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En hommage à
+ SASSIE +
BERGER-DE-BEAUCE
Il est né le:21/02/1998
Il nous a quittés le:25/01/2009

Ma Sassie, tu es née la nuit du 21 février 1998, alors qu'un palier d'immeuble nous séparait de toi. Ta mère était jeune pour avoir des chiots. Tu as failli mourir sans l'aide d'un voisin, parce que tu étais la huitième, la dernière de la portée, et que ta maman n'avait plus assez de forces pour te mettre au monde. Mais tu as survécu, petite labrador croisé beauceron qui était la plus chétive de tous tes frères et sœurs.

La première fois que ma route a croisé la tienne, tu étais endormie dans les mains de ma maman. Nous nous sommes revues le 10 avril 1998, lorsque tu es entrée à jamais dans notre famille. Six jours avant mes dix ans, tu es et resteras mon plus beau cadeau d'anniversaire.
Durant dix ans et onze mois, tu m'as, à chaque instant, rendue heureuse. Je n'oublierais jamais toutes les anecdotes que nous avons vécues ensemble, y compris celle de ton opération le 25 mai 2007. J'étais si angoissée, mais plus de peur que de mal ce jour-là.
Tu as toujours été douce, gentille, chaleureuse, câline, protectrice... Toujours présente lorsque mon cœur était blessé, comme si tu savais instinctivement quand j'allais mal. Jamais méchante, tu n'avais que des qualités.

Quelques jours avant ta disparition, je me sentais anormalement angoissée. Je ne trouvais pas de raison particulière à ce sentiment, peut-être aurais-je dû me méfier...
Tu nous as quittées au cours de la nuit du 25 janvier 2009, sans nous avoir donné de signe avant-coureur pour nous préparer à cet affreux drame. Ton cœur s'est arrêté, tout simplement, tandis que le mien saigne abondamment. J'avais redouté ce jour plus que tout, celui qui restait jusqu'alors une date inconnue sur le calendrier, et pourtant, ce dernier est inévitablement arrivé. Je n'ai pas pu te dire au revoir ni te serrer dans mes bras une ultime fois. Je me console de savoir que tu n'as pas souffert, que tu es partie d'une mort naturelle et non d'une maladie qui t'aurait diminuée, affaiblie, jusqu'à ce que nous prenions la terrible décision de te soulager.

Ce n'est pas ma chienne que j'ai perdue, c'est un membre de ma famille à part entière. Mon âme sœur canine, ma fille, ma meilleure amie, ma confidente, ma belle Chouchou comme j'aimais t'appeler. Il n'y a pas un jour où je ne te disais pas « je t'aime » et je continuerais encore et toujours...
Bien sûr, d'autres toutous te succéderont, d'autres qui vivront peut-être plus longtemps que toi, mais jamais l'un d'entre eux ne pourra te remplacer. Tu es unique et tu demeuras ma première chienne, celle que j'ai tant désirée et aimée.

Ma Sassie, merci pour ces presque onze ans d'amour et de douceur. Merci d'avoir fait partie de ma vie. Merci d'avoir été mon rêve devenu réalité.




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Déposé par goulou50 le 12/10/2024  
Coucou petit ange, aujourd'hui encore est une date difficile pour moi et comme toujours ta petite maman est là pour moi et je lui dis un grand merci pour son soutien. Tu as une petite maman merveilleuse et qui compte beaucoup pour moi. Je vous envoie des gros bisous

