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In tribute to
ROTTWEILERChoupette ( Pepette )
Born on :04/12/1999
left us on:03/06/2007
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198 messages
left by poutounou on 10/12/2017Qu'elle est jolie et rigolote cette poésie ! * Le cheval chante * -Le cheval chante. Le hibou miaule. L'âne gazouille. Le ruisseau hennit. * - C'est bien, mon enfant : joue avec les mots. * - Le triangle est rond. La neige est chaude. Le soleil est bleu. La maison voyage. * - Tu as de la chance : les mots sont amicaux et généreux. * -Le poisson plane. La baleine court. La fourchette a des oreilles. Le train se gratte. * - Je t'avais prévenu : maintenant les mots te mordent. * Alain Bosquet |
left by poutounou on 03/12/2017Oh oui, rêvons !!! Rêvons de nos Anges...!!! * L'Important * - C'est quoi, l'Important ? - L'Important, c'est d'accrocher des rires Aux branches sèches de la vie… * - C'est quoi, la Vie ? - La Vie, c'est chercher son étoile Dans le fouillis du ciel… * - C'est quoi, le Ciel ? - Le Ciel, c'est ce qu'on ne peut voir Qu'en fermant les yeux… * - C'est quoi, les Yeux ? - Les Yeux, ce sont des forges vives où s'embrasent les rêves… * - C'est quoi, les Rêves ? - Les Rêves…. * C'est ce qui est important… * Robert Gélis ("En faisant des galipoètes" - Anthologie de Poche - Éditions Magnard, 1983) |
left by poutounou on 26/11/2017Jolie fabulette ! * Les souris et le chat luthier * Sur le pont d'un chalutier, Un chat chic jouait du luth. Il avait mis des souliers, Une cravate de jute. * Pendant que le chat luthier Amusait les marins soûls, Les souris du chalutier Rongeaient le chalut à trous. * Personne ne devina Que les souris et le chat S'étaient mis de connivence Pour que les poissons distraits, Désormais, nagent en paix Dans leur monde de silence. * Pierre Coran ("Jaffabules" - Collection Hachette Jeunesse, 1983) |
left by poutounou on 19/11/2017Ne sommes-nous vraiment personne ? * Le tombeau de Monsieur Monsieur * Dans un silence épais Monsieur et Monsieur parlent c'est comme si Personne avec Rien dialoguait. * L'un dit : Quand vient la mort pour chacun d'entre nous c'est comme si personne n'avait jamais été. Aussitôt disparu qui vous dit que je fus ? * - Monsieur, répond Monsieur, plus loin que vous j'irai : aujourd'hui ou jamais je ne sais si j'étais. Le temps marche si vite qu'au moment où je parle (indicatif-présent) je ne suis déjà plus ce que j'étais avant. Si je parle au passé ce n'est pas même assez il faudrait je le sens l'indicatif-néant. * - C'est vrai, reprend Monsieur, sur ce mode inconnu je conterai ma vie notre vie à tous deux : À nous les souvenirs ! Nous ne sommes pas nés nous n'avons pas grandi nous n'avons pas rêvé nous n'avons pas dormi nous n'avons pas mangé nous n'avons pas aimé. * Nous ne sommes personne et rien n'est arrivé. * Jean Tardieu ("Monsieur monsieur" Gallimard 1951) |
left by poutounou on 12/11/2017N’importe quoi ! Mais ça fait énormément de bien de rire un peu…et de dire n’importe quoi aussi !!! * Il était des petits Anges… * Il était des petits Anges, Pirouette, cacahouète. Il était des petits Anges, Qui habitaient de beaux nuages, Qui habitaient de beaux nuages. * Leurs nuages étaient en coton, Pirouette, cacahouète. Leurs nuages étaient en coton, Leurs escaliers en soie dorée, Leurs escaliers en soie dorée. * Le fleuriste y est monté, Pirouette, cacahouète. Le fleuriste y est monté, Et s’est cassé le bout du nez, Et s’est cassé le bout du nez. * Les Anges l’ont raccommodé, Pirouette, cacahouète. Les Anges l’ont raccommodé, Avec du joli fil doré, Avec du joli fil doré. * Mon histoire est terminée, Pirouette, cacahouète. Mon histoire est terminée, Toutous, toutounes, applaudissez, Toutous, toutounes, applaudissez. |
