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En hommage à
MIQUETTE
Il nous a quittés le:24/12/1985
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1 bougie
3834 Fleurs
![]() Déposé par rafia *Des bisousđâÜ et des cĂąlinsđâÜ Ă profusionâÜ, pr â€âżâ€TOIâ€âżâ€, monđ ![]() Déposé par rafia Les enfants/Westies/chĂ©risđđđd'Eric&Maryem, vs souhaitent une magnifiqueâżÜ FĂȘte desâżÜ MĂšres.âżÜâżÜâżÜ ![]() Déposé par NOIXDECOCO L'amour c'est cette lumiĂšre qui illumine notre vie,mais aussi ces Ă©toiles qui brillent dans nos nuits et ce bonheur qui fait disparaĂźtre la solitude ![]() Déposé par Pachkounet Mille bisouxx et mille mercis dâavoir pensĂ© Ă moi pour le jour de mon dĂ©part pour le Pays des Canoutoux. Tendres cĂąlins Ă toi, Miquette et amitiĂ©s Ă ta Maman. ![]() Déposé par Alexlyly Une douce pensĂ©e pour toi jolie Miquette, un grand merci pour ma petite Mouty .. ![]() Déposé par NOIXDECOCO Ma chĂ©rie, accueille le pauvre Stan, cocker abandonnĂ© ĂągĂ© par sa maitresse, mort seul dans la peur et le cĆur brisĂ© ![]() Déposé par celibab regardez,mes frĂšres le printemps est venu,la terre a reçu l'Ă©treinte du soleil et nous verrons bientĂŽt les fruits de cet amour .Sitting Bull |
961 messages
Déposé par poutounou le 16/06/2024Câest tellement important dâĂ©couter lâautre et de lui apprendre Ă sâaimer⊠Câest le but de la vie⊠!!! * Le plus beau cadeau * Faire le plus beau cadeau Ă quelqu'un : Ce n'est pas l'aider, Ce n'est pas combler ses dĂ©sirs, Ce n'est pas lui apporter la sĂ©curitĂ©, Ce n'est pas l'Aimer. NON. * C'est lui donner sa libertĂ©, C'est l'accompagner QUELS QUE SOIENT ses choix, C'est lui montrer sa propre lumiĂšre, C'est croire en lui, Câest toujours rester dans la vĂ©ritĂ©, ET SURTOUT, C'est ĂȘtre Ă son Ă©coute et lui donner l'occasion de s'Aimer... |
Déposé par poutounou le 12/06/2024Aimer C'est Plus Que Vivre * GĂ©rard Berliner (dâaprĂšs Victor Hugo) * Demain dĂšs lâaube, Ă lâheure oĂč blanchit la campagne Je partirai vois-tu, je sais que tu mâattends Jâirai par la forĂȘt, jâirai par la montagne Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. * Je marcherai les yeux fixĂ©s sur mes pensĂ©es, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit Seul, inconnu, le dos courbĂ©, les mains croisĂ©es Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit * Aimer câest plus que vivre. Aimer câest plus que vivre. Laissez-moi lui parler, inclinĂ© sur ses restes Le soir quand tout se tait Comme si dans la nuit rouvrant ses yeux cĂ©lestes Cet ange mâĂ©coutait ! * Aimer câest plus que vivre. Aimer câest plus que vivre. Maintenant, ĂŽ mon dieu ! que jâai ce calme sombre De pouvoir dĂ©sormais Voir de mes yeux la pierre oĂč je sais que dans lâombre Il dort pour jamais * Je ne regarderai ni lâor du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur Et quand jâarriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyĂšre en fleurs * Aimer câest plus que vivre. Aimer câest plus que vivre. Laissez-moi lui parler, inclinĂ© sur ses restes Le soir quand tout se tait, Comme si dans la nuit rouvrant ses yeux cĂ©lestes Cet ange mâĂ©coutait ! * Aimer câest plus que vivre. Aimer câest plus que vivre. Maintenant, ĂŽ mon dieu ! que jâai ce calme sombre De pouvoir dĂ©sormais Voir de mes yeux la pierre oĂč je sais que dans lâombre * Il dort pour jamais Voir de mes yeux la pierre oĂč je sais que dans lâombre Il dort pour jamais Aimer câest plus que vivre. Aimer câest plus que vivre. |