Déposé par spanky le 12/10/2024  
Jolie petite histoire d’amour et de fidélité :
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Cela se passe à Thouars, dans les Deux-Sèvres.
Vivaient là, en parfaite harmonie, un vieux monsieur à la retraite et sa fille Françoise qui escortait son crépuscule avec amour et dévouement.
Vivait là aussi un chat, Doudou, un Européen noir comme l'ébène, qui vouait à Monsieur Sallé une véritable passion.
Et le bonheur habitait la maison.
---
Et puis, un matin, Monsieur Sallé se réveilla très mal en point.
La faculté diagnostiqua une maladie très grave.
Il déclina rapidement et, une nuit, il s'éteignit doucement, comme la flamme d'une bougie à bout de course.
Françoise pleura toutes les larmes de son corps et, deux jours plus tard, elle enferma Doudou dans la maison et s'en fut conduire son père dans le cimetière de Thouars,
à l'autre bout de la ville.
---
Deux semaines passèrent.
C'est en refermant une fenêtre malencontreusement ouverte qu'elle s'aperçut que Doudou en avait profité pour s'évader.
Elle le chercha dans le voisinage, car il lui arrivait de fuguer, mobilisa médias et gendarmerie et dut se rendre à l'évidence : Doudou demeurait introuvable.
---
Le dimanche suivant, elle se rendit au cimetière pour déposer des fleurs sur la tombe de son papa et là, que vit-elle ?
Doudou assis sur le marbre, immobile et squelettique...
Et cela, déjà, est stupéfiant ! Ce cimetière, il n'y était jamais allé, Doudou...
Et à l'autre bout de la ville, en plus !
Cette tombe, rien ni personne ne lui avait indiqué que c'était la bonne !...
Et pourtant, il ne s'était pas trompé...
---
Françoise voulut le ramener chez elle.
Le chat s'y refusa énergiquement.
Alors elle rentra seule et, un peu plus tard, elle lui ramena de quoi manger et boire.
Elle tenta encore de le convaincre de la suivre, elle le caressa, le prit dans ses bras...
Peine perdue. Doudou sauta sur le marbre froid du tombeau et s'y allongea, décidé à ne jamais quitter son grand ami.
---
Des témoins alertèrent un journaliste de Thouars et la presse locale s'empara de l'affaire.
J'ai lu les articles qui furent alors publiés et Françoise me confia une superbe photo de Doudou, assis sur la tombe de Monsieur Sallé.
Et bien, croyez-le ou pas, pendant deux ans, Françoise vint tous les jours au cimetière nourrir le chat.
Et, une nuit d'hiver où il gelait à pierre fendre, Doudou mourut de froid, seul dans ce grand cimetière enneigé.
Il avait enfin rejoint celui qu'il aimait jusqu'à en mourir.
----

Déposé par spanky le 10/10/2024  
- Que regardes-tu ?-
Je regarde le chien.
Celui qui venait de répondre était un jeune garçon.
Celui qui avait posé la question, notre ami le moine.
---
- Je ne comprends pas pourquoi il reste attaché-là !
la corde qui le retient n’est pas très grosse,avec la force qu’il a il pourrait la casser et se sauver !
Le moine souriait.
- Et toi qu’en penses-tu ?
- Peut-être qu’on l’a dressé à rester là !
- Alors pourquoi l’attacher, si ce chien est dressé il n’a pas besoin de corde !
Le jeune garçon secoua la tête.
Le moine avait raison.
Alors comment se fait-il que ce chien reste là ?
---
Le moine raconta l’histoire de ce chien.
- Vois-tu, il y a très longtemps, ses arrières grands parents étaient des chiens sauvages.
Ils étaient libres, ils parcouraient des dizaines de kilomètres pour trouver l’endroit pour vivre.
Quand l’hiver arrivait, ils s’en allaient pour d’autres contrées plus clémentes.
Un jour, des hommes posèrent le pied dans ces régions inhabitées, ils virent ces chiens.
Ils les trouvèrent résistant, courageux, puissants et décidèrent de les utiliser.
Ils attrapèrent les petits qu’ils attachèrent à l’aide de corde près de leur campement, ceci afin de les domestiquer.
---
Celui-ci, depuis son plus jeune âge, a été attaché.
Au début, le sang de la liberté, qui coulait dans ses veines, le poussait à vouloir s’échapper, partir, mais la corde était solide et toutes ses tentatives échouèrent.
Chaque jour, il mettait toute son énergie à vouloir partir … en vain.
Un jour, il s’avoua vaincu et accepta son sort.
Il sut qu’il était impossible de se sauver,impossible de courir les vastes paysages comme le faisait ses ancêtres.
Malgré la fragilité de cette corde aujourd’hui, il se sait incapable de la casser.
Ceci est inscrit au plus profond de lui.
---
Mais il n’a jamais essayé maintenant qu’il est plus grand ?
le moine souriait.
- Il est un peu comme nous lorsque nous faisons quelque chose qui ne fonctionne pas.
On pense que c’est impossible, que l’on ne peut pas y arriver,que c’est au-dessus de nos forces.
---
Parfois cela va encore plus loin,
cette corde, nous l’attachons autour de nos proches
persuadé qu’eux aussi ne pourront pas y arriver,
et nous les privons de liberté.
---
- Je comprends, dit l’enfant.
Il s’approcha du chien, lentement, avalant sa salive car le chien avait l’air féroce.
Une fois près de lui, il s’agenouilla.
- Tu sais, tu es plus fort que la corde, tu peux reprendre ta liberté
et courir comme tes ancêtres.
---
L’enfant se releva et retourna vers le moine.
Tous les deux regardaient le chien.
Il était sur ses quatre pattes.
Plus que les mots c’était le regard de l’enfant qui avait parlé.
Le chien le regarda et d’un seul coup bondit, cassant net l’attache symbolique.
Sentant la liberté, le chien courut droit devant lui
accompagné par l’Esprit de ses ancêtres.
Atteignant le haut de la colline, il se retourna et regarda les deux formes humaines,
l’une plus petite, mais toutes les deux arboraient un immense sourire.
En trois bonds le chien disparut.
----