left by poutounou on 05/11/2017Oui, tu vis à l'infini mon Ange... * À l'infini * Là-haut, tu es. Là-haut quoiqu'il advienne, ange-soleil d'un miracle à jamais que rien ne sépare de la pure lumière ni du souffle ascendant de notre amour promis * A une autre altitude, tu es là, hors d'atteinte, hors du monde où meurent les âmes et les corps. Tu danses sur l'horizon que je porte en moi pour abolir l'espace et le temps. Tu vis à l'infini. * André Velter ("L'amour extrème, poèmes pour Chantal Mauduit", éditions Gallimard, 2000) |
left by poutounou on 01/11/2017Celui qui perd sa vie, un jour la retrouvera… * Il restera de toi… * Il restera de toi ce que tu as donné Au lieu de le garder dans des coffres rouillés. Il restera de toi, de ton jardin secret, Une fleur oubliée qui ne s'est pas fanée. * Ce que tu as donné En d'autres fleurira. Celui qui perd sa vie Un jour la retrouvera. * Il restera de toi ce que tu as offert Entre tes bras ouverts un matin au soleil. Il restera de toi ce que tu as perdu, Que tu as attendu plus loin que tes réveils. * Ce que tu as souffert En d'autres revivra. Celui qui perd sa vie Un jour la retrouvera. * Il restera de toi une larme tombée, Un sourire germé sur les yeux de ton cœur. Il restera de toi ce que tu as semé, Que tu as partagé aux mendiants du bonheur. * Ce que tu as semé En d'autres germera. Celui qui perd sa vie Un jour la retrouvera. * Michel Scouarnec * En ce jour de Toussaint, je vous souhaite à toutes et tous, chiens, chats, et autres, ainsi qu’aux membres du cimetière virtuel, une bonne tonne de « beaux souvenirs ». |
left by poutounou on 29/10/2017Et bientôt ce sera l'hiver ! Brrr... * Quand l'automne en saison revient * Quand l'automne en saison revient, La forêt met sa robe rousse Et les glands tombent sur la mousse Où dansent en rond les lapins. * Les souris font de grands festins Pendant que les champignons poussent. Ah ! que la vie est douce, douce Quand l'automne en saison revient. * Samivel |
left by poutounou on 22/10/2017Il n'y a rien à ajouter : c'est l'homme qui ne va pas sur cette terre, enfin certains "hommes"... * Autocritique * Qu’est-ce qui ne va pas sur Terre ? C’est le chat dit la souris C’est le lion dit la gazelle C’est le loup dit l’agneau C’est l’homme dit l’homme. * Jean-Pierre Develle |
left by poutounou on 15/10/2017Un déjeuner au Paradis, sauf que nos Anges ne s'ennuient jamais, même le Dimanche... * Un déjeuner de fous * J’organise aujourd’hui un déjeuner de fous une chasse à l’herbe folle un braconnage de fruits verts. Nous boirons sous les pommiers du cidre de la pleine lune, nous ferons un jardin des moissons d’amitié de mots sans trèves et de soleils givrés. Et dans ce paysage de rêveries bruissantes nous danserons sur l’ennui des dimanches. * Luce Guilbaud ("La petite feuille aux yeux bleus" - Éditions Le farfadet bleu/Le dé bleu, 1998) |
left by poutounou on 08/10/2017Et oui ! C'est quoi la vie ? * Le Secret * D'où viennent-ils ? Où vont-ils Tous ces humains que cherchent-ils ? * Il court, il court, le Secret ! Et les hommes lui courent après ! * Il est passé par ici Il repassera par là. * C'est comment, c'est quoi la vie ? Bien malin qui le dira ! * Elle est passée par ici, Elle repassera par là. * Il court, il court, le Secret ! Et les hommes lui courent après ! * Andrée Chedid ("Fêtes et lubies" - éditions Flammarion - 1973) |
left by poutounou on 01/10/2017Des nuages au Paradis ! Oui, mais de gentils nuages... * Les nuages * Trois petits nuages S’en venaient de Paris, Mais oui, mais oui. Mon Dieu, qu’ils étaient jolis ! Derrière eux le vent riait. Allez, allez ! Et claque, claque son fouet. Le premier nuage Etait léger comme un duvet. Le second petit nuage Avait de beaux cheveux frisés. Passant trop près du soleil, Le pauvre petit dernier S’y était brûlé le nez. Tant pis, tant pis Ils ne pouvaient pas s’arrêter Pensez ! Trois petits nuages S’en allaient au Paradis ! |
