout ça, adorable Ange !!! * MON ANGE ADORÉ * Tu es mon oxygène, Tu es la joie que je promène, La force qui brise mes chaĂ®nes, L'indispensable qui coule dans mes veines. * Tu es l'objet de mon existence, L'ange pur de l'innocence, Mon Ă©toile de bienveillance, Plus qu'un espoir et plus qu'une chance. * Tu es ma mĂ©lodie, La douceur de mes nuits, Les couleurs de ma vie, Le bonheur Ă l'infini. * - Elodie - |
Déposé par poutounou le 14/04/2024Sois le bienvenu « Rire du printemps » ! * Le printemps * Te voilĂ , rire du Printemps ! Les thyrses des lilas fleurissent. Les amantes qui te chĂ©rissent DĂ©livrent leurs cheveux flottants. * Sous les rayons d’or Ă©clatants Les anciens lierres se flĂ©trissent. Te voilĂ , rire du Printemps ! Les thyrses de lilas fleurissent. * Couchons-nous au bord des Ă©tangs, Que nos maux amers se guĂ©rissent ! Mille espoirs fabuleux nourrissent Nos coeurs gonflĂ©s et palpitants. Te voilĂ , rire du Printemps ! * ThĂ©odore de Banville |
Déposé par poutounou le 10/04/2024Rien ne nous sĂ©parera jamais… * Abri * Dans les lignes de ta patte Pour me plaire j’y veux voir Que rien ne nous sĂ©pare Et que nous avons mĂŞme destin. * Dans les lignes de ta patte Je dĂ©couvre en cherchant Les signes bienfaisants De ce qui me convient. * Dans le creux de ta patte OĂą ma main se blottit Je retrouve mon abri Doux et calme, comme un baume. * Esther Granek, Ballades et rĂ©flexions Ă ma façon, 1978 |
Déposé par poutounou le 07/04/2024Que c’est beau : « L’âme est immortelle et hier c’est demain » * Hier c’est demain… * Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses, Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux, Les bonbons, l’OcĂ©an, le jeu, l’azur des cieux, Les chiens, les lauriers et les roses. * Il faut fouler aux pieds des fleurs Ă peine Ă©closes ; Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux. Puis le coeur s’aperçoit qu’il est devenu vieux, Et l’effet qui s’en va nous dĂ©couvre les causes. * De ces biens passagers que l’on goĂ»te Ă demi, Le meilleur qui nous reste est un ancien ami. On se brouille, on se fuit. Qu’un hasard nous rassemble, * On s’approche, on sourit, la « patte » touche la main, Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble, Que l’âme est immortelle, et qu’hier c’est demain. * Alfred de Musset |
Déposé par poutounou le 03/04/2024Venez, venez vite, hirondelles, repeupler l’azur calme et doux… * Avril * Lorsqu’un homme n’a pas d’amour, Rien du printemps ne l’intĂ©resse ; Il voit mĂŞme sans allĂ©gresse, Hirondelles, votre retour ; * Et, devant vos troupes lĂ©gères Qui traversent le ciel du soir, Il songe que d’aucun espoir Vous n’êtes pour lui messagères. * Chez moi ce spleen a trop durĂ©, Et quand je voyais dans les nues Les hirondelles revenues, Chaque printemps, j’ai bien pleurĂ©. * Mais depuis que toute ma vie A subi ton charme subtil, Mignonne, aux promesses d’Avril Je m’abandonne et me confie. * Depuis qu’un regard bien-aimĂ© A fait refleurir tout mon ĂŞtre, Je vous attends Ă ma fenĂŞtre, Chères voyageuses de Mai. * Venez, venez vite, hirondelles, Repeupler l’azur calme et doux, Car mon dĂ©sir qui va vers vous S’accuse de n’avoir pas d’ailes. * François CoppĂ©e, |
Déposé par poutounou le 01/04/2024C’est un peu long Ă lire, mais quel joli conte que celui-ci !!! Bon lundi de Pâques Ă vous tous… Ah oui, je veux la mĂŞme poule !!! * Le secret des oeufs de paques * Il Ă©tait une fois un petit pays tranquille oĂą, lorsque le printemps s'annonçait, les gens, dans chaque village, organisaient un grand marchĂ©. Ils enfilaient leur costume de fĂŞte et s'installaient sur la place principale pour vendre ce qu'ils avaient produit de meilleur ou de plus beau : des couronnes de brioche ou de pain dorĂ©, des oeufs, des outils de bois sculptĂ©, des ceintures de cuir ... La nature elle-mĂŞme participait Ă l'Ă©vĂ©nement. Les pommiers s'habillaient de blanc, les papillons dĂ©froissaient leurs ailes et les fleurs leurs pĂ©tales. Un jour, au centre d'un de ces villages, comme d'habitude Ă cette Ă©poque, des fermières comparaient les oeufs de leur poulailler. C'Ă©tait Ă qui aurait les plus gros, les plus ronds ou les plus blancs. Seule une vieille femme se taisait. Elle ne possĂ©dait pour toute fortune qu'une petite poule maigrichonne qui ne lui avait donnĂ© que trois petits oeufs pas plus gros que des billes. * La vieille femme soupirait : Je suis pauvre, ma poulette, que je t'ai mal nourrie et que tes oeufs sont tout juste bons Ă offrir aux enfants pour jouer aux billes. Comme il faut cependant que je vende quelque chose