En hommage à
Ecume
2009 / 2022


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En hommage à
Ecume
TECKEL
Il est né le:02/06/2009
Il nous a quittés le:11/07/2022



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244 messages

Déposé par choupinou le 25/09/2023  
Automne
de Claire Raphaël
L’automne
inonde nos regrets
d’un lustre inconséquent et d’une couleur bronze
ces regrets orgueilleux
réveillés par le sucre d’un vin capiteux
qui s’abreuvent du sang de nos mémoires sombres
qu’on avait achetés à des marchands de mort
pour habiller nos corps d’un drap de larmes rouges.
Ces regrets qui remplacent
le repentir sincère
par des frissons de fièvre incisifs et tenaces
qui nous laissent fautifs d’être aujourd’hui si vieux
plus vieux que les serments
qui n’ont pas eu le temps de mûrir au printemps.
L’automne abreuve
nos souvenirs
de flammes meurtrières
coupantes comme hier nous avons délaissé
nos plaisirs ordinaires
pour des postures noires pleines d’anxiété.

Déposé par spanky le 24/09/2023  
Lettre d'un vieux chien à son maître.
----------
Je suis ici dans un coin sur une flaque de pipi que j'ai moi-même provoquée et que tu es fatigué de nettoyer.
Les mouches survolent ma nourriture que tu as mise hier.
C'est que je n'ai plus faim, ni même envie de me lever.
Je suis allongé toute la journée, presque sans bouger.
Je me sens fatigué, même si je ne fais rien. Je suis fatigué.
Je ne sais pas, mais je sens le poids des os.
Je suis si maigre, que seule la peau me soutient, mais surtout je suis triste.
Pas pour moi qui me vois comme un vieux chiffon, ... non ... plus que tout pour toi, qui ne te soucie plus de moi.
Et je vois qu'à chaque fois, je te dérange davantage.
Je sais que ma présence est gênante, à présent, à la maison.
Que même les puces me fuient, mais qu'y puis-je?
Cela fait tant d'années que nous sommes ensemble et tu sais que depuis toujours je t'ai servi comme mon maître et plus encore je fus ton ami.
Je vois que tu vas mal, je remarque que tu es taciturne.
L'indécision rôde dans ton esprit et je sais de quoi il s'agit.
Un ami te l'a dit l'autre jour : "Ça ne peut durer ainsi. Ecoute-moi, sacrifie-le, c'est l'unique solution où tu aimes le voir souffrir?"
Je sais que ton ami n'avait pas de mauvaises intentions, mais s'il te plaît ne le fait pas ... non ...
Je ne veux pas qu'ils me tuent.
Vieux et maigre comme je suis, j'aime la vie.
Envisage autre chose, cherche une alternative.
Je veux continuer à me battre.
Ne te rends pas ... encore.
Et s'il ne devait plus y avoir de remède et si malgré tout tu ne trouvais quelque chose qui soulage ma vie, alors laisse-moi mourir en paix, quand mon jour viendra.

Déposé par choupinou le 22/09/2023  
Il n'y a pas de solution à la peine immense que l'on ressent, chacun empreinte la route de la reconstruction comme il peut
Ce bien-être que nous cherchons, il nous est donné par la beauté du monde. L'observer, la contempler, c'est un principe de régénération comme l'oxygène.
C'est pour cela que je pars (nous partons) ce weekend en Teardrop dans le Cantal; la petite montagne me fera du bien, chers petits amis, j'ai besoin de retrouver la sérénité, la paix dans mon coeur meurtri, ne m'en voulais pas de pas être auprès de vous, sur ce cimetière, mais vous serez malgré tout dans mes pensées car de la haut je sais que vous m'aider...Je ne serais pas seule, je sais aussi que mes anges seront présents