left by poutounou on 24/09/2017Au revoir l'été !!! * Voici que la saison * Voici que la saison décline, L’ombre grandit, l’azur décroit, Le vent fraichit sur la colline, L’oiseau frissonne, l’herbe a froid. * Aout contre septembre lutte; L’océan n’a plus d’alcyon ; Chaque jour perd un minute, Chaque aurore pleure un rayon. * La mouche, comme prise au piège, Est immobile à mon plafond ; Et comme un blanc flocon de neige, Petit à petit, l’été fond. * Victor Hugo |
left by poutounou on 17/09/2017Voilà à quoi ressemble l'école au Paradis... * Notre école * Notre école se trouve au ciel. Nous nous asseyons prés des anges. Comme des oiseaux sur les branches. Nos cahiers d'ailleurs ont des ailes. * A midi juste, on y mange, Avec du vin de tourterelle, Des gaufres glacées à l'orange Les assiettes sont en dentelle. * Pas de leçon, pas de devoirs Nous jouons quelque fois, le soir Au loto avec les étoiles. * Jamais nous ne rêvons la nuit Dans notre petit lit de toile L'école est notre paradis. * Maurice Carême ("le moulin de papier" - Nathan) |
left by poutounou on 10/09/2017Un magnifique lac comme au Paradis blanc.... * J'ai pour toi un lac * J'ai pour toi un lac quelque part au monde Un beau lac tout bleu Comme un œil ouvert sur la nuit profonde Un cristal frileux Qui tremble à ton nom comme tremble feuille À brise d'automne et chanson d'hiver S'y mire le temps, s'y meurent et s'y cueillent Mes jours à l'endroit, mes nuits à l'envers. * J'ai pour toi, très loin Une promenade sur un sable doux Des milliers de pas sans bruits, sans parade Vers on ne sait où Et les doigts du vent des saisons entières Y ont dessiné comme sur nos fronts Les vagues du jour fendues des croisières Des beaux naufragés que nous y ferons. * J'ai pour toi défait Mais refait sans cesse les mille châteaux D'un nuage ami qui pour mon Ange Se ferait bateau Se ferait pommier, se ferait couronne Se ferait panier plein de fruits vermeils Et moi je serai celui qui te donne La Terre et la Lune avec le soleil. * J'ai pour toi l'amour quelque part au monde Ne le laisse pas se perdre à la ronde. * Gilles Vigneault |
left by poutounou on 03/09/2017N’entendez-vous pas, dans l’infini, battre les ailes de nos Anges ? * L’ombre est bleue et la nuit palpite d’ors tremblants Dans l’azur, on croit voir flotter des voiles blancs Qui frémissent au souffle onduleux du mystère * Les longs voiles traînants des anges de la terre Qui montent vers les cieux, sans fin, sans bruit, En une ascension dont l’essor tremble au clair de lune * N’entends-tu pas dans l’infini, battre leurs ailes ? Les étoiles, au chant des sphères éternelles, Palpitent dans le vent de ces ailes rythmées, * Qui lentement, parmi les ombres embaumées, Et le soleil immense et bleu de toutes choses, Eventent le silence et font pâmer les roses. * Fernand Gregh |
left by poutounou on 27/08/2017Mon petit Iron « petit filou »chasse aussi les papillons et les lézards et les oiseaux et les « rominets« … * Le chat sous la fenêtre * Le chat sous la fenêtre soulève sa petite patte pour pouvoir sortir et ses yeux grands ouverts qui cherchent des regards pour qu’il puisse l’ouvrir * Le chat sous la fenêtre tapote doucement avec son coussinet sur quelques marguerites qui se reflètent sur la vitre derrière une ombre bleutée * Le chat sous la fenêtre observe les oiseaux, et d’un coup sec s’envole dans le ciel pour attraper le papillon qui a pu s’échapper * La chat sous la fenêtre d’un coup a disparu Alors je regarde une corbeille de cerises posée sur le vieux banc cassé La petite patte n’est plus là Le papillon vole un peu plus loin * J’entends le son du beau ruisseau qui coule au pied de ma maison il n’y a plus qu’un grand rayon de soleil qui traverse la fenêtre Et c’est l’été * Elodie Santos, 2006 |
