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En hommage à
BOULEDOGUE-FRANCAISEDEN
Il est né le:19/10/2009
Il nous a quittés le:03/01/2015
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En hommage à
EDEN
8 bougies
4586 Fleurs
Déposé par rafia -Pr te rendre HOMMAGEđle papađ·phoniste de tes amis/Westiesđjoue "SMILE"đ¶Sax SELMER/SĂ©rieIII/Sopranođ¶đ¶đ¶đ¶ Déposé par rafia "ASI FUE" đ”trĂšs belle musique est jouĂ©e pr TOIđpr le papađ·phoniste de tes amis/WestiesđSAX YAMAHA/CustomZ/YTS82/Alto Déposé par rafia Le papađ·phoniste de tes amis/Westies đte rendđHOMMAGE avec "Wind Beneath my Wings"SAX/Yanagisawa/T-WO32/Elite/TĂ©nor đ¶ Déposé par rafia * Tendrementđđđ, pr une reineâđ»đđžđ1000 mercis pr l'accueil rĂ©servĂ© Ă MaĂ«lđŒđđčđđđđș Déposé par rafia Je joue, pour-TđI- "The sound of silence". A lađžGIBSONđ¶BYRDLANDđ¶VINTAGEđ¶ Kiiiiisss de ton pote MaĂ«lđ Déposé par Dams Une corbeille remplie de doux bisous et de papouilles pour toi petit ange... AmitiĂ©s Déposé par rafia Allez! les fillesđPas question deđ€đ€Do~rĂ©~mi//DO/RE/MI/FA/SOLđ±đ±đ±dansez avec votre pote MaĂ«l !đ”đ”đ”đ”đ”đ” Déposé par rafia đŒCe n'est qu'un "au revoir"đœđ©, ce n'est qu'un "au revoir"đđđ¶đđ¶đđ¶đđ¶đđ¶đđ¶ |
1314 messages
Déposé par poutounou le 15/11/2023Câest la gorge nouĂ©e que je vous remercie du fond du cĆur pour tous les gentils messages, les fleurs, les bougies que vous mâavez envoyĂ©s suite au « dĂ©part » de mon Amour « Iron » pour le Paradis blanc. Les larmes coulent encore et encore. Mais je sais quâil est bien tout lĂ -haut, mon petit bouchon adorĂ©. Je me raccroche à ça. On se raccroche Ă ce quâon peut ! * Au-delĂ du chagrin, au-delĂ des soupirs, je ne cesserai jamais de tâaimer ma belle Ăąme et je ne tâoublierai jamais, non jamais⊠Je tâadore mon petit filou nâĂ moi⊠!!! * Au-delĂ des soupirs * Je nâai pu tâadresser un regard, un sourire, Tu es partie trop vite et sans me prĂ©venir⊠Immense est mon regret. Je voudrais te le dire Au-delĂ du chagrin, au-delĂ des soupirs. * Ta mort hante ma vie. Pour combler ton absence Sans cesse je remue de prĂ©cieux souvenirs. Je trouve un rĂ©confort en trompant ma souffrance Au-delĂ du chagrin, au-delĂ des soupirs. * Mes plus tendres pensĂ©es vont vers toi dĂšs lâaurore, Je tâappelle et te parle avant de mâendormir, Et bien Ă©trangement ta voix me berce encore Au-delĂ du chagrin, au-delĂ des soupirs. * â Isabelle Callis-Sabot (nĂ© en 1958) |
Déposé par spanky le 13/11/2023Seigneur de ta beautĂ© mon Ăąme s'est Ă©prise Je veux te prodiguer mes parfums et mes fleurs En les jetant pour toi sur l'aile de la brise Je voudrais enflammer les cĆurs Jeter des fleurs, c'est t'offrir en prĂ©mices Les plus lĂ©gers soupirs, les plus grandes douleurs Mes peines et mes joies, mes petits sacrifices VoilĂ mes fleurs Les pĂ©tales des fleurs, caressant ton visage Te disent que mon cĆur est Ă toi sans retour De ma rose effeuillĂ©e, tu comprends le langage Et tu souris Ă mon amour Jeter des fleurs, redire tes louanges VoilĂ mon seul plaisir, en la vallĂ©e des pleurs Au ciel j'irai bientĂŽt avec les petits anges Jeter des fleurs Les pĂ©tales des fleurs, caressant ton visage Te disent que mon cĆur est Ă toi sans retour De ma rose effeuillĂ©e, tu comprends le langage Et tu souris Ă mon amour Jeter des fleurs, redire tes louanges VoilĂ mon seul plaisir, en la vallĂ©e des pleurs Au ciel j'irai bientĂŽt avec les petits anges Jeter des fleurs Jeter des fleurs, c'est t'offrir en prĂ©mices Les plus lĂ©gers soupirs, les plus grandes douleurs Mes peines et mes joies, mes petits sacrifices VoilĂ mes fleurs. ---------- D'aprĂšs la poĂ©sie de ThĂ©rĂšse De Lisieux |