Déposé par spanky le 22/09/2023  
Ce texte n'est pas de moi....
----------
Choupette n'était pas une chienne comme les autres. Elle était un chienne de laboratoire et s'est vu offrir une seconde vie grâce à sa famille adoptante.
😢😭😢😭😢😭
Je m’appelais Choupette… Je venais de fêter mes 16 ans..
Je suis née dans une cage, comme ma maman d’ailleurs, comme mes frères et sœurs, comme mes enfants aussi… J’y suis restée 9 ans et demi..
Jusqu’à ce qu’ils décrètent que je ne servais plus à rien… et oui, j’étais ce qu’on appelle un chien de labo .
-----
Il paraît que se sont des recherches pour les humains, que les labradors sont tous comme mes copains les beagles, des chiens
« adéquats ».
-----
Ils m’avaient inoculé la myopathie, ou peut-être que c’est ma maman qui m’avait filé cette s*****rie, je ne saurai jamais.
-----
Au bout de 9 ans, j’étais pas morte alors à quoi bon continuer des tests sur un chien qui résiste ?? Ils ont dû considérer que soit leur traitement était efficace, soit j’étais trop résistante… bref, leur conclusion m’a sauvé la vie, elle aurait pu être mon arrêt de mort.
-----
C’est à ce moment-là qu’une dame du labo a mis une annonce pour me trouver une famille, certainement pour m’éviter la piqure qui les aurait débarrassés.
Je suis sortie pour la 1ère fois dans l’univers extérieur. Qu’est-ce que j’ai eu peur ! De tout, des humains, des congénères que je ne connaissais pas, des voitures, des bruits, des mains,…
-----
Je ne connaissais rien à rien, j’ai du tout apprendre comme un bébé. A + de 9 ans, si vous saviez comme c’est dur . Il parait que la nature se débarrasse de ce qui ne sert pas, alors je crois que mon cerveau avait éliminé tout ce qui ne m’avait pas servi depuis 9 ans comme courir, monter les escaliers, aboyer, jouer, montrer des sentiments comme la joie, la peur, la tristesse et même la douleur.
-----
J’ai eu du mal à mettre les pattes dans l’herbe, dans l’eau, dans la neige ; à faire mes besoins lors des sorties. Mais mes parents m’ont tout fait faire, on ne s’est jamais découragés.
J’ai, toute ma vie, conserver une peur farouche lorsqu’on me touchait. J’ai jamais réussi à communiquer, à créer des liens particuliers avec mes congénères même si, dans mon fort intérieur, je tenais à eux. Je les ai tous aimés à ma façon.
-----
Je me suis accrochée pendant ces 6 ans et demi de vie de sursis, comme je pouvais, comme mes parents et toute ma famille, pouvaient. J’étais leur « petite autiste ». On avait beaucoup de mal à communiquer mais la seule chose dont on était sûr, c’est qu’on s’aimait très fort et qu’on resterait fidèles jusqu’au bout.
-----
Ce bout est arrivé … J’ai fait un incident cardiaque il y a 10 jours, et vu mon âge, j’ai pas réussi à remonter la pente… j’ai peut-être même fait en plus un AVC a dit le véto. Bref, mon corps a lâché, je ne tenais plus debout, j’avais de grosses grosses difficultés à respirer. Je savais depuis 2 jours que je n’y arriverais pas, et je l’ai fait comprendre à mes parents, je ne voulais plus être seule, j’avais trop peur de partir sans eux..
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Voilà, j’espère que la haut, si ça existe (??) je retrouverai mon Toto, mon fidèle et ma copine Doly, la seule avec qui j’ai réussi à tisser des liens particuliers d’amitié visibles.
-----
Au revoir tout le monde, je n’oublierai personne… ne m’oubliez pas !

Déposé par choupinou le 21/09/2023  
Merci beaucoup pour l'attention que vous m'avez apporté pendant tout ce temps qui est difficile pour moi, pour nous, entre le décès de notre petit GARGAMEL, et le souvenir il y a 2 ans du départ de CINDY, je l'ai reçu chaque jour et aujourd'hui je vous en suis reconnaissante
La gratitude s’exprime en peu de mots, surtout quand elle est profonde. Merci encore pour vos pensée lors de l'anniversaire de CINDY. Je suis touché.
Amitié choupinou