Déposé par choupinou le 10/10/2024  
Moi, je ne tourne pas les pages, je déteste cette expression simpliste, je n'oublie rien, je ne zappe pas, je ne renouvelle pas ma vie comme si rien avant n'avait existé. Elle est un fil continu que je tisse, je ne gomme pas mes chiens tant aimés, je suis faite de tous mes souvenirs, de mes amours, je suis un patchwork vivant de moments de vie, je suis faite d'eux, pour eux, et chacun d'entre eux mon construite ou meurtrie, sans le vouloir. Je ne tourne pas les pages, je leur écris, je leur parle pour que vive toujours et éternellement dans mon coeur, mes petits anges ainsi ils continue de vivre à jamais et puissamment en moi et dans ma mémoire, ils l'ont tellement mérité...Je leur le dois...

Déposé par colombine67 le 10/10/2024  
J'ai sauvé un humain aujourd'hui.
.
Ses yeux rencontrèrent les miens alors qu'elle marchait dans le couloir, scrutant avec appréhension les chenils. J'ai immédiatement ressenti son besoin et je savais que je devais l'aider. J’ai remué la queue, sans trop d’exubérance, pour qu’elle n’ait pas peur.
.
Alors qu'elle s'arrêtait à mon chenil, je lui ai bloqué la vue à cause d'un petit accident que j'ai eu au fond de ma cage. Je ne voulais pas qu’elle sache que je n’avais pas marché aujourd’hui. Parfois, les gardiens du refuge sont trop occupés et je ne voulais pas qu’elle ait une mauvaise opinion d’eux.
.
En lisant ma carte de chenil, j’espérais qu’elle ne se sentirait pas triste de mon passé. Je n’ai que l’avenir à espérer et je veux faire une différence dans la vie de quelqu’un.
.
Elle s'est mise à genoux et m'a fait de petits bruits de baisers. J'ai poussé ma tête contre les barreaux pour la réconforter. Des doigts doux caressèrent mon cou ; elle avait désespérément besoin de compagnie. Une larme tomba sur sa joue et je levai la patte pour lui assurer que tout irait bien.
.
Bientôt, la porte de mon chenil s'est ouverte et son sourire était si éclatant que j'ai immédiatement sauté dans ses bras.
.
Je promets de la garder en sécurité.
Je promets d'être toujours à ses côtés.
Je promets de faire tout ce que je peux pour voir ce sourire radieux et cette étincelle dans ses yeux.
.
J'ai tellement de chance qu'elle soit venue dans mon couloir. Il y en a tellement d’autres qui n’ont pas parcouru les couloirs. Il y en a tellement d’autres à sauver. Au moins, je pourrais en sauver un.
.
J'ai sauvé un humain aujourd'hui. Par Janine Allen.