Déposé par spanky le 11/11/2023Le souvenir de vous change Ă la fin du moment. ---------- Lorsque le moment se termine, vous vous portez plus grand. Vos yeux sont clairs et les larmes ont disparu. Quand le moment se termine, votre fourrure retrouve son Ă©clat et votre appel est plus fort que ce que j'ai entendu depuis des mois, et je me rĂ©veille avec vos annonces. Ă la fin du moment, je vous entends galoper dans la maison Ă des vitesses qui rivalisent mĂȘme avec votre rĂ©putation de « petit cheval », et vous vous arrĂȘtez pour boire jusqu'Ă ce que le bol se vide. Quand le moment se termine, la nourriture collĂ©e autour de tes lĂšvres, restes de mon amour trop zĂ©lĂ©, est magiquement dĂ©posĂ©e dans ton estomac, oĂč elle est en sĂ©curitĂ© et oĂč tu es rassasiĂ©. Quand le moment se termine, ton cĆur bat fort dans mon oreille. Lorsque le moment se termine, vous ronronnez comme si votre vie en dĂ©pendait, et dans ce nouveau monde, ce n'est pas le cas. Votre moral s'amĂ©liore au moment mĂȘme oĂč je dĂ©tache mes yeux de votre corps, et je peux vous voir prendre une profonde inspiration, votre queue battant doucement, pour toujours, d'avant en arriĂšre.... ------- Maggie Buchanan |
Déposé par spanky le 09/11/2023Chanson "mon chien" de Bourvil. -------------- Une fois, j'ai trouvĂ© un cabot MoitiĂ© fox et moitiĂ© caniche Bien qu'il soit sĂ»rement Ă des riches Il a reniflĂ© mes godillots J'Ă©tais le long de la Seine Ă Saint-Denis Le soleil tapait dans les feuillages C'Ă©tait un vrai temps Ă mariage Il m'a suivi J'ai d'abord foutu des cailloux J'avais pas besoin de bouche inutile La tartine est trop difficile Ă trouver et moi, je suis pas fou J'allais pas me mettre Ă lui donner Le peu qu'il y avait dans ma musette Il Ă©tait tĂȘtu, c'te bĂȘte ! J'ai partagĂ© Puis on est partis tous les deux J'ai apprĂ©ciĂ© sa compagnie J'Ă©tais tout le temps seul dans la vie Je me suis senti moins cafardeux Le soir, il venait s'entortiller PrĂšs de moi. J'Ă©tais dans ma toile Content d'avoir sous les Ă©toiles Une amitiĂ© Un chien, ça s'en fout de la laideur Des maniĂšres et des Ă©lĂ©gances Tout bĂȘte que c'est, un chien ça pense On a du rĂȘve et puis un cĆur Y a bien des filles qui ont rigolĂ© Qui ont eu pour moi des complaisances Mais y a que mon chien dans l'existence Qui m'a aimĂ© Un jour qu'il pleuvait en hiver Je finissais de casser la croĂ»te Il Ă©tait Ă peine sur la route Qu'une auto me l'a fichu en l'air Il m'a regardĂ©, l'air Ă©tonnĂ© Puis sa petite Ăąme s'est endormie Et pour la premiĂšre fois de ma vie Ben, j'ai chialĂ© |
Déposé par poutounou le 08/11/2023Tu es tout ça, mon Ange... * Ă mon Ange, * Tu es mon palais, mon soir et mon automne, Et ma voile de soie et mon jardin de lys, Ma cassolette dâor et ma blanche colonne, Mon parc et mon Ă©tang de roseaux et dâiris. * Tu es mes parfums dâambre et de miel, ma palme Mes feuillages, mes chants de cigales dans lâair, Ma neige qui se meurt dâĂȘtre hautaine et calme, Et mes algues et mes paysages de mer. * Et tu es ma cloche au sanglot monotone, Mon Ăźle fraĂźche et ma secourable oasis ⊠Tu es mon palais, mon soir et mon automne, Et ma voile de soie et mon jardin de lys. * RenĂ©e Vivien ("Ă lâheure des mains jointes", Ă©ditions Alphonse Lemerre,1906) |
