In tribute to

DOUGLAS D'INGLYBER
2008 / 2018


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DOUGLAS D'INGLYBER
SCOTTISH-TERRIER
Born on :04/10/2008
left us on:24/03/2018
 
 

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In tribute to DOUGLAS D'INGLYBER

Arrivé avec la hotte du Père-Noël, sur un coup de colère majestueux !
Il nous quitte nous laissant dans une peine immense.
Heureusement, sa petite soeur adoptive "GOLDEN MILADY" nous consolera.
Bon voyage DOUGLAS !
MISTRAL et RAMSES II veilleront sur toi et m'enverront des signes comme à l'habitude.




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688 messages

left by poutounou on 23/08/2023  
Que c'est joliment dit....Profitons des jours bleus et chassons les jours gris....
*
AU JARDIN DE L'INFANTE
*
Il est de clairs matins, de roses se coiffant,
Où l'âme a des gaîtés d'eaux vives dans les roches,
Où le coeur est un ciel de Pâques plein de cloches,
Où la chair est sans tache et l'esprit sans reproches.
Il est de clairs matins, de roses se coiffant,
Ces matins-là, je vais joyeux comme un enfant.
*
Il est de mornes jours, où las de se connaître,
Le coeur, vieux de mille ans, s'assied sur son butin,
Où le plus cher passé semble un décor déteint,
Où s'agite un minable et vague cabotin.
Il est de mornes jours las du poids de connaître
Et, ces jours-là, je vais courbé comme un ancêtre.
*
(A. Samain)

left by colombine67 on 22/08/2023  
Les personnes qui n'ont jamais eu d'animaux domestiques, et plus globalement ceux qui n'aiment pas les animaux, ne peuvent pas comprendre l'amour que l'on peut avoir pour un chien, un chat ou tout autre animal.
Bien souvent pour eux, aimer un animal comme on aime un enfant est irrationnel. Pour toutes ces personnes hermétiques et insensibles à ce sentiment, l'écrivain Richard A. Biby a écrit un joli texte. Il est dédié à tous les chiens en général, mais aussi à toutes celles et ceux qui ne comprennent pas cet amour inconditionnel.
De temps en temps les gens me disent "voyons, c’est juste un chien" ou "tu en dépenses de l’argent juste pour un chien"…
Ils ne comprennent pas les distances parcourues, le temps passé ou les coûts que ça implique pour "juste un chien".
Pourtant, plusieurs des moments dont je suis le plus fier sont survenus à cause de "juste un chien".
J’ai passé bien des heures avec, pour seul compagnon, "juste un chien" et je ne me suis jamais senti moindrement seul.
Certains de mes moments les plus tristes sont survenus à cause de "juste un chien" et, dans ces jours sombres, le doux contact de "juste un chien" m’a donné du réconfort et permis de traverser la journée.
Si vous aussi, pensez que c’est "juste un chien" alors vous comprendrez probablement des phrases comme "juste un ami", "juste un lever de soleil" ou "juste une promesse".
"Juste un chien" apporte dans ma vie la véritable essence de l’amitié, de la confiance et d’une joie passionnée.
"Juste un chien" fait ressortir la compassion et la patience qui fait de moi une meilleure personne.
À cause de "juste un chien" je me lèverai de bonne heure, ferai de longues marches et regarderai vers le futur.
Alors pour moi et les gens comme moi, ce n’est pas "juste un chien" mais l’incarnation de tous les espoirs et rêves du futur, le doux souvenir du passé et la pure joie du moment.
"Juste un chien" fait sortir ce qu’il y a de bon en moi et me détourne de mes pensées et des problèmes de la journée.
J’espère qu’un jour ils pourront comprendre que ce n’est pas "juste un chien" mais l’être qui m’a donné l’humanité et qui m’a préservé de n’être que … "juste un homme ou une femme".
Alors la prochaine fois que vous entendrez la phrase "juste un chien"… souriez, parce que c’est "juste qu’ils n’ont pas compris".
Richard A. Biby, 2006.

