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En hommage à
a EROS papa de ma Islanka et de sa soeur Yanka
BOXER
Il nous a quittés le:26/03/2018

Eros n'était pas mon chien,mais je tiens a lui rendre hommage car c'était le papa de ma belle Islanka,ma fifille et de sa soeur Yanka nées le 12/06/2013 de l'union de EROS et DULKA sa maman,la merveilleuse et si gentille chienne de mon amie Céline qui est aussi la maîtresse du coup de Yanka,si la vie a séparer de ce fait leur frères et soeur dû a leur nouvelles familles, grâce a notre amitié de toujours avec Céline, ma fifille,sa soeur et leur mère peuvent se revoir lors de promenades ensemble....

EROS est parti pour le pont de l'arc en ciel ,il ne pouvait plus se lever et ce paralysé,sa famille,les siens ont dû le faire euthanasier,ils sont dans un immense chagrin,tu leur manques tant bel EROS...

choupinou(babeth) et aussi celibab (notre page a Céline et a moi)

**************************************************

Ce n'est pas un adieu mais juste un au revoir EROS

Soudain,ce fut la rencontre.
rien de ce que nous avions construit dans nos rêve,
n'a égalé cet instant unique ,
ou ton pelage a touché ma peau,
ou le bonheur à épousé la douleur,
en une seconde, tu as tout fait basculé...
a présent,je sais,
je n'aurai jamais assez d'une vie,
pour m'emplir les yeux de toi.
tu me berces dans tous mes abandons,
et je ne cesse de t'apprendre,
pour ne plus t'oublier,
nous étions deux,
nous nous aimions,
bien ou mal,
un bref instant ou le temps d'une vie,
voici des mots pour dire,
une histoire qui avait commencée,
avec ses gestes de tendresse,ses instants rare,
et cet immense bonheur de tout réinventer.
non rien n'est fini,tout continue...
notre histoire perdura ,le livre ne s'est pas refermé...
On se retrouvera
Poème ecrit de choupinou,

Veille bien sur ta fille Islanka et sa soeur Yanka et leur maman Dulka
doux câlins et douces caresses bel ange EROS

*******************************************************

La vie se charge de nous donner,mais de nous reprendre....La seule chose qu'elle ne peut nous voler,c'est l'amour profond qui vit et persiste dans nos coeur pour nos petits anges partis...Celle-ci le pourra que lorsque qu'elle aura convié la mort de venir nous chercher...Mais qu'importe ce jour là,car nous les retrouverons et nos coeur de nouveaux battrons a cent a leur....Il n'y a qu'un seul paradis....
CITATION de Elisabeth Michel (choupinou)

***************************************

Quand un chiens meurt,il ne va pas dans un au-delà réservé aux chiens avec des chenils en or et des os bien tendres en quantité illimitée,pas plus que l'humain ne se retrouve dans un châlet éthéré entouré de roses vaporeuses,peu importe ce qu'en pensaient mes prédécesseurs plus fantaisiste... Chiens,chats,lapins,ouistitis,éléphants,lions,loups toute forme animal et humains se retrouverons tous au même endroit... Au cours de séances,je ne sais plus combien de fois j'ai noté auprès d'une personne décédée depuis peu la présence d'un animal l'accompagnant dans la mort comme il l'avais fait dans la vie.
EXTRAIT DU LIVRE DE GORDON SMITH(MEDIUM) : L'ETONNANT POUVOIR DES ANIMAUX