Déposé par spanky le 20/09/2023  
Chanson de Félix Leclercq
---------
Pour la mort d'un chien
---------
Il y a des cloches pour les chiens qui meurent,
Que sonnent les cloches pendant une heure !
Il est mort de m'attendre au coin d'une rue,
C'est tant pis pour moi, je n'suis pas venu.
Pourtant, j'avais dit au printemps,
Avec les fleurs, les vents d'avril,
Les hirondelles ont fait des milles,
Lui dire que j'étais au tournant.
Il m'a attendu tout l'été, tout l'été,
Pour qu'ensemble on aille courir dans les champs,
Je lancerai dans la coulée
Le bâton qu'il tient entre ses dents.
Quand l'automne est venu, il a vu
Que peut-être je ne reviendrais plus.
Il a r'culé au fond d'la cour,
A pleuré la chute des jours.
Le postillon lui a dit : "T'en fais,
Espère un peu, encore un mois"
Un voisin lui a dit : "Viens chez moi,
J'ai des enfants, on te guérira."
Mais non, il a attendu la neige,
Et elle l'a pris comme un sortilège.
Il s'est dit : "Elle le ramènera"
Mais j'ai failli encore une fois.
Donc, il est allé à la ville
Pour essayer de me r'tracer.
Il a passé sous toutes les grilles
Et mordu tous les policiers.
Et puis, écœuré de l'amour,
Des charités, des beaux discours,
Il s'est roulé au coin d'la rue,
Attendit qu'on lui passe dessus.
S'il y a des cloches pour les chiens qui meurent,
Que sonnent les cloches pendant une heure !
Il est mort de m'attendre et je l'ai déçu,
Je mériterais qu'on ne m'aimât plus.
Pourtant ...

Déposé par spanky le 18/09/2023  
LE BÂTARD ET LE CLOCHARD
----------
Je suis un beau « bâtard » qui fête ses deux ans,
Et vis dans la rue depuis pas mal de temps.
Je n'ai pas choisi, tout petit il m’a pris à ma mère,
Et depuis, je suis là, le compagnon de sa misère.
Tous les jours, tous les deux, on fait la manche,
Du matin du lundi, jusqu’au soir du Dimanche.
C'est pour quelques Euros, car il faut bien manger,
Un peu pour lui, beaucoup pour moi, faut l’avouer.
Toujours poli, toujours gentil, au coin de ce trottoir,
Nous venons tard le matin, et repartons tôt le soir.
Elle est longue l’attente, aux pieds de tous ces gens,
Qui jettent un dur regard, à ces gueux, ces mendiants.
Il me tient dans ses bras, tendrement il me caresse,
Baissant les yeux, honteux, devant tant de détresse,
Condamnés que nous sommes à vivre de la quête,
Nous savons que pour nous ce n’est jamais la fête.
Nous sommes heureux pourtant, nous nous aimons,
D'un amour sain, d’un Amour pur, de la passion.
Nous ne possédons rien, et ne sommes pas jaloux
De voir ce qui se passe, ici, partout autour de nous.
Il est un homme, je suis un chien, drôle de couple,
Mais nous partageons tout, et la vie est plus souple,
Que pour ceux qui pensent au succès, et à la réussite,
Prêts à se battre ou se haïr… pour réussir plus vite.
Alors, gens de bonnes manières, responsables civils,
Qui faites les beaux jours des villages et des villes,
N'enlevez jamais à cet homme, nommé « Le Clochard »,
Ce vilain chien, son seul Ami, bien qu’il fût un «bâtard».
---------
Gilbert Dumas.

Déposé par spanky le 16/09/2023  
Quand l'homme est seul, sur son chemin
Et dans la vie, dans ce monde, seul,
Pris de vertige, son cœur a faim,
Alors il aime son épagneul
Son chien fidèle, son "bon", "vieux", chien.
Quand l'homme est sourd, s'il n'entend plus
La vie, les cœurs, dans ce monde sourd,
S'il n'entend plus l'écho des rues,
Alors il aime son chien balourd,
Qui vient lécher ses chants déchus.
Si l'homme aveugle sentait les yeux
Du chien qui guide ses pauvres pas
Il y verrait un cœur joyeux
Et deux soleils... Même sans cela,
Ce chien, il l'aime, puisqu'ils sont "deux".
Si l'homme muet pouvait châtier
Sa déchirure et ses malheurs,
Il chanterait son amitié
A son chien vrai, son seul bonheur,
Son grand ami plein de pitié.
... L'homme trop déchu, n'a pas crié! ...
Son chien, racé ou bien bâtard,
Lèche son cœur, fruit oublié,
Et ces caresses effacent le noir
Qui tache l'âme de sa vie broyée.
Par les lumières de ces yeux, bons,
Levés vers lui, pleins d'amitié,
Soumis, fidèles, l'homme vit les sons,
La vie, la vue, pleins de pitié,
De son "seul", mais... chaud compagnon.

