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En hommage à
DOBERMANNÉlico
Il est né le:01/09/2008
Il nous a quittés le:13/07/2022
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22 Fleurs
250 messages
Déposé par poutounou le 12/02/2023Que c'est joli ! "Il faut savoir marier la mort avec la vie !". * Un jour de colère * Un jour de colère tu te gonfles comme un poisson-lune un jour de douceur ta bouche est en fleur Il ne faut pas espérer téter sans cesse le lait de la vie il faut savoir marier le soleil avec la pluie * Un jour de couleur l’enfer embrasse ton coeur mais un jour de miel comme tu es suave ! Il ne faut pas espérer téter sans cesse le lait de la vie il faut savoir marier Douleur avec Plaisir * Un de tes amis meurt tu es brisé de chagrin un enfant naît ton coeur est en fête Il ne faut pas espérer téter sans cesse le lait de la vie il faut savoir marier la Mort avec la Vie * Hector Poullet ("Paroles en l’air" , éditions Desormeaux, 1978) |
Déposé par poutounou le 08/02/2023Soulagement * Quand je n'ai pas le coeur prêt à faire autre chose, Je sors et je m'en vais, l'âme triste et morose, Avec le pas distrait et lent que vous savez, Le front timidement penché vers les pavés, Promener ma douleur et mon mal solitaire Dans un endroit quelconque, au bord d'une rivière, Où je puisse enfin voir un beau soleil couchant. * O les rêves alors que je fais en marchant, Dans la tranquillité de cette solitude, Quand le calme revient avec la lassitude ! Je me sens mieux. * Je vais où me mène mon coeur. Et quelquefois aussi, je m'assieds tout rêveur, Longtemps, sans le savoir, et seul, dans la nuit brune, Je me surprends parfois à voir monter la lune. |
Déposé par poutounou le 05/02/2023« La tranquille habitude aux mains silencieuses panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures... » * L'habitude * La tranquille habitude aux mains silencieuses Panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures ; Elle met sur nos coeurs ses bandelettes sûres Et leur verse sans fin ses huiles oublieuses ; * Les plus nobles chagrins, qui voudraient se défendre, Désireux de durer pour l'amour qu'ils contiennent, Sentent le besoin cher et dont ils s'entretiennent Devenir, malgré eux, moins farouche et plus tendre ; * Et, chaque jour, les mains endormeuses et douces, Les insensibles mains de la lente Habitude, Resserrent un peu plus l'étrange quiétude Où le mal assoupi se soumet et s'émousse ; * Et du même toucher dont elle endort la peine, Du même frôlement délicat qui repasse Toujours, elle délustre, elle éteint, elle efface, Comme un reflet, dans un miroir, sous une haleine, * Les gestes, le sourire et le visage même Dont la présence était divine et meurtrière ; Ils pâlissent couverts d'une fine poussière ; La source des regrets devient voilée et blême. * A chaque heure apaisant la souffrance amollie, Otant de leur éclat aux voluptés perdues, Elle rapproche ainsi de ses mains assidues, Le passé du présent, et les réconcilie ; * La douleur s'amoindrit pour de moindres délices ; La blessure adoucie et calme se referme ; Et les hauts désespoirs, qui se voulaient sans terme, Se sentent lentement changés en cicatrices ; * Et celui qui chérit sa sombre inquiétude. Qui verserait des pleurs sur sa douleur dissoute, Plus que tous les tourments et les cris vous redoute, Silencieuses mains de la lente Habitude. * Auguste ANGELLIER (1848-1911) |