Tu reste auprès de nous,pour toujours,joli papa de nos filles
choupinoucelibab






Prière amérindienne .....
Si je suis le premier (ère) à décéder.
Que le deuil n`obscurcisse pas longtemps ton ciel.
Que ton chagrin soit courageux mais discret.
Il y a eu un changement mais pas un départ.
La mort fait partie de la vie.
Et les défunts ne... cessent de vivre dans les vivants.
Toutes les richesses cueillies au cours de notre voyage.
Les moments de partage, les mystères explorés ensemble. Les strates d`intimité sans cesse accumulées. Ce qui nous a fait rire ou pleurer, ou chanter.
La joie de la neige sous le soleil et l`éclosion du printemps.
Le savoir...
Chacun donnant et chacun recevant.
Autant de fleurs qui ne flétrissent pas.
Pas plus que les arbres ne tombent et ne s`écroulent.
Que même les pierres...
Car même les pierres, ne peuvent résister au vent et à la pluie.
Et avec le temps, même les cimes de la montagne majestueuse.
Sont réduites à du sable.
Ce que nous étions, nous le sommes encore.
Ce que nous avions, nous l`avons encore.
Tout notre passé conjoint demeure impérissablement présent.
Alors, quand tu marcheras dans les bois.
Comme nous l`avons déjà fait ensemble.
Tu chercheras en vain la tache de mon ombre à tes côtés.
Et tu t`arrêteras au sommet de la colline.
Comme nous l`avons toujours fait, pour contempler la plaine.
Et tu remarqueras quelque chose, tout en cherchant.
Comme d`habitude, ma main qui n`est plus là.
Et si tu te sens envahie par le chagrin.
Ne bouge pas, ferme les yeux, écoute mes pas dans ton cœur.
Je ne t`ai pas quitté, je marche tout simplement dans ton cœur, , , ,




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195 messages

Déposé par poutounou le 13/10/2019  
Coulez, ô larmes éternelles, car ici-bas je reste seul…
*
L'ange envolé.
*
Poète : François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898)
*
Mon ange a reployé ses ailes
Et dort glacé sous un linceul ;
Coulez, ô larmes éternelles,
Car ici-bas je reste seul.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
Cette douce sœur de mon âme,
Pour charmer mon cœur attristé,
Me parlait encore de sa flamme
Sur le seuil de l'éternité.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
Si jusqu'à toi, de cette terre
S'élève mon chant désolé,
Sois attentive à ma prière
En ton beau royaume étoilé.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.

Déposé par poutounou le 06/10/2019  

Jamais nous ne vous oublierons, doux Anges que vous êtes….
*
Oubli
*
Allez, vieilles amours, chimères,
Caresses qui m'avez meurtri,
Tourments heureux, douceurs amères,
Abandonnez ce coeur flétri !
*
Sous l'azur sombre, à tire-d'ailes,
Dans l'espoir d'un gîte meilleur,
Fuyez, plaintives hirondelles,
Le nid désormais sans chaleur !
*
Tout s'éteint, grâce aux jours moroses,
Dans un tiède et terne unisson.
Où sont les épines des roses ?
Où sont les roses du buisson ?
*
Après l'angoisse et la folie,
Comme la nuit après le soir,
L'oubli m'est venu. Car j'oublie !
Et c'est mon dernier désespoir.
*
Et mon âme aux vagues pensées
N'a pas même su retenir
De toutes ses douleurs passées
La douleur de s'en souvenir.
*
Catulle MENDÈS (1841-1909)

Déposé par poutounou le 29/09/2019  
Vous êtes mort un matin, un après-midi ou un soir, magnifiques Anges !!! « Et la plus morte mort est d’avoir survécu » !!!
*
Vous êtes mort un soir
*
Vous êtes mort un soir à l'heure où le jour cesse.
Ce fut soudain. La douce et terrible paresse
En vous envahissant ne vous a pas vaincu.
Rien ne vous a prédit la torpeur et la tombe.
Vous eûtes le sommeil. Moi, je peine et je tombe,
Et la plus morte mort est d'avoir survécu.
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par nounours le 25/09/2019  

............POUR TOI BEL ANGE A SA MAMAN.....................
.
Toi c’est un mot
Toi c’est une voix
Toi c’est tes yeux et c’est ma joie
Toi c’est si beau
Toi c’est pour moi
Toi c’est bien là et je n’y crois
Toi c’est soleil
Toi c’est printemps
Toi c’est merveille de chaque instant
Toi c’est présent
Toi c’est bonheur
Toi c’est arc-en-ciel dans mon coeur
Toi c’est distant…
Toi c’est changeant…
Toi c’est rêvant et esquivant…
Toi c’est pensant…
Toi c’est taisant…
Toi c’est tristesse qui me prend…
Toi c’est fini.
Fini ? Pourquoi ?
Toi c’est le vide dans mes bras…
Toi c’est mon soleil qui s’en va…
Et moi, je reste, pleurant tout bas.
.
............................LE 25 SEPTEMBRE 2019........................
.