Déposé par poutounou le 09/10/2024  
Il arrive au Paradis...là où se trouvent nos Anges...
*
L'île des rêves
*
Il a mis le veston du père,
Les chaussures de la maman
Et le pantalon du grand frère
Il nage dans ses vêtements.
*
Il nage, il nage à perdre haleine.
Il croise des poissons volants,
Des thons, des dauphins, des baleines...
Que de monde, dans l'océan !
*
Écume blanche et coquillages,
Il nage depuis si longtemps
Qu'il aborde enfin au rivage
Du pays des rêves d'enfants (et d'animaux...).
*
Jacques Charpentreau

Déposé par colombine67 le 09/10/2024  
"La légende du pont de l’arc en ciel"
"Il y a là-bas un pont qui connecte le ciel et la terre, on l'appelle le Pont de l'Arc-en-ciel"
Dans cette partie du Paradis existe un endroit nommé Pont de l'Arc-en-ciel.
Lorsque meurt un animal de compagnie, il se rend dans ce pays qui connecte le Ciel avec la Terre.
On y retrouve là-bas, prairies ondoyantes, paisibles collines et vallées luxuriantes et tous les amis à quatre pattes qui y sont réunis peuvent y courir et s'amuser ensemble.
Ils peuvent enfin y creuser tous les trous qu'ils désirent, courir dans de jolies plates-bandes, se rouler dans de généreux marais, bref toutes les interdictions terrestres n'y font plus loi.
Dans cette contrée lointaine abonde eau, nourriture et soleil, et tous nos amis y sont confortables et bien au chaud, à moins que l'on ne décide d'aller courir un peu dans les hautes montagnes coiffées de neiges éternelles.
Ceux qui étaient malades ou trop vieux ont recouvré ici santé et vigueur; ceux qui étaient blessés ou infirmes sont devenus sains et forts, ceux qui étaient abandonnés, négligés ou maltraités ont enfin trouvé chaleur et réconfort.
Les animaux sont heureux et en paix, mais pour un grand nombre d'entre eux, il manque quelque chose de précieux à leur cœur.
Ils ont perdu quelqu'un de très spécial qu'ils aimeraient tellement avoir de nouveau à leurs côtés.
Des jours de bonheur se coulent donc doucement dans d'interminables jeux et courses folles à l'intérieur de cette grande meute pacifique.
Mais un jour, arrivera le temps ou l'un d'eux s'arrêtera soudainement, tous ses sens se tiendront aux aguets.
Ses yeux perçants miroiteront de mille feux, ses oreilles attentives se dresseront tels des miradors, son corps frénétique palpitera de toutes parts.
L'élu commencera à courir hors du groupe, volant au-dessus des verts pâturages, traversant les larges rivières, ses pattes le portant de plus en plus vite, de plus en plus haut.
Ça y est, vous le voyez courir vers vous dans ce point de lumière au bout du tunnel... en toute fidélité votre chien vous a repéré entre tous et il est venu à cette ultime rencontre.
Vous souriez !
Enfin, vous vous retrouvez ensemble, ses joyeux bisous d'antan pleuvant de partout sur votre visage, vos mains pouvant à nouveau caresser son cou, son flanc, sa tête, vous pouvez enfin plonger votre regard dans les yeux confiants et aimants de votre chien.
Plus rien ne pourra dorénavant vous séparer, vous serez à jamais réunis.
Ainsi vous traverserez ensemble le Pont de l'Arc-en-ciel..."

Déposé par choupinou le 08/10/2024  
Certains disent que l'amour est une rivière, d'autres une chanson triste. Certains disent qu'il est partout autour de nous. cela nous conduit à regarder le ciel. Certains disent que c'est un rire sous la pluie mais nous savons tous que l'amour, c'est la douleur

Déposé par spanky le 08/10/2024  
Une empreinte, une boîte joliment décorée, voilà ce qu'il reste d'une vie.
Quelques objets, une laisse, un jouet, pour poser sur les souvenirs les repères du passé.
Si le manque est d'abord physique, il est également psychologique, émotionnel.
Des sensations perdues, la peur d'oublier la précision des merveilleux moments partagés ensemble.
Parfois, un soupçon de culpabilité, était-ce le bon moment ?
Cela aurait-il pu se passer autrement ?
Nous gardons en nous ces interrogations parfois toute une vie malgré les dénégations rassurantes de nos proches.
L'amour est ainsi fait qu'il exacerbe tout sentiment : la joie, la sérénité, la peine, la tristesse, le manque, l'espoir.
Nos pieds ancrés dans la terre nourricière, les yeux tournés vers un ciel qui garde jalousement ses secrets, pauvres humains que nous sommes,
tourmentés par le sens de nos vies, séparés de l'affection de nos chers disparus par une frontière invisible,
il nous reste la confiance en notre intuition et une folle espérance.
Que survive au-delà​ de ces existences si courtes, la plénitude d'un amour intact, l'émotion des retrouvailles, les douces émotions de nos sentiments révélés.
Et surtout, effacer les doutes, savourer cette vie, le regard attendrissant de nos compagnons, revenir au présent et laisser le futur dévoiler ses surprises...
Sereinement.
----