Déposé par poutounou le 09/06/2024Au jardin de mon coeur... * Au jardin de mon coeur Vous y trouverez Un petit coin cachĂ© Une oasis charmante Un chapeau de paille oubliĂ© Sur le petit banc... Un cahier d'Ă©coliĂšre Une plume d'oiseau Pour graver mes mystĂšres Et, la complainte des mots... * Au jardin de mon coeur Vous y dĂ©couvrirez Une cabane d'enfant... Quelques nids pour l'oiseau... Un bassin de pierre Un colibri enivrĂ© Du muguet en grelots Et, une coupe de rosĂ©e... * Au jardin de mon coeur Vous y croiserez Le geai bleu et la tourterelle La sittelle et l'hirondelle Le bourdon et l'abeille Dansant la gigue du printemps... Au jardin de mon coeur Je vous y attendrai En soupirant... L'air du temps prĂ©sent ! * © Jovette Mimeault (1952-2003) |
Déposé par poutounou le 05/06/2024Comme câest joliment dit : Bonjour « Messieurs les bourgeons« ⊠* Bonjour * Comme un diable au fond de sa boĂźte, le bourgeon s'est tenu cachĂ©... mais dans sa prison trop Ă©troite il baille et voudrait respirer. Il entend des chants, des bruits d'ailes, il a soif de grand jour et d'air... il voudrait savoir les nouvelles, il fait craquer son corset vert. Puis, d'un geste brusque, il dĂ©chire son habit Ă©troit et trop court "enfin, se dit-il, je respire, je vis, je suis libre... bonjour !" * Paul Geraldy |
Déposé par poutounou le 02/06/2024Toi câest Toi, Ă jamais en moi⊠!!! * Toi Esther Granek * Toi câest un mot Toi câest une voix Toi câest tes yeux et câest ma joie * Toi câest si beau Toi câest pour moi Toi câest bien lĂ et je nây crois * Toi câest soleil Toi câest printemps Toi câest merveille de chaque instant * Toi câest prĂ©sent Toi câest bonheur Toi câest arc-en-ciel dans mon cĆur * Toi câest distant⊠Toi câest changeant⊠Toi câest rĂȘvant et esquivant⊠* Toi câest pensant⊠Toi câest taisant⊠Toi câest tristesse qui me prend⊠* Toi câest fini. Fini ? Pourquoi ? Toi câest le vide dans mes bras⊠Toi câest mon soleil qui sâen va⊠Et moi, je reste, pleurant tout bas. * Esther Granek, Ballades et rĂ©flexions Ă ma façon, 1978 |
Déposé par poutounou le 29/05/2024Merci, Monsieur Hugo, pour ce trĂšs beau poĂšmeâŠCe sont nos Anges que nous entendons chanter dans lâinfini⊠!!! * Printemps * Voici donc les longs jours, lumiĂšre, amour, dĂ©lire ! Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire, Mai fleuri, juin brĂ»lant, tous les beaux mois amis ! Les peupliers, au bord des fleuves endormis, Se courbent mollement comme de grandes palmes ; Lâoiseau palpite au fond des bois tiĂšdes et calmes ; Il semble que tout rit, et que les arbres verts Sont joyeux dâĂȘtre ensemble et se disent des vers. Le jour naĂźt couronnĂ© dâune aube fraĂźche et tendre ; Le soir est plein dâamour ; la nuit, on croit entendre, A travers lâombre immense et sous le ciel bĂ©ni, Quelque chose dâheureux chanter dans lâinfini. * Victor Hugo, |