Déposé par spanky le 07/11/2023Une larme.... ------- Une larme est en apparence une simple goutte d'eau, lĂ©gĂšrement salĂ©e, glissant doucement sur une joue rosĂ©e, et qui achĂšve son chemin lorsqu'elle rencontre le sol. Mais si on prend le temps de s'approcher, de regarder vraiment ce qu'elle est, une larme a beaucoup de choses a dire. Une larme ne nait pas au coin de l'oeil sans raison. Parfois, c'est du Ă un rire, mais malheureusement, la plupart du temps, c'est Ă cause d'une peine, d'une tristesse, d'un mal-ĂȘtre enfoui au fond de soi, quelque chose qu'on ne veut pas montrer, pour ne pas inquiĂ©ter, mais qui finit toujours par remonter. La gorge se noue, les mots ne sortent plus, les yeux nous piquent, on sent la larme se former, on voudrait la retenir, mais elle est plus forte que nous. Elle vient du fond de notre ĂȘtre, du fond de notre Ăąme. Durant le chemin qu'elle parcourt a travers notre corps pour arriver jusqu'Ă notre oeil, elle se charge des souffrances qui nous hantent. Elle transporte tout ce qu'on n'a pas su dire, tout ce qui nous fait mal, afin de nous libĂ©rer pour un temps. Elle attriste notre visage, mais elle est le signe que quelque chose ne va pas. Elle attire sur nous l'attention qu'on souhaite Ă©viter, mais lorsqu'elle est lĂ , il est dĂ©jĂ trop tard. Elle perle au coin de l'iris, transparente, mais tellement significative de ce que l'on ressent. On voudrait la sĂ©cher, pour que personne ne la voit, mais elle ne vient jamais seule, et malgrĂ© nos efforts, elle finit toujours par glisser sur notre joue, laissant derriĂšre elle une trace. Trace du tourment qui est en nous. Tourment qu'on voudrait taire, qu'on ne veut peut ĂȘtre pas s'avouer non plus, mais pourtant bien prĂ©sent. Retenir une larme n'est pas possible, car elle finira toujours par venir, dans n'importe quelle situation. Laisser couler une larme permet de lĂącher prise, de se dĂ©voiler aux autres. Il ne faut pas en avoir honte. Une larme est lĂ pour nous soulager, elle Ă©vacue notre trop plein de douleur, et aprĂšs, l'on se sent mieux. Maintenant, quand vous verrez une larme, penser a tout ce qu'elle contient, vous comprendrez beaucoup de chose. |
Déposé par spanky le 05/11/2023Mon maĂźtre, ------ Assieds-toi Ă cĂŽtĂ© de moi, j'ai Ă te parler. Je t'ai, maintenant je le crois, assez Ă©coutĂ©. Je me souviens de notre rencontre, c'Ă©tait un jour oĂč le soleil brillait, l'air Ă©tait doux. Un parfum de muguet, que je n'avais encore jamais respirĂ©, se rĂ©pandait tout autour de nous. Tu es venu vers moi, tu semblais si fatiguĂ©, si triste, que je me suis tout de suite senti proche de toi. Les arbres, les fleurs, l'herbe mĂȘme sentaient la naissance, le dĂ©but, la fraĂźcheur. Quand tu m'as pris dans tes bras, ton cĆur battait encore plus fort que le mien. Je me le rappelle bien, j'en Ă©tais stupĂ©fait ! Tu me donnais tant d'amour qu'il me semblait que l'Ă©ternitĂ© Ă©tait en nous, que ma vie Ă©tait-elle. Tu m'as connu bĂ©bĂ©, je suis maintenant beaucoup plus vieux que toi, au crĂ©puscule de ma vie. C'est moi maintenant qui suis fatiguĂ©, si fatiguĂ©, Ă©reintĂ©. Je ne sens plus mes membres, je ne sens presque plus rien. Il est pour moi l'heure. Tu es ce que tu es, celui que j'ai aimĂ©, que j'ai toujours aimĂ©. Le premier, le dernier. Notre sort aurait pu ĂȘtre si diffĂ©rent⊠le mien surtout. J'aurais pu me retrouver seul, dans le froid, attendant jusqu'Ă ma mort ton retour. J'aurais pu me sentir abandonner mais confiant, mĂȘme si cela peut paraĂźtre incompatible. J'aurais pu croire en un