left by colombine67 on 21/08/2023  
Je sais, je ne suis qu'un chien ...
Mais quand tu es triste, je sais te faire sourire.
Quand tu pleures, je sais te réconforter
Et si quelqu'un te brise le coeur, tu peux utiliser le mien pour continuer à vivre...
Je serai toujours à tes côtés.

left by poutounou on 20/08/2023  
T’aimer mon Ange, t’aimer à faire trembler la mort !!!
*
AIMER
*
Aimer la vie jusqu’à supplier la mort
Aimer à vie, aimer à tort
Aimer pour ne rien recevoir
Aimer jusqu’au dernier regard
Un souffle qui passe
Un nuage qui s’efface
Aimer à n’y rien comprendre
Aimer quand il n’y a plus à prendre
Qu’un vide incolore
Au fond d’un puits qui dort
*
Aimer le mur qui boit l’horizon
À l’ombre d’une main verrouillé
Aimer avec, aimer selon
Aimer le chemin perdu dans la vallée
Celui qui ne mène nulle part
Aimer jusqu’au point de départ
Aimer toujours, aimer encore
À faire trembler la mort
*
Aimer si fort
Que le vent se fige
Pour glisser dans un vertige
Aimer seul ou bien à deux
À deux, mais pas plus seul qu’avant
Quand les mots de tes yeux
Ricochent sur les parois du temps
T’aimer jusqu’à ne plus aimer
Que de t’aimer
*
(Auteur inconnu)

left by poutounou on 16/08/2023  
Que c’est bien dit : « je verrais se lever comme un fantôme en larmes, l’ombre des jours heureux…
*
In Memoriam
*
J’aime à changer de cieux, de climat, de lumière.
Oiseau d’une saison, je fuis avec l’été,
Et mon vol inconstant va du rivage austère
Au rivage enchanté.
*
Mais qu’à jamais le vent bien loin du bord m’emporte
Où j’ai dans d’autres temps suivi des pas chéris,
Et qu’aujourd’hui déjà ma félicité morte
Jonche de ses débris !
*
Combien ce lieu m’a plu ! non pas que j’eusse encore
Vu le ciel y briller sous un soleil pâli ;
L’amour qui dans mon âme enfin venait d’éclore
L’avait seul embelli.
*
Hélas ! avec l’amour ont disparu ses charmes ;
Et sous ces grands sapins, au bord des lacs brumeux,
Je verrais se lever comme un fantôme en larmes
L’ombre des jours heureux.
*
Oui, pour moi tout est plein sur cette froide plage
De la présence chère et du regard aimé,
Plein de la voix connue et de la douce image
Dont j’eus le cœur charmé.
*
Comment pourrais-je encor, désolée et pieuse.
Par les mêmes sentiers traîner ce cœur meurtri,
Seule où nous étions deux, triste où j’étais joyeuse,
Pleurante où j’ai souri ?
*
Painswick. Glocestershire , août 1850.’

left by colombine67 on 14/08/2023  
Je suis un chien. Je veux donner et avoir de l’amour. Je veux vivre. Je ne suis pas un objet. Je ne suis pas une pièce de propriété. S’il vous plait ne me rejetez pas. S’il vous plait traitez-moi avec gentillesse, amour et respect. Je vous promets que je vous payerais en retour avec un amour inconditionnel aussi longtemps que je vivrai.

left by poutounou on 13/08/2023  
Que c’est bon d’avoir un chien pour Ami… !!!
*
L’Ami du voyage
*
Nous avons d’un seul cœur entrepris un voyage ;
C’était encore hier, à peine rencontrés.
Une voix nous souffla : « Tous deux, vous partirez
Ensemble partager la joie d’un seul sillage… ».
*
L’amitié nous porta vers d’inconnus rivages
Sur des flots incertains maintes fois chavirés.
Si nous voguions parfois, opposant nos beauprés,
Au port se retrouvaient nos mats au fil de l’âge.
*
Nos vies s’entrecroisaient aux sources de l’humain
S’attendant l’une l’autre à l’angle d’un chemin
Pour s’offrir tour à tour le miroir de soi-même.
*
Puis un funeste jour il ne resta qu’un seul…
Mais la voix de jadis lui dit : « Ton ami t’aime
Aujourd’hui comme hier. Ignore le linceul ! »
*
Jean-Charles Dorge, Variations sur le thème de l’amitié, 2013