Déposé par poutounou le 26/05/2024Un Ange sĂ»rement !!! * Ce soir, Ă travers le bonheur * Ce soir, Ă travers le bonheur, Qui donc soupire, qu'est-ce qui pleure ? Qu'est-ce qui vient palpiter sur mon coeur, Comme un oiseau blessĂ© ? * Est-ce une plainte de la terre, Est-ce une voix future, Une voix du passĂ© ? J'Ă©coute, jusqu'Ă la souffrance, Ce son dans le silence. * Ile d'oubli, ĂŽ Paradis ! Quel cri dĂ©chire, cette nuit, Ta voix qui me berce ? Quel cri traverse Ta ceinture de fleurs, Et ton beau voile d'allĂ©gresse ? * Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) |
Déposé par poutounou le 22/05/2024Ă Printemps, fais naĂźtre un renouveau suprĂȘme au cĆur des morts⊠!!! * PriĂšre au printemps * Toi qui fleuris ce que tu touches, Qui, dans les bois, aux vieilles souches Rends la vigueur, Le sourire Ă toutes les bouches, La vie au coeur ; * Qui changes la boue en prairies, SĂšmes dâor et de pierreries Tous les haillons, Et jusquâau seuil des boucheries Mets des rayons ! * Ă printemps, alors que tout aime, Que sâembellit la tombe mĂȘme, Verte au dehors, Fais naĂźtre un renouveau suprĂȘme Au coeur des morts ! * Quâils ne soient pas les seuls au monde Pour qui tu restes infĂ©conde, Saison dâamour ! Mais fais germer dans leur poussiĂšre Lâespoir divin de la lumiĂšre Et du retour ! * RenĂ©-François Sully Prudhomme |
Déposé par lili2248 le 19/05/2024Aux vivants, je suis parti Au chagrin, je ne reviendrai jamais Aux fĂąchĂ©s j'ai Ă©tĂ© trompĂ© Mais aux heureux je suis en paix Et aux fidĂšles je ne suis jamais parti đđđđđđđđđđđđđđđđđđđđđđ Je ne peux pas parler, mais je peux Ă©couter Je ne peux pas ĂȘtre vu, mais je peux ĂȘtre entendu Alors que vous vous tenez sur un rivage en regardant une belle mer Quand vous regardez une fleur et admirez sa simplicitĂ© Souviens-toi de moi đđđđđđđđđđđđđđđđđđđđđđ Souviens-toi de moi dans ton cĆur : Vos pensĂ©es, et vos souvenirs Des moments que nous avons aimĂ©s Les fois oĂč nous avons pleurĂ© Les fois oĂč nous nous sommes battus Les fois oĂč on riait Car si tu penses toujours Ă moi, je ne serai jamais parti đđđ Margaret Mead |
Déposé par poutounou le 08/05/2024La patte de ton chien, serre-la si fort⊠* La main des dieux, tu peux refuser de la prendre * La main des dieux, tu peux refuser de la prendre. La main du mendiant, tu peux aussi. Toutes les mains qui frĂŽleront la tienne, tu peux les oublier. La main de ton ami, ferme les doigts sur elle, et serre-la si fort que le sang de ton cĆur y batte avec le sien au mĂȘme rythme. * Sabine Sicaud, Les poĂšmes de Sabine Sicaud, 1958 (Recueil posthume) |
Déposé par poutounou le 01/05/2024Petit brin de Bonheur⊠* TrĂšs tĂŽt dans la matinĂ©e, Du pied droit, je me suis levĂ©e. Mes gros sabots aux pieds, Dans mon jardin, je suis allĂ©e, Pour y cueillir des brins de muguet, Recouverts de rosĂ©e. * Tintinnabulez, tintinnabulez ! Jolies clochettes de Mai. Epandez vos douces senteurs Jusque dans nos cĆurs. Et dĂ©posez dans chaque foyer Un ocĂ©an dâamour et dâamitiĂ©. * Je tâenvoie, merveilleux Ange, un beau brin de muguet de mon jardin. Garde-le bien au chaud, tout contre ton cĆur, car il porte Bonheur⊠AmitiĂ©, santĂ© et joli brin de muguet Ă ta famille de cĆur aussi⊠|