faux Dieu, perdre ce que vous appelez des illusions. Comme je me sens bien prĂšs de toi⊠il me semble sentir Ă nouveau le muguet comme ce jour de mai ; je sens ta chaleur, ta vie, il me semble mĂȘme entendre battre ton cĆur, comme au premier jour. Pour moi, c'est le dernier. Ne pleure pas mon ami. Ton tour viendra, et je ne peux m'empĂȘcher de te promettre que je t'attendrais, mĂȘme si je sais que tu ne crois pas Ă ces choses-lĂ . Que nous reste-t-il donc ? Rien d'autre que ce que tu penses ĂȘtre un faux espoir. Mais tu en sais sans doute plus que moi sur ce sujet ? Je vais continuer de vivre dans ton cĆur, aussi longtemps que tu le souhaiteras. Je serais toujours tout prĂšs de toi, tant que mon image sera prĂ©sente en toi. Je dois maintenant m'arrĂȘter. S'il te plait⊠Pose ta main sur ma tĂȘte⊠caresses-moi. Je vais partir, et j'ai un peu peur. Il me faut ton odeur⊠Adieu. |
Déposé par poutounou le 05/11/2023Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et tu es lĂ , auprĂšs de moi⊠!!! * QU'UN VOILE * Il n'y a qu'un voile, qu'un voile qui nous sĂ©pare. Il y a un souffle qui nous unit, celui des Ăąmes, si doux, si fin, si persistant, "Je suis lĂ , au-delĂ du savoir, du visible, de l'audible" dit la voix. "Il n'y a que ce voile qui nous sĂ©pare et tu me sens parfois". Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et je suis lĂ , auprĂšs de toi ; tu m'entends rire, discourir de ce qui Ă©tait. DĂ©sormais c'est un trĂ©sor au fond de toi. Il n'y a qu'un voile si fin pourtant si infranchissable, impĂ©nĂ©trable car nul ne sait ce qui est au-delĂ . Nul ne doit savoir, on n'en revient pas, c'est l'Ă©blouissant interdit. Mais, pour les cĆurs, la frontiĂšre n'existe pas, l'amour brĂ»le ce voile si tenu et retrouve le feu de l'Ă©ternel. L'amour ne craint l'Ă©blouissement mais s'en nourrit constamment. |
Déposé par spanky le 03/11/2023Je serai toujours prĂšs de toi... -------- Cher MaĂźtre, ----- Je voulais que tu saches que parfois la vie est sans pitiĂ©. Elle nous sĂ©pare, or, jamais nous ne l'avions souhaitĂ©. Du ciel parfois je te regarde mais tu ne me vois pas. LĂ - haut, je suis bien mieux, j'ai trouvĂ© ma place au milieu d'un monde heureux. Et ce monde, lui, est ETERNITE. Or, dans celui oĂč je suis nĂ© les misĂšres Ă©taient bien rĂ©elles. Elles m'ont emportĂ© avec elle, Oui maĂźtre, j'ai dĂ©couvert que mĂȘme avec toi, le monde pouvait se montrer cruel. Je suis quand mĂȘme heureux d'avoir pu vivre avec toi. Car petit, j'Ă©tais l'esclave de la maltraitance et des personnes sans coeur, sans amour. Et puis tu es arrivĂ© et tu m'as dĂ©livrĂ© des chaĂźnes qui me retenaient, Et pour ça mon maĂźtre je te dis merci. J'ai encore beaucoup d'espoir. Car je me dis bien que l'on pourra se revoir. Je reste fort comme je l'ai toujours Ă©tĂ©, Mais malheureusement, trop impuissant devant la mort qui me menaçait. Mon MaĂźtre et Dieu du bonheur, tu restes et resteras Ă jamais dans mon coeur. Et ne m'oublie jamais, car moi je ne t'es jamais oubliĂ©. |