Déposé par choupinou le 24/09/2019  
Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Paul Verlaine

Déposé par poutounou le 22/09/2019  
Et voilà la fin de l’été !!! L’automne s’en vient à grands pas !!! Et il faut commencer à se couvrir un peu plus… Brrrrr...
*
L'automne
*
Voici venu le froid radieux de septembre :
Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;
Mais la maison a l'air sévère, ce matin,
Et le laisse dehors qui sanglote au jardin.
*
Comme toutes les voix de l'été se sont tues !
Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ?
Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois
Que la bise grelotte et que l'eau même a froid.
*
Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
Elles voudraient aller où les oiseaux s'envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin
Elles iront mourir sur les étangs demain.
*
Le silence est léger et calme ; par minute
Le vent passe au travers comme un joueur de flûte,
Et puis tout redevient encor silencieux,
Et l'Amour qui jouait sous la bonté des cieux
*
S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe
Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes,
Et la vieille maison qu'il va transfigurer
Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par poutounou le 15/09/2019  
C’est la vie qui nous blesse le coeur et les yeux lorsque nous perdons un de nos Anges...et pourtant nous continuons à marcher, ne jamais s’arrêter, supportant la souffrance comme on peut !!!
*
C'est La Vie – Marc Lavoine
*
Tous les matins, c'est la même corrida
Lever la tête, ouvrir les bras
Tous les matins, c'est le même numéro
Trouver l'amour, chercher les mots
*
Je suis coincé comme un évadé
Faut marcher, ne jamais s'arrêter
Je suis piégé, comme un condamné
A marcher, ne jamais se retourner
*
C'est la vie, la vie c'est du vent
Qui nous souffle les rêves d'enfant
C'est la nuit qui descend,
C'est jamais comme avant
Il ne faut plus faire semblant, attends
C'est la vie, la vie qui le veut
Qui nous blesse, le coeur et les yeux
C'est la nuit qui retombe
Comme la pluie et les bombes
Il ne faut plus faire semblant, attends
*
Tous les matins c'est le même cinéma
Tendre les mains, croiser les doigts
Tous les matins, c'est la même comédie
Chercher quelqu'un, trouver celle ou celui qui
*
Je suis piégé comme un naufragé
Faut marcher, ne jamais s'arrêter
Je suis coincé, comme un révolté
A marcher, jamais se retourner
*
C'est la vie, la vie c'est du vent
Qui nous souffle les rêves d'enfant
C'est la nuit qui descend,
C'est jamais comme avant
Il ne faut plus faire semblant, attends
C'est la vie, la vie qui le veut
Qui nous blesse, le coeur et les yeux
C'est la nuit qui retombe
Comme la pluie et les bombes
Il ne faut plus faire semblant, attends

Déposé par poutounou le 08/09/2019  
Jolie chanson sur l’espoir...
Rester debout mais à quel prix ???
Debout peu importe le prix !!!
*
Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie – Etienne Daho
*
Un matin comme tous les autres
Un nouveau pari
Rechercher un peu de magie
Dans cette inertie morose
*
Clopin clopan sous la pluie
Jouer le rôle de sa vie
Puis un soir le rideau tombe
C'est pareil pour tout l'monde
*
Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus essentielles
*
Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel
*
Pourquoi vouloir toujours plus beau
Plus loin plus haut
Et vouloir décrocher la lune
Quand on a les étoiles
*
Quand les certitudes s'effondrent
En quelques secondes
Sache que du berceau à la tombe
C'est dur pour tout l'monde
*
Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus confidentielles
*
Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
C'est providentiel
*
Debout peu importe le prix
Suivre son instinct et ses envies
Les plus essentielles
*
Tu peux exploser aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Non accidentel
*
Oui tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel

Déposé par poutounou le 01/09/2019  

Poème de Mr. de LAMARTINE, un peu triste mais tellement beau :
« On entend, dans l’espace, les choeurs mystérieux de l’Ange qui passe... »
*
La tristesse
*
L'âme triste est pareille
Au doux ciel de la nuit,
Quand l'astre qui sommeille
De la voûte vermeille
A fait tomber le bruit ;
*
Plus pure et plus sonore,
On y voit sur ses pas
Mille étoiles éclore,
Qu'à l'éclatante aurore
On n'y soupçonnait pas !
*
Des îles de lumière
Plus brillante qu'ici,
Et des mondes derrière,
Et des flots de poussière
Qui sont mondes aussi !
*
On entend dans l'espace
Les choeurs mystérieux
Ou du ciel qui rend grâce,
Ou de l'ange qui passe,
Ou de l'homme pieux !
*
Et pures étincelles
De nos âmes de feu,
Les prières mortelles
Sur leurs brûlantes ailes
Nous soulèvent un peu !
*
Tristesse qui m'inonde,
Coule donc de mes yeux,
Coule comme cette onde
Où la terre féconde
Voit un présent des cieux !
*
Et n'accuse point l'heure
Qui te ramène à Dieu !
Soit qu'il naisse ou qu'il meure,
Il faut que l'homme pleure
Ou l'exil, ou l'adieu !
*
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)

Déposé par poutounou le 25/08/2019  

Le cri tinte l’obscur et triste adieu de quelque vie éteinte….
*
Le cri
*
Près d'un étang désert, où dort une eau brunie,
Un rai du soir s'accroche au sommet d'un roseau ;
Un cri s'écoute, un cri désespéré d'oiseau,
Un cri pauvre et perdu dans la plaine infinie.
*
Comme il est faible et frêle et peureux et fluet !
Et comme avec tristesse il se traîne et s'écoute,
Et comme il se répète et comme avec la route
Il s'enfonce et se perd dans l'horizon muet !
*
Et comme il marque l'heure, au rythme de son râle,
Et comme, en son accent minable et souffreteux,
Et comme, en son écho languissant et boiteux,
Se plaint infiniment la douleur vespérale !
*
Il est si doux parfois qu'on ne le saisit pas.
Et néanmoins toujours, et sans fatigue, il tinte
L'obscur et triste adieu de quelque vie éteinte ;
Il dit les pauvres morts et les pauvres trépas :
*
La mort des fleurs, la mort des insectes, la douce
Mort des ailes et des tiges et des parfums ;
Il pleure au souvenir des vols qui sont défunts
Et qui gisent, cassés, dans l'herbe et dans la mousse.
*
Émile VERHAEREN (1855-1916)

Déposé par poutounou le 18/08/2019  
« Paradis où le coeur donne ses rendez-vous... »
*
Le sommeil
*
Les perdus, les absents, les morts que fait la vie,
Ces fantômes d'un jour si longuement pleurés,
Reparaissent en rêve avec leur voix amie,
Le piège étincelant des regards adorés.
*
Les amours prisonniers prennent tous leur volée,
La nuit tient la revanche éclatante du jour.
L'aveu brûle la lèvre un moment descellée.
Après le dur réel, l'idéal a son tour !
*
Ô vie en plein azur que le sommeil ramène,
Paradis où le coeur donne ses rendez-vous,
N'es-tu pas à ton heure une autre vie humaine,
Aussi vraie, aussi sûre, aussi palpable en nous,
*
Une vie invisible aussi pleine et vibrante
Que la visible vie où s'étouffent nos jours,
Cette vie incomplète, inassouvie, errante,
S'ouvrant sur l'infini, nous décevant toujours ?
*
Augustine-Malvina BLANCHECOTTE (1830-1895)