afin de gagner quelques sous, c'est toi que je vais ĂŞtre obligĂ©e de mettre Ă l'Ă©talage... * A ces mots, la petite poule se mit Ă crier : PitiĂ©, ma bonne dame ! Je ne veux pas finir rĂ´tie. Si vous me gardez, je vous promets de pondre l'annĂ©e prochaine les oeufs les plus extraordinaires ! * La vieille femme n'en crut rien, mais elle se laissa attendrir et rentra chez elle avec sa poulette. Une annĂ©e passa. Et la vieille femme, de plus en plus pauvre, n'avait que quelques poignĂ©es de riz Ă donner Ă sa petite poule en guise de nourriture. Le jour du marchĂ© approchait et la petite bĂŞte dĂ©pĂ©rissait. Elle comprit qu'elle ne pouvait pondre des oeufs plus gros que ceux de l'an passĂ© et , dĂ©sespĂ©rĂ©e, elle alla se cacher dans un champ pour se lamenter : Que vais-je devenir si je ne suis pas capable de donner Ă ma maĂ®tresse que trois petits oeufs tout juste bons Ă offrir aux enfants pour jouer aux billes ? Cette fois, elle sera forcĂ©e de me vendre, et je finirai dans l'assiette d'un gros fermier ! Tout Ă sa peine, elle ne se rendit pas compte que les fleurs et les papillons l'Ă©coutaient Nous ne laisseront pas faire cela ! chuchotèrent-ils. A la nuit tombĂ©e, les fleurs se couchèrent sur le sol, formant une sorte de litière multicolore au creux de laquelle se blottit la petite poule. Puis les papillons Ă©tendirent leurs ailes sur elle comme une couverture bruissante et bariolĂ©e. Au matin, lorsqu'elle se rĂ©veilla, la poulette se sentit fraĂ®che, dispose, et mĂŞme si ragaillardie qu'elle se mit Ă chanter et pondit une demi-douzaine d'oeufs. Et ces oeufs-lĂ n'Ă©taient pas ordinaires ! Ils n'Ă©taient toujours pas bien gros, mais ils possĂ©daient toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Et mĂŞme, Ă y regarder de près, on pouvait voir sur leur coquille de très jolis dessins comme on peut en admirer sur les ailes des papillons. Toute heureuse, la petite poule courut chercher sa maĂ®tresse. Celle-ci examina les oeufs un par un avant de les ranger dans son tablier : Tu as tenu ta promesse. Ce sont bien les oeufs les plus extraordinaires que l'on puisse voir ! J'ai eu raison de ne pas te vendre ! * Le jour du marchĂ©, les oeufs de la vieille femme attirèrent les curieux. On se bouscula pour les acheter et la pauvre fermière rĂ©colta plus de pièces d'argent qu'elle n'en avait jamais eues dans sa vie. Depuis ce jour, chaque annĂ©e, dans ce petit village, puis dans tout le pays, et mĂŞme dans les contrĂ©es voisines, les gens essayèrent de copier les oeufs de la vieille dame en peignant et dĂ©corant les leurs. Mais ils ne rĂ©ussirent jamais Ă les Ă©galer en couleurs et en dĂ©licatesse, car la petite poule, les fleurs des champs et les papillons gardèrent bien leur secret. C'est ainsi que, chaque annĂ©e, lorsque s'annonce le printemps, on prit dans ce petit pays et ensuite dans le monde entier l'habitude de dĂ©corer les oeufs .... |
Déposé par poutounou le 31/03/2024Matin de Pâques * Dig, ding, don ! Dig, ding, don ! Sonnez matines, Frères Jacques ! Dig, ding, don ! Dig, ding, don ! Sonnez le carillon de Pâques ! Dig, ding, don ! Dig, ding, don ! Cloches, clochettes et bourdons, Par ce matin clair et sonore, La poulette jaune picore Un grain d’or par-lĂ , un grain par ci, Et se promène sans souci. * Fais-nous vite un Ĺ“uf ma poulette, A la coquille blanche et nette, Ou plutĂ´t… Tiens ! Oui c’est cela, Fais-nous un Ĺ“uf en chocolat. * Daniel Roth * Je souhaite Ă tous les anges du Paradis blanc ainsi qu'Ă leur famille de coeur de Joyeuses fĂŞtes de Pâques avec plein de chocolat et d'oeufs multicolores, miam, miam, slurp....Hier ils ont tous fĂŞtĂ© Pâques dans la grande prairie avec des mets tous plus succulents les uns que les autres. Qu'il fait bon vivre dans ce "Paradis blanc" oĂą tout n'est qu'Amour et oĂą il n'y a pas de place pour la mĂ©chancetĂ©, la torture, l'abandon et toutes ces "choses" si nĂ©gatives que l'on trouve sur terre... * Je souhaite Ă©galement, Ă tous les membres du cimetière virtuel, une bonne santĂ©, car c'est le plus important : sans la santĂ© rien ne va....alors "Super santĂ©" Ă vous tous... * Amicalement, * Martine |
Déposé par poutounou le 27/03/2024QUARTIER LIBRE * J'ai mis mon kĂ©pi dans la cage et je suis sorti avec l'oiseau sur la tĂŞte. Alors, on ne salue plus ? a demandĂ© le commandant. Non, a rĂ©pondu l'oiseau. Ah bon ! excusez-moi, je croyais qu'on saluait, a dit le commandant. Vous ĂŞtes tout excusĂ©, tout le monde peut se tromper a dit l'oiseau. * Jacques PrĂ©vert - Paroles |
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