Déposé par choupinou le 14/09/2023  
Il y a des petits chiens qui nous touchent,
qui nous ont touchés plus que tout,
et qui nous touchent encore énormément...
sans doute parce que, sans que nous le sachions
nous même,
ils portent en eux une partie de ce qui nous manque...

Déposé par spanky le 14/09/2023  
Une lettre d'amour de ceux qui sont passés...
----------
Prends l'amour que tu as pour moi
Et rayonne-le vers l'extérieur
Permettant de toucher et d'impacter les autres
Prends le souvenir que tu as de moi
Et l'utiliser comme source d'inspiration
Vivre pleinement, significativement et intentionnellement
Prenez l'image que vous avez de moi dans votre esprit
Et permettez-le de vous alimenter
Passer à l'action
Profitez de la journée
Et se rappeler ce qui est le plus important dans la vie
Prenez soin de moi que vous avez
Et laisse-le te rappeler
Pour prendre soin de soi pleinement
Et douchez-vous de votre propre amour
Et prends la douleur et le chagrin que tu ressens
Suite à ma perte
Et alchimisez-le en
Amour, compassion et beauté
Construire un château
Du naufrage de mon passage
Et permettez-lui de débloquer votre grandeur et votre potentiel
Et vous donner le pouvoir de devenir plus que vous ne pensiez être capable de l'être
Et sache que je ne pourrai jamais vraiment te quitter
Et restera toujours à tes côtés
Veille sur toi en esprit
Et que l'amour que j'ai pour toi continue
À travers les connexions que vous formez
La gentillesse et la compassion que vous partagez
Et les futures relations et amitiés que vous cultivez.
Et jusqu'à ce que nous soyons un jour réunis
Je resterai avec toi
À travers les tempêtes et le chaos de la vie
Et je suis toujours à tes côtés
Marcher avec toi, rire avec toi, pleurer avec toi et sourire avec toi
Et je suis fière de toi d'être forte
Je suis fière de toi pour ton courage
Et je suis fière de toi d'être toi.
------
Mots de Tahlia Hunter

Déposé par spanky le 12/09/2023  
La chanson du souvenir.
--------
Dans le vol tremblant de l'heure
Que nul ne peut retenir
Passe lentement et pleure
La chanson du souvenir.
Et quand sa course l'emporte
Plus loin que ne vont nos yeux,
Plus d'une voix longtemps morte
Murmure encore des adieux.
Ainsi chaque heure envolée
Du nid fragile des jours
Nous fait plus inconsolée
La perte de nos amours!
------
Armand Silvestre.

Déposé par choupinou le 11/09/2023  
La mémoire est dans le coeur, MERCI de votre reconnaissance
MERCI
Non pas pour ce que vous dites,
Non pas pour ce que vous faîtes,
mais pour ce que vous êtes.
Pour vos larmes qui coulent et ont coulées,
Pour vos coeurs qui battent,
Pour vos étincelles dans les yeux,
Pour vos bras grands ouverts,
Pour votre chaleur humaine.
MERCI pour votre soutien en ces jours difficiles,
moment difficile, de tristesse, mélancolie.
"MERCI d'être ici, avec moi", sur ce merveilleux cimetière
ou repose éternellement tous nos petits compagnons.
" MERCI pur mes petits amours"
POLKA, TITUS et PAMPAN petit lapin de ma fille.
MERCI de vos pensées en leur jour anniversaire respectif.
choupinou (Babeth)