Déposé par poutounou le 11/08/2019  

Un Paradis où « l'infini flotte dans l'éternel », comme le Paradis blanc de nos Anges !!!
*
Savez-vous pas...
*
Savez-vous pas quelque douce retraite,
Au fond des bois, un lac au flot vermeil,
Où des palmiers la grande feuille arrête
Les bruits du monde et les traits du soleil
- Oh ! je voudrais, loin de nos vieilles villes,
Par la savane aux ondoyants cheveux,
Suivre, en rêvant, les écureuils agiles,
Et voir sauter, sur les branches mobiles,
L'ara de pourpre et les bengalis bleus !
*
Savez-vous pas, sur les plages lointaines
Où n'ont jamais passé les matelots,
Une île heureuse aux suaves haleines,
Bouquet de fleurs effeuillé sur les flots ?
- Oh ! je voudrais, seul avec ma pensée,
Jetant au vent la poussière des jours,
Sentir mon âme aux vagues balancée,
Et m'endormir sur l'onde cadencée
Comme un enfant que l'on berce toujours !
*
Savez-vous pas, loin de la froide terre,
Là-haut ! là-haut ! dans les plis du ciel bleu,
Un astre d'or, un monde solitaire
Roulant en paix sous le souffle de Dieu ?
- Oh ! je voudrais une planète blonde,
Des cieux nouveaux, d'étranges régions,
Où l'on entend, ainsi qu'un vent sur l'onde,
Glisser la nuit, sous la voûte profonde,
Le char brillant de constellations !
*
Où fuir ? où fuir ? Par les routes humaines
Le sable est dur et le soleil est lourd.
Ma bouche ardente a tari les fontaines
Et l'arbre est mort où j'ai cueilli l'amour.
- Oh ! je voudrais, loin du temps et des choses,
Débarrassé de tout lien charnel,
Courir joyeux dans les métamorphoses,
Puis me plonger à la source des causes,
Où l'Infini flotte dans l'Éternel !
*
Louis BOUILHET (1822-1869)

Déposé par poutounou le 04/08/2019  

Que c’est bien dit : « Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche... »
*
Voix intérieure
*
Mon ami, quels ennuis vous donnent de l'humeur ?
Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche.
Pourtant, vous n'aurez point au monde d'autre tâche
Que d'être objet qui vit, qui jouit et qui meurt.
*
Mon âme, aimez la vie, auguste, âpre ou facile,
Aimez tout le labeur et tout l'effort humains,
Que la vérité soit, vivace entre vos mains,
Une lampe toujours par vos soins pleine d'huile.
*
Aimez l'oiseau, la fleur, l'odeur de la forêt,
Le gai bourdonnement de la cité qui chante,
Le plaisir de n'avoir pas de haine méchante,
Pas de malicieux et ténébreux secret,
*
Aimez la mort aussi, votre bonne patronne,
Par qui votre désir de toutes choses croît,
Et, comme un beau jardin qui s'éveille du froid,
Remonte dans l'azur, reverdit et fleuronne ;
*
L'hospitalière mort aux genoux reposants
Dans la douceur desquels notre néant se pâme,
Et qui vous bercera d'un geste, ma chère âme,
Inconcevablement éternel et plaisant...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par poutounou le 28/07/2019  

Il y a une vie après la mort, c’est sûr !!! Mais qu’il est beau ce poème ! « Mort qu’on appelle enfin quand on l’a méditée… !!!»
*
Prière
*
Fantôme qui nous dois dans la tombe enfermer,
Mort dont le nom répugne et dont l'image effraie,
Mais qu'à force de crainte on finit par aimer,
Puisque la vie est vaine et que toi seule es vraie ;
*
Ô Mort, qui fais qu'on vit sans but et qu'on est las,
Et qu'on rejette au loin la coupe non goûtée,
Mort qu'on maudit d'abord et dont on ne veut pas,
Mais qu'on appelle enfin quand on t'a méditée ;
*
Ô la peur et l'espoir des âmes, bonne Mort,
Dont le souci nous trouble un temps, et puis nous aide,
Mystérieux écueil où se blottit un port,
Et poison merveilleux où se cache un remède. ...
*
Jules TELLIER (1863-1889)

