In tribute to

DOUGLAS D'INGLYBER
2008 / 2018


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DOUGLAS D'INGLYBER
SCOTTISH-TERRIER
Born on :04/10/2008
left us on:24/03/2018

Arrivé avec la hotte du Père-Noël, sur un coup de colère majestueux !
Il nous quitte nous laissant dans une peine immense.
Heureusement, sa petite soeur adoptive "GOLDEN MILADY" nous consolera.
Bon voyage DOUGLAS !
MISTRAL et RAMSES II veilleront sur toi et m'enverront des signes comme à l'habitude.




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830 messages

left by poutounou on 25/08/2024  
Message d’un « être humain » pour lequel j’avais beaucoup d’estime…
*
Le secret du bonheur...
*
Vous valez ce que vaut votre coeur. Toute l'histoire de l'humanité est l'histoire du besoin d'aimer et d'être aimé. ...
*
Quel que soit l'usage qu'en font les humains, le cœur, symbole de l'amitié et de l'amour, a aussi ses normes, son éthique. Faire place au coeur dans la construction harmonieuse de votre personnalité n'a rien à voir avec la sensiblerie ni même la sentimentalité. Le coeur, c'est l'ouverture de tout l'être à l'existence des autres, la capacité de les deviner, de les comprendre.
*
Une telle sensibilité, vraie et profonde, rend vulnérable. C'est pourquoi certains sont tentés de s'en défaire en se durcissant.
*
Aimer, c'est donc essentiellement se donner aux autres. Loin d'être une inclination instinctive, l'amour est une décision consciente de la volonté d'aller vers les autres. Pour pouvoir aimer en vérité, il faut se détacher de bien des choses et surtout de soi, donner gratuitement, aimer jusqu'au bout. Cette dépossession de soi, oeuvre de longue haleine, est épuisante et exaltante. Elle est source d'équilibre. Elle est le secret du bonheur.
*
Jean-Paul II, Extrait du Message aux jeunes de France, Paris, 1980

left by spanky on 25/08/2024  
Si vous ne pouvez pas les aider,
Au moins, ne leur faites pas de mal,
Ces âmes errantes, en quête de chaleur,
Errent dans la nuit, pleines de peur.
---
Leurs yeux brillent, comme des étoiles,
Dans l’obscurité, ils cherchent une toile,
Un coin de douceur, un simple abri,
Pour oublier l'angoisse, l’oubli.
---
Ils frôlent les murs, dans un silence sourd,
Des souvenirs perdus, un passé lourd,
Leurs aboiements sont des cris de détresse,
Des appels à l'aide, des rêves en liesse.
---
Tendons-leur la main, un regard,
Un peu de compassion, un peu d'espoir,
Car derrière chaque chien, une histoire se tisse,
Un cœur qui bat, une vie en malice.
---
Soyons leur lumière, un instant, un moment,
Pour chasser l’ombre de leurs lendemains,
Et si l'aide n'est pas à notre portée,
Au moins, faisons silence, n'ajoutons pas de douleur
----

left by spanky on 23/08/2024  
"Il s'avère que les animaux de compagnie ont aussi des dernières volontés avant de mourir,
mais seulement connues des vétérinaires qui endorment les animaux vieux et malades.
---
Le spécialiste a répondu sans hésiter que le plus dur pour lui était de voir comment les animaux vieux
ou malades cherchent leurs propriétaires du regard avant de s'endormir.
Le fait est que 90 % des propriétaires ne veulent pas se trouver dans une pièce avec un animal mourant.
Les gens partent pour ne pas voir leur animal partir.
Mais ils ne réalisent pas que c'est dans ces derniers moments de la vie que leur animal a le plus besoin d'eux.
---
Les vétérinaires demandent aux propriétaires d'être proches des animaux jusqu'à la toute fin.
"Il est inévitable qu'ils meurent avant vous.
N'oubliez pas que vous étiez le centre de leur vie.
Peut-être n'étaient-ils qu'une partie de vous.
Mais ils sont aussi votre famille.
Même si c'est difficile, ne les quittez pas.
---
Ne les laissez pas mourir dans une pièce avec un étranger dans un endroit qu'ils n'aiment pas.
Il est très douloureux pour les vétérinaires de voir comment les animaux de compagnie ne retrouvent pas leur propriétaire dans les dernières minutes de leur vie.
Ils ne comprennent pas pourquoi leur maître les a quittés.
Après tout, ils avaient besoin de la consolation de leur maître.
---
Les vétérinaires font tout leur possible pour que les animaux n'aient pas si peur, mais ils leur sont totalement étrangers.
Ne soyez pas un lâche parce que c'est trop douloureux pour vous.
Pensez à l'animal.
Endurez cette douleur par égard pour eux.
Soyez avec eux jusqu'à la fin."
---