Déposé par colombine67 le 08/10/2024  
Les 10 commandements du chien
1. Ne me laisse pas longtemps tout seul. Mon espérance de vie n'est que de 10 à 15 ans. Et je souffrirai dès que je serai séparé de toi. Ne l'oublie pas quand tu m'adopteras !
2. Sois patient. Laisse-moi le temps de comprendre ce que tu attends de moi.
3. Accorde-moi ta confiance. Pour que je me sente bien, c'est très important que tu me fasses confiance.
4. Ne te fâche pas contre moi trop longtemps. Et si tu me punis, ne m'enferme pas. Toi, tu as ton travail, tes loisirs, tes amis... Moi, je n'ai que toi.
5. Parle-moi de temps en temps. Même si je ne comprends pas chaque mot, j'en comprends le sens général grâce aux intonations de ta voix.
6. N'oublie pas que quelle que soit la façon dont tu me traites, je ne l'oublierai jamais.
7. Souviens-toi avant de me frapper : je peux facilement te broyer les os de la main d'un coup de dents. Mais j'ai fait le choix de ne pas te mordre.
8. Avant de me gronder parce que je suis peu coopératif, têtu ou fainéant, demande-toi si tout va bien. Peut-être que j'ai mangé quelque chose de mauvais ou que je suis resté au soleil trop longtemps. Ou encore, peut-être que mon coeur vieillit et devient faible.
9. Prends soin de moi quand je serai vieux. Eh oui, toi aussi, tu vas vieillir.
10. Soutiens-moi dans les moments difficiles. Ne dis jamais : "je ne peux pas supporter de le voir comme ça". "Que cela se produise pendant mon absence". Les choses sont plus faciles pour moi quand tu es là. Et surtout, souviens-toi que je t'aime.
Voilà, vous connaissez les 10 commandements du chien :-)

Déposé par goulou50 le 07/10/2024  
Coucou petit cœur, je remercie à nouveau ta petite maman pour ses douces pensées en cette date du 7 d'envol de mon petit ange Kimo. Il me manques toujours beaucoup, j'aimerais tant qu'ils soient tous près de moi mais ce n'est hélas pas possible. Je vous envoie des gros bisous et merci encore mon amie