left by poutounou on 20/08/2017Quelle histoire ! * En Grande-Bretagne, un chat a été expédié à plus de 400 kilomètres de chez lui par voie postale. L’animal a passé huit jours enfermé dans une boîte en carton. Retrouvé en état de déshydratation il y a environ dix jours, il se remet aujourd'hui de sa mésaventure… * C’est une miraculée. Cupcake, une chatte siamoise résidant dans les Cornouailles, au sud-ouest de la Grande-Bretagne, a été expédiée par erreur dans le West Sussex, à 400 kilomètres de là. L’animal se serait faufilé dans un carton de DVD que ses maîtres venaient de vendre. Ces derniers ne se seraient aperçus de rien et auraient envoyé le colis tel quel. * Découvrant la disparition de leur chat, ils ont ensuite collé des avis de recherche et des photos de Cupcake dans leur quartier, sans se douter qu’elle était déjà à 400 kilomètres de chez eux. La minette n’a été découverte que huit jours plus tard, lorsque le destinataire a ouvert le colis. Aussitôt emmenée dans une clinique vétérinaire, Cupcake est diagnostiquée en état de stress et souffrant de déshydratation. Elle a, depuis, retrouvé ses maîtres de Cornouailles et est complètement remise sur pattes. * Si, comme Cupcake, votre chat prend plaisir à se cacher dans les cartons, vérifiez qu’il ne soit pas dedans avant d’en expédier. Une précaution d’usage à prendre aussi lors des départs en vacances, pour éviter que minou ne se faufile en douce dans la valise… |
left by poutounou on 13/08/2017Très belle chanson du poète Yves Duteil. Des fois on souffre tellement, qu'on aimerait bien pouvoir se réfugier dans un merveilleux rêve... * Il y a des jours où, quand le jour se lève, On voudrait rentrer tout au fond d'un rêve Et puis, soudain, lorsque le clocher sonne, Il y a des jours où l'on n'est plus personne. * Alors, on ferme les yeux un instant. Quand on les rouvre, tout est comme avant. Les gens vous voient et leur regard s'étonne. Il y a des jours où l'on n'est plus personne. * Comme au milieu d'un cinéma désert, On rembobine et tout passe à l'envers Et quand on pense aux gens qu'on abandonne, Il y a des jours où l'on n'est plus personne. * Ouvrir son cœur à tous les vents qui passent, Et, qu'un matin, tous les chagrins s'effacent Pour oublier, dans le bonheur qu'on donne, Qu'il y a des jours où l'on n'est plus personne, * Qu'il y a des jours où, quand le jour se lève, Ou voudrait rentrer tout au fond des rêves Et s'endormir lorsque le clocher sonne. Il y a des jours où l'on n'est plus personne. * Yves Duteil |
left by poutounou on 06/08/2017Le coeur est brisé, n'y touchez pas ! * Le vase brisé * Le vase où meurt cette verveine D'un coup d'éventail fut fêlé ; Le coup dut effleurer à peine : Aucun bruit ne l'a révélé. * Mais la légère meurtrissure, Mordant le cristal chaque jour, D'une marche invisible et sûre En a fait lentement le tour. * Son eau fraîche a fui goutte à goutte, Le suc des fleurs s'est épuisé ; Personne encore ne s'en doute ; N'y touchez pas, il est brisé. * Souvent aussi la main qu'on aime, Effleurant le coeur, le meurtrit ; Puis le coeur se fend de lui-même, La fleur de son amour périt ; * Toujours intact aux yeux du monde, Il sent croître et pleurer tout bas Sa blessure fine et profonde ; Il est brisé, n'y touchez pas. * René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) |
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