Déposé par poutounou le 01/02/2023Les caresses des yeux les plus douces, les plus pures, sont celles de nos merveilleux Anges... * Les caresses des yeux * Les caresses des yeux sont les plus adorables ; Elles apportent l'âme aux limites de l'être, Et livrent des secrets autrement ineffables, Dans lesquels seul le fond du coeur peut apparaître. * Les baisers les plus purs sont grossiers auprès d'elles ; Leur langage est plus fort que toutes les paroles ; Rien n'exprime que lui les choses immortelles Qui passent par instants dans nos êtres frivoles. * Lorsque l'âge a vieilli la bouche et le sourire Dont le pli lentement s'est comblé de tristesses, Elles gardent encor leur limpide tendresse ; * Faites pour consoler, enivrer et séduire, Elles ont les douceurs, les ardeurs et les charmes ! Et quelle autre caresse a traversé des larmes ? * Auguste ANGELLIER (1848-1911) |
Déposé par poutounou le 29/01/2023Mais non, ils sont toujours là : dans le vent, dans la pluie, dans les rayons du soleil… ! Il suffit d’écouter avec son cœur… * Sur le fil * Ma chair fissure Sous l’absence Les silences grignotent L’hier Les mots gercent Les lèvres De cette vie en barbelés Tu ne sens pas mon odeur Tu n’entends pas le son de ma voix Tu ne me vois pas Tu ne me touches pas Tu me laisses seule ici Tu oublies de me faire un signe Tu gommes mon sourire Tu me prives de toi, de nous… * Sandrine Davin |
Déposé par poutounou le 25/01/2023« Mon âme immortelle reviendra près de toi ». Elle est toujours à nos côtés leur belle âme … !!! * Rappelle toi * (Vergiss mein nicht) (Paroles faites sur la musique de Mozart) * Rappelle-toi, quand l’Aurore craintive Ouvre au Soleil son palais enchanté ; Rappelle-toi, lorsque la nuit pensive Passe en rêvant sous son voile argenté ; Aux doux songes du soir lorsque l’ombre t’invite, Ecoute au fond des bois Murmurer une voix : Rappelle-toi. * Rappelle-toi, lorsque les destinées M’auront de toi pour jamais séparé, Quand le chagrin, l’exil et les années Auront flétri ce coeur désespéré ; Songe à mon triste amour, songe à l’adieu suprême ! L’absence ni le temps ne sont rien quand on aime. Tant que mon coeur battra, Toujours il te dira Rappelle-toi. * Rappelle-toi, quand sous la froide terre Mon coeur brisé pour toujours dormira ; Rappelle-toi, quand la fleur solitaire Sur mon tombeau doucement s’ouvrira. Je ne te verrai plus ; mais mon âme immortelle Reviendra près de toi comme une soeur fidèle. Ecoute, dans la nuit, Une voix qui gémit : Rappelle-toi. * Alfred de Musset |
Déposé par poutounou le 22/01/2023C’est ça la vie : « un fil sur lequel nous dansons ou pleurons », c’est selon… !!! * Pôles * Quand l’une s’allume l’autre s’éteint la joie de la plume le poids du chagrin Entre ces deux sentiments un fil est tendu sur lequel funambules nous dansons ou pleurons La vie nous joue aux dés cubes du hasard tantôt épris de lumière tantôt hantés par le soleil noir Quand l’une s’allume l’autre s’éteint l’éclat de ma plume l’ombre de mon chagrin * Kamal Zerdoumi, 2019 |
Déposé par poutounou le 18/01/2023Vous croyez qu’ils jouent aux billes là-haut nos Anges ? Et pourquoi pas !!! * Un Ange parfois joue aux billes… * Ah ! que de merveilles scintillent Lorsque danse une goutte d'eau ! Un ange parfois joue aux billes, Une étoile tombe au ruisseau. On ne sait jamais quel manteau De fée courant dans les jonquilles On peut coudre avec une aiguille En rêvant derrière un carreau. * Maurice Carême |
Déposé par poutounou le 15/01/2023Il arrive au Paradis...là où se trouvent nos Anges... * L'île des rêves * Il a mis le veston du père, Les chaussures de la maman Et le pantalon du grand frère Il nage dans ses vêtements. * Il nage, il nage à perdre haleine. Il croise des poissons volants, Des thons, des dauphins, des baleines... Que de monde, dans l'océan ! * Écume blanche et coquillages, Il nage depuis si longtemps Qu'il aborde enfin au rivage Du pays des rêves d'enfants (et d'animaux...). * Jacques Charpentreau |
Déposé par poutounou le 11/01/2023Oui, tu vis à l'infini mon Ange... * À l'infini * Là-haut, tu es. Là-haut quoiqu'il advienne, ange-soleil d'un miracle à jamais que rien ne sépare de la pure lumière ni du souffle ascendant de notre amour promis * A une autre altitude, tu es là, hors d'atteinte, hors du monde où meurent les âmes et les corps. Tu danses sur l'horizon que je porte en moi pour abolir l'espace et le temps. Tu vis à l'infini. * André Velter ("L'amour extrème, poèmes pour Chantal Mauduit", éditions Gallimard, 2000) |