left by poutounou on 21/08/2024  
Et oui ! Alors courage et au boulot….!!!
*
L'amour n'est pas tout fait, il se fait
*
L’amour n'est pas robe ou costume prêt à porter,
mais pièce d'étoffe à tailler, à monter et à coudre.
*
Il n'est pas sommet vaincu,
mais départ de la vallée, escalades passionnantes, chutes douloureuses, dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant.
*
Il n'est pas solide ancrage au port du bonheur,
mais levée d'ancrage et voyage en pleine mer, dans la brise ou la tempête.
*
Il n'est pas OUI triomphant, énorme point final qu'on écrit en musique, au milieu des sourires et des bravos,
mais il est multitude de "oui" qui pointillent la vie, parmi une multitude de "non", qu'on efface en marchant.
*
Il n'est pas une brusque apparition de vie nouvelle, parfaite dès sa naissance,
mais jaillissement de source et long trajet de fleuve aux multiples méandres, asséché quelquefois, débordant d'autres fois, mais toujours cheminant vers la mer infinie.

left by spanky on 21/08/2024  
Poème d'une chienne
-----
Je suis celui qui t'attend ...
Ta voiture fait un bruit spécial et je la reconnaîtrais entre mille.
Tes pas résonnent de manière magique, c'est une musique pour moi.
Ta voie est le signe le plus évident de mon bonheur, il n'est pas nécessaire de parler : j'entends ta tristesse.
Si je vois ton bonheur, je suis heureux!
Je ne fais pas de différence entre une bonne et une mauvaise odeur,
je sais uniquement que ton arôme est le meilleur.
Certaines présences me plaisent, d'autres moins.
Mais ta présence est celle qui émeut mes sens.
Ton réveil, me réveille.
Toi, qui dors à la maison, tu es mon Dieu et moi, je suis le gardien de tes rêves.
Ton regard est un rayon de soleil, lorsque je m'aperçois que tu te réveilles ...
Ses mains sur moi ont la légèreté de la paix.
Et lorsque tu pars, tout est vide à nouveau...
Et moi, je continue à t'attendre, encore et encore ...
J'attends le bruit de ta voiture
Le son de tes pas
De ta voix
J'attends ton humeur toujours lunatique
Ton odeur
Ton repos sous ma vigilance
J'attends tes yeux
Tes mains
Et moi, je suis content ainsi.
Je suis celui qui t'attends
Je suis ton chien.
---
Gabriel Makaya
----

left by spanky on 19/08/2024  
Le chien abandonné,
-----
Quand ils ont claqué la portière,
Il n'a pas compris tout de suite.
Il a couru longtemps derrière,
Mais la voiture allait trop vite.
Et pendant des journées entières,
Il a vu les autos passer.
Mais vous, auriez-vous fait marche arrière
En voyant ce chien sans collier ?
Car après les premières caresses,
Puis quelques mois d'indifférence,
Beaucoup de chiens perdent leur laisse
Au début des grandes vacances.
Comme un objet que l'on jette
Quand il n'est plus au goût du jour,
Il sera remplacé, peut-être,
Par un chien plus jeune au retour.
Le chien abandonné en été par ses maîtres
Flaire toujours la route et fait des kilomètres.
Il traverse les villages et s'approche des enfants
Qui n'osent le caresser, de peur qu'il soit méchant,
De peur qu'il soit méchant.
Il n'a pas oublié ses maîtres
Depuis le jour qu'il vagabonde,
Et pour les retrouver peut-être,
Il ira jusqu'au bout du monde.
Il n'a plus d'âge et plus de race.
Qu'importe comment il s'appelle !
Mais à le voir suivre leurs traces
Moi, je vais l'appeler Fidèle.
Le chien abandonné en été par ses maîtres
Sur le bord d'un fossé vaut bien que l'on s'arrête
Qu'on ouvre sa portière pour le faire monter
Pour qu'un jour en été il n'y ait plus jamais
De chien abandonné.
----
Chanson de jean Rochefort (1984) au bénéfice de la SPA.
----