left by poutounou on 09/08/2023  
Oui, gardez-nous un petit coin dans vos nuages, belles âmes…
*
Enquête
*
A portée de main,
je te sens si loin.
Comme tu parais sage !
(ou n’y vois-je rien ?)
Suis-je de ton voyage ?
Et dans tes nuages
me donnes-tu un coin ?
*
Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978

left by poutounou on 06/08/2023  
« Et l’injure de cesser d’être, pire que n’avoir pas été » !!!
*
Vivre, permanente surprise !
*
Vivre, permanente surprise !
L'amour de soi, quoi que l'on dise !
L'effort d'être, toujours plus haut,
Le premier parmi les égaux.
La vanité pour le visage,
Pour la main, le sein, le genou,
Tout le tendre humain paysage !
L'orgueil que nous avons de nous,
Secrètement. L'honneur physique,
Cette intérieure musique
Par quoi nous nous guidons, et puis
Le sol creux, les cordes, le puits
où lourdement va disparaître
Le corps ivre d'éternité.
*
- Et l'injure de cesser d'être,
Pire que n'avoir pas été !
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

left by colombine67 on 05/08/2023  
« Je suis mort aujourd'hui. Tu en as marre de moi et tu m'as emmené à la fourrière. Ils étaient surchargés, et j'ai été malheureux.
Je suis dans un sac en plastique noir dans une décharge. Un autre chiot recevra ma laisse mal utilisée que j'ai laissée. Mon collier était sale et trop petit, mais tu m'as pris avant de m'envoyer ici.
Je serais toujours à la maison si je n'avais pas mâché ta chaussure ? Je ne savais pas ce que c'était, mais c'était en cuir, et j'étais par terre. Je plaisantais, c'est tout. Tu as oublié d'acheter des jouets pour moi.
Je serais toujours à la maison si j'avais été domestiqué ? Se frotter le nez sur mon pipi m'a juste gêné d'avoir le nez mouillé. Il y a des livres et des professeurs d'obéissance qui auraient appris à m'apprendre à sortir.
Je serais toujours à la maison si je n'avais pas apporté des puces à la maison ? Sans médicaments anti-puces, je ne pourrais pas les enlever après que tu m'as laissé dans le jardin pendant des jours.
Je serais toujours à la maison si je n'avais pas d'aboiement ? J'avais juste peur : "je suis seul, je suis là, je suis là ! Je veux être ton meilleur ami."
Est-ce que je serais toujours à la maison si je t'avais rendu heureux ? Me battre ne m'a pas fait apprendre.
Est-ce que je serais toujours à la maison si tu avais le temps de prendre soin de moi et de m'apprendre ? Tu ne m'as pas fait attention après la première semaine, mais j'ai passé tout mon temps à attendre que tu m'aimes. Je suis mort aujourd'hui.
Ton chien »

left by poutounou on 02/08/2023  
Respire ta jeunesse ! Le temps est court qui va de la vigne au pressoir !!!
*
Le temps de vivre
*
Déjà la vie ardente incline vers le soir,
Respire ta jeunesse,
Le temps est court qui va de la vigne au pressoir,
De l'aube au jour qui baisse.
*
Garde ton âme ouverte aux parfums d'alentour,
Aux mouvements de l'onde,
Aime l'effort, l'espoir, l'orgueil, aime l'amour,
C'est la chose profonde ;
*
Combien s'en sont allés de tous les coeurs vivants
Au séjour solitaire,
Sans avoir bu le miel ni respiré le vent
Des matins de la terre,
*
Combien s'en sont allés qui ce soir sont pareils
Aux racines des ronces,
Et qui n'ont pas goûté la vie où le soleil
Se déploie et s'enfonce !
*
Ils n'ont pas répandu les essences et l'or
Dont leurs mains étaient pleines,
Les voici maintenant dans cette ombre où l'on dort
Sans rêve et sans haleine.
*
- Toi, vis, sois innombrable à force de désirs,
De frissons et d'extase,
Penche sur les chemins, où l'homme doit servir,
Ton âme comme un vase ;
*
Mêlée aux jeux des jours, presse contre ton sein
La vie âpre et farouche ;
Que la joie et l'amour chantent comme un essaim
D'abeilles sur ta bouche.
*
Et puis regarde fuir, sans regret ni tourment,
Les rives infidèles,
Ayant donné ton coeur et ton consentement
A la nuit éternelle...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