Déposé par poutounou le 01/11/2023Pour la Toussaint et la fĂȘte des morts, un tendre poĂšme sur une « belle dame », fidĂšle Ă son amour comme nous le sommes Ă nos angesâŠ. * Une ombre qui passe⊠* Toute de noir vĂȘtue et sa canne Ă la main, Elle avance Ă pas lents dans la petite allĂ©e En serrant sur son coeur cette fleur d'azalĂ©e Qu'elle va dĂ©poser juste au bout du chemin. * Qui pourrait maintenant dire quel est son Ăąge ? Elle vient chaque jour retrouver un moment Celui dont le dĂ©part a causĂ© son tourment. La douleur a creusĂ© les traits de son visage. * Elle ferme les yeux pour lui dire tout bas, dans le calme apaisant du petit cimetiĂšre, Qu'elle adresse au seigneur une ardente priĂšre Pour aller au plus tĂŽt le rejoindre lĂ -bas. * Mais la foule aujourd'hui va troubler sa retraite : C'est le jour de l'annĂ©e oĂč chacun se souvient Qu'un ĂȘtre cher repose en la tombe qu'il vient Couvrir de belles fleurs, comme pour une fĂȘte. * PrĂ©sence inopportune oĂč sombre sa douleur, Elle ne peut ce soir, comme Ă son habitude, partager un instant de tendre solitude Avec celui qui fut sa source de bonheur. * Alors, elle s'en va, telle une ombre qui passe, En essuyant un pleur du revers de la main. Elle sera fidĂšle au rendez-vous demain, Lorsque les visiteurs auront quittĂ© la place. |
Déposé par spanky le 01/11/2023Le petit chien. -------- Je suis un petit chien Mais jâai dĂ©jĂ quinze ans Si je prĂ©sente bien Mon Ăąge je le sens Mon coeur est fatiguĂ© Jâai des douleurs partout Ma vue a bien baissĂ© Je nâentends plus du tout Jâaimais bien la montagne Quand jâĂ©tais casse cou Le vertige me gagne Je fatigue beaucoup Je vais plus doucement Et je marche trĂšs peu Je dors bien plus longtemps Jâai cachĂ© tous mes jeux Quand une chienne passe Je redeviens fringant Je fais preuve dâaudace Je me sens Ă©lĂ©gant Mais dĂšs quâelle est partie Je retrouve mon Ăąge Et mon dos sâarrondit Ce nâĂ©tait quâun mirage Mes maĂźtres mâaiment autant Que quand jâĂ©tais petit Ils me disent souvent Que jâai changĂ© leur vie La mienne aura Ă©tĂ© Faite de grandes joies Jâaurai Ă©tĂ© choyĂ© Jâaurai Ă©tĂ© un roi Quand il faudra partir Je ne gĂ©mirai pas Je voudrais mâendormir Blotti entre leurs bras --------------- Madeleine Reynaud |
Déposé par spanky le 30/10/2023L'Amour et l'AmitiĂ© ------- Cadeau immuable de cette vie que tu m'offres, Je te remercie pour le temps, que tu me donnes Ah ! Comme je voudrais entasser dans un coffre Tous les mots Ă©voquĂ©s, qui dans ma tĂȘte rĂ©sonnent. Ta main tendue, chaque fois que je te la demande Est un geste rempli de tendresse, qui n'attend rien Parfois mĂȘme, tu agis avant que je ne quĂ©mande Ce tracĂ©, que tu crĂ©Ă©s afin que je vois mon chemin. Ton Ă©coute rĂ©elle, que je sais douce est merveilleuse Ta prĂ©sence rĂ©chauffe mon coeur laminĂ© ou trop triste Ton regard me rappelle, que je ne suis pas hideuse Tu m'Ă©lĂšves souvent, en me lisant, au rang d'artiste. Ton esprit, source de cette confiance nouvelle en moi M'aide Ă comprendre ce passage en ce monde, sombre Tu me distilles avec une telle aisance, une part de joie Que plus jamais, mon visage ne reste dans la pĂ©nombre. Ton Ăąme libre qui est en symbiose totale, avec la mienne Permet la montĂ©e nĂ©cessaire, pour embellir ce parcours Effaçant les bribes gravĂ©es en elle, de toutes mes peines En fait, je sais qu'il n'y a qu'un pas entre l'amitiĂ© et l'amour. ------ MichĂšle De Guise. |
Déposé par poutounou le 29/10/2023Si seulement tu revenais, mon doux ami⊠!!! * Mon Ami * La lune sâenfuit dans la lutte, entre la nuit et lâaurore. Lâargent de la toile dâaraignĂ©e Ă©tincelle dans la brume. * Mon ami, mon ami, mon ami, Je tâappelle mon ami. * La rosĂ©e dans la vallĂ©e, Les violettes sur la colline, Les ruisseaux coulent de la montagne, dans le matin de ma vie. * Mon ami, mon ami, mon ami, Je tâappelle mon ami. * Les chevaux sont dans la prairie, mangeant de lâherbe douce. Les oiseaux chantent dans la forĂȘt, Sauf le rossignol endormi. * Mon ami, mon ami, mon ami, Tu es revenu mon amour. * Chloe Douglas, 1975 |