Déposé par spanky le 10/09/2023  
Mon maître,
-------
A toi qui pleures mon départ ...
Remets de la lumière dans ta vie.
J'en fais encore partie
N'aie aucun doute.
Je te vois, je t’entends, je sens la chaleur de ton souffle et je frôle tes larmes.
Je n’ai pas les moyens physiques de manifester ma présence, mais je suis là, à tes côtés.
J’ai un peu perdu la notion du temps et de l’espace.
Tout est si grand ici! Tu devrais voir les couleurs magnifiques que je ne peux décrire et tous ces êtres d’amour qui m’entourent.
Oui il y a un paradis! Il est beau, tellement beau!
Tout comme cet amour que je te porte.
Je crois rêver et pourtant ma réalité est bien palpable.
Que de légèreté! C’est ce que je ressens... la légèreté.
Tout est possible ici.
Je ne suis pas « en fin de vie », je suis « ENFIN EN VIE » ... alors que vous, vous parlez de ma mort.
Ne laisse pas le chagrin alourdir ton cœur alors que la joie déborde pour moi en ce moment.
Mes moments de tristesse surviennent lorsque je te vois pleurer.
Ne perds pas ce temps précieux.
Vis! C’est ton devoir actuel.
Souviens-toi de ta mission...oui je sais sur terre on ne se souvient pas de cette mission.
Alors écoute ton âme, ton cœur.
Ils désirent te parler et te dire comment profiter pleinement de ton passage sur terre.
À toi qui pleures mon départ, je t’offre mon sourire et mes rires que tu connais si bien.
Prends-les et distribue-les.
Cette joie de vivre ne doit pas se perdre.
Je veux t’entendre chanter, te voir danser!
Remets de la lumière dans ta vie.
J’en fais encore partie,
Cette joie de vivre ne doit pas se perdre.
Je veux t’entendre chanter, te voir danser!
Remets de la lumière dans ta vie.
J’en fais encore partie, n’aie aucun doute!
Même d’ici, je t’aime toujours mon Maître d'Amour.
Même d’ici, je t’aime toujours mon Maître d'Amour.
-----
Ton ami à 4 pattes qui t'envoie de grosses léchouilles.

Déposé par spanky le 08/09/2023  
Quand l'homme est seul, sur son chemin
Et dans la vie, dans ce monde, seul,
Pris de vertige, son coeur a faim,
Alors il aime son épagneul
Son chien fidèle, son "bon", "vieux", chien.
Quand l'homme est sourd, s'il n'entend plus
La vie, les coeurs, dans ce monde sourd,
S'il n'entend plus l'écho des rues,
Alors il aime son chien balourd,
Qui vient lécher ses chants déchus.
Si l'homme aveugle sentait les yeux
Du chien qui guide ses pauvres pas
Il y verrait un coeur joyeux
Et deux soleils... Même sans cela,
Ce chien, il l'aime, puisqu'ils sont "deux".
Si l'homme muet pouvait châtier
Sa déchirure et ses malheurs,
Il chanterait son amitié
A son chien vrai, son seul bonheur,
Son grand ami plein de pitié.
.... L'homme trop déchu, n'a pas crié ! ...
Son chien, racé ou bien bâtard,
Lèche son coeur, fruit oublié,
Et ces caresses effacent le noir
Qui tache l'âme de sa vie broyée.
Par les lumières de ces yeux, bons,
Levés vers lui, pleins d'amitié,
Soumis, fidèles, l'homme vit les sons,
La vie, la vue, pleins de pitié,
De son " seul", mais... chaud compagnon.