left by poutounou on 18/08/2024  
Ralentis ton rythme !
*
As-tu déjà observé les enfants jouer sur un carrousel
ou écouté la pluie tomber sur le toit ?
Déjà suivi un papillon volant gaiement
ou bien admiré un coucher de soleil ?
*
Tu devrais t'y arrêter.
Ne danse pas trop vite
car la vie est courte.
La musique ne dure pas éternellement.
*
Est-ce que tu cours
toute la journée, toujours pressé ?
Lorsque tu demandes "Comment ça va ?",
est-ce que tu prends le temps d'écouter la réponse ?
*
Lorsque la journée est terminée,
est-ce que tu t'étends dans ton lit
avec 100.000 choses à faire qui courent dans ta tête ?
Tu devrais ralentir.
*
As-tu déjà dis à ton enfant :
"Nous le ferons demain" et le remettre au surlendemain ?
Déjà perdu contact avec un ami, laisser une amitié mourir
parce que tu n'avais jamais le temps d'appeler pour dire bonjour
*
Tu ferais mieux de ralentir,
ne danse pas trop vite
car la musique cessera un jour.
La vie est si courte.
*
Lorsque tu cours si vite pour te rendre quelque part,
tu manques la moitié du plaisir d'y être.
Lorsque tu t'inquiètes et te fais du souci toute la journée,
c'est comme un cadeau non ouvert que tu jetterais.
*
La vie n'est pas une course,
tu dois ralentir ton rythme,
prends le temps d'écouter la musique
avant que la chanson ne soit terminée.
*
Anonyme

left by spanky on 17/08/2024  
Comment aurais-je pu .....
----
Muni de ma plume ou de mon stylo,
Je t'écris ces quelques mots,
J'écris pour me libérer de mes maux,
Qui sont pour moi un lourd fardeau!
J'écris ma détresse,
Celle qui me blesse....
---
"Comment aurais-je pu penser qu'au matin, avant de t'emmener chez le véto,
lorsque je te disais des "je t'aime" en te tenant dans mes bras et que tu me faisais des léchouilles sur le bout de mon nez,
comment aurais je pu deviner que se seraient les dernières que j'allais recevoir
car quelques heures plus tard tu allais pour toujours sortir de ma vie..."
Ces derniers "je t'aime" et ces "dernières léchouilles" je les bénirai jusqu'à la fin de mes jours.
---
J'écris ce que je ressens,
Mes plus profonds sentiments,
Je t'écris toute ma tendresse,
Avec bonheur et ivresse,
Je t'écris je t'aime avec mon cœur,
Il est rempli de douceur,
Mon ange le temps passe, mais l'Amour que j'ai pour toi,
Ne cessera jamais d'exister,
Je serai toujours prés de toi ou que tu sois.
---
Auteur inconnu
----