Déposé par poutounou le 08/01/2023Partout, je t'ai vu, bel Ange... * Air vif * J'ai regardé devant moi Dans la foule, je t'ai vu Parmi les blés, je t'ai vu Sous un arbre, je t'ai vu * Au bout de tous mes voyages Au fond de tous mes tourments Au tournant de tous les rires Sortant de l'eau et du feu * L'été, l'hiver je t'ai vu Dans ma maison, je t'ai vu Entre mes bras, je t'ai vu Dans mes rêves, je t'ai vu * Je ne te quitterai plus. * Paul Éluard ("Derniers poèmes d'amour") |
Déposé par poutounou le 04/01/2023Coulez, ô larmes éternelles, car ici-bas je reste seul… * L'ange envolé. * Mon ange a reployé ses ailes Et dort glacé sous un linceul ; Coulez, ô larmes éternelles, Car ici-bas je reste seul. * Ô chère ombre au ciel envolée, Chaque nuit sous les noirs cyprès Versant des pleurs sur ton blanc mausolée, Je viens épancher mes regrets. * Cette douce sœur de mon âme, Pour charmer mon cœur attristé, Me parlait encore de sa flamme Sur le seuil de l'éternité. * Ô chère ombre au ciel envolée, Chaque nuit sous les noirs cyprès Versant des pleurs sur ton blanc mausolée, Je viens épancher mes regrets. * Si jusqu'à toi, de cette terre S'élève mon chant désolé, Sois attentive à ma prière En ton beau royaume étoilé. * Ô chère ombre au ciel envolée, Chaque nuit sous les noirs cyprès Versant des pleurs sur ton blanc mausolée, Je viens épancher mes regrets. * François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898) |
Déposé par poutounou le 01/01/2023En 2023, il y aura… * Des sourires, pour chasser la tristesse, De l’audace, pour que les choses ne restent jamais en place, De la confiance, pour faire disparaître les doutes, Des gourmandises, pour croquer et déguster la vie, Du réconfort, pour adoucir les jours difficiles, De la générosité, pour se nourrir du plaisir de partager, Des arcs en ciel, pour colorer les idées noires, De la santé, en veux-tu, en voilà… Du courage, pour continuer à avancer ! Et de l’Amour, beaucoup d’Amour, parce que sans Amour rien ne va… * Certes, les années passent et les rides s'entassent. Mais si le coeur et l'esprit gardent leur âme d'enfant, l'essentiel est là. Je vous souhaite à tous et toutes, ainsi qu’à vos proches, une très bonne année 2023 avec une santé du tonnerre, avec plein d'arcs en ciel et une tonne de courage et d’Amour, et je fais un tout gros poutounou bien baveux à votre ou vos anges... Pour ceux qui n’aiment pas les poutounoux baveux, un bisou tout doux là sur le bout de la truffe… * Amicalement, * Martine, Rubens, Diesel et « fripouillous » d’Iron… |
Déposé par poutounou le 28/12/2022Reviens-nous bel été… !!! Dépêche-toi un peu s’il te plaît… * Les papillons * De toutes les belles choses Qui nous manquent en hiver, Qu'aimez-vous mieux ? - Moi, les roses ; - Moi, l'aspect d'un beau pré vert ; - Moi, la moisson blondissante, Chevelure des sillons ; - Moi, le rossignol qui chante ; - Et moi, les beaux papillons ! * Le papillon, fleur sans tige, Qui voltige, Que l'on cueille en un réseau ; Dans la nature infinie, Harmonie Entre la plante et l'oiseau !... * Quand revient l'été superbe, Je m'en vais au bois tout seul : Je m'étends dans la grande herbe, Perdu dans ce vert linceul. Sur ma tête renversée, Là, chacun d'eux à son tour, Passe comme une pensée De poésie ou d'amour ! * Gérard de Nerval. |