Déposé par spanky le 06/09/2023  
Ta vie de chien ( Sylvie Vartan )
----------
Le chien est un précieux réconfort lors d'une séparation à condition qu'il soit bien tenu à l'écart des conflits entre les personnes,
mais hélas, ce n'est pas toujours le cas, bien au contraire.
----------
On est tous les deux mon chien,
Moi ma peine, toi ton coussin,
C'est toujours la même scène
Quand les gens que j'aime,
Brillent par toute leur absence.
Encore tous les deux mon chien,
Tu somnoles dans ton coin,
Tu me couves d'un regard
Plein de tendresse en vigilance.
Ton maître et moi, tu sais bien
Qu'entre nous, c'est temps de chien.
Tu ne peux pas savoir pourquoi,
Tes balades au bois,
Tu les dois à l'un comme à l'autre.
Pour toi, les problèmes humains
Se règlent en léchant les mains.
Fidélité, tu connais !
T'es pas là pour compter les fautes.
Et moi j'ai besoin de ta vie de chien.
C'est un peu comme mon dernier refuge
D'avoir ta bonne tête à portée de ma main,
Et d'oublier ces gens qui me jugent.
Et moi j'ai besoin de tes bons yeux de chien,
Pour changer des regards qu'on me lance.
J'ai besoin de ta vie de chien,
Sitôt qu'elle revient s'installer, l'absence.
Tu sens à des petits riens,
Que je ne suis pas très bien,
Tu sais que ma vie et moi
Quand plus rien ne va,
On se regarde en chiens de faïence.
Mais si ton maître revient,
Obéis à ton instinct,
Montre lui toute ta joie,
Faut pas compliquer l'existence.
Et moi j'ai besoin de ta vie de chien.
C'est un peu comme mon dernier refuge
D'avoir ta bonne tête à portée de ma main,
Et d'oublier ces gens qui me jugent.
Et moi j'ai besoin de tes bons yeux de chien,
Pour changer des regards qu'on me lance.
J'ai besoin de ta vie de chien,
Sitôt qu'elle revient s'installer, l'absence.

Déposé par spanky le 04/09/2023  
Il était une fois…
---------
Il était une fois un chien
Qui cherchait une main.
Une main chaude et douce,
Qui le caresserait de la tête aux reins.
------
Partout il chercha cette main.
De l’aube à l’aurore, du soir au matin,
Sur tous les chemins,
Mais nulle part de douces mains.
------
Il tomba dans le chagrin.
Mille larmes coulaient de ses yeux de chien.
Il pleura et pleura longtemps,
Mais rien, toujours pas de douce main.
------
« Médor, Médor »…
Réveilles-toi mon chien!
Un frisson le parcourut de la tête aux reins…
La voilà la douce main qui fait tant de bien.
------
Plus de larmes, plus de chagrin.
Ce n’était qu’un mauvais rêve;
Un vilain rêve de chien…
Tout est bien qui finit bien.

Déposé par spanky le 02/09/2023  
Vieux
-----
Voilà, je suis devenu vieux et fatigué
Voilà que je suis devenu un animal âgé.
Mes poils sont devenus blancs
Je marche plus lentement
J’ai moins envie de sortir
Moins envie de courir
Mais je vous aime tout autant.
Je suis un animal âgé
Mais mon amour pour vous n’a pas changé.
Il n’y a pas si longtemps
Je gambadais encore comme un enfant
Mais le poids des années maintenant
Se fait de plus en plus pressant.
J’ai du mal à me lever
Et je dois bien vous l’avouer
Je préfère rester couché et me faire caresser.
Je suis un animal âgé
Qui ne veut qu’être aimé.
La fin de ma vie arrive lentement
Mais en regardant toutes ces années passées
Je dois dire que je suis content
D’avoir fait partie de votre foyer.
Depuis que je suis tout petit
J’ai toujours été en votre compagnie.
Ensemble, nous avons tout partagé
Les bons et les mauvais côtés.
Mais je vais pour la seule fois vous abandonner
Car je suis un animal âgé
Et mes jours près de vous sont comptés.
Surtout ne m’en veuillez pas
Car ce n’est nullement mon choix
De vous laisser ici-bas.
Continuez à m’aimer, à me dorloter
Prenez soin de moi comme quand j’étais bébé
Et même si je suis devenu un animal âgé
Mon amour pour vous reste démesuré.
---------
Myriam Bled.