left by spanky on 15/08/2024  
L'habitude,
----
La tranquille habitude aux mains silencieuses
Panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures ;
Elle met sur nos cœurs ses bandelettes sûres
Et leur verse sans fin ses huiles oublieuses ;
---
Les plus nobles chagrins, qui voudraient se défendre,
Désireux de durer pour l'amour qu'ils contiennent,
Sentent le besoin cher et dont ils s'entretiennent
Devenir, malgré eux, moins farouche et plus tendre ;
---
Et, chaque jour, les mains endormeuses et douces,
Les insensibles mains de la lente Habitude,
Resserrent un peu plus l'étrange quiétude
Où le mal assoupi se soumet et s'émousse ;
---
Et du même toucher dont elle endort la peine,
Du même frôlement délicat qui repasse
Toujours, elle délustre, elle éteint, elle efface,
Comme un reflet, dans un miroir, sous une haleine,
---
Les gestes, le sourire et le visage même
Dont la présence était divine et meurtrière ;
Ils pâlissent couverts d'une fine poussière ;
La source des regrets devient voilée et blême.
---
A chaque heure apaisant la souffrance amollie,
Autant de leur éclat aux voluptés perdues,
Elle rapproche ainsi de ses mains assidues,
Le passé du présent, et les réconcilie ;
---
La douleur s'amoindrit pour de moindres délices ;
La blessure adoucie et calme se referme ;
Et les hauts désespoirs, qui se voulaient sans terme,
Se sentent lentement changés en cicatrices ;
---
Et celui qui chérit sa sombre inquiétude.
Qui verserait des pleurs sur sa douleur dissoute,
Plus que tous les tourments et les cris vous redoute,
Silencieuses mains de la lente Habitude.
---
Auguste ANGELLIER (1848-1911)
----

left by poutounou on 14/08/2024  
Une jolie petite histoire « vraie »…
*
Le petit garçon et les étoiles de mer
*
Pendant mes dernières vacances, au bord de la mer, un matin en arrivant sur la plage, j'ai découvert des milliers d'étoiles de mer qui s'étaient échouées dans la nuit. J'étais complètement estomaqué par ce spectacle quand je vois un petit garçon au bord de la mer qui prend une étoile de mer entre ses deux doigts et la rejette à la mer. Pendant que je m'approche, il continue sa tâche en essayant de lancer les étoiles de mer le plus loin possible dans la mer. Arrivé près de lui, je le félicite pour ce qu'il a entrepris, mais je lui fais remarquer que c'est une tâche impossible :
*
- Même si tu continues tout le temps à les rejeter, une par une, à la mer, compte tenu des milliers et des milliers d'étoiles de mer qui se sont échouées, à la fin de la journée, on ne verra pas beaucoup la différence sur la plage.
*
A ce moment là, le jeune garçon, qui venait de prendre délicatement une étoile de mer, s'est redressé, il m'a regardé droit dans les yeux et avec un grand sourire, il m'a dit :
- D'accord, peut-être que ça ne changera pas beaucoup de choses sur la plage, mais, pour cette étoile de mer là, ça fait une sacrée différence.
*
C’est pareil pour un chien qu’on sort d’un refuge. Il y aura toujours plein de chiens dans les refuges, mais pour celui qu’on aura sorti de là, la vie ne sera plus la même ; pour lui ça fera une sacrée différence…. Si Dieu me prête vie et santé aussi, le prochain chien que je prendrai viendra d’un refuge.