Déposé par poutounou le 25/12/2022Coucou les mamans et papas de cœur ! Avant tout, je vous souhaite à tous de passer un merveilleux Noël avec des surprises et une bonne tonne d’Amour… !!! Je vous envoie un joli petit conte de Noël ! Et oui il existe le »Jardin magique du Paradis », et tous nos Anges y sont à présent, et bien sûr qu’un jour nous les rejoindrons comme le géant du jardin, c’est une évidence… !!! * Petit conte de Noël : le jardin du géant * Tous les après-midis, en revenant de l'école, les enfants allaient jouer dans le jardin du Géant qui était parti depuis sept ans déjà. Le jardin était ravissant ; ça et là, sur l'herbe douce et verte, poussaient de belles fleurs qui ressemblaient à des étoiles. Vers le ciel magnifique, s'élançaient douze pêchers qui au printemps s'épanouissaient en délicates floraisons couleur de rose et de perle, et qui, en automne, portaient des fruits couleur de fête. Les oiseaux assis sur les arbres chantaient si joliment que les enfants s'arrêtaient de jouer pour les écouter. C'était le jardin du Bonheur... * Un jour, le Géant revint. Il vit les enfants dans le jardin. Et comme c'était un Géant très égoïste, il les fit fuir avec sa grosse voix. Ensuite, il construisit un MUR tout autour du jardin et mit un écriteau : Défense d'entrer sous peine d'amende ! * L'hiver arriva... Puis vint le printemps avec les fleurs des champs et les oiseaux du ciel... Mais dans le jardin de l'Egoïste, c'était encore l'hiver, la neige, le froid et le gel. Le Vent du Nord, glacial, avait trouvé son logis. Il invita Madame La Grêle à venir le rejoindre et tous deux s'en donnèrent à coeur joie... Ils décidèrent de ne plus quitter l'endroit et de l'occuper toute l'année. Le Géant se posait des questions : "Pourquoi est-ce toujours l'hiver chez moi ?" "Pourquoi les oiseaux ne viennent-ils plus ? Pourquoi les fleurs ne s'épanouissent-elles pas ?" L'homme ne comprenait pas et s'attristait. * Un matin pourtant, il entendit une musique ravissante. Un petit linot chantait dehors, il chantait la plus merveilleuse musique du monde. Le Géant s'approcha de la fenêtre et aperçut une multitude d'enfants installés sur les branches des arbres... et les arbres, si contents de les revoir, s'étaient mis à refleurir... et la grêle et le vent s'étaient enfuis... Les oiseaux voletaient et gazouillaient avec délice ; les fleurs souriaient ; les enfants riaient... Mais dans un coin du jardin, l'hiver était resté avec ses amis Grêle et Vent du Nord. Au pied d'un arbre gelé, un tout petit enfant pleurait. Il ne pouvait grimper à l'arbre. Le Géant comprit alors son égoïsme : « Maintenant je sais pourquoi le Printemps ne voulait pas venir ici. Je vais mettre ce pauvre petit garçon tout en haut de l'arbre, et je démolirai le mur, et mon jardin sera à tout jamais la cour de récréation des enfants. » * Le Géant descendit sans bruit l'escalier, ouvrit très doucement la porte et pénétra dans le jardin. Mais quand les enfants le virent, ils furent si effrayés qu'ils s'enfuirent, et le jardin reprit ses couleurs d'hiver. Seul le petit garçon ne s'enfuit point car ses yeux étaient si pleins de larmes glacées qu'il ne vit pas le Géant s’approcher. Celui-ci le prit doucement dans sa main et le posa dans l'arbre. Et l'arbre se couvrit aussitôt de fleurs, et les oiseaux vinrent y chanter, et le petit garçon étendit ses deux bras et les jeta autour du cou du Géant, et l'embrassa (c'était la première fois qu'on embrassait le Géant). Et quand les autres enfants virent que le Géant n'était plus méchant, ils revinrent en courant, et le Printemps revint avec eux. "C'est votre jardin, maintenant, petits enfants ”, dit le Géant. Et il prit une grande hache et fit tomber le mur. Les enfants jouèrent tout le jour et, le soir, ils vinrent dire au revoir au Géant. * Celui-ci demanda : "Mais où donc est votre petit compagnon, celui que j'ai posé dans l'arbre ?” (Le Géant avait un faible pour lui parce qu'il l'avait embrassé.) * "Nous n'en savons rien ”, répondirent les enfants. “ Il est parti et nous ne savons pas où il habite. Nous ne l'avons jamais vu auparavant." Le Géant en fut très triste. Les