Déposé par spanky le 28/10/2023Pleurer ? Et pourquoi pas ? ------- Parce que câest un chien ? Pleurer ? jâen ai le droit, Et je le lui dois bien ! ---- Si je lâavais quittĂ©, il aurait (jâen suis sĂ»re) TĂ©moignĂ© sa douleur par de tristes murmures. Oui, il aurait pleurĂ©, tout mon ĂȘtre le sait : ---- CâĂ©tait fort, câĂ©tait beau, ce qui nous unissait⊠Et je pleure aujourdâhui le dĂ©part dâun ami. Dâun AMI, pas dâun chien, mĂȘme sâil lâĂ©tait aussi ---- Mes larmes doucement coulent, rosĂ©e brĂ»lante, Sur mes joues enfiĂ©vrĂ©es. Et commence lâattente⊠---- Car nous nous reverrons, ça, je le sais aussi : L'heure viendra un jour pour ĂȘtre rĂ©unis. ---- Pleurer ? Eh oui je pleure, et ne mâen cache pas. Je pleure qui jâaimais et mâaimait de retour. ---- Et tant pis pour tous ceux qui ne comprendront pas : Je pleure sur mon chien, je pleure par amourâŠ. ---- Parce qu'il y aura toujours des gens qui ne comprendront pas... Parce qu'on peut s'appuyer sur ceux qui comprennent... ---- |
Déposé par spanky le 26/10/2023MON MAĂTRE, JE SAIS QUE JE TE MANQUE... ------------- Je sais que mon absence est dure, que depuis que je suis parti, tes jours ne sont plus comme avant, je sais que tu as du mal Ă t'endormir, je sais combien je te manque et combien tu veux que je revienne. --- Je sais que tu souffres de mon dĂ©part. Je sais que tu pleures et que tu me cherches lĂ oĂč je ne suis plus. --- MĂȘme si c'est difficile Ă comprendre je te dis que c'Ă©tait la prochaine Ă©tape logique, moi aussi j'avais peur de ce processus mais tu sais ? De ce cĂŽtĂ© tout est merveilleux, j'ai rĂ©Ă©mergĂ© Ă la maison, cet endroit d'oĂč nous venons tous, de ce cĂŽtĂ© il y a les choses les plus prĂ©cieuses que tu ne peux imaginer. --- Tu es toujours aimĂ©e, car je suis toujours Ă tes cĂŽtĂ©s Ă chaque instant. Je ne te demande pas d'assimiler tout d'un coup, tout a un processus de mon cĆur. --- Et mĂȘme si je n'aime pas te voir comme ça, petit Ă petit tu me trouveras oĂč je suis. Je ne suis pas parti juste que notre relation a changĂ©. --- Je suis dans ces moments oĂč tu te souviens Ă quel point nous Ă©tions heureux, aux rires que nous avons partagĂ©s et aux innombrables fois oĂč je t'ai rendu visite dans tes rĂȘves. --- Je suis dans le chant des oiseaux et dans les hirondelles qui te rendent visite le matin, je suis lĂ , je vois la brise qui caresse tes joues le matin. --- Le jour oĂč tu as demandĂ© un conseil et que tu as Ă©tĂ© donnĂ©, j'Ă©tais lĂ . Ce que je veux te dire c'est que je suis lĂ et il suffit que tu rĂ©flĂ©chisses et que tu me sentiras. --- Ma tĂąche sur terre Ă©tait dĂ©jĂ terminĂ©e comment un jour finira la tienne. Il Ă©tait temps que je quitte ce corps. --- Ici de ce cĂŽtĂ© il n'y a plus de souffrance, plus de haine ni de rancune, plus de tristesse et plus de malice. Ici, nous ne faisons qu'un, de ce cĂŽtĂ©, seul l'Amour abonde. --- Je sais que tu te sens triste et que je te comprends et que je n'aime pas te voir comme ça et mĂȘme si je sais que tu ne comprendrais pas je ne suis pas mort, je ne suis pas mort parce qu'il n'y a pas de mort, mon maĂźtre, je suis lĂ et je ne suis pas parti. --- SignĂ©: L'inconnu. |