left by spanky on 13/08/2024  
Un au revoir à mon cher papa.
-----
Aujourd'hui, j'ai dû dire au revoir à mon très cher papa.
La fête de dimanche était un joyeux flou, mais c'était aussi mes adieux.
La fièvre m'a frappé cette nuit-là, et malgré les câlins et les soins, les choses ont empiré.
Mardi, je ne pouvais plus me contrôler
---
Chez le vétérinaire, l'espoir s'est effondré.
Mes analyses de sang ont montré une forte baisse et le chiot joueur en moi s'estompait.
Le chiot joueur en moi s'estompait.
Papa savait ce qu'il devait faire.
Il existait des traitements coûteux, mais c'étaient des solutions temporaires, que nous avions déjà essayées
---
La décision la plus douloureuse qu'un propriétaire d'animal de compagnie puisse prendre, papa a choisi de me laisser partir en paix.
Plus de douleur, c'est ma promesse.
Il a pris mon collier, un rappel silencieux de l'amour que nous partagions.
Bien que navré, papa a juré de m'honorer en offrant à un autre beagle un foyer aimant.
Du fond de mon cœur joueur, merci pour tout.
Vous étiez la meilleure famille qu’un chien puisse demander.
Les souvenirs que nous avons créés feront toujours sourire, même dans mon paradis des chiens.
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left by spanky on 11/08/2024  
Jolie chanson sur l’espoir...
---
Rester debout mais à quel prix , debout peu importe le prix. 
---
Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie
Un matin comme tous les autres
Un nouveau pari
Rechercher un peu de magie
Dans cette inertie morose
---
Clopin clopan sous la pluie
Jouer le rôle de sa vie
Puis un soir le rideau tombe
C'est pareil pour tout l'monde
---
Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus essentielles
---
Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel
---
Pourquoi vouloir toujours plus beau
Plus loin plus haut
Et vouloir décrocher la lune
Quand on a les étoiles
---
Quand les certitudes s'effondrent
En quelques secondes
Sache que du berceau à la tombe
C'est dur pour tout l'monde
---
Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus confidentielles
---
Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
C'est providentiel
---
Debout peu importe le prix
Suivre son instinct et ses envies
Les plus essentielles
---
Tu peux exploser aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Non accidentel
---
Oui tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel
---
De - Etienne Daho -
----

left by poutounou on 11/08/2024  
Voilà la vie de nos doux Anges au cieux… !!! Ca fait rêver, non ? Moi ça me donnerait bien envie d’y faire un petit tour, juste pour voir… !!!
*
Le banquet
*
Que de choses sur la table,
Nous allons les manger!
Le vin est délectable
Il faudra s'en gorger.
*
Divins breuvages
Nous rendant moins sages
Abondance de nourriture
Jusqu'à l'exquise confiture...
*
On apporte aussi les fruits
Dont on s'empiffre sans bruit.
Les raisins aux grappes lustrées,
Débordent des panerées.
*
L'air s'imprègne d'une odeur framboisée
Le coulis d'une glace ainsi parfumée
Offre à nos papilles émoustillées
La saveur des saisons passées.
*
Mangeons, buvons,
Ne boudons pas les plaisirs de la table
Ensemble, nous, joyeux lurons,
Goûtons ces délices immuables.
*
© Janine Loisel

left by spanky on 09/08/2024  
La Prière du Chien.
---
Pour tous les chiens de la terre, voici ma Prière :
Tu m’as adopté et tu sauras m’assumer.
Tu choisiras une race adaptée et sur moi, te seras renseigné.
Tu me nourriras et me sortiras comme il le faudra.
Tu m’éduqueras et m’apprendras à respecter, à aimer et à obéir sans en passer par le pire.
Tu me soigneras et m’entretiendras aussi longue que ma vie sera.
Du temps et de l’espace tu me donneras et ma nature, tu respecteras.
Tu te souviendras que je ne suis pas humain et que je reste un chien.
Le monde avec toi, je découvrirai et toutes les choses je connaîtrai.
De la patience, tu auras et de bonnes décisions, tu prendras.
Même dans ma vieillesse, tu garderas de la tendresse.
Égoïste, tu ne seras pas, quand la maladie me prendra, quand le moment viendra, à partir, tu m’aideras.
Ton cœur et ta chaleur, tu m’offriras, tu me soutiendras et tu seras là pour mon dernier souffle, pour mon dernier battement de cœur.
Et jusqu’au dernier regard, jusqu’à mon dernier soupir, tu garderas le sourire ;
tu garderas le souvenir que tes erreurs pour le prochain pourront servir et tu te souviendras de celui avec qui tu as ri,
tu as pleuré, celui pour qui tu t’es donné et qui toute sa vie tes efforts a récompensé.
Celui qui t’a aimé sans arrière pensée, c’est ton meilleur ami, qui, à la fin de sa vie, te le dira sans bruit :
Merci.
---