Déposé par poutounou le 06/10/2024  
L’automne est là !!! Il faut commencer à se couvrir un peu plus… Brrrrr...
*
L'automne
*
Voici venu le froid radieux d’octobre :
Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;
Mais la maison a l'air sévère, ce matin,
Et le laisse dehors qui sanglote au jardin.
*
Comme toutes les voix de l'été se sont tues !
Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ?
Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois
Que la bise grelotte et que l'eau même a froid.
*
Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
Elles voudraient aller où les oiseaux s'envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin
Elles iront mourir sur les étangs demain.
*
Le silence est léger et calme ; par minute
Le vent passe au travers comme un joueur de flûte,
Et puis tout redevient encor silencieux,
Et l'Amour qui jouait sous la bonté des cieux
*
S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe
Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes,
Et la vieille maison qu'il va transfigurer
Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par colombine67 le 06/10/2024  
Entre quatre murs.
Je suis né entre quatre murs.
Une petite pièce calme, sombre et tiède.
Ma mère, mes frères et sœurs.
L’odeur sucrée du lait.
Je dormais, je mangeais.
Ma mère me léchait le ventre pour que je fasse mes besoins.
J’ignorais la peur et l’ennui, je n’étais que sensations et réflexes.
C’était mon petit univers.
Petit à petit, cet univers ne m’a plus suffi.
J’avais la bougeotte, l’envie de découvrir le monde.
Le deux-pattes qui s’occupait de nous venait
souvent accompagné d’autres bipèdes,
qui nous parlaient, nous touchaient,
nous examinaient sous toutes les coutures.
Une nouvelle émotion qui m’était inconnue jusqu’à présent
commençait à pointer le bout de son museau : la peur.
Mais elle disparaissait bien vite sous l’influence
de ma curiosité insatiable de chiot.
Je finissais par me laisser manipuler avec plaisir par les deux-pattes.
Et puis un jour, une famille de quatre bipèdes m’a emmené avec elle.
Je me souviens avoir beaucoup pleuré.
Je n’avais jamais quitté ma mère et ma fratrie.
Heureusement, toute cette nouveauté à laquelle j’étais
confronté m’a fait rapidement oublier mon angoisse :
ces odeurs inédites, ces bruits inconnus,
la lumière qui défilait à travers les vitres de cette drôle de petite pièce vrombissante,
c’était inquiétant mais tellement stimulant !
Peut-être que ces bipèdes m’emmenaient vers une nouvelle vie
faite d’exploration et d’aventures excitantes.
J’étais un canidé, et tout mon corps réclamait de l’action,
de l’action et encore de l’action.
On m’a installé entre quatre murs.
C’était beaucoup plus grand que là où j’étais né.
Il y avait même quatre murs dehors au-dessus
desquels régnait un grand ciel bleu.
J’avais toujours connu un toit sur ma tête,
et j’étais un peu effrayé par cette immensité.
Mais j’ai vite appris à m’amuser dans cet espace.
À creuser le sol, à apprivoiser chaque brin d’herbe
et chaque insecte rampant ou volant.
À l’intérieur, j’étais bien installé : un endroit au chaud,
mes bipèdes pour me tenir compagnie et s’occuper de moi.
Je crois bien que j’allais être heureux dans cette nouvelle vie.
Mes deux-pattes étaient gentils, même s’ils
ne parvenaient pas toujours à me comprendre.
Et puis, je ne les voyais pas beaucoup :
ils partaient le matin et rentraient le soir.
Je rêvais qu’ils m’emmènent avec eux.
La maison était spacieuse, le jardin était vaste.
Mais je commençais à y éprouver un sentiment
qui me mettait profondément mal à l’aise : l’ennui.
Je connaissais ma maison par cœur,
et mon jardin sur le bout des griffes
Aucune odeur nouvelle, aucun congénère à renifler
ni lieu nouveau à explorer ne venait stimuler mon esprit aventureux.
La souffrance, invisible aux yeux de mes humains,
commençait à s’insinuer en moi.
J’ai vécu entre quatre murs.
Je pensais que le monde était plus vaste.
J’ai compris qu’il s’arrêtait à la maison
et au jardin de mes deux-pattes.
Mes bipèdes me nourrissait , me caressait,
j’avais même le droit de me coucher contre eux quand
ils regardaient cette drôle de boîte à images tous les soirs.
Mais ils semblaient insensibles à ma douleur.
Pourtant, je me léchais les pattes, sans cesse.
J’aboyais beaucoup, au moindre bruit,
parce que c’était la seule mission que pouvait m’offrir ma prison dorée.
Je creusais beaucoup dans le jardin,
pour trouver de nouvelles odeurs sous le sol.
Mes deux pattes se fâchaient, mais mon
besoin d’activité grondait lui aussi.
Il menaçait d’exploser et il n’y a que par le chaos
que j’arrivais à évacuer ma frustration.
Je suis mort entre quatre murs.
J’ai vécu, que dis-je, j’ai subi quinze ans de vie.
Quinze ans d’amour et quinze ans d’ennui.
J’étais l’un des animaux les plus actifs de la création,
j’étais un prédateur, un chasseur, un explorateur.
Mon corps et mon âme réclamaient à grands cris
une vie faite d’action et de découvertes.
Mais on m’a enfermé dans une cage.
Une grande cage, avec des barreaux en or massif.
Ma mort a été à l’image de ma vie :
je me suis endormi pour toujours sur un coussin moelleux,
dans le confort d’un salon.
Mon histoire est loin d’être unique :
elle est la même que celle de nombreux membres de mon espèce.
Amis bipèdes, ne projetez pas sur nous la vie que vous rêveriez d’avoir :
nous n’avons pas envie de passer notre vie entre quatre murs.
Nous ne connaissons ni Netflix, ni Facebook,
ni le bonheur de lire un bon livre.
Nos réseaux sociaux se trouvent au-dehors,
au travers des odeurs laissées par les chiens du quartier.
Notre lecture préférée, c’est la trace qu’un écureuil
a laissée en escaladant un tronc d’arbre.
Notre série préférée, c’est notre promenade du soir au parc à vos côtés.
Notre place n’est pas entre quatre murs, mais aux quatre vents.
Et je crois bien, humains, que vous êtes en train
d’oublier que c’est aussi le cas de la vôtre.
Elsa Weiss