left by poutounou on 30/07/2023  
La mort dit à l'homme...
*
Voici que vous avez assez souffert, pauvre homme,
Assez connu l'amour, le désir, le dégoût,
L'âpreté du vouloir et la torpeur des sommes,
L'orgueil d'être vivant et de pleurer debout...
*
Que voulez-vous savoir qui soit plus délectable
Que la douceur des jours que vous avez tenus,
Quittez le temps, quittez la maison et la table ;
Vous serez sans regret ni peur d'être venu.
*
J'emplirai votre coeur, vos mains et votre bouche
D'un repos si profond, si chaud et si pesant,
Que le soleil, la pluie et l'orage farouche
Ne réveilleront pas votre âme et votre sang.
*
- Pauvre âme, comme au jour où vous n'étiez pas née,
Vous serez pleine d'ombre et de plaisant oubli,
D'autres iront alors par les rudes journées
Pleurant aux creux des mains, des tombes et des lits.
*
D'autres iront en proie au douloureux vertige
Des profondes amours et du destin amer,
Et vous serez alors la sève dans les tiges,
La rose du rosier et le sel de la mer.
*
D'autres iront blessés de désir et de rêve
Et leurs gestes feront de la douleur dans l'air,
Mais vous ne saurez pas que le matin se lève,
Qu'il faut revivre encore, qu'il fait jour, qu'il fait clair.
*
Ils iront retenant leur âme qui chancelle
Et trébuchant ainsi qu'un homme pris de vin ;
- Et vous serez alors dans ma nuit éternelle,
Dans ma calme maison, dans mon jardin divin...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

left by poutounou on 26/07/2023  
Que c'est beau ! "On a dans l'âme une tendresse où tremblent toutes les douleurs..."
*
Rosées
*
Je rêve, et la pâle rosée
Dans les plaines perle sans bruit,
Sur le duvet des fleurs posée
Par la main fraîche de la nuit.
*
D'où viennent ces tremblantes gouttes ?
Il ne pleut pas, le temps est clair ;
C'est qu'avant de se former, toutes,
Elles étaient déjà dans l'air.
*
D'où viennent mes pleurs ? Toute flamme,
Ce soir, est douce au fond des cieux ;
C'est que je les avais dans l'âme
Avant de les sentir aux yeux.
*
On a dans l'âme une tendresse
Où tremblent toutes les douleurs,
Et c'est parfois une caresse
Qui trouble, et fait germer les pleurs
*
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)

left by choupinou on 25/07/2023  
Quand Bien passe le temps, les Vents, les marées, les souvenirs éternellement nous ramènent au rivage et notre coeur souffre une fois de plus; merci de vos pensées, poème, fleurs, votre soutien pour mon bel Oscar d'Amour et son amoureuse, ma jolie Miss d'Amour, ils me manquent tellement tous les deux, mais ils sont si présent malgré tout, si puissant dans mon coeur.
un gros câlins a votre petit ange adoré qui aussi je sais vous manque...
choupinou