Déposé par lili2248 le 28/04/2024DĂ©solĂ©e pour ma petite « absence » du cimetiĂšre, due Ă un petit problĂšme dâordinateur. Me revoilà ⊠!!! * A quel beau songe Ă©vanoui dois-je les larmes que je pleure ? A toi mon Ange... * PensĂ©e perdue * Elle est si douce, la pensĂ©e, Qu'il faut, pour en sentir l'attrait, D'une vision commencĂ©e S'Ă©veiller tout Ă coup distrait. * Le coeur dĂ©pouillĂ© la rĂ©clame ; Il ne la fait point revenir, Et cependant elle est dans l'Ăąme, Et l'on mourrait pour la finir. * A quoi pensais-je tout Ă l'heure ? A quel beau songe Ă©vanoui Dois-je les larmes que je pleure ? Il m'a laissĂ© tout Ă©bloui. * Et ce bonheur d'une seconde, Nul effort ne me l'a rendu ; Je n'ai goĂ»tĂ© de joie au monde Qu'en rĂȘve, et mon rĂȘve est perdu. * RenĂ©-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) |
Déposé par poutounou le 28/04/2024Les Roses * Le Printemps rayonnant, qui fait rire le jour En montrant son beau front, vermeil comme lâaurore, NaĂźt, tressaille, fleurit, chante, et dans lâair sonore Ăveille les divins murmures de lâamour. * O Sylphes ingĂ©nus, vous voilĂ de retour! De mille joyaux dâor la forĂȘt se dĂ©core, Et blanche, regardant les corolles Ă©clore, Titania folĂątre au milieu de sa cour, * A travers lâĂ©ther pur dont elle fait sa proie, Tandis que la lumiĂšre, Ă©clatante de joie, Frissonne dans la bleue immensitĂ© des cieux. * BeautĂ© qui nous ravit avec tes molles poses, Dis, nâest-ce pas quâil est doux et dĂ©licieux De plonger follement ta bouche dans les roses ? * ThĂ©odore de Banville, |
Déposé par poutounou le 27/04/2024DĂ©solĂ©e pour ma petite « absence » du cimetiĂšre, due Ă un petit problĂšme dâordinateur. Me revoilà ⊠!!! * A quel beau songe Ă©vanoui dois-je les larmes que je pleure ? A toi mon Ange... * PensĂ©e perdue * Elle est si douce, la pensĂ©e, Qu'il faut, pour en sentir l'attrait, D'une vision commencĂ©e S'Ă©veiller tout Ă coup distrait. * Le coeur dĂ©pouillĂ© la rĂ©clame ; Il ne la fait point revenir, Et cependant elle est dans l'Ăąme, Et l'on mourrait pour la finir. * A quoi pensais-je tout Ă l'heure ? A quel beau songe Ă©vanoui Dois-je les larmes que je pleure ? Il m'a laissĂ© tout Ă©bloui. * Et ce bonheur d'une seconde, Nul effort ne me l'a rendu ; Je n'ai goĂ»tĂ© de joie au monde Qu'en rĂȘve, et mon rĂȘve est perdu. * RenĂ©-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) |
Déposé par poutounou le 24/04/2024Tu es tout ça, adorable Ange !!! * MON ANGE ADORĂ * Tu es mon oxygĂšne, Tu es la joie que je promĂšne, La force qui brise mes chaĂźnes, L'indispensable qui coule dans mes veines. * Tu es l'objet de mon existence, L'ange pur de l'innocence, Mon Ă©toile de bienveillance, Plus qu'un espoir et plus qu'une chance. * Tu es ma mĂ©lodie, La douceur de mes nuits, Les couleurs de ma vie, Le bonheur Ă l'infini. * - Elodie - |
Déposé par poutounou le 14/04/2024Sois le bienvenu « Rire du printemps » ! * Le printemps * Te voilĂ , rire du Printemps ! Les thyrses des lilas fleurissent. Les amantes qui te chĂ©rissent DĂ©livrent leurs cheveux flottants. * Sous les rayons dâor Ă©clatants Les anciens lierres se flĂ©trissent. Te voilĂ , rire du Printemps ! Les thyrses de lilas fleurissent. * Couchons-nous au bord des Ă©tangs, Que nos maux amers se guĂ©rissent ! Mille espoirs fabuleux nourrissent Nos coeurs gonflĂ©s et palpitants. Te voilĂ , rire du Printemps ! * ThĂ©odore de Banville |