Déposé par spanky le 31/08/2023  
Tu cours dans cette grande prairie.
Tu cours mon ange mon coeur,
Tu es enfin libéré.
-----
Toi avec qui je partageais tout,
Tu savais tout de moi, mes joies, mes peines.
Attentif au moindre de mes gestes, de mes pas.
-----
Tu cours dans cette grande prairie.
Tu cours mon ange mon coeur,
Tu es enfin libéré.
-----
Toi et moi, nous finissions par nous ressembler.
Un regard, un geste, et on se comprenait.
Un mot, un clin d'oeil, je savais ce que tu voulais.
-----
Tu cours dans cette grande prairie.
Tu cours mon ange mon coeur,
Tu es enfin libérée.
-----
J’ai tendrement tenu ta patte jusqu'à la fin.
Je n’ai pas pu empêcher mes larmes de couler.
Te rassurer avant ton départ pour ce long voyage.
-----
Tu cours dans cette grande prairie.
Tu cours mon ange mon coeur,
Tu es enfin libérée.
-----
Je devais te laisser partir avec dignité.
Avec le moins de souffrance possible.
Même si tu laisses un vide immense.
-----
Tu cours dans cette grande prairie.
Tu cours mon ange mon coeur,
Tu es enfin libéré.
-----
Je sais que tu es parti pour un monde meilleur.
Les larmes coulent aujourd'hui sur mes joues,
Tu vas me manquer. Mais tu es vivant. Ailleurs.
-----
Tu cours dans cette grande prairie.
Tu cours mon ange mon coeur,
Tu es enfin libéré.
-----
Tu cours, tu abois, tu es vivant, à nouveau.
Tu n'es pas seul
Plus de maladies, plus de souffrances. En paix.
-----
Tu cours dans cette grande prairie.
Tu cours mon ange mon coeur,
Tu es enfin libérée.
-----
Je sais que nous nous retrouverons un de ces jours.
Que nous ferons de nouveau de grandes balades.
Que tu te blottiras contre moi, comme si souvent.
-----
Tu cours dans cette grande prairie.
Tu cours mon ange mon coeur,
Tu es enfin libéré.
-----
Et tout ce que tu m'as appris, je le retiendrai.
Regarder le monde avec tes yeux de chien.
Écouter la vie, la vivre, et aimer l'instant présent.
-----
Tu cours dans cette grande prairie.
Tu cours mon ange mon coeur,.
Tu es enfin libéré !
-----
Texte de Claude Cotard

Déposé par spanky le 29/08/2023  
Je voudrais être… un oiseau,
---------
Pour pouvoir m’envoler là haut,
Aller de plus en plus haut,
Voir que le monde est beau,
Je voudrais être un oiseau…
Je voudrais être… une hirondelle,
Je déploierais mes deux ailes,
Pour m’envoler à tire d’ailes,
Aller vers le Soleil,
Découvrir le monde et ses merveilles…
Je voudrais être… un papillons aux mille couleurs,
Pour aller de fleur en fleur,
Butiner leur miel d’amour,
Jour après jour,
Se poser au centre de leur coeur,
Et recueillir ce qu’elles ont de meilleur…
Mais je ne suis qu’une femme…
Avec ses pleurs, avec ses drames,
Mais je ne suis qu’une femme…
Avec son rire, avec son charme,
Et pour un rien mon cœur s’enflamme,
Car je ne suis qu’une femme.
----------
Françoise Bexiga

Déposé par spanky le 27/08/2023  
Le petit chien.
-----
Je suis un petit chien
Mais j’ai déjà quinze ans.
Si je présente bien,
Mon âge, je le sens.
Mon cœur est fatigué,
J’ai des douleurs partout,
Ma vue a bien baissé,
Je n’entends plus du tout.
J’aimais bien la montagne
Quand j’étais casse cou.
Le vertige me gagne,
Je fatigue beaucoup.
Je vais plus doucement
Et je marche très peu.
Je dors bien plus longtemps,
J’ai caché tous mes jeux.
Quand une chienne passe,
Je redeviens fringant,
Je fais preuve d’audace,
Je me sens élégant.
Mais dès qu’elle est partie,
Je retrouve mon âge
Et mon dos s’arrondit.
Ce n’était qu’un mirage.
Mes maîtres m’aiment autant
Que quand j’étais petit.
Ils me disent souvent
Que j’ai changé leur vie.
La mienne aura été
Faite de grandes joies,
J’aurai été choyé,
J’aurai été un roi.
Quand il faudra partir,
Je ne gémirai pas.
Je voudrais m’endormir
Blotti entre leurs bras.
-----
Madeleine Reynaud




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