Déposé par poutounou le 25/10/2023Câest le temps du « bel automne ». Sortons vite nos couvertures⊠!!! Et bientĂŽt lâhiver, brrr⊠!!! * Le bel automne * Ă pas menus, menus, Le bel automne est revenu Dans le brouillard, sans quâon sâen doute, Il est venu par la grandâroute HabillĂ© dâor et de carmin. Et tout le long de son chemin, Le vent bondit, les pommes roulent, Il pleut des noix, les feuilles croulent. Ne lâavez-vous pas reconnu ? Le bel automne est revenu. * Raymond Richard |
Déposé par spanky le 24/10/2023Lettre dâune maman chien aux maĂźtres de son bĂ©bĂ©: ----------- Je suis Dolly ! ------ Je suis la maman du bĂ©bĂ© que tu serres dans tes bras comme si câĂ©tait toi qui lâavais mit au monde. Dâun cĂŽtĂ©, je vois que tu ne lui veux que du bien, mais fais attention sâil te plaĂźt ! Il nâa pas lâhabitude dâĂȘtre portĂ© aussi haut ! Oui, Il tremble ! Non, il nâa pas froid ! Il ne te connaĂźt pas... Tu sais, mon bĂ©bĂ© Ă dĂ©jĂ des sentiments ! Il nâa connu Ă prĂ©sent que moi, ses frĂšres, et nos maĂźtres, alors forcĂ©ment, il ne comprends pas tout ! Il ne comprend dĂ©jĂ pas pourquoi tu colles ton nez sur sa truffe ! Nous nous disons bonjour en nous reniflant le derriĂšre, nous !!! Mais je lui ai dis que ce jour arriverait et je lâai prĂ©parĂ© ! Regarde... il te lĂšche dĂ©jĂ ! Non !! Il ne tâa pas choisi ! Il est comme ça... il ne connaĂźt pas autre chose que lâamour ! Non, je ne suis pas triste que tu le prennes avec toi ! Je veux juste que tu le respectes dĂ©jĂ ... Tu poses plein de questions sur lui ! "Est-il propre? Est-il sage?" Les enfants humains sont ils parfaits si tĂŽt ? Pourquoi mon bĂ©bĂ© devrait lâĂȘtre et pas le tien? "ConnaĂźt il la laisse?". Non, et si tu veux ĂȘtre complice avec lui, il va falloir que ce soit toi qui le lui apprenne ! Pas demain, il ne te connait pas. Pourquoi devrait il te suivre ? Tu ne sais pas comment faire ? Lui non plus ! Tu vas partir dans ta maison avec mon bĂ©bĂ©. Sâil te plaĂźt, comprends donc quâil ne soit pas parfait ! Il va pleurer parce quâil va se retrouver tout seul ce soir, et il ne connaĂźt ni toi, ni ton chez toi ! Il fera pipi et caca sĂ»rement et pas lĂ oĂč tu voudras. Si les premiers jours seront compliquĂ©s pour toi, qui lâa choisi, dis toi que pour mon bĂ©bĂ©, câest un chamboulement aussi. Prends soin de lui, comprends un peu ce quâil vit. Ne laisse pas tes enfants le chicaner ou lâĂ©touffer de tout leur amour. Laisse le arriver, prendre ses marques et comprendre que câest sa maison ! Il nous oubliera vite moi et sa fratrie. Il nâaura dâyeux que pour toi. Mais sois patient ! Il te suivra partout et tu devras lui apprendre Ă rester seul aussi, sinon... il pleurera. Il nâaura pas conscience quâil gĂȘnera ta voisine et dâailleurs le vrai drame, câest que tu ne seras pas lĂ !!! Peut ĂȘtre mordillera-t-il tes chaussures, les meubles, tes tapis ou tes mains. Mon bĂ©bĂ© nâa pas de mains pour toucher Ă tout! Il touche avec sa bouche... le tien faisait comment ? Mon bĂ©bĂ© pourra peut-ĂȘtre manger ta tapisserie, moi jâai vu un petit garçon humain dessiner sur un placard !!! Mais... mon bĂ©bĂ© va grandir plus vite que le tien ! Il deviendra ado ! Oui, chez nous aussi nous devenons ados ! Il voudra ĂȘtre le chef et retombera en enfance... et toi, tu vas te tirer les cheveux !!! Mais sâil te plaĂźt, montre lui que tu nâes pas dâaccord, garde ton sang froid, et nâoublie pas que lâadolescence ne dure quâun temps ! Et puis il deviendra adulte, et lĂ , il sera ce chien dont tu as rĂȘvĂ© ... Seulement si tu lâas bien Ă©duquĂ© ! Sâil tire en laisse, par exemple, câest parce que tu lâas laissĂ© tirer !! Sâil saute sur ton canapĂ© plein de boue, en rentrant de la