Déposé par poutounou le 21/07/2019  
Merci Monsieur Verlaine pour vos magnifiques poèmes !!!
*
Il pleure dans mon coeur
*
Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?
*
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !
*
Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.
*
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !
*
Paul VERLAINE (1844-1896)

Déposé par poutounou le 14/07/2019  
Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle !!!
*
L’Arbre et la graine
*
Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent.
Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe.
Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque.
Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle.
Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ?
*
Benoît Marchon

Déposé par poutounou le 07/07/2019  
Nos anges ne seront jamais oubliés...
*
Le calmant
*
Plus qu'ennuyée
Triste.
Plus que triste
Malheureuse.
Plus que malheureuse
Souffrante.
Plus que souffrante
Abandonnée.
Plus qu'abandonnée
Seule au monde.
Plus que seule au monde
Exilée.
Plus qu'exilée
Morte.
Plus que morte
Oubliée.
*
Marie Laurencin ("Poèmes" - Bernouard éditeur, 1926)
Marie Laurencin (1883-1956) , peintre certes, mais également poète sous le pseudonyme de Louis Lalanne, et muse de Guillaume Apollinaire ...

Déposé par poutounou le 30/06/2019  

C'est exactement comme ça quand on est mélancolique... Heureusement qu'il y a de beaux moments dans la vie : Le souvenir des moments passés avec nos Anges par exemple... et le contact que nous gardons avec eux bien après leur disparition !!! C’est un poème que j’adore !!!
*
Spleen...
*
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
*
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
*
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
*
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
*
Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
*
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

Déposé par poutounou le 23/06/2019  
Sauvons-nous tous dans le fond de notre cœur avec notre ou nos anges…
*
L'absence
*.
Quand je me sens mourir du poids de ma pensée,
Quand sur moi tout mon sort assemble sa rigueur,
D'un courage inutile affranchie et lassée,
Je me sauve avec toi dans le fond de mon cœur !
*
Tu grondes ma tristesse, et, triste de mes larmes,
De tes plus doux accents tu me redis les charmes :
J'espère ! ... car ta voix, plus forte que mon sort,
De mes chagrins profonds triomphe sans effort.
*
Je ne sais ; mais je crois qu'à tes regrets rendue,
Dans ces seuls entretiens tu m'as tout entendue.
Tu ne dis pas : « Ce soir ! » Tu ne dis pas : « Demain ! »
Non, mais tu dis : « Toujours ! » en pleurant sur ma main.
*
Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859)

Déposé par poutounou le 16/06/2019  
Oui, quand tout va mal, pensons fort à nos Anges, car ils seront toujours là pour nous... !!!
*
Les cloches du soir
*
Quand les cloches du soir, dans leur lente volée,
Feront descendre l'heure au fond de la vallée ;
Quand tu n'auras d'amis, ni d'amours près de toi,
Pense à moi ! pense à moi !
*
Car les cloches du soir avec leur voix sonore
A ton cœur solitaire iront parler encore ;
Et l'air fera vibrer ces mots autour de toi :
Aime-moi ! aime-moi !
*
Si les cloches du soir éveillent tes alarmes,
Demande au temps ému qui passe entre nos larmes :
Le temps dira toujours qu'il n'a trouvé que toi,
Près de moi ! près de moi !
*
Quand les cloches du soir, si tristes dans l'absence,
Tinteront sur mon cœur ivre de ta présence :
Ah ! c'est le chant du ciel qui sonnera pour toi,
Et pour moi ! et pour moi !
*
Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859)




L'Album photo contient 7 photos
Highslide JS
2019
Highslide JS
pour toi Eros
2019
Highslide JS
Doux repos bel ange EROS que celui ci soit le plus
Te voila liberée de ta paralysie,petit coeur,le coeur des tiens pleure
Highslide JS
ta famille ,EROS
Highslide JS
ta famille EROS
ta fille Yanka fauve ton aimé Dulka leur maman et ta fille Islanka
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ta fille Islanka
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EROS doux repos bel ange
papa de ma fifille Islanka et de sa soeur Yanka
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