left by spanky on 07/08/2024  
Jolie petit ange Mendi
....
Tu es l'ange d'Amour de ta maman,
Tu sais, elle t'aime énormément !
Tu es toute sa vie,
Elle a pour toi une tendresse infini !
Notre maman nous manque aussi,
Depuis que nous sommes partis au paradis !
Nous veillons sur elle,
Est le soir dans ses rêves, nous sommes prés d'elle !
Alors petit ange Mendi, quand ta maman s'endort,
Vas lui rendre visite, fais lui savoir que tu l'aime très fort !
Elle te prendra dans ses bras,
Comme autrefois ici bas !
Elle te donnera pleins de baisers,
Et des caresses par milliers !
Prends soin d'elle du pont de l'arc en ciel,
Elle t'aime très fort, tu es sa petite merveille !
Nous on espère te rencontrer dans cet immensité,
Pour courir et jouer ensemble pour l'éternité !
----
****Maxou****Bambi****Jenny****
---

left by poutounou on 07/08/2024  
Très beau poème de Brigitte Bruyns, décédée en novembre 2005, envoyé par son conjoint après son départ. Pour nos Anges aussi ce n’était qu’un simple départ, un au revoir… Nous les reverrons, j’en suis sûre, là-haut, juste derrière les nuages… !!!
*
Un au revoir
*
Un vent étrange souffle sur les coeurs pourpres,
Et rend les regards troubles.
La goutte de pluie s'est transformée en perle puis en larme,
Mais un rayon de chaleur l'a empêchée de tourner en drame.
Pour moi, les adieux n'existent pas,
Je sais bien que ce jour, je ne l'oublierai pas.
Vous m'avez tous aidée et supportée pendant ces années,
Et je ne sais pas comment vous en remercier.
Pourtant, l'heure venue de mon départ,
Je ne saurais m'empêcher de noyer mes larmes dans un dernier regard.
Tant d'années se sont écoulées,
Tant de mois ont filé,
Tant de jours sont passés,
Et tant d'heures ont coulé.
Alors pourquoi dramatiser, ce n'est qu'un simple départ,
Dont je garde pour moi, l'espoir d'un jour vous revoir,
Mais pour conclure, je vous dirai simplement
Que ceci est une fête pour se dire au revoir,
De plus, il ne faut pas qu'elle ait l'odeur d'un triste départ.
*
© Brigitte Bruyns

left by spanky on 05/08/2024  
L’Ours et l’Amateur des jardins est la dixième fable du livre VIII de Jean de La Fontaine,
situé dans le deuxième recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1678.
L'ours et l'amateur des jardins
Poète : Jean de La Fontaine (1621-1695)
Recueil : Les fables du livre VIII (1678).
-----
Certain Ours montagnard, ours à demi léché,
Confiné par le Sort dans un bois solitaire,
Nouveau Bellérophon, vivait seul et caché.
Il fût devenu fou : la raison d'ordinaire
N'habite pas longtemps chez les gens séquestrés.
Il est bon de parler, et meilleur de se taire ;
Mais tous deux sont mauvais alors qu'ils sont outrés.
Nul animal n'avait affaire
Dans les lieux que l'Ours habitait ;
Si bien que tout Ours qu'il était,
Il vint à s'ennuyer de cette triste vie.
Pendant qu'il se livrait à la mélancolie,
Non loin de là certain Vieillard
S'ennuyait aussi de sa part.
Il aimait les jardins, était prêtre de Flore,
Il l'était de Pomone encore.
Ces deux emplois sont beaux ; mais je voudrais parmi
Quelque doux et discret ami.
Les jardins parlent peu, si ce n'est dans mon livre :
De façon que, lassé de vivre
Avec des gens muets, notre homme, un beau matin,
Va chercher compagnie, et se met en campagne.
L'Ours, porté d'un même dessein,
Venait de quitter sa montagne.
Tous deux, par un cas surprenant,
Se rencontrent en un tournant.
L'Homme eut peur : mais comment esquiver ; et que faire ?
Se tirer en Gascon d'une semblable affaire
Est le mieux : il sut donc dissimuler sa peur.
L'Ours, très mauvais complimenteur,
Lui dit : « Viens-t'en me voir. » L'autre reprit : « Seigneur,
Vous voyez mon logis ; si vous me vouliez faire
Tant d'honneur que d'y prendre un champêtre repas,
J'ai des fruits, j'ai du lait : ce n'est peut-être pas
De nos seigneurs les Ours le manger ordinaire ;
Mais j'offre ce que j'ai. » L'Ours l'accepte et d'aller.
Les voilà bons amis avant que d'arriver ;
Arrivés, les voilà se trouvant bien ensemble :
Et bien qu'on soit, à ce qu'il semble,
Beaucoup mieux seul qu'avec des sots,
Comme l'Ours en un jour ne disait pas deux mots,
L'Homme pouvait sans bruit vaquer à son ouvrage.
L'Ours allait à la chasse, apportait du gibier ;
Faisait son principal métier
D'être bon émoucheur ; écartait du visage
De son ami dormant ce parasite ailé,
Que nous avons mouche appelé.
Un jour que le Vieillard dormait d'un profond somme,
Sur le bout de son nez une allant se placer
Mit l'Ours au désespoir ; il eut beau la chasser.
« Je t'attraperai bien, dit-il, et voici comme. »
Aussitôt fait que dit : le fidèle émoucheur
Vous empoigne un pavé, le lance avec raideur,
Casse la tête à l'Homme en écrasant la mouche ;
Et non moins bon archer que mauvais raisonneur,
Raide mort étendu sur la place il le couche.
Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami ;
Mieux vaudrait un sage ennemi.
----
Jean de La Fontaine.
---