années passèrent, et le Géant devint très vieux et très faible. Il restait assis dans un fauteuil immense, regardait les jeux des enfants et admirait son jardin. “ J'ai beaucoup de belles fleurs, disait-il, mais les enfants sont les plus belles fleurs de toutes". * Un matin d'hiver, il regardait par la fenêtre en s'habillant. Il ne détestait plus autant l'hiver, car il savait que c'était simplement le printemps endormi, et que les fleurs se reposaient. Ce matin-là, dans le coin le plus reculé du jardin, il aperçut un arbre tout couvert de ravissantes fleurs blanches. Ses branches étaient toutes dorées et des fruits d'argent y étaient suspendus... Au-dessous de l'arbre, se tenait le petit garçon qu'il avait aimé. Dans sa joie, le Géant descendit en courant l'escalier et pénétra dans le jardin. Il traversa l'herbe en toute hâte et arriva près de l'enfant. Quand il fut tout près, il s'aperçut que l'enfant était blessé. Sur ses paumes et sur ses pieds, il y avait l'empreinte de deux clous... “ Qui a osé te blesser ?” s'écria le Géant ; “ dis-le moi afin que je prenne mon grand sabre et que je le tue. « Non ! » répondit l'enfant ; ce sont les blessures de l'Amour. “ Qui donc es-tu ?" demanda le Géant en s'agenouillant devant le petit enfant. L'enfant sourit au Géant et lui dit : “ Tu m'as laissé un jour jouer dans ton jardin, aujourd'hui tu viendras avec moi dans mon jardin, qui est le Paradis." Et ce jour-là, quand les enfants du village coururent au jardin, ils trouvèrent le Géant couché sous un arbre mort et tout couvert de fleurs blanches. * D’après un conte d’Oscar Wilde |
Déposé par poutounou le 24/12/2022Histoire de NOEL : le carnet d’adresses du Père Noël * Le Père Noël se brosse les dents. Il peigne sa barbe, il enfile son manteau rouge, ses bottes, son bonnet. Il monte sur son traîneau, il crie à ses rennes : « allez, au boulot ! » * Et le traîneau s’envole dans le ciel. C’est la nuit de Noël et le Père Noël va distribuer ses cadeaux. Il se dit : « bon, par qui vais-je commencer ? » Il plonge la main dans une poche de son manteau. Puis il fouille dans une autre poche. Il s’écrie : « sapristi, j’ai oublié mon carnet d’adresses ! » * Dans son carnet, le Père Noël a écrit les adresses de tous les enfants de la terre et les jouets qu’ils veulent recevoir. Vite, il fait faire demi-tour à ses rennes et il retourne chez lui. Le Père Noël fouille partout, sur son armoire, sous son lit. Il vide ses placards, il secoue ses chaussures, mais il ne trouve rien. Son carnet d’adresses a disparu. * Le Père Noël regarde son traîneau chargé de cadeaux. Il dit tristement : « qu’est-ce que je vais faire de tout ça ? » Une grosse larme coule le long de sa barbe. Il soupire : « ce Noël va être raté, complètement raté ! » Les rennes du Père Noël commencent à s’impatienter. Ils secouent leurs clochettes. Le Père Noël caresse le grand renne qui conduit l’attelage, et il murmure : « oui, oui, il est l’heure de partir, mais je ne sais plus dans quelles maisons déposer les jouets ! » * Alors, le grand renne déclare : « tu as perdu ton carnet d’adresses, vieil étourdi ! Il ne reste qu’une solution, puisque tu ne sais pas dans quelles maisons dorment les enfants, il faut distribuer des jouets dans toutes les maisons de la terre. Allons, accroche les autres traîneaux derrière nous et va chercher tous les jouets qui restent dans ton grenier ! » Déjà, une horloge sonne les douze coups de minuit. Le Père Noël se met au travail : il court, il porte, il grogne. Il remplit encore cinq traîneaux de jouets pour être sûr d’en avoir assez. Puis il fait claquer son fouet en l’air et l’attelage file sous les étoiles. * Le Père Noël n’a jamais connu une nuit aussi fatigante. Il dépose des paquets dans toutes les maisons, même dans les maisons où il n’y a pas d’enfants. * Le lendemain matin, les