balade... câest parce que dĂšs le premier jour, tu lâas pris sur tes genoux pour regarder la tĂ©lĂ© ! Sâil mange tes jolis talons tout neufs, câest parce que tu lui as donnĂ© une vieille pantoufle un jour ! Moi mĂȘme, je nâai jamais vraiment compris la diffĂ©rence entre vieille pantoufle et talons Louboutins ! Maintenant que tu pars avec lui, une fois passĂ© la porte, commence ton travail ! Sâil te plaĂźt, fais le, pour son bien ĂȘtre et le tien, ou laisse le moi. Si tu pars avec lui, tu dois le garder toute sa vie et prendre soin de lui ! Si toi tu as une vie Ă cĂŽtĂ©, lui, il nâaura que toi... parce que TOI, tu seras toute sa vie ! Ou alors, laisse le moi... Mon bĂ©bĂ© nâest pas un caprice, ni un jouet, .....ni un cadeau... câest vrai ! Mon bĂ©bĂ© est un ĂȘtre vivant, avec des sentiments.. capable du pire, comme du meilleur, et si, tu suis mes conseils, et si, tu tiens tes promesses... alors tu pleureras toutes les larmes de ton cĆur Ă son dernier jour, tu ressentiras un Ă©norme vide, et tu diras que ton chien, ton meilleur ami, TON bĂ©bĂ© Ă©tait ... ... PARFAIT !" ---- Dolly. |
Déposé par spanky le 22/10/2023"Ce ne sont que des chiens de refuge..." -------- Par avance condamnĂ©s... "Ce ne sont que des chiens de refuge ! " MĂ©ritent-ils d'ĂȘtre aimĂ©? DiffĂ©rents aux yeux des hommes Des autres toutous "bien nĂ©s", Voila comment on vous nomme, Pauvres chiens abandonnĂ©s... Pourtant votre coeur est immense, Comme immense est votre douceur. Ils vous manquent cette chance, Gagner l'amour d'un grand coeur. Parfois vous semblez lointain, Vous Ă©vitez les caresses, Vous vous terrez dans un coin, Craignez-vous tant la main qui blesse? Car qui connaĂźt votre histoire? Vous a-t-on battu? RejetĂ©? Tout au fond de votre mĂ©moire, Quels souvenirs? Quels regrets? Soyez confiants ! Un jour, les portent S'ouvriront sur votre destin, Afin qu'un maĂźtre vous emporte Pour suivre un mĂȘme chemin... Et qui dira: "C'est d'un refuge qu'ils sont venus Mes beaux et bons chiens ! C'Ă©taient des chiens de refuge... Je les aime, et ils me le rendent bien !" |
Déposé par poutounou le 22/10/2023Jolie petite poĂ©sie * Donnez-moi des oiseaux, dit lâarbre, donnez-moi une foule dâoiseaux : des moineaux, des hirondelles, des Ă©tourneaux, des tourterelles, des merles, des mĂ©sanges et un coucou, un seul, comme un bijou, contre mon coeur. Couvrez-moi dâoiseaux, de toutes les couleurs afin que ce manteau de plume me tienne chaud pendant lâhiver quand mes feuilles, une Ă une, mortes, au vent cruel sâen sont allĂ©es. * Jean Joubert |
Déposé par spanky le 20/10/2023Aurais je la force d'y aller ? Ramener mon bouquet prĂšs de toi Aurais-je le courage de dire ? Tous ces mots que j'ai gardĂ©s Que j'ai conservĂ© au fond de moi Et si j'y arrive, comment je saurais que tu m'entends ! Toi qui dort dĂ©jĂ pendant un long moment Je t'aime ... Je t'aime encore ... Et je t'aimerais toujours... Je n'ai pas supportĂ© de te voir malade Je ne supporterai pas de te savoir loin DĂ©jĂ que mes larmes se sont Ă©puisĂ©es Et je ne sais plus en quelle langue te pleurer Toi qui me rendait tellement heureux PrĂšs de toi je me sentais trĂšs aimĂ© Puisque ce n'est pas moi qui dĂ©cide De qui reste et de qui part dans ce monde Je ferai l'effort, je me promets en moi-mĂȘme de te garder dans mon cĆur, dans mes pensĂ©es, jusqu'Ă ce que mon souffle s'Ă©vapore... Pour toi ĂȘtre cher Ă mon cĆur. ---------- Texte anonyme |
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