Déposé par goulou50 le 05/10/2024  
Coucou petit ange, je viens remercier ta petite maman pour ses douces pensées en cette date du 5 de mon petit ange Loustick. J'ai toujours tellement de peine depuis son départ, 8 longs mois sans lui c'est si dur mais je sais que je peut compter sur mes amies et ça m'aide à avancer. Je vous envoie des gros bisous et encore merci d'être là mon amie

Déposé par spanky le 04/10/2024  
Il s’en est passé des automnes
depuis que tu t’en es allé...
Les feuilles tombent monotones...
---
Et mes yeux n’ont jamais cessé
De verser des larmes le soir
Et de sourire chaque matin,
C’est dur d’avancer dans le noir
Et de supporter ce chagrin...
---
Il s’en est passé des automnes,
Des heures auxquelles je me cramponne
Pour avancer coûte que coûte
Au travers des pierres sur ma route...
---
Pourtant je sais que tu es là
Que tu ne m’abandonnes pas,
Même si parfois le désespoir
Me nargue au travers du miroir...
----
Auteur inconnu
---

Déposé par choupinou le 02/10/2024  
Dans le silence, j'entends ta voix, un doux murmure, un choix sincère.
Chérissez les souvenirs, serrez-les bien,
Gardez votre amour près de vous, jour et nuit.
Votre câlin poilu, un espace chaleureux et accueillant,
Un refuge contre les tempêtes de la vie, un lieu aimant et sûr.
Ta queue remuait de joie, tes yeux brillaient....
Vos câlins et vos baisers ont illuminé la nuit.
Ton amour amour était une symphonie, un mélange harmonieux,
une douce sérénade qui ne finira jamais.
Résonne dans mon coeur, une mélodie si vraie,
un amour si fort qu'il brillera pour toujours.
Dans mes rêves, je te vois, ton regard aimant, attendrissant.
Tes pattes ont touché le sol de mon esprit,
un rappel de l'amour que nous avons laissé derrière nous.
Ton amour était un jardin, une fleur épanouie,
une beauté a contempler, à chaque heure.
Elle a poussé dans mon coeur, une graine si fine,
un amour si pur qu'il sera toujours le mien.
Je garderai les souvenirs de notre temps ensemble,
de rires et de larmes, de joie et de météo.
Je garderai ton amour proche, comme un trésor si rare,
un lien si fort qu'il sera toujours là.
Repose en paix, mon cher ami, mon fidèle compagnon,
Tu seras toujours dans mon coeur, mon fidèle ami, mon ombre.
auteur internaute.