grands-mères trouvent des ours en peluche dans leurs chaussons, les grands-pères ont des trains électriques, les bébés ont des vélos de cross, les papas des poupées et les mamans des hochets. Alors les gens sortent des maisons. Certains disent : « j’ai reçu ça et je n’ai rien demandé ! » D’autres ronchonnent : « j’ai un jouet de bébé, ce n’est pas ce que je voulais ! » * Heureusement les papas donnent leurs jouets aux enfants, les bébés aux mamans, les mamans aux garçons, les garçons aux grands-mères, les grands-mères aux filles et les filles aux grands-pères. À la fin, d’échange en échange, chacun a un cadeau qui lui plaît. * Dans les nuages, le Père Noël observe ce qui se passe sur la terre. Il se dit en riant : « hé, hé, je leur ai fait une bonne surprise ! » Puis il rentre chez lui. Il enfile son pyjama, il se glisse dans son lit et, sous son oreiller, il retrouve son carnet d’adresses. |
Déposé par poutounou le 21/12/2022Regardons vite sous notre oreiller !!! C'est lorsque nous rêvons de nos Anges !!! * Le petit rêve * C’est un petit rêve léger Un rêve bien plié sous mon oreiller C’est un rêve doux et chaud Qui va pieds nus dans l’herbe fraîche, Un rêve transparent Qui glisse entre les yeux Et se blottit sous les paupières. C’est un rêve coloré Qui murmure encore en moi Quand le soleil ouvre ma porte. C’est un petit rêve léger Qui accompagne ma journée. * Luce Guilbaud ("Les oiseaux sont pleins de nuages" - éditions Soc et Foc) |
Déposé par poutounou le 18/12/2022Un joli petit poème hivernal……Je ne sais pas chez vous, mais ici, en Lorraine, il fait un froid de canard… Vivement le printemps et le doux soleil…!!! * Hiver, vous n'êtes qu'un vilain ... * Hiver, vous n'êtes qu'un vilain, Eté est plaisant et gentil, En témoin de Mai et d'Avril Qui l'accompagnent soir et matin. * Eté revêt champs, bois et fleurs De sa livrée de verdure, Et de maintes autres couleurs, Par l'ordonnance de Nature. * Mais vous, hiver, vous êtes plein De neige, vent, pluie et grésil : On doit vous bannir en exil. Sans vous flatter je parle plein, * Hiver, vous n'êtes qu'un vilain ! * Charles d'Orléans (1394-1465) |
Déposé par poutounou le 14/12/2022Bien sûr qu’il y a des gens qui vous aiment pour vous ! Venez faire un tour sur le Cimetière des chiens ou chats et vous verrez combien vous êtes aimés… !!! * Le chien et le chat * Un chien vendu par son maître Brisa sa chaîne, et revint Au logis qui le vit naître. Jugez de ce qu'il devint Lorsque, pour prix de son zèle, Il fut de cette maison Reconduit par le bâton Vers sa demeure nouvelle. Un vieux chat, son compagnon, Voyant sa surprise extrême, En passant lui dit ce mot : Tu croyais donc, pauvre sot, Que c'est pour nous qu'on nous aime ! * Jean-Pierre Claris de Florian |
Déposé par poutounou le 11/12/2022Nos Anges ont le coeur rempli de sous d’Amour, de vrai Amour ! Et nous, mamans et papas de coeur, avons fait tout notre possible pour leur rendre ces sous d’Amour…!!! * La prière aux étoiles * Et on s’embrasse, et on se dit « Je t’aime », Et on se fait du charme Et tout le reste, et ça va très bien… Et tout d’un coup, il y en a un qui donne à l’autre… Un sou d’amour. Mais de vrai Amour, tu comprends ! Un sou, pas plus. Oh… ce n’est presque rien, C’est peut-être une nouvelle robe de la couleur de sa cravate, C’est peut-être de répéter une phrase qu’il a dite la veille… C’est une façon de tenir une main, Un regard plus bleu, Un petit tremblement dans la voix… Alors il faut que l’autre le comprenne… Il faut que, tout à coup, Il sente que ce n’est pas trois mille francs de coquetterie, Ou dix mille francs de flirt, Mais que c’est beaucoup plus que ça, Parce que c’est un sou d’Amour. Et alors, tout de suite, Il faut que, pour un sou, Il rende tout à coup… deux sous d’Amour. * Marcel Pagnol |
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