left by poutounou on 23/07/2023  
Les larmes, que nous avons versées pour vous, sont toujours là au fin fond de notre cœur… !!!
*
Larmes
*
Larmes aux fleurs suspendues,
Larmes de sources perdues
Aux mousses des rochers creux ;
*
Larmes d'automne épandues,
Larmes de cors entendues
Dans les grands bois douloureux ;
*
Larmes des cloches latines,
Carmélites, Feuillantines...
Voix des beffrois en ferveur ;
*
Larmes, chansons argentines
Dans les vasques florentines
Au fond du jardin rêveur ;
*
Larmes des nuits étoilées,
Larmes de flûtes voilées
Au bleu du pare endormi ;
*
Larmes aux longs cils perlées,
Larmes d'amante coulées
Jusqu'à l'âme de l'ami ;
*
Gouttes d'extase, éplorement délicieux,
Tombez des nuits ! Tombez des fleurs ! Tombez des yeux !
*
Et toi, mon coeur, sois le doux fleuve harmonieux,
Qui, riche du trésor tari des urnes vides,
Roule un grand rêve triste aux mers des soirs languides.
*
Albert SAMAIN (1858-1900)

left by poutounou on 19/07/2023  
Tantôt il y fait jour, dans notre âme, et tantôt crépuscule...
*
Toute une vie en nous, non visible, circule
*
Toute une vie en nous, non visible, circule
Et s'enchevêtre en longs remous intermittents ;
Notre âme en est variable comme le temps ;
Tantôt il y fait jour et tantôt crépuscule,
Selon de brefs et de furtifs dérangements
Tels que ceux du feuillage et des étangs dormants.
Pourquoi ces accès d'ombre et ces accès d'aurore
Dans ces zones de soi que soi-même on ignore ?
Qu'est-ce qui s'accomplit, qu'est-ce qui se détruit ?
Mais, qu'il fasse aube ou soir dans notre âme immobile,
La même vie occulte en elle se poursuit,
Comme la mer menant son oeuvre sous une île !
*
Georges RODENBACH (1855-1898)

left by colombine67 on 17/07/2023  
Je sais que je ne suis qu'un chien mais...
Si tu te sens triste, je serai ton sourire.
Si tu pleures, je serai ton réconfort
Et si quelqu'un te brise le coeur, tu peux utiliser le mien pour vivre...
Je serai toujours à tes côtés.

left by poutounou on 16/07/2023  
Devant la mort je m’incline et pardonne au Bon Dieu !!!
*
Sur la mort d'une rose
*
Cette rose qui meurt dans un vase d'argile
Attriste mon regard,
Elle paraît souffrir et son fardeau fragile
Sera bientôt épars.
*
Les pétales tombés dessinent sur la table
Une couronne d'or,
Et pourtant un parfum subtil et palpable
Vient me troubler encor.
*
J'admire avec ferveur tous les êtres qui donnent
Ce qu'ils ont de plus beau
Et qui, devant la Mort s'inclinent et pardonnent
Aux auteurs de leurs maux,
*
Et c'est pourquoi penché sur cette rose molle
Qui se fane pour moi,
J'embrasse doucement l'odorante corolle
Une dernière fois.
*
Raymond RADIGUET (1903-1923)

left by poutounou on 12/07/2023  
C’est vrai que la vie est un combat, et quel combat …!!!???
*
Ah ! ne me dites pas...
*
Ah ! ne me dites pas que la vie est un rêve,
Une ombre qui s'enfuit et flotte sous mes pas ;
C'est le temps de la lutte, et si rien ne s'achève,
L'éternel avenir a son germe ici-bas.
*
La vie est un combat, la vie est une arène
Où le devoir grandit du triomphe obtenu ;
C'est le sentier qui monte, et pas à pas nous mène
Aux sommets d'où la vue embrasse l'inconnu.
*
Madame de PRESSENSÉ (1826-1901)

left by poutounou on 09/07/2023  
Tristesse
*
Déferlement gris de nuages,
L’esprit déserte ses mirages.
Sur le pré s’étend une mer
Que forme l’écharpe des brumes ;
Un voile cendre l’univers.
La nostalgie errante fume.
Rien n’est doux, plus rien n’est amer.
La tristesse en mon cœur s’allume.
Comme ils sont noirs mes cyprès verts !
*
Alice Cluchier ("Cris et tourments")




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