Déposé par spanky le 02/10/2024  
La mort dit à l'homme...
-----
Voici que vous avez assez souffert, pauvre homme,
Assez connu l'amour, le désir, le dégoût,
L'âpreté du vouloir et la torpeur des sommes,
L'orgueil d'être vivant et de pleurer debout...
---
Que voulez-vous savoir qui soit plus délectable
Que la douceur des jours que vous avez tenus,
Quittez le temps, quittez la maison et la table ;
Vous serez sans regret ni peur d'être venu.
---
J'emplirai votre coeur, vos mains et votre bouche
D'un repos si profond, si chaud et si pesant,
Que le soleil, la pluie et l'orage farouche
Ne réveilleront pas votre âme et votre sang.
---
Pauvre âme, comme au jour où vous n'étiez pas née,
Vous serez pleine d'ombre et de plaisant oubli,
D'autres iront alors par les rudes journées
Pleurant aux creux des mains, des tombes et des lits.
---
D'autres iront en proie au douloureux vertige
Des profondes amours et du destin amer,
Et vous serez alors la sève dans les tiges,
La rose du rosier et le sel de la mer.
---
D'autres iront blessés de désir et de rêve
Et leurs gestes feront de la douleur dans l'air,
Mais vous ne saurez pas que le matin se lève,
Qu'il faut revivre encore, qu'il fait jour, qu'il fait clair.
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Ils iront retenant leur âme qui chancelle
Et trébuchant ainsi qu'un homme pris de vin ;
Et vous serez alors dans ma nuit éternelle,
Dans ma calme maison, dans mon jardin divin...
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Anna de NOAILLES (1876-1933)
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Déposé par poutounou le 02/10/2024  
Le bonheur c'est...
*
Le bonheur c’est... :
• de savoir s’émerveiller peu importe son âge
• de rire de bon coeur en agréable compagnie
• de savoir dire « je t’aime »
• de se planifier des moments de tendresse
• de savoir relever des défis, même si cela me fait peur
• d’avoir assez de grandeur d’âme pour pardonner
• de profiter de ses moments de solitude pour enfin faire des choses pour soi seulement
• de regarder un bon film et de laisser libre cours à ses sentiments
• de regarder ce que j’ai accompli et non ce qu’il me reste à faire
• d’être maître de soi et non des autres
• de posséder l’humour nécessaire pour surmonter les difficultés de la vie
• de reconnaître que le négatif existe, mais de décider de ne pas lui ouvrir la porte.
*
Quand tu as le « BONHEUR » dans ta vie,
N’oublie pas de le cultiver
Pour qu’il reste longtemps.
*
Anonyme

Déposé par spanky le 30/09/2024  
Il vient de s’endormir, serré contre vous
Vous l’avez mis dans vos bras, cette boule de tendresse,
Sa tête était si douce, qui ne demandait que des caresses.
---
Le vide est dans votre cœur et le froid dans votre corps
Vous ne pouvez pas y croire, car il ne peut être mort.
Dans votre tête défilent de si belles images
Et cette queue qui remue tout le temps
---
Ses courses dans les bois, ses virées dans la neige
Où vous voyez au loin, son long beau pelage.
Il aimait tant ses jouets, et il était si joyeux
Il n’était que gaîté, dans le noir de ses yeux
---
Il demeurait si sage, que partout il venait
Et sa tendre présence, personne ne gênait.
Il fit évidemment quelques minces bêtises
Qui provoquèrent surtout, de fous rires quelques crises
---
Une table de café, prenant tout son envol,
Quelques verres de table ayant besoin de colle
Un pouce retourné par un départ fougueux,
Un tapis élimé par des pâtons rugueux.
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Et surtout quelques poils, qui ornaient sa parure
Mais surtout tant d’amour, que vous vous êtes donnés
Pendant ce temps si court.
---
Il vous faut à présent assumer son départ
Il était si présent, toujours auprès de vous
Comment vous avez pouvoir, combler ce si grand émoi ?
---
Pendant toutes vos années, vous l'avez tellement aimé, si fort
Votre bébé, votre poussin...
Vos plaisirs, vos chagrins, vous aimiez lui raconter
Ses grands yeux dans les vôtres, il savait vous écouter
---
Adieu ma puce, adieu mon tendre ami
Adieu vos joies passées, adieu vos liens si forts
Dans mon cœur tu resteras gravé à tout jamais
Mon chien merveilleux, qu’à la folie vous aviez aimé.
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Déposé par poutounou le 29/09/2024  
Partout, je t'ai vu, bel Ange...
*
Air vif
*
J'ai regardé devant moi
Dans la foule, je t'ai vu
Parmi les blés, je t'ai vu
Sous un arbre, je t'ai vu
*
Au bout de tous mes voyages
Au fond de tous mes tourments
Au tournant de tous les rires
Sortant de l'eau et du feu
*
L'été, l'hiver je t'ai vu
Dans ma maison, je t'ai vu
Entre mes bras, je t'ai vu
Dans mes rêves, je t'ai vu
*
Je ne te quitterai plus.
*
Paul Éluard ("Derniers poèmes d'amour")




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