left by poutounou on 04/08/2024  
J'OUBLIE... QUAND...
*
J'oublie mes migraines...
Quand tu déposes une tendre léchouille sur mon front.
*
J'oublie mes peines...
Quand de ta patte, tu effleures ma joue.
*
J'oublie mes problèmes...
Quand tu te couches tout contre moi.
*
J'oublie ma douleur...
Quand tu poses ta tête contre la mienne.
*
Mais jamais JE N'OUBLIE...
Quand tu me regardes avec les yeux de l’Amour…
*
JE T'AIME

left by spanky on 03/08/2024  
Le petit cheval       Paroles:  Paul Fort - musique: Georges Brassens
------
Le petit cheval dans le mauvais temps
Qu'il avait donc du courage
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière, tous derrière
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière et lui devant
---
Il n'y avait jamais de beau temps
Dans ce pauvre paysage
Il n'y avait jamais de printemps
Ni derrière, ni derrière
Il n'y avait jamais de printemps
Ni derrière, ni devant
---
Mais toujours il était content
Menant les gars du village
A travers la pluie noire des champs
Tous derrière, tous derrière
A travers la pluie noire des champs
Tout derrière et lui devant
---
Sa voiture allait poursuivant
Sa belle petite queue sauvage
C'est alors qu'il était content
Tous derrière, tous derrière
C'est alors qu'il était content
Tous derrière et lui devant
---
Mais un jour dans la mauvais temps
Un jour qu'il était si sage
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière, tous derrière
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière et lui devant
---
Il est mort sans voir le beau temps
Qu'il avait donc le courage
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrière, ni derrière
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrière, ni devant
----

left by spanky on 01/08/2024  
Adieu ! mot qu'une larme humecte sur la lèvre ;
Mot qui finit la joie et qui tranche l'amour ;
Mot par qui le départ de délices nous sèvre ;
Mot que l'éternité doit effacer un jour !
Adieu !.... Je t'ai souvent prononcé dans ma vie,
Sans comprendre, en quittant les êtres que j'aimais,
Ce que tu contenais de tristesse et de lie,
Quand l'homme dit : "Retour !" et que Dieu dit : "Jamais !"
Mais aujourd'hui je sens que ma bouche prononce
Le mot qui contient tout, puisqu'il est plein de toi,
Qui tombe dans l'abîme, et qui n'a pour réponse
Que l'éternel silence entre une image et moi !
Et cependant mon cœur redit à chaque haleine
Ce mot qu'un sourd sanglot entrecoupe au milieu,
Comme si tous les sons dont la nature est pleine
N'avaient pour sens unique, hélas ! qu'un grand adieu !
----
Alphonse de Lamartine.
---




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