Déposé par poutounou le 10/04/2024Rien ne nous sĂ©parera jamais⊠* Abri * Dans les lignes de ta patte Pour me plaire jây veux voir Que rien ne nous sĂ©pare Et que nous avons mĂȘme destin. * Dans les lignes de ta patte Je dĂ©couvre en cherchant Les signes bienfaisants De ce qui me convient. * Dans le creux de ta patte OĂč ma main se blottit Je retrouve mon abri Doux et calme, comme un baume. * Esther Granek, Ballades et rĂ©flexions Ă ma façon, 1978 |
Déposé par poutounou le 07/04/2024Que câest beau : « LâĂąme est immortelle et hier câest demain » * Hier câest demain⊠* Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses, Pour savoir, aprĂšs tout, ce quâon aime le mieux, Les bonbons, lâOcĂ©an, le jeu, lâazur des cieux, Les chiens, les lauriers et les roses. * Il faut fouler aux pieds des fleurs Ă peine Ă©closes ; Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup dâadieux. Puis le coeur sâaperçoit quâil est devenu vieux, Et lâeffet qui sâen va nous dĂ©couvre les causes. * De ces biens passagers que lâon goĂ»te Ă demi, Le meilleur qui nous reste est un ancien ami. On se brouille, on se fuit. Quâun hasard nous rassemble, * On sâapproche, on sourit, la « patte » touche la main, Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble, Que lâĂąme est immortelle, et quâhier câest demain. * Alfred de Musset |
Déposé par poutounou le 03/04/2024Venez, venez vite, hirondelles, repeupler lâazur calme et doux⊠* Avril * Lorsquâun homme nâa pas dâamour, Rien du printemps ne lâintĂ©resse ; Il voit mĂȘme sans allĂ©gresse, Hirondelles, votre retour ; * Et, devant vos troupes lĂ©gĂšres Qui traversent le ciel du soir, Il songe que dâaucun espoir Vous nâĂȘtes pour lui messagĂšres. * Chez moi ce spleen a trop durĂ©, Et quand je voyais dans les nues Les hirondelles revenues, Chaque printemps, jâai bien pleurĂ©. * Mais depuis que toute ma vie A subi ton charme subtil, Mignonne, aux promesses dâAvril Je mâabandonne et me confie. * Depuis quâun regard bien-aimĂ© A fait refleurir tout mon ĂȘtre, Je vous attends Ă ma fenĂȘtre, ChĂšres voyageuses de Mai. * Venez, venez vite, hirondelles, Repeupler lâazur calme et doux, Car mon dĂ©sir qui va vers vous Sâaccuse de nâavoir pas dâailes. * François CoppĂ©e, |
Déposé par poutounou le 01/04/2024Câest un peu long Ă lire, mais quel joli conte que celui-ci !!! Bon lundi de PĂąques Ă vous tous⊠Ah oui, je veux la mĂȘme poule !!! * Le secret des oeufs de paques * Il Ă©tait une fois un petit pays tranquille oĂč, lorsque le printemps s'annonçait, les gens, dans chaque village, organisaient un grand marchĂ©. Ils enfilaient leur costume de fĂȘte et s'installaient sur la place principale pour vendre ce qu'ils avaient produit de meilleur ou de plus beau : des couronnes de brioche ou de pain dorĂ©, des oeufs, des outils de bois sculptĂ©, des ceintures de cuir ... La nature elle-mĂȘme participait Ă l'Ă©vĂ©nement. Les pommiers s'habillaient de blanc, les papillons dĂ©froissaient leurs ailes et les fleurs leurs pĂ©tales. Un jour, au centre d'un de ces villages, comme d'habitude Ă cette Ă©poque, des fermiĂšres comparaient les oeufs de leur poulailler. C'Ă©tait Ă qui aurait les plus gros, les plus ronds ou les plus blancs. Seule une vieille femme se taisait. Elle ne possĂ©dait pour toute fortune qu'une petite poule maigrichonne qui ne lui avait donnĂ© que trois petits oeufs pas plus gros que des billes. * La vieille femme soupirait : Je suis pauvre, ma poulette, que je t'ai mal nourrie et que tes oeufs sont tout juste bons Ă offrir aux enfants pour jouer aux billes. Comme il faut cependant que je vende quelque chose afin de gagner quelques sous, c'est toi que je vais ĂȘtre obligĂ©e de mettre Ă l'Ă©talage... * A ces mots, la petite poule se mit Ă crier : PitiĂ©, ma bonne dame ! Je ne veux pas finir rĂŽtie. Si vous me gardez, je vous promets de pondre l'annĂ©e prochaine les oeufs les plus extraordinaires ! * La vieille femme n'en crut rien, mais elle se laissa attendrir et rentra chez elle avec sa poulette. Une annĂ©e passa. Et la vieille femme, de plus en plus pauvre, n'avait que quelques poignĂ©es de riz Ă donner Ă sa petite poule en guise de nourriture. Le jour du marchĂ© approchait et la petite bĂȘte dĂ©pĂ©rissait. Elle comprit qu'elle ne pouvait pondre des oeufs plus gros que ceux de l'an passĂ© et , dĂ©sespĂ©rĂ©e, elle alla se cacher dans un champ pour se lamenter : Que vais-je devenir si je ne suis pas capable de donner Ă ma maĂźtresse que trois petits oeufs tout juste bons Ă offrir aux enfants pour jouer aux billes ? Cette fois, elle sera forcĂ©e de me vendre, et je finirai dans l'assiette d'un gros fermier ! Tout Ă sa peine, elle ne se rendit pas compte que les fleurs et les papillons l'Ă©coutaient Nous ne laisseront pas faire cela ! chuchotĂšrent-ils. A la nuit tombĂ©e, les fleurs se couchĂšrent sur le sol, formant une sorte de litiĂšre multicolore au creux de laquelle se blottit la petite poule. Puis les papillons Ă©tendirent leurs ailes sur elle comme une couverture bruissante et bariolĂ©e. Au matin, lorsqu'elle se rĂ©veilla, la poulette se sentit fraĂźche, dispose, et mĂȘme si ragaillardie qu'elle se mit Ă chanter et pondit une demi-douzaine d'oeufs. Et ces oeufs-lĂ n'Ă©taient pas ordinaires ! Ils n'Ă©taient toujours pas bien gros, mais ils possĂ©daient toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Et mĂȘme, Ă y regarder de prĂšs, on pouvait voir sur leur coquille de trĂšs jolis dessins comme on peut en admirer sur les ailes des papillons. Toute heureuse, la petite poule courut chercher sa maĂźtresse. Celle-ci examina les oeufs un par un avant de les ranger dans son tablier : Tu as tenu ta promesse. Ce sont bien les oeufs les plus extraordinaires que l'on puisse voir ! J'ai eu raison de ne pas te vendre ! * Le jour du marchĂ©, les oeufs de la vieille femme attirĂšrent les curieux. On se bouscula pour les acheter et la pauvre fermiĂšre rĂ©colta plus de piĂšces d'argent qu'elle n'en avait jamais eues dans sa vie. Depuis ce jour, chaque annĂ©e, dans ce petit village, puis dans tout le pays, et mĂȘme dans les contrĂ©es voisines, les gens essayĂšrent de copier les oeufs de la vieille dame en peignant et dĂ©corant les leurs. Mais ils ne rĂ©ussirent jamais Ă les Ă©galer en couleurs et en dĂ©licatesse, car la petite poule, les fleurs des champs et les papillons gardĂšrent bien leur secret. C'est ainsi que, chaque annĂ©e, lorsque s'annonce le printemps, on prit dans ce petit pays et ensuite dans le monde entier l'habitude de dĂ